lundi 28 juin 2004

BELGIQUE : 30 juin: Lois antiterroristes: tous visés?


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From: Mathieu Bietlot
To: Mathieu.Bietlot@ulb.ac.be
Sent: Monday, June 28, 2004 10:45 AM
Subject: 30 juin: Lois antiterroristes: tous visés?


Ø Le Comité des plaignants du 23 février 2003 (manifestation devant

Steenokkerzeel),

Ø l’Espace Marx,

Ø le Secours Rouge/APAPC



vous invitent à une discussion suivie d'un film



LOIS ANTITERRORISTES: TOUS VISES?



Les nouvelles lois sécuritaires en Belgique : Lutte contre le terrorisme ou

répression de la contestation ?



Mercredi 30 juin – 19H30 heures
Espace Marx, 4 Rue Rouppe, 1000 Bruxelles





Avec :

- Jean-Claude Paye, sociologue à l’ULB, auteur de « Vers un Etat sécuritaire

en Belgique » ;

- Jean-Philippe De Wind, Syndicat des Avocats pour la Démocratie;

- Raquel Garcia et Luis Moreno, militants basques visés par le nouveau

mandat d’arrêt européen.





Depuis le 11 septembre 2001, nous assistons à un durcissement des politiques

sécuritaires visant officiellement à "lutter contre le terrorisme".



Ces orientations politiques sont traduites en directives européennes, puis, dans chaque pays, en de nouvelles lois donnant aux services de sécurité une latitude de plus en plus étendue dans la récolte d’informations, la poursuite, l’inculpation et la collaboration entre services européens.

Cependant, en y regardant de plus près, cette nouvelle orientation des politiques de sécurité en Belgique(loi sur les méthodes particulières de recherche et d’enquête, loi relative au mandat d’arrêt européen, loi sur les infractions terroristes) traduit en réalité une accélération de la mise en place de diverses mesures visant à empêcher l’expression militante de la contestation face au système politique d’oppression qu’incarnent les Etats européens.



La discussion à laquelle nous vous convions se propose, d’une part, de dégager dans cet arsenal législatif les éléments de continuité et de renforcement de la répression de la contestation en Belgique, condition nécessaire à la perpétuation du système d’oppression.

Et, d’autre part, de démonter le discours dominant qui met en avant la nécessité de la lutte contre le terrorisme.

Enfin, en guise d'illustration de la débauche de moyens mis en œuvre au service de la répression, nous pourrons entendre le témoignage des militants basques Raquel Garcia et Luis Moreno, visés par le nouveau mandat d’arrêt européen.



La discussion sera suivie à 20H 30 de la projection du film "Roger and Me" de Michael Moore.



Stands d'information, bar, petite restauration, etc. entrée : prix libre







________________________________________

Mathieu Bietlot

Université Libre de Bruxelles

Institut de Sociologie

G.E.R.M.E. / Pôle Bernheim Paix & Citoyenneté

Avenue Jeanne, 44 CP 124

B - 1050 Bruxelles

Tél.: 32(0)2/650.34.77

Fax: 32(0)2/650.46.59

Mathieu.Bietlot@ulb.ac.be

http://www.ulb.ac.be/socio/germe/




appel en défense de la gauche irakienne


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----- Original Message -----
From: irakinfos
To: irakinfos@altern.org
Sent: Monday, June 28, 2004 2:26 AM
Subject: appel en défense de la gauche irakienne


Bonjour,

Voici un appel en défense de la gauche irakienne, qui se trouve actuellement dans une situation difficile du fait de l'occupation coalisée et des exactions des milices islamistes et nationalistes. Vous pouvez trouver plus d'information sur le site http://www.solidariteirak.org/. Si vous souhaitez signer cet appel, vous pouvez le faire en répondant à ce mail et en indiquant votre nom, prénom et qualité, ou le signer en ligne : http://www.solidariteirak.org/article.php3?id_article=128

En vous remerciant,
Solidarité Irak


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L’étau se resserre autour de la société irakienne
Parce que nous nous sommes opposés à la guerre, il y a un an. Parce que depuis lors, l’Irak vit un cauchemar aggravé, il est hors de question, par notre silence, d’être complices d’un écrasement : celui de la gauche irakienne.

« Père sunnite, mère chiite, moi athée, tendance John Lennon » répond Oday Rasheed, un jeune réalisateur, lorsqu’on lui demande son origine ethnique et religieuse. De générations en générations, l’Irak est un pays qui jouit d’une longue tradition d’écriture, de création et de savoir. Il n’est pas ce pays dont on nous dresse le portrait, qui, pour sortir de la barbarie d’une occupation militaire, se précipite avec enthousiasme dans la barbarie d’un régime fondamentaliste.

Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis. Rejeter l’occupation coalisée et son conseil de gouvernement fantoche, surtout sous couvert d’ « anti-impérialisme », n’implique pas le soutien aux forces réactionnaires, nationalistes et religieuses, c’est-à-dire aux pires ennemis de la liberté et de l’égalité. « Après avoir été débarrassé de Saddam, l’Irak doit être débarrassé de ses idées ! », proclame Yanar Mohammed, de l’Organisation pour la liberté des femmes, menacée de mort en raison de son combat contre la charia. Au contraire, les USA favorisent le retour des dirigeants baasistes au gouvernement, dans l’administration et dans l’armée.

Il existe aujourd’hui, en Irak, des organisations de gauche, un mouvement social qui exprime une alternative sociale et féministe, et qui, souverainement, rejette à la fois l’occupation militaire et la réaction nationaliste, ethniciste ou religieuse. Des chômeurs et des chômeuses qui organisent quarante-cinq jours de sit-in devant le bureau de Paul Bremer, représentant civil de la coalition ; des femmes qui appellent à manifester tête nue contre la charia ; des grévistes qui n’hésitent pas à mettre dehors la direction corrompue de leur usine ; des réfugiés qui luttent pour un logement digne, pour le simple droit de vivre ; des ouvriers qui empêchent aux milices d’Al-Sadr’ de s’emparer de leur usine : voilà l’autre visage de l’Irak, celui qu’on nous montre le moins souvent. Chaque jour, des luttes, des grèves et des manifestations expriment le désir radical de vivre et non de survivre. Et face à elles ? les baïonnettes, les milices, les fatwa, la torture...

Au-delà des slogans anti-guerre, il est urgent de développer une solidarité concrète avec le mouvement progressiste, laïque, social et féministe en Irak. Les syndicats, les associations de femmes, de chômeurs, manquent de moyens pour s’organiser efficacement, pour diffuser leurs idées dans le pays et se faire connaître à l’étranger, pour mettre en place les moyens de subsistance les plus élémentaires. Notre solidarité internationaliste peut les aider à distribuer de la nourriture ou des médicaments aux réfugiés, aux sans-toits, aux plus pauvres ; à disposer de locaux, de moyens de communication et de défense ; à organiser leurs luttes et à porter leurs revendications.

L’étau se resserre autour de la société irakienne. Le mouvement social, seul, le brisera !



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Premiers signataires :

Coordination Lesbienne en France - Ligue des Droits de l’Homme - Les Pénélopes -

Jean-Marc Adolphe (rédacteur en chef revue Mouvement) - Catherine Berthet-Cahuzac (maître de conférences, Espagnol, Paul Valéry - Montpellier III) - Régis Blanchard (Auteur-réalisateur de documentaire. Morbihan) - Régis Blanchot (secrétaire fédéral de Sud-PTT) - Sonia Bressler (philosophe et journaliste) - Christophe Caillé (syndicaliste CGT) - Daniel Calin (philosophe, formateur d’enseignants spécialisés) - Vincent Charbonnier (ingénieur d’études) - Jean-Christophe Chaumeron (syndicaliste CGT) - Yves Coleman (traducteur) - Franck Cuvillier (rédacteur, Solidarité Irak) - Jean-Claude Delaunay (économiste) - Xavier Decrock (militant syndical CGT) - Nicolas Dessaux (archéologue, président de Solidarité Irak) - Chantal Enguehard (maître de conférences en informatique, Nantes) - Vincent Faure (professeur des écoles) - Fabrice Flipo (maître de conférences) - Robin Foot (sociologue) - Emanuel Angelo da Rocha Fragoso (Professeur de Philosophie, Brasil) - Marc Frey (Sud Education 91) - Isabelle Garo (enseignante) - Jean-Luc Gautero (maître de conférences 72e section (philosophie des sciences-histoire des sciences-logique), Nice) - Charlotte Girard (juriste) - Jimmy Gladiator (instituteur retraité, écrivain, éditeur) - Michel Gontier (éducateur Lyon) - Philippe Gottraux (enseignant en science politique, Lausanne) - Georges Grbic (comédien) - Anne Jolet (historienne) - Geneviève Koubi (professeure de droit public) - Georges Labica, (philosophe, professeur émérite des universités, Comité de Résistance Démocratique Internationale et de soutien à la résistance irakienne) - Jean-Loic Le Quellec (ethnologue) - Spyros Marchetos (historien) - Christian Mahieux (secrétaire fédéral SUD-rail) - Isabelle Mathieu (journaliste) - Fabienne Messica (sociologue, Cedetim et Ligue des Droits de l’Homme) - Francis Mizio (écrivain) - Franck Nadaud (économiste) - Jérôme-Alexandre Nielsberg (journaliste (Humanité, Lettres françaises), essayiste) - Joelle Palmieri (Les Pénélopes) - Claude Patriat (professeur de Science politique à l’Université de Bourgogne) - Céline Pauvros (chômeuse, Solidarité Irak) - Eva Rachele Grassi ( sociologue/poète) - Rachel de Rancourt (enseignante) - Nathalie Rey (Maître de Conférences en Economie) - Christèle Rocher (ingénieure d’études) - Angelo Ermanno Senatore (professeur/artiste) - Edith Soboul (Alternative Libertaire) - Maxime Vivas (écrivain)





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Ce texte est issu du site www.solidariteirak.org. Si vous ne souhaitez plus recevoir d'informations sur la situation sociale en Irak, ou les recevoir à une autre adresse, ou si vous souhaitez en savoir plus sur les moyens de venir en aide aux chômeurs et chômeuses en Irak, écrivez à irakinfos@altern.org.

U$A : [PAJU1] Juifs dans le gouvernement ricain (1999)

lundi, juin 28, 2004
U$A : [PAJU1] Juifs dans le gouvernement ricain (1999)

U$A : [PAJU1] Juifs dans le gouvernement ricain (1999)


Je suppose que ce n' est pas être antisémite, ni raciste, que de publier ce texte à titre de pure information .... ??? Chacun se forgera sa propre conviction...
RoRo



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From: larevoltegronde
To: PAJU1@yahoogroups.com
Sent: Monday, June 28, 2004 2:09 AM
Subject: [PAJU1] juifs dans le gouvernement américain (1999)



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Aperçu des juifs au gouvernement americain (1999)

1. Secretary of State Madeleine Albright
2. Secretary of the Treasury Robert Rubin
3. Secretary of Defense William Cohen
4. CIA chief George Tenet
5. Head of Nat. Sec. Council Samuel Berger
6. Secretary of Agriculture Dan Glickman
7. Chairman of the Fed. Res. Board Alan Greenspan
8. Health Care Chief Sandy Kristoff
9. Head of Voice of America Evelyn Lieberman
10. Under Secretary of State for Europe Stuart Elsenstat
11. U.S. Trade Representative Charlene Barshefsky
12. Chief Aide to the First Lady Susan Thomases
13. Heads National Economic Council Gene Sperling
14. Heads National Health Care Policy Ira Magaziner
15. Deputy Secretary of State Peter Tarnoff
16. Ass. Sec. of State for Congressional Affairs Wendy Sherman
17. On Board of Economic Council Alice Rivlin
18. On Board of Economic Council Janet Yellen
19. Presidential Advisor Rahm Emanuel
20. Council to the President Doug Sosnik
21. Deputy National Security Council Jim Steinberg
22. NSC Senior Director for Speechwriting Anthony Blinken
23. Drug Policy Coordinator Robert Weiner
24. Special Liaison to the Jewish Community Jay Footlik
25. Presidential Personal Chief Robert Nash
26. Presidential Attorney Jane Sherburne
27. Asian Expert on Security Council Mark Penn
28. Communications Aide Robert Boorstine
29. Communications Aide Keith Boykin
30. Special Assistant to the President Jeff Eller
31. National Health Care Advisor Tom Epstein
32. National Securit7y Council Member Judith Feder
33. Asst. Sec. of Veterans Affairs Richard Feinberg
34. Deputy Head of Food and Drug Admin. Herschel Gober
35. White House council Steve Kessler
36. Asst. Secretary of Education Ron Klein
37. Director of Press Conferences Margaret Hamburg
38. Director of St. Dept. Policy Karen Alder
39. Member National Security Council Samuel Lewis
40. Member of the National Security Council Stanley Ross
41. Director of the Peace Corps Dan Shifter
42. Deputy Chief of Staff Eli Segal
43. Dep. Director of Man. and Budget Jack Lew
44. Under Secretary of State James P. Rubin
45. Under Secretary of the Treasury David Lipton
46. Special Council to the President Lanny P. Breuer
47. Special Representative to NATO Richard Holbrooke
48. Chief of Social Security Kenneth Apfel
49. Deputy White House Council Joel Klein
50. Special Advisor to the First Lady Sidney Blumenthal
51. Chief of Food and Drug Administration David Kessler
52. Acting Solicitor General Seth Waxman
53. Presidential Pollster Mark Penn
54. Special Middle East Representative Dennis Ross
55. General Counsel for the FBI Howard Shapiro
56. White House Special Counsel Lanny Davis
57. Secretary of Management and Budget Sally Katzen
58. Heads FBI Equal Opportunity Office Kathleen Koch
59. Deputy Chief of Staff John Podesta
60. Vice Chairman of Federal Reserve Board Alan Blinder
61. Heads Council of Economic Advisors Jane Yellen






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dimanche 27 juin 2004

AU TRIBUNAL DE PARIS : REQUISITOIRE D'UNE GRANDE CLEMENCE CONTRE LE VOYOU FRANCO-ISRAELIEN ANTHONY ATTAL

TRIBUNAL DE PARIS : REQUISITOIRE D'UNE GRANDE CLEMENCE CONTRE LE VOYOU FRANCO-ISRAELIEN ANTHONY ATTAL




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----- Original Message -----
From: e.colonna
Sent: Friday, June 25, 2004 7:17 PM
Subject: AU TRIBUNAL DE PARIS : REQUISITOIRE D'UNE GRANDE CLEMENCE CONTRE LE VOYOU FRANCO-ISRAELIEN ANTHONY ATTAL




----- Original Message -----
From: Abou Firas


24.06.2004 : AU TRIBUNAL DE PARIS : REQUISITOIRE D'UNE GRANDE CLEMENCE CONTRE LE VOYOU FRANCO-ISRAELIEN ANTHONY ATTAL
http://www.europalestine.com

(rédaction CAPJPO) - Huit mois de prison avec sursis ont été requis, jeudi au Tribunal de Paris, à l'encontre du voyou franco-israélien Anthony Attal, meneur de la bande appelée Ligue de Défense Juive, formellement reconnu comme co-auteur de l'agression contre des militants de l'Association Générale des Etudiants de Nanterre (AGEN) le 30 décembre dernier à Paris.


Mais le plus scandaleux de l'audience qui s'est tenue de 14 heures à 17 heures 15 jeudi devant la Xème Chambre correctionnelle du Tribunal de Paris ne se trouve même pas dans la clémence du réquisitoire prononcé contre un homme coupable de violences en réunion, avec préméditation, perpétrées dans un lieu lui-même symbolique (l’agression avait eu lieu à l’intérieur du Tribunal administratif de Paris !).

Non, et les dizaines de personnes qui ont assisté à l'audience peuvent en témoigner : l'événement le plus révoltant de cette séance a été le comportement de la juge chargée de mener les débats, et qui a traité, trois heures durant, les quatre étudiants victimes (l'un d'entre eux, d'origine palestinienne, s'est vu délivrer 45 jours d'incapacité pour une grave blessure à l'oeil droit, et il reste impossible d'évaluer aujourd'hui l'importance des séquelles de l'agression à coups de matraque et de coup poing américain qu'il a subie), comme si c'étaient eux les accusés.

Les faits avérés, malgré la négligence impardonnable -et reconnue comme telle par les magistrats eux-mêmes- de l'instruction judiciaire, sont cependant d'une grande clarté dans cette affaire.

Le 30 décembre 2003, à 15 heures, des militants de l'AGEN, un syndicat étudiant qui s'occupe de la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants mais prend également position sur des causes humaines plus générales, comme la défense des droits du peuple palestinien, se rendent au tribunal administratif de Paris, pour un contentieux, assez ordinaire, avec la direction de l'Université, sur une affaire d'attribution de locaux syndicaux.

Ils y sont accueillis par une vingtaine de nervis, de l'extrême-droite juive, qui les tabassent aux cris de « Sales pédés, on va vous apprendre à protéger les bougnoules », ou, dans le cas des étudiants d'origine arabe (2 sur les 4 victimes), plus simplement, « Sales bougnoules ».

Les victimes identifient rapidement, parmi leurs agresseurs, le sieur Anthony Attal, un voyou de 27 ans, sans éducation, sans profession, mais non sans formation à la violence : il se pavane sur des sites internet extrémistes, fusil automatique en main, pendant son service militaire en Israël. Ici en France, Anthony Attal est de toutes les provocations et agressions. En septembre 2003, il se paie ainsi le luxe d’assister son ami Alexandre Attali, animateur d’un site qui avait appelé à attaquer physiquement les « Juifs traîtres », coupables de ne pas approuver la politique de Sharon, tels Rony Brauman, Olivia Zémor, Michael Warschawski, etc. Devant la 17ème chambre correctionnelle du tribunal, qui jugeait son ami Attali, Anthony Attal réitère ses menaces, au point de provoquer une interruption de séance. Mais les gendarmes du Palais le laissent filer.

Plus fort encore (mais pourquoi pas ? Car aucune action des pouvoirs publics n'a jusqu'à présent contrarié la sensation d'impunité d'un pareil individu), Attal se paie le luxe, mardi 22 juin, d'animer une manifestation de l'extrême-droite juive, devant le Palais de Justice, pour protester, tenez-vous bien, contre la partialité des tribunaux !

Jeudi, Attal s'est dégonflé, tout comme son avocat William Goldnadel, et il ne s'est pas présenté devant la Xème Chambre du tribunal correctionnel.

Mais miracle ! Il y disposait d'un allié de poids, en la personne de la juge qui menait les débats (dont nous donnerons l'identité dès que nous l'aurons), qui a passé son temps, non pas à critiquer les manquements de l'enquête (aucun des invraisemblables bobards donnés par Attal au cours de sa garde à vue n'a donné lieu à la moindre vérification ultérieure, en raison d'instructions émanant du cabinet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, selon des informations que nous avons recueillies à très bonne source), mais à tenter de mettre les victimes en accusation.

Cette juge a ainsi tenté, très ouvertement, de démontrer que les militants de l'AGEN, faute de s'être portés des coups à eux-mêmes, avaient monté de toutes pièces le guet-apens dont ils allaient être les victimes !

Vicieusement, la juge tenta également de reprocher à l'AGEN d'avoir procédé à sa propre enquête sur ces bandes de Sharoniens, qu'il s'agisse de la Ligue de Défense Juive, du Bétar, ou de leurs vitrines « respectables » (un responsable de l'Union des Etudiants Juifs de France à Nanterre, nommé Benjamin Cymerman, a par exemple été formellement identifié dans cette affaire, mais il n'a même pas été interrogé par la police). « Et pourquoi ne l'auraient-ils pas fait, dès lors que ni la justice, ni la police n'ont fait leur travail ? », rétorqua à juste titre l'avocate des victimes. De fait, Attal n'aurait jamais été cité à comparaître, sans l'opiniâtreté des victimes, qui ont apporté tous les éléments de preuves dont elles disposaient, contraignant police et justice à se bouger un minimum.

Ceux qui ont assisté à la séance garderont longtemps en mémoire cet exercice écoeurant, où il ne fut jamais question de recherche de la vérité, mais de tentatives pour prendre en défaut les dires et l'honneur de quatre jeunes gens, interloqués d'avoir à rendre des comptes dans une enceinte où ils étaient venus demander justice. A mi-parcours, un spectateur claqua la porte du tribunal au cri de « Mascarade ! ». Rendons-lui hommage, car son indignation résumait le sentiment général, y compris celui d'une partie de la magistrature présente dans la salle.

Toujours est-il que nos quatre jeunes camarades, malgré le pressing indécent de la juge, ne plièrent pas, et confirmèrent en tous points leurs déclarations antérieures : Attal faisait bien partie des agresseurs, il en était même le meneur.

Finalement, la procureure fut contrainte de rendre les armes, au grand dam de la juge qui salivait déjà à l'idée d'une opportune demande de non lieu, et constata que les faits étaient manifestement avérés, et qu'on tenait au moins un des criminels, Anthony Attal en l'occurrence. Pour autant, bien qu'yant constaté la « gravité certaine » des actes commis (violences en réunion, avec préméditation), passibles d'un maximum de 7 années de prison, elle se contenta de demander contre le récidiviste (Attal a déjà été condamné pour escroquerie d'une part, violences volontaires d’autre part) une peine de 8 mois de prison avec sursis.

Le jugement a été mis en délibéré, et sera rendu le 16 septembre prochain.

Il convient de remarquer que dans cette affaire l'AGEN, malgré ses sollicitations, n'a bénéficié d'aucun soutien de la part des directions des « grandes » organisations droitsdel'hommistes et antiracistes (on parle ici de la LDH et du MRAP, et évidemment pas des succursales sharoniennes que sont la LICRA ou le CRIF).

Enfin, ne cherchez pas de compte-rendu de ce procès dans vos médias habituels. A la notable et louable exception d'une équipe de Canal +, la presse brillait par son absence jeudi au tribunal.

CUBA / INFOS / [CSP] Envoi groupé n° 964

CUBA / INFOS / [CSP] Envoi groupé n° 964





----- Original Message -----
From:
Sent: Saturday, June 26, 2004 10:58 AM
Subject: [CSP] Envoi groupé n° 964


Aujourd'hui, 8 messages :

Sujets abordés dans ce résumé :

1. NERUDA, l'indivisible,
De : "La Inti"
2. Un peu d'humour: Les maîtres de l'univers!!!!
De : "La Inti"
3. RONALD REAGAN UN HEROE PARA LA HISTORIA (!!!)
De : "Cuba Solidarity Project"
4. Un voyageur 'sur le vif' raconte son voyage à Cuba.
De : "La Inti"
5. Des scienfiques nord-américains empêchés d'assister à la Rencontre ibéro-américa
De : "Cuba Solidarity Project"
6. DU NICARAGUA À L'IRAK : 150 ans de torture militaire
De : "Cuba Solidarity Project"
7. [New York Times] Les limitations des voyages provoquent des divisions en Floride
De : "Cuba Solidarity Project"
8. RHC dépêches
De : "Cuba Solidarity Project"


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Message : 1
Date : Thu, 24 Jun 2004 21:00:32 -0000
De : "La Inti"
Objet : NERUDA, l'indivisible,

From: Vogel Walter
To: undisclosed-recipients:
Sent: Thursday, June 24, 2004 2:44 PM
Subject: NERUDA, l'indivisible


NERUDA, l'indivisible

A l'occasion du centenaire de la naissance de Pablo Neruda de
nombreuses manifestations célèbrent la mémoire du poète un peu
partout dans le monde.

Il est à regretter toutefois que le message que le poète s'est
attaché à transmettre sa vie durant, nous parvienne, un siècle après
sa naissance, si singulièrement brouillé, affadi, mutilé.

Attraction touristique ou simple faire valoir d'un pays à la
recherche de figures triomphalistes, Neruda semble être devenu
aujourd'hui un produit d'exportation parmi d'autres, un produit
dépouillé de ses « aspects troubles » et dûment adapté aux normes qui
régissent aujourd'hui la circulation des marchandises et des idées.

La dimension politique de son ouvre, le combat social que le poète
mena aux côtés des plus pauvres, semblent en effet heurter le
discours dominant, et apparaissent comme autant de faux pas,
d'errements, de zones d'ombre qu'il convient de passer sous silence
afin de ne pas entacher la portée universelle de l'ouvre. Pour
reprendre la formule lapidaire, et ô combien révélatrice, de l'actuel
Président de la République, Ricardo Lagos : « Si la poésie le rendit
immortel, la politique le rendit mortel. »

Faut-il rappeler que pour Neruda la poésie était dans son essence
même politique, c'est-à-dire indéfiniment tournée vers les autres, et
animée du même espoir « d'une vie plus humaine » ? Faut-il rappeler
que la distinction entre poésie et politique était pour lui tout
aussi dénouée de sens que celle qui oppose le « fond » et la «
forme », l' « âme et le « corps » ?

Face à cette volonté d'épuration, à ce travail d'assainissement, il
nous paraît essentiel de réaffirmer le caractère indivisible de
l'ouvre et de la pensée de Neruda.

La politique n'est pas ce qui éloigne Neruda des sphères immortelles
de la poésie, mais ce qui la prolonge jusqu'aux racines les plus
profondes de notre être, au même titre que l'amour et les mille
contingences biographiques, historiques, sociales auxquelles le
poète, comme tout homme, est voué. C'est de cette source impure qui
émane sa poésie, et c'est parce qu'elle sait en rester fidèle que
chacun peut reconnaître en elle un écho de sa propre vérité mortelle,
complexe, indivisible.

Inutile donc d'opposer l'auteur des Vingt poèmes d'amour à celui du
Chant général, inutile d'oublier le sénateur et militant communiste
au profit de l'aigle souverain qui « survole son pays » et « protège
notre chemin ». C'est le même homme, celui qui est capable de chanter
les aspirations sociales d'un peuple avec les mots de l'amour et
rendre le désespoir amoureux avec les mots de l'exil et de
l'arrachement

Association "Neruda Centenario"





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Message : 2
Date : Thu, 24 Jun 2004 21:34:29 -0000
De : "La Inti"
Objet : Un peu d'humour: Les maîtres de l'univers!!!!

Envoi perso d'un ami.Pas de références.

Ah! ça explique beaucoup de choses...

LES MAÎTRES DE L'UNIVERS !!!

L'histoire suivante est véridique.
(Ceux qui veulent vérifier peuvent s'adresser aux affaires maritimes
canadiennes)
L'incident s'est passé en octobre 1995.

Transcription d'une communication radio entre un bateau de la US navy
et les autorités canadiennes au large de Newfoundland.

Américains : Veuillez vous dérouter de 15 degrés Nord pour éviter une
collision. A vous.

Canadiens : Veuillez plutôt vous dérouter de 15 degrés Sud pour
éviter une collision. A vous.

Américains : Ici le capitaine d'un navire des forces navales
américaines. Je répète : veuillez modifier votre course. A vous.

Canadiens : Non, veuillez vous dérouter, je vous prie. A vous.

Américains : ICI C'EST LE PORTE-AVION USS LINCOLN, LE SECOND NAVIRE
EN IMPORTANCE DE LA FLOTTE NAVALE DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE.
NOUS SOMMES ACCOMPAGNES PAR 3 DESTROYERS, 3 CROISEURS ET UN NOMBRE
IMPORTANT DE NAVIRES D'ESCORTE.
JE VOUS DEMANDE DE DEVIER DE VOTRE ROUTE DE 15 DEGRES NORD OU DES
MESURES CONTRAIGNANTES VONT ÊTRE PRISES POUR ASSURER LA SECURITE DE
NOTRE NAVIRE. A VOUS.

Canadiens : Ici c'est un phare. A vous.

Américains : Silence.





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Message : 3
Date : Fri, 25 Jun 2004 02:27:42 +0200
De : "Cuba Solidarity Project"
Objet : RONALD REAGAN UN HEROE PARA LA HISTORIA (!!!)

Un extraordinaire morceau de littérature de Miami. J'ai effacé les
coordonnés, mais j'ai laissé quand même une des adresses destinatrices.

> à : Presse@rsf.org

Sent: Friday, June 25, 2004 2:08 AM
Subject: RONALD REAGAN UN HEROE PARA LA HISTORIA


RONALD REAGAN UN HEROE PARA LA HISTORIA

Por Miguel L. Talleda

Hemos asistido en estos días a un hecho extraordinario. El cariño del
pueblo Americano ante el deceso del Presidente Reagan. Nadie tuvo que
convocarlo, no hubo invitación alguna, solo bastó que se hiciera público el
itinerario de su entierro para que la multitud dijera presente, en largas
filas esperando largas horas para poder pasar frente al féretro donde estaba
tendido. Fue un espectáculo extraordinario, lo mismo en Simi Valley,
California, que en la rotonda del Congreso en Washington. Era el
reconocimiento de su pueblo a un presidente que durante su mandato había
sido victima constante por parte de los más importantes órganos de prensa y
canales de televisión. Sus principios, sus ideales chocaban con el
izquierdismo infiltrado por el comunismo en todas las esferas de este gran
país.

Desde que comenzó su carrera política en los años 1960 tuvimos la
oportunidad de apreciar el calibre y la claridad de pensamiento de este
extraordinario hombre público, al que muchos le daban poca importancia. Era
una época en que los cubanos estábamos llegando a los Estados Unidos por
cientos todos los días. Veníamos huyendo al comunismo que comenzaba a
enseñar sus garras de terror, hambre y miseria y nos encontrábamos con que
un sector de la población americana no aceptaba ni quería reconocer el
peligro que Fidel Castro y su contubernio con la Unión Soviética
representaba para la seguridad de esta nación. Por el contrario sentía una
gran simpatía por el supuesto revolucionario al que consideraban un héroe y
un libertador.

Este pensamiento simplista que ignoraba la experiencia que nuestra presencia
como refugiados que habíamos dejado TODO en nuestra tierra, por evadir vivir
bajo el régimen comunista predominaba en las huestes del Partido Demócrata,
por cuya causa la mayor parte de los cubanos se afiliaban al Partido
Republicano.

Buscábamos entonces los cubanos las voces que se levantaban para poner en
claro lo que estaba pasando en nuestra tierra. Para que se entendiera la
traición de Fidel Castro y su entrega al comunismo internacional. Es ahí
cuando comienzo a escuchar diariamente a Ronald Reagan. Tenía un programa
por radio, de cinco minutos solamente, a las doce menos cinco del mediodía.
Yo iba a almorzar a mi casa a las 11 de la mañana y tenía buen cuidado de
estar en mi automóvil de regreso a las doce menos cinco, pues no quería
perderme el mensaje contundente de Reagan contra el comunismo. Era firme,
claro e inspirador. Algo que yo necesitaba, pues mi condición de desterrado,
aunque siempre fue firme, apreciaba que otros vieran la situación con la
claridad con que nosotros la veíamos.

En mi casa nunca hemos tenido como norma tomar cerveza, pero en ocasiones
que ha habido reuniones o casos especiales hemos tenido que comprarlas. Yo
siempre llevé, en esos casos, Cervezas Coors. Y curioso en una ocasión uno
de mis hijos me preguntó ¿Y porqué siempre tú traes Cerveza Coors? Le
respondí: porque la Coors era la que auspiciaba los cinco minutos de la
charla por radio de Ronald Reagan, que tanto disfruté. Siempre he creído que
si los dueños de la Coors usaban su inteligencia para alertar al pueblo
americano con los mensajes de Reagan, deben haber sido fabricantes de una
buena cerveza.





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Message : 4
Date : Thu, 24 Jun 2004 22:54:19 -0000
De : "La Inti"
Objet : Un voyageur 'sur le vif' raconte son voyage à Cuba.

Même si l'article date de 2003 et peut-être a-t-il déjà été envoyé à
groupes.yahoo CSP,je vous le fais partager.
Jéssica.


http://www.intal.be/site/article.php?langId=2&articleId=214&menuId=33

Cuba: un rapport critique

Un voyageur 'sur le vif' raconte
jeu 11 sep 2003

Cuba. Spontanément, on pense soleil, mer, plage, cigares, rhum,
beauté des femmes. Mais aussi Fidel Castro, Che Guevara, communisme
et. dictature, Etat à parti unique. Ce mélange d'évocations a été
pour moi une raison de partir en reconnaissance dans cette île. Je
l'admets, même avant le voyage, j'avais beaucoup de sympathie pour le
régime socialiste, mais j'avais aussi quelques objections. La
meilleure manière de peser le pour et le contre consistait à visiter
le pays. Ce fut possible grâce à intal, que je tiens une fois de plus
à remercier.

Le 13 juin, nous sommes partis à 14 pour Cuba. Si, comme moi, vous
n'avez encore jamais séjourné dans le tiers monde, cela a quand même
quelque chose d'un peu effrayant. Notre premier arrêt a été La
Havane, une ville en perpétuelle effervescence. Pourtant, c'est la
pauvreté qui a tout d'abord accroché mon regard: les très vieilles
voitures, les rues défoncées, les maisons délabrées, les gens qui
vous abordent en quête de ces dollars si convoités. En tant que
touriste occidental, on peut imaginer des endroits plus jolis où
séjourner. Telle a donc été mon premier contact avec la pauvreté du
Sud.

En tant que touriste ignorant, on peut conclure que c'est encore une
preuve de plus de la faillite du communisme. Mais il faut avoir un
tant soi peu le courage d'ôter ses oillères et d'aller un peu plus au
fond des choses. Où sont ici les bébés qui meurent, la population
sous-alimentée, les mendiants en haillons, les enfants qui glandent
dans la rue au lieu d'aller à l'école? Ces images, on ne les voit
pas, à La Havane, sauf qu'en ce moment, les enfants étaient justement
en train de profiter des grandes vacances.

Le lendemain, un coin du voile allait déjà être levé et faire
comprendre pourquoi Cuba ne cadre pas avec l'image qu'on se fait du
tiers monde. Ce jour-là, nous visitions une institution
psychiatrique, en réalité, tout un village en soi. Ici, je suis un
peu plus au courant de ce qui se fait dans ce secteur et ce que nous
avons pu voir et vivre à Cuba, en Belgique, par contre, on ne peut
encore qu'en rêver. Chez nous, on ne cesse de nous agiter la facture
ou la liste des coûts sous le nez (et c'est vrai également pour le
secteur social). A Cuba, on se rend vraiment compte que les patients
constituent la préoccupation première. Malgré les limitations sur le
plan matériel, le personnel donne le meilleur de soi, et avec succès.

Ce même sentiment s'est emparé de moi lors d'une visite à un centre
pour personnes âgées. Quelle monde de différence avec le home où ma
grand-mère séjourne pour l'instant. Peut-être est-ce ceci le plus
frappant, au fond, de tout ce qui m'est resté du voyage, le
soulagement de se trouver dans une société où tout ne tourne pas en
fonction du profit et où la devise numéro un des gens n'est pas le «
moi, moi, moi, et les autres peuvent crever ». Et, en effet, Cuba
agite bien haut la bannière de la solidarité et pas seulement qu'en
paroles ou en slogans. C'est ce qui m'est apparu on ne peut plus
clairement lors de la visite de l'Instituto Latinamericano de
Ciencias Médicas (Institut latino-américain des Sciences médicales),
une alternative absolument fantastique. Ici, tous les étudiants de
l'Amérique latine (surtout) peuvent s'adresser pour étudier (et
gratuitement, encore!) la médecine, et je vous rappelle qu'on est
dans un pays du tiers monde. La solidarité internationale en
pratique! Quelle différence avec la Belgique où nous sommes aux
prises avec un numerus clausus. Aujourd'hui, comme par hasard,
j'apprends par les infos qu'à Louvain, il n'y a pas assez de kots et
que, par conséquent, les prix vont fortement augmenter.

De même, la visite au Mémorial Che Guevara m'a fortement
impressionné. Se trouver là, devant le tombeau de cette idole de ma
jeunesse, en sachant que cet homme a donné ses meilleures années et
même sa vie pour la bonne cause, c'est quand même très poignant. Et,
en même temps, encourageant pour que l'on continue soi-même à
s'engager pour la bonne cause, même si ce n'est que dans des
proportions modestes.

En Occident, on dépeint la révolution cubaine comme une cause perdue.
Cà et là, pourtant, on entend bien de temps en temps des propos
positifs sur les nobles buts des guérilleros de l'époque mais, après
la chute du Mur, tout cela a également été liquidé à Cuba. A Cuba
même, les gens expriment ouvertement leurs critiques contre Castro et
les autorités. Et voilà une fois de plus une image de la propagande
occidentale qui se casse le nez: la répression n'est manifestement
pas aussi terrible qu'on voudrait nous le faire croire. Les gens
râlent et se plaignent sans arrêt, mais c'est compréhensible
lorsqu'on sait que, depuis 1989, leur consommation s'est presque
réduite de moitié et, en outre, il y a toujours le boycott économique
de l'Oncle Sam, on se plaindrait à moins.

Ce voyage m'a convaincu. Cuba est un exemple probant, pour tous ces
autres pays exploités par le riche Occident. La seule façon d'aller
de l'avant pour ces pays consiste à rompre avec le capitalisme et à
construire une société au sein de laquelle les besoins de la
population passent en premier lieu. A Cuba, nous n'avons certainement
pas pu admirer « le » paradis des travailleurs. Mais, et c'était plus
important, nous avons vu de nos propres yeux qu'une alternative est
possible. Toute la propagande occidentale tend d'ailleurs à faire
croire aux gens qu'un autre monde (meilleur) n'est pas possible.
Absurde! Malgré des difficultés énormes, Cuba fait entrevoir des
perspectives très optimistes au tiers monde.

Telle est la leçon que j'ai retenue de ce voyage. En Belgique, on se
heurte souvent à l'incompréhension quand on sort des idées de gauche.
Pourtant, on ne va quand même pas laisser tomber les bras et perdre
courage! Le peuple cubain mérite notre soutien. La meilleure façon de
l'aider, lui et les autres peuples du monde, c'est de nous organiser
afin de faire entendre clairement que nous ne sommes plus d'accord.
Ce sera un travail de longue haleine, personne ne s'en étonnera. Rome
ne s'est pas faite non plus en un jour. Ou, pour le dire autrement et
pour conclure de la façon la plus appropriée: Hasta La Victoria
Siempre!







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Message : 5
Date : Fri, 25 Jun 2004 08:10:05 -0000
De : "Cuba Solidarity Project"
Objet : Des scienfiques nord-américains empêchés d'assister à la Rencontre ibéro-américa

Des scienfiques nord-américains déplorent de ne pas avoir pu assister
à la Rencontre ibéro-américaine de pharmacie

Ils en ont été empêchés par les mesures anticubaines de Bush

PAR ALDO MADRUGA, du quotidien Granma

DES professeurs et spécialistes de l'Université de santé et de
pharmacie de Boston, Massachusets, ont déploré de n'avoir pas pu
assister à Cuba Farmacia 2004 et à la 4e Rencontre ibéro-américaine
des sciences pharmaceutiques et alimentaires, dans un message envoyé
à la réunion, qui a pris fin hier au Palais des Congrès de la Havane.

Le docteur Oscar Ros, recteur de l'Institut de pharmacie et des
aliments de l'Université de La Havane, a transmis aux participants à
la rencontre, parmi lesquels se trouvaient des représentants du
Japon, de Colombie, d'Espagne, du Mexique, du Pérou, d'Équateur, de
Finlande et du Nigeria, les regrets des scientifiques nord-
américains, qui n'ont pas reçu du Département du Trésor des États-
Unis l'autorisation de voyager à La Havane.

Ces Nord-Américains de l'Université de Boston, que les mesures
anticubaines de leur gouvernement ont empêché d'échanger des
expériences avec de autorités reconnues du domaine de la
pharamacologie, ont réitéré qu'ils feraient les démarches nécessaires
dans leur pays pour assister à de prochaines rencontres à Cuba et
continuer à partager leurs connaissances avec leurs confrères cubains.





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Message : 6
Date : Fri, 25 Jun 2004 08:10:54 -0000
De : "Cuba Solidarity Project"
Objet : DU NICARAGUA À L'IRAK : 150 ans de torture militaire

DU NICARAGUA À L'IRAK
150 ans de torture militaire

PAR PASTOR VALLE-GARAY, spécialement pour Granma international

. TORONTO.- The World Stopped Watching (Canada, 2003) est l'un des
documentaires les plus marquants du 7e Festival du cinéma hispano-
américain de Toronto (27 mai-4 juin 2004).

Produit par le célèbre réalisateur canadien Peter Raymont, il
actualise -15 ans après- le film The World is Watching (Canada,
1988), dans lequel Raymont documentait le rôle joué par la presse
internationale pendant l'insurrection et lors du triomphe de la
révolution sandiniste.

Dans The World Stopped Watching, Raymont analyse l'indifférence des
médias internationaux face à la misère dans laquelle s'est vu plongé
le Nicaragua comme conséquence de la guerre de la contra et des
atrocités commises contre la population civile par les mercenaires
entraînés, armés et financés par Washington pour renverser le
gouvernement populaire sandiniste, dans les années 80.

Le plus effrayant est le macabre parallèle entre les massacres
perpétrés par les envahisseurs au Nicaragua d'alors et ceux survenus
quinze ans plus tard en Irak.

Le 18 mai, à Makaradeeb, un hameau irakien situé près de la frontière
avec la Syrie, les Américains ont bombardé une noce villageoise. Puis
ils ont incendié le hameau des invités. L'attaque génocide a
exterminé 42 personnes, qui toutes participaient au mariage. Quatorze
des victimes étaient des enfants. Onze étaient des femmes. Un
reporter a signalé au général James Mattis, de la 1ère Division de
marines, que la télévision arabe avait montré des corps d'enfants
victimes du massacre au moment de leur mise en terre. «Je n'ai pas vu
les photos», a répondu le général Mattis, «mais dans toutes les
guerres il se produit de mauvaises choses. Je n'ai pas à m'excuser de
la conduite de mes hommes».

Un segment du documentaire The World Stopped Watching reproduit
graphiquement le moment précis où une bande de contras venait
d'assassiner 18 paysans et s'apprêtait à exterminer les autres
invités à un mariage dans les montagnes du nord du Nicaragua. Gilles
Paquin, journaliste franco-canadien, et son équipe de télévision,
interrompirent le massacre et filmèrent les cadavres des victimes
étendus au soleil. Compromettant sa propre sécurité, Paquin demanda
au chef des assassins, entraînés par l'armée américaine, d'arrêter le
massacre. Il l'avertit que les images sanglantes captées par les
caméras seraient préjudiciables à la contra.

De mauvais gré, le chef de bande donna à ses hommes l'ordre de
retrait, non sans avoir expliqué à Paquin que «dans une embuscade on
commet des erreurs. Les combattants sont jeunes et ne savent pas
distinguer (entre sandinistes et paysans)». Pas plus que le général
Mattis, son homologue en Irak, le contra ne s'excusa du macabre
génocide d'innocents. Aujourd'hui il est député à l'Assemblée
nationale du Nicaragua (Congrès).

Les événements d'Irak dépassent en acharnement les interventions
militaires des troupes mercenaires des États-Unis au Nicaragua.
Contrairement aux déclarations creuses du président George W. Bush,
le militarisme américain n'a jamais respecté les droits humains.
C'est pourtant ce que de façon grossière et injuste, ignorant
volontairement leur longue histoire de violations
institutionnalisées, les États-Unis exigent aujourd'hui de Cuba. Rien
qu'au Nicaragua, l'histoire des crimes américains a plus d'un siècle
et demi.

En 1855, des soldats de fortune gringos conduits par William Walker
profitèrent de disputes internes entre les partis politiques
traditionnels pour envahir le Nicaragua. Walker s'empara de la nation
et s'autoproclama président. Son gouvernement devint un règne de
terreur et de sang. Walker prétendait jeter les bases d'une route
transocéanique à travers le pays au profit du magnat gringo Cornelius
Vanderbilt. Il n'y parvint pas.

Un an après, des patriotes centraméricains attaquèrent Walker. Se
voyant assiégé, l'usurpateur incendia Granada, l'une des plus
anciennes reliques coloniales d'Amérique, pour avoir la vie sauve. À
la limite de la ville il laissa un écriteau avec ces mots: Ici fut
Granada. L'année suivante, Walker tenta de revenir et fut fait
prisonnier au Honduras. Un peloton d'exécution le passa par les armes
en 1857.

Ce ne serait pas la dernière invasion nord-américaine que connaîtrait
le Nicaragua. En 1912, il fut à nouveau occupé par l'armée US. Une
tactique commune aux forces d'occupation consistait à égorger les
opposants et à violer les femmes nicaraguayennes. Quelques-uns, comme
le lieutenant Remington, de l'Infanterie de Marine des États-Unis,
posaient devant les caméras américaines brandissant en guise de
trophée la tête des Nicaraguayens égorgés (Nous reproduisons ici une
photo de Remington portant la tête de Silvio Herrera, de Matagalpa,
publiée aux États-Unis en 1930).

La sanglante occupation dura jusqu'en 1933, date à laquelle Augusto
César Sandino, le Général des hommes libres, battit les marines nord-
américains et les expulsa du Nicaragua. En partant, l'armée gringa
nomma le général Anastasio Somoza Garcia à la direction de la Garde
nationale. Somoza invita Sandino au Palais présidentiel pour signer
la paix. Immédiatement après le dîner, un peloton de la Garde
nationale escorta Sandino dans les faubourgs de la ville.

Il fut fusillé avec son état-major. Les assassins exécutaient les
ordres de Somoza et du ministre américain à Managua.

La trahison somoziste marqua le début de la dynastie sanguinaire qui
gouvernerait brutalement la nation jusqu'au triomphe du Front
sandiniste de libération nationale, en juillet 1979. Durant ces 46
ans, plus d'un demi-million de Nicaraguayens ont été assassinés par
Somoza et ses deux fils, le dernier -Anastasio Jr.- diplômé de
l'Académie militaire de West Point.

Un jour, alors qu'un membre du Congrès nord-américain demandait au
président Franklin Delano Roosevelt de ne pas appuyer le criminel
dictateur, Roosevelt lui répondit : «Somoza est un enfant de salaud,
mais c'est NOTRE enfant de salaud». Fin de la requête.

Ce qui prouve clairement que les États-Unis n'attachèrent jamais
beaucoup d'importance aux violations des droits humains des
Nicaraguayens. La raison en est évidente: la Maison-Blanche ne s'est
jamais donné la peine d'inventer sa curieuse interprétation de ces
droits.

Jamais elle ne s'est souciée du président de service. Les détails
seraient laissés à ses conseillers et à ses porte-parole, lesquels se
chargeraient de réagir devant des faits sanglants sélectionnés par
leurs soins et de présenter la version officielle qui conviendrait le
mieux à Washington.

À de rares exceptions près, chaque président des États-Unis a été le
pantin de ses conseillers. Fils de marionnette. Père ventriloque.
Comme le perroquet, il n'articule pas une parole qui n'ait été
préparée d'avance par ses plumitifs à gages. Pire encore, le
président n'agit qu'au clin d'oeil du marionnettiste de service et
après que celui-ci lui a appris à cracher mécaniquement les âneries
éculées de la Maison-Blanche sur le respect des droits de l'homme,
tandis qu'ils soumettent allègrement l'«ennemi» à des tortures
diaboliques et inconcevables. Après ils nient. Pauvres imitations de
Pinocchio jusque dans leur extraordinaire aptitude à mentir.

Ce qui explique que les crimes nord-américains se répètent à
l'infini. Bush, la dernière version du pantin de bois lobotomisé,
illustre la folle tradition. D'après Don Bush, les crimes commis en
Irak et à Guantanamo par la soldatesque à ses ordres sont des
incidents isolés, «indignes du noble establishment militaire» nord-
américain.

Comble du cynisme, le Pinocchio de la Maison-Blanche joue les
ignorants au département de la mémoire historique. Il tente en vain
d'inverser les rôles en accusant précisément Cuba du chapelet
d'atrocités commises par son armée d'angelots durant un siècle et
demi dans la Caraïbe, dans le reste de l'Amérique latine et
maintenant en Afghanistan et en Irak.

M. Bush, ni votre arrogance ni votre ignorance cultivée ne cachent la
réalité des crimes perpétrés par votre pays contre une humanité
innocente et sans défense. Peut-être, paraphrasant le documentaire de
Raymont, le monde a-t-il cessé pour un instant de regarder, mais
l'histoire ne pardonne pas. Le Nicaragua ne pardonne pas. Cuba ne
pardonne pas. Le Vietnam ne pardonne pas. L'Aghanistan ne pardonne
pas, et définitivement, l'Irak ne pardonne pas.

PASTOR VALLE-GARAY est professeur à l'Université d'York. .






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Message : 7
Date : Fri, 25 Jun 2004 02:22:25 +0200
De : "Cuba Solidarity Project"
Objet : [New York Times] Les limitations des voyages provoquent des divisions en Floride

Traduction "le plus étonnant, c'est qu'ils s'étonnent" par CSP
Diffusion autorisée et même encouragée
Merci de mentionner les sources
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Notez bien le commentaire de Lincoln Diaz-Balart. C'est fou ce que
l'extrême-droite se dévoile ces jours-ci aux Etats-Unis.

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24 juin 2004
Les limitations des voyages provoquent des divisions en Floride

par ABBY GOODNOUGH et TERRY AGUAYO

MIAMI, 23 Juin - Miriam Verdura était impatiente de voir sa famille à Cuba
le mois prochain, son deuxième voyage depuis son immigration en Floride en
1999. Mais l'administration Bush a brisé ses plans avec les nouvelles
restrictions qui entreront en vigueur dès mercredi prochain.

"C'est inhumain", dit Mme Verdura, qui était à l'aéroport mercredi matin
pour accompagner des amis qui avaient réussi à trouver un billet
aller-retour avant l'entrée en vigueur des mesures et qui enregistraient
leurs bagages avec des dizaines d'autres voyageurs.

Parce qu'elle a visité Cuba en 2002, Mme Verdura ne pourra y retourner avec
l'année prochaine.

"Le première priorité de Bush devrait être de ne pas séparer les familles
cubaines, parce que nous en souffrons beaucoup", dit elle.

La nouvelle réglementation, publiée la semaine dernière, a été promue par le
Président Bush comme un moyen pour accélérer la chute du gouvernement Cubain
et fut proposée sous la pression des élus Républicains cubano-américains et
d'autres. Elle limite le nombre de voyages pouvant être effectués par un
Cubano-Américain à un seul tous les trois ans et rend pratiquement
impossible à la plupart des autres états-uniens de visiter l'île communiste.
Elle limite aussi les transferts d'argent et les paquets cadeaux aux
Cubains.

"La seule manière de se débarrasser de Fidel est de le mettre sous
pression," dit Mario Guzman, 75 ans, qui a immigré e, 1973 et qui attendait
son tour pour faire une partie de dominos dans le quartier de la Petite
Havane. "La raison principale pour laquelle il est encore au pouvoir est que
les Cubains qu'il a obligés de partir sont ceux-là mêmes qui lui renvoient
des dollars."

Si les partisans d'une ligne dure envers Cuba applaudissent à ces mesures,
les autres cubano-américains ne sont pas contents. La nouvelle
réglementation a provoqué une frénésie dans les agences de voyages qui
tentent de réorganiser les vols d'ici mercredi, lorsque les licences
gouvernementales accordées aux immigrés Cubains ne seront plus valables. Une
amende maximum de 4.000 dollars est prévue en cas de non-respect de ces
mesures.

Les compagnies de charters sont en train d'affréter des vol supplémentaires
entre Miami et Cuba, et les agents de voyages se démènent pour tenter de
prévenir leurs clients qui sont déjà partis qu'ils doivent revenir avant
mercredi. Les lycées et les universités risquent d'annuler des dizaines de
programmes de voyages, et les plaisanciers n'accostent plus, même sans
dépenser d'argent.

"Les gens pleurent, et nous demandent "S'il vous plait, vous ne pouvez me
trouver une place dans un avion ?" ", raconte Tessie Aral, vice-présidente
de directrice exécutive de ABC Charters. "Un nous a dit, "je dois rentrer
parce que ma mère est mourante". Ils ne peuvent pas attendre trois ans."

Ces mesures font partie d'un plan plus général annoncé par le Président Bush
le mois dernier et destiné à accentuer la pression sur le Président Fidel
Castro et à accélérer la transition vers la démocratie à Cuba. Les
Démocrates, et même certains Républicains, disent que ces nouvelles mesures
prises en pleine année électorale ne sont qu'une tentative non voilée de
Bush pour gagner les voix cubano-américaines du sud de la Floride qui
constituent un électorat crucial dans cet Etat charnière.

Un débat fait rage pour savoir si M. Bush est allé trop loin et si ces
nouvelles mesures ne provoqueront pas l'effet contraire et ne mettront pas
en péril ses chances de réélection.

"Il est très important que les gens votent contre lui à cause de cette
politique," dit Mme Aral. "Lorsque nous étions en train d'aider les gens à
s'enregistrer le week-end dernier, je leur ai dit 'êtes-vous inscrit sur les
listes électorales ? Vous devez voter en Novembre.' Quatre-vingt pour cent
me répondaient qu'ils allaient le faire."

Dans l'autre camp on trouve les cubano-américains plus vieux, comme M.
Guzman qui est arrivé il y a des dizaines d'années, et qui prennent des
positions beaucoup plus dures que leurs cadets contre M. Castro et qui
poussent Washington à faire de même. Beaucoup sont plus riches et éduqués
que les immigrés récents, et ont beaucoup plus tendance à aller voter et
moins à visiter Cuba. Ce sont des Républicains convaincus qui ont aidé M.
Bush a gagner l'Etat avec 537 voix d'avance sur Al Gore en 2000.

[ Note de CSP : en somme, les plus anticastristes des Cubains sont riches,
n'ont pas mis les pieds à Cuba depuis des dizaines d'années, n'ont pas
l'intention de le faire, ne savent donc pas de quoi ils parlent. On pourrait
presque se demander de quoi ces gens se mêlent, tellement ils sont
"américanisés" et fiers de l'être. Mais c'est EUX qui ont la parole et le
pouvoir. CQFD. Cela dit, une précision s'impose. Dans les forums Internet -
le fameux soc.culture.cuba - où les gusanos se prélassent, ils passent leurs
temps à encenser Bush, la guerre en Irak, en Afghanistan, (toutes les
guerres en fait pourvue qu'elles soient états-uniennes) à dénoncer le
Kastrisme - avec un "K" - en invoquant la plus terrible et sanguinaire
dictature de la planète. Mais au détour d'un échange, on apprend - on
apprenait - qu'ils visitent l'île deux, trois fois par an... comme ça, en
vacances. Mais lisez la suite. ]

Un porte-parole de M. Bush, Reed Dickens, a déclaré que la réglementation
n'était pas destiné à gagner des voix mais à libérer Cuba de l'emprise de M.
Castro. "Personne n'a fait autant que le Président Bush pour combattre le
régime de Castro tout en aidant le peuple opprimé de Cuba," a déclaré M.
Dickens.

Selon cette nouvelles réglementation, les résidents états-uniens seront
autorisés à visiter leur famille une fois tous les trois ans au lieu d'une
fois par an. Ils pourront dépenser $50 par jour, au lieu de $167, plus $50
pour le transport si nécessaire. Les voyageurs devront obtenir une licence
spéciale qui les autorisera à visiter uniquement la famille directe, et pour
une durée de 14 jours à chaque voyage.

Jusqu'à présent, une "licence générale" les autorisaient à visiter des
membres de la famille tels que cousins et oncles.

Une autre modification concerne l'envoi de cadeaux et les limitent à
l'alimentation, aux médicaments, aux radios et aux piles. Bien que tout
états-unien de plus de 18 ans peut dépenser jusqu'à $1.200 par an sur l'île,
la nouvelle réglementation n'autorise l'envoi d'argent qu'à ceux qui ont de
la famille directe à Cuba, et uniquement aux membres de cette famille
directe.

Sergio Bendixen, qui travaille pour une société de sondages d'opinion, dit
que les nouvelles mesures pourraient aider M. Bush, parce que la plupart des
cubano-américains qui votent sont franchement anti-castristes. Les immigrés
plus récents, qui ont plutôt des opinions plus modérées, ne composent que 15
pour cent de l'électorat cubano-américain alors qu'ils forment 50 pour cent
de la population cubano-américaine en Floride, dit M. Bendixen. Sur les
600.000 cubano-américains qui votent dans l'état, plus de 80 pour cent ont
voté pour Bush en 2000.

Joe Garcia, directeur exécutif de la Fondation Nationale Cubano-Américaine,
le plus important groupe d'exilés, a dit qu'il n'en était pas si sûr au
regard d'un sondage effectué par Telemundo qui montre que ses auditeurs sont
partagés à 50-50 sur les nouvelles mesures.

"Je ne suis pas certain que tout cela soit très morale," dit M. Garcia.
"Quelqu'un qui a autant défendu les valeurs familiales que M. Bush ne
devrait pas toucher aux relations familiales entre les exilés et les cubains
sur l'île."

M. Garcia a toutefois précisé que son groupe soutenait les autres
propositions avancées par M. Bush le mois dernier, y compris le rajout de
millions de dollars dans le soutien aux dissidents cubains et la
transmission d'émissions anti-castristes financées par les Etats-Unis et à
partir d'un avion spécialement équipé. [ rappel de CSP : un avion
"militaire", déstiné à "frôler" l'espace aérien cubain... ]

M. Bush avait annoncé ces nouvelles mesures sept mois après avoir désigné
une commission chargée de faire des propositions pour durcir des sanctions,
et ceci après que des élus cubano-américains se soient plaints que le
président n'en faisait pas assez pour faire tomber le gouvernement de
Castro. A l'époque, les élus avaient prévenu que les cubano-américains
risquaient de lui refuser leurs voix si M. Bush ne prenaient pas des mesures
draconiennes.

Lincoln Diaz-Balart, Représentant Républicain de Miami et un des plus
virulents anti-castristes du coin, a dit que les cubano-américains ne
devraient pas retourner sur l'île du tout parce qu'ils étaient des réfugiés
politiques.

"Dans n'importe quel autre pays au monde," a dit Diaz-Balart, "si vous êtes
un réfugié, vous ne pouvez pas retourner avant un changement politique."

[ note de CSP : joli exemple d'idiotie de l'anti-castrisme primaire.
N'importe-où dans le monde, dit-il, les réfugiés politiques ne retournent
pas en vacances. OR les cubains de Miami retournent régulièrement en
vacances. DONC ce ne sont pas des réfugiés politiques, pensez-vous ?
Erreur, nous avons affaire ici à la pensée la plus bête du monde. La
conclusion chez eux est : DONC il faut les EMPECHER d'y retourner. Encore
une fois, CQFD]

Parmi les mesures, M. Bush a aussi interdit, pour les étudiants
d'université, les voyages d'études d'une durée de moins de 10 semaines.
Quant aux lycéens, les voyages sont carrément interdits. Des dizaines de
voyages prévus seront annulés.

"Nous sommes tous en train d'écrire des lettres en demandant l'annulation de
ces mesures parce qu'elles constituent une violation de nos droits," a
déclaré Wayne Smith, directeur de Cuba Exchange Program, à l'université John
Hopkins University.

[ note de CSP : Wayne Smith est aussi, et c'est important, un ancien chef de
la Section des Intérêts des Etats-Unis à Cuba. ]

L'année dernière, M. Bush a interdit les voyages culturels à Cuba organisés
par des musées et des groupes de charité, que le Président Clinton avait
commencé à autoriser en 1999. Les Etats-Unis imposent un embargo commercial
contre Cuba depuis 1962, trois ans après la prise de pouvoir de M. Castro, à
l'exception des produits alimentaires et des médicaments dans certains cas
précis. Le Congrès avait voté l'année dernière la levée des restrictions aux
voyages mais l'article fut retiré après que M. Bush ait menacé d'y opposer
son veto.

Le 10 juin dernier, le gouvernement a démontré sa volonté de sévir en
faisant inculper les organisateurs d'une course de voiliers entre Key West
et Cuba pour violation de l'embargo et "commerce avec l'ennemi".

"C'est tout simplement une violation du droit maritime," a déclaré le
Commodore Jose Miguel Dez Escrich, fondateur du Club Nautique International
Hemingway, lors d'une interview téléphonique. En général, au mois de Juin,
on peut trouver 40 bateaux états-uniens dans le port. Aujourd'hui, dit-il,
il n'y en a aucun.

Copyright 2004 The New York Times Company





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Message : 8
Date : Fri, 25 Jun 2004 08:17:40 -0000
De : "Cuba Solidarity Project"
Objet : RHC dépêches

RADIO HAVANA CUBA

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Fidel Castro reçoit le Président namibien qui réitère ses
remerciements à Cuba

La Havane, (RHC)--. Le Chef de l'État cubain, Fidel Castro, a reçu
ici à La Havane, son homologue namibien, Sam Nujoma, qui réalise une
visite officielle dans notre pays.

Tous deux ont analysé une série de questions concernant les relations
que Cuba et la Namibie ont établies, il y a 14 ans, le jour même de
l'accession de la Namibie à l'indépendance.

Fidel avait présidé, peu avant, la cérémonie d'accueil organisée en
l'honneur du Président Nujoma au Palais de la Révolution, siège du
gouvernement cubain.

La délégation namibienne a d'autre part visité hier l'école "
Solidarité avec la Namibie " un établissement spécialisé pour les
enfants présentant des troubles de conduite.

Le Président Nujoma a conversé avec des élèves et des professeurs de
cette école avant de leur remettre un don de matériel scolaire.

S'adressant aux élèves, il a dit " Cuba est un exemple humain de
solidarité ". Il a rappelé la contribution de Cuba à l'indépendance
de la Namibie et à la mise en déroute des forces de l'apartheid qui
avaient envahi l'Angola.

Sam Nujoma a également remercié une fois de plus Cuba de la formation
de centaines de ses compatriotes qui oeuvrent aujourd'hui au
développement de leur pays.

" La Namibie tient à exprimer sa gratitude la plus profonde envers
Cuba et au Président Fidel Castro pour la solidarité apportée à son
peuple " a-t-il souligné.

Après cette visite, le Président Nujoma a rendu hommage aux
combattants internationalistes cubains tombés en Afrique.

* * * *

Cuba salue la cohésion du groupe ACP dans ses négociations avec
l'Union Européenne

Maputo, (RHC)--. Carlos Lage, vice-président du Conseil d'État chargé
des questions économiques, a salué au nom de Cuba la cohésion du
groupe ACP, Afrique, Caraïbes, Pacifique, dans ses négociations avec
l'Union Européenne.

S'adressant aux 79 pays membres du groupe ACP qui tiennent leur 4e
Sommet à Maputo, la capitale du Mozambique, Carlos Lage a tout
d'abord transmis le message de solidarité de notre principal
dirigeant, Fidel Castro.

Il a ensuite signalé: " Le groupe Afrique-Caraïbe-Pacifique a réalisé
un travail irremplaçable dans les négociations avec l'Union
Européenne afin de préserver dans la mesure du possible les acquis
obtenus dans le passé et il est devenu un forum de concertation pour
les pays du Sud dont il faut obligatoirement tenir compte dans les
organismes internationaux.

Face à un monde injuste, inégal et égoïste, gouverné par les pays qui
étaient jadis des métropoles et surtout par celui qui s'est érigé en
superpuissance hégémonique, les pays ACP ont su exiger le respect de
leurs droits. Les centres de pouvoir ont établi un ordre
international qui garantit et qui augmente les privilèges que leur
accordait en son temps le système colonial. Nos interlocuteurs, les
pays développés, doivent savoir que leurs chants de sirènes ne nous
séduisent plus. "

Carlos Lage s'est prononcé pour l'annulation de la dette extérieure
qu'il a qualifié de saignée. Il a signalé que l'aide officielle au
développement, qu'il a qualifiée de tromperie, devrait être
multipliée par trois et octroyée sans conditions.
Il a dénoncé le protectionnisme des pays riches, en particulier les
subventions accordées aux producteurs d'aliments et les barrières
écologiques et sanitaires qu'ils dressent aux importations du Tiers
Monde.

Après avoir condamné la globalisation néo-libérale, il s'est prononcé
pour le remplacement des institutions financières internationales et
pour une réforme profonde de l'ONU.

Devant les représentants des 79 pays membres du groupe ACP, le vice-
président cubain a dénoncé la guerre économique dont notre pays fait
l'objet de la part de Washington.

" La politique du gouvernement des États-Unis contre Cuba est un bon
exemple du monde unipolaire dans lequel nous vivons.

Le blocus consiste en une guerre économique totale et sans pitié qui
nous empêche d'exporter et d'importer des États-Unis, qui punit et
poursuit les investissements et le commerce avec d'autres pays,
entrave l'accès aux marchés financiers, met des obstacles aux
transports et aux communications et en arrive au point d'interdire
les voyages et les contacts entre les ressortissants étasuniens et
cubains.

A la suite de l'échec de cette politique, le Président des États-Unis
a annoncé, il y a seulement quelques semaines, de nouvelles mesures
pour rendre encore plus impitoyable et cruel le blocus qui dure
depuis déjà 45 ans. Les États-Unis ont décidé de causer à la famille
cubaine le plus grand dégât. Mûs par la haine et le désespoir, ils
n'interdisent pas seulement les visites des Étasuniens dans notre
pays mais encore celles des Cubains résidant aux États-Unis et
restreignent et poursuivent l'envoi de mandats à Cuba. Ils font
d'autre part pression sur les banques pour que Cuba ne puisse pas
utiliser ses devises pour le commerce et appliquent de nouvelles
sanctions contre ceux qui investissent à Cuba. Ils consacreront, en
vertu de ces mesures, 59 millions de dollars de plus pour organiser
la subversion interne contre la Révolution, y compris le financement
des stations de radio et la chaîne de télévision qui appellent à des
actes de terrorisme.

L'Union Européenne proclame presque tous les jours et sans la moindre
honte, son alliance avec les États-Unis dont personne ne met en doute
aujourd'hui les visées hégémoniques et bellicistes. Il y a quelques
jours, l'Union Européenne a ratifié ses sanctions contre Cuba, tout
en sachant que le mensonge sur la soi-disant violation des droits
humains est le seul prétexte de nos ennemis pour maintenir le blocus
et pouvoir éventuellement déclencher une agression militaire contre
notre pays.

Accuser Cuba de violation des droits humains, est une infamie,
prendre des sanctions contre un petit pays en butte au blocus décrété
par la plus grande puissance qu'a connue l'histoire est une
couardise. Il faudrait se demander quelles sanctions l'Union
Européenne adoptera contre Israël pour l'assassinat impuni de femmes
et d'enfants palestiniens. Sur quel banc des accusés l'Union
Européenne assiéra-t-elle les États-Unis, tortionnaires avoués de
personnes sans défense ? Quelle sanction l'Union Européenne
s'appliquera-t-elle à elle-même pour le traitement dégradant que, les
immigrants qui arrivent dans ces pays apparemment civilisés et
cultivés reçoivent comme si c'était des citoyens de seconde classe?

L'hypocrisie et la politique de deux poids, deux mesures provoque le
dégoût. C'est pourquoi nous vous avons demandé, frères du monde
pauvre mais digne, de comprendre que, dans nos conditions et à la
suite des positions de l'Union Européenne au sujet de Cuba, nous ne
pouvons faire partie de la Convention de Cotonou. Mais nous serons
toujours à vos côtés, ce qui est un immense honneur pour notre
peuple. "

Le vice-président cubain a condamné le cynisme avec lequel le
Président Bush et des hauts fonctionnaires étasuniens tentent de
justifier la guerre en Irak et la manière dont les États-Unis ont
fait fi de l'ONU.

Il a signalé que les concepts de souveraineté limitée, de guerre
préventive, d'intervention humanitaire, de coins obscurs du monde et
autres sont fascistes et prétendent débroussailler le chemin vers la
domination du monde par le gouvernement d'un seul pays, escorté par
ceux des autres pays riches.

Le représentant de Cuba au Sommet de l'ACP a ainsi terminé son
discours en ces termes

" Faisons tomber le poids de la loi sur les terroristes, mais non
celui des guerres sur les peuples et les nations. Faisons la guerre à
la faim, aux maladies et à la pauvreté et le terrorisme sera éliminé.
Empêchons la sous-estimation et le mépris de nos cultures et de nos
croyances.
Mettons fin à l'arrogance.
Faisons respecter la souveraineté et la libre détermination des
peuples et le terrorisme sera éliminé.
Edifions un monde chaque jour plus juste et moins inégal.

Malgré les écueils et les dangers, et armés de nos idées, nous les
Cubains, nous poursuivrons la lutte pour la création d'un être humain
cultivé, juste et solidaire "

* * * *

Le ministre bolivien de la santé salue la qualité de l'attention
médicale à Cuba

La Paz, (RHC)--. Le ministre bolivien de la santé, Fernando Artezana,
a fait l'éloge de la qualité de l'attention médicale à Cuba.

A l'inauguration, à La Paz, de la seconde foire " Tourisme et
santé ", le ministre bolivien a souligné que Cuba dispose d'un
système de santé de première qualité malgré le blocus économique,
financier et commercial qui dure déjà depuis plus de 40 ans.

Il a également mis l'accent sur les perspectives s'ouvrant au
développement de la coopération bilatérale dans ce domaine.

De son côté, l'Ambassadeur de Cuba en Bolivie, Luis Felipe Vazquez, a
signalé que cette foire qui venait de remporter un grand succès à
Santa Cruz, dans l'Ouest de la Bolivie, montre les progrès de la
médecine que Cuba met à la portée de larges couches de la population
mondiale.

Il a également fait des voux pour que les échanges de vues prévus
dans le cadre de cette foire entre les spécialistes cubains et
boliviens portent leurs fruits.

* * * *

La 6e réunion de la commission mixte Cuba-Colombie entame ses travaux
à Bogota

Bogota, (RHC)--. La 6e réunion de la commission mixte Cuba-Colombie
pour la coopération économique, scientifique et technique a entamé
ses travaux aujourd'hui à Bogota.

Ramon Arnao, ministre conseiller à l'ambassade de Cuba en Colombie a
confirmé dans des déclarations à l'agence Prensa Latina la volonté
des deux parties de consolider les liens historiques qui unissent les
deux pays.

Dans le cadre de cette réunion Cuba et la Colombie doivent signer un
accord de coopération dans le domaine de la pêche et de
l'aquaculture.






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CUBA SOLIDARITY PROJECT
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"Lorsque les Etats-Unis sont venus chercher Cuba, nous n'avons rien dit, nous n'étions pas Cubains."


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BELGIQUE : Vers la dissolution du Front National ?

BELGIQUE : Vers la dissolution du Front National ?






----- Original Message -----
From: info@resistances.be
To: resistances-info-net@yahoogroupes.fr
Sent: Thursday, June 24, 2004 2:46 AM
Subject: [resistances-info-net] n° 119 - Vers la dissolution du Front National ? - Manif à Liège - Le parti des casseurs et autres gangsters frappe encore, encore - La chasse aux profs antifascistes est ouverte - Brèves




@@@ RésistanceS - Info - Net @@@

http://www.resistances.be







Edition n° 119 - Jeudi 24 2004
www.resistances.be


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Dissolution du Front National ?

Manifestation à Liège ce lundi 28 juin

Le parti des casseurs et autres gangsters frappe, encore et encore…

La chasse aux profs antifascistes est ouverte

Les brèves





www.extremedroite.be

Une campagne menée par les Territoires de la Mémoire et le Centre d'Action Laïque







RIN 118 (24 juin 2004)
L'extrême droite: Stop ou encore? — Le « vote protestataire » d’extrême gauche également en hausse — Manifestation, lundi 28/06 à la place Saint-Lambert à Liège
RIN 117 (05 juin 2004)
Le 13 juin: Des élections décisives — Un néonazi du FN désigné député ? — Nouvelle campagne contre l’extrême droite — Ce Mardi 8 juin: appel à la vigilance face à l'extrême droite dans le métro bruxellois — En bref...
RIN 116 (23 mai 2004)
La Communauté flamande subsidie une formation dispensée par une société satellite de la secte de scientologie: U-Man – Un conseiller communal Vlaams Blok abat une personne et en blesse trois – Le Cardinal G. JOOS n'a finalement pas participé à la conférence dans les milieux d'extrême droite – Les brèves
RIN 115 (12 mai 2004)
Sur les traces Abou Jahjah, le Vlaams Blok appelle à la délation
RIN 114 (9 mai 2004)
Un Cardinal chez les fachos
RIN 113 (6 mai 2004)
Jeune alliance nationale au service du FNB – Grande soirée-débat de résistanceS
RIN 112 (19 avril 2004)
Rdv1: "Pour la démocratie - Non au racisme - Non au fascisme - Non à l'antisémitisme - Non au racisme anti-arabes" – Rdv2: Exposition sur la Résistance le 7 et le 8 mai – Rdv3: Les médias font-ils le nid de l'extrême droite ?
RIN 111 (4 avril 2004)
Rwanda 1994 - 2004: Le dernier génocide du XXème siècle – Bruxelles : le double discours du Vlaams Blok – Le «mouvement» Nation: au bord de l’implosion – Nouvelle offensive d’une secte contre la Belgique – Brèves...
RIN 110 (22 déc 2003)
Le Front National divulgue son propre carnet d'adresses
RIN 109 (17 nov 2003)
L oups gris - Du rififi au Vlaams Blok - Hommage à Léon Schwartzenberg
RIN 108 (24 sept 2003)
La scientologie recrute à la sortie des écoles
RIN 107 (7 sept 2003)
Dossier "Chili 1973-2003"
RIN 106 (28 août 2003)
RésistanceS contre la scientologie
RIN 105 (15 août 2003)
La scientologie au pied du QG européen
RIN 104 (3 août 2003)
Nation: Un groupement ridicule
RIN 103 (30 juillet 2003)
Congés annuels
RIN 102 (26 juillet 2003)
Un écho à l’enquête sur les tueries du Brabant Wallon
RIN 101 (7 juillet 2003)
L’ex-bras droite de Degrelle est mort
RIN 100 (24 juin 2003)
Nouveautés sur le site
RIN 099 (19 mai 2003)
Bilan des résultats de l'extrême droite francophone
RIN 098 (14 mai 2003)
Extrême droite : un bilan législatif totalement négatif
Voir les archives antérieures



Réquisitoire du Ministère public : dissolution du Front National, deux ans fermes pour son président, Daniel Féret, et un an avec sursis ou des travaux d’intérêt général pour Georges-Pierre Tonnelier

L’asbl Front National, son président Daniel Féret, et l’ancien collaborateur parlementaire de ce dernier, Georges-Pierre Tonnelier, sont poursuivis en justice pour incitation à la haine raciale. Ceci fait suite à de nombreuses plaintes portant sur des tracts, des dessins et le programme du parti. Toute une série de documents, relus aujourd’hui par le Ministère public, et qui tendent à assimiler les immigrés à des voleurs, à des délinquants, à des criminels, ou encore à des terroristes.

L’asbl Front National, son président Daniel Féret, et l’ancien collaborateur parlementaire de ce dernier, Georges-Pierre Tonnelier, sont poursuivis en justice pour incitation à la haine raciale. Ceci fait suite à de nombreuses plaintes portant sur des tracts, des dessins et le programme du parti. Toute une série de documents, relus aujourd’hui par le Ministère public, et qui tendent à assimiler les immigrés à des voleurs, à des délinquants, à des criminels, ou encore à des terroristes.

Rappelons que le fond de ce dossier judiciaire n’avait pas été évoqué au tribunal correctionnel (première instance). Ce degré avait été gaspillé du fait que les prévenus et le Ministère public avaient interjeté appel. Pour le Front National, il s’agissait d’un procès politique. Un appel « prématuré » dira l’arrêt. Et pour le parquet, dans le but de ne pas devoir rouvrir des débats annexes. Le Ministère public avait eu gain de cause en novembre 2003 et l’affaire fut fixée ultérieurement en vue de traiter la compétence et le fond. Cette décision fut confirmée par un arrêt de la cour de Cassation en mars 2004.

La Cour a été trompée par la défense. Les prévenus sont complices
Nous allions donc enfin avoir un débat contradictoire ce mercredi. Mais les prévenus du FN sont parvenus, une nouvelle fois, à user de subterfuges visant à éluder la question sur le fond et de manière à reporter les débats. D’abord, le président à vie du Front National n’était pas présent. Ensuite, son ancien assistant parlementaire aurait subitement perdu l’assistance de son avocat.

Le président, Daniel Féret, était représenté par ses avocats, maître Michel Delacroix, par ailleurs sénateur FN, et maître Landenne. Cette dernière était de plus coachée par maître Bart Siffers, qui participa naguère à la défense du Vlaams Blok.

Pour la défense de Féret, le député-président jouirait d’une nouvelle immunité parlementaire depuis sa récente élection, le 13 juin dernier, au Conseil de la Région de Bruxelles-Capitale (son immunité avait déjà été levée au Parlement fédéral). A relire les articles 58, 59 et 120 de la Constitution belge, on réalise que la défense a voulu duper la Cour. En effet, une immunité n’est pas accordée à la suite d’une élection, mais lorsque les députés sont en session parlementaire. Ce qui n’est pas le cas pour Daniel Féret à Bruxelles.

Mais qu’en sera-t-il en septembre, lorsque les débats se poursuivront ? Le parquet devra-t-il opérer une nouvelle levée d’immunité auprès du Parlement régional bruxellois, ou la levée d’immunité du Parlement fédéral suffit-elle, dès lors qu’elle s’applique à la même personne, et aux mêmes faits délictueux reprochés ? Nous penchons vers cette deuxième hypothèse.

Georges-Pierre Tonnelier est pour sa part venu dire à la Cour que les infractions spécifiques pour lesquelles il est poursuivi ne pouvaient pas faire l’objet de débats, aujourd’hui. En cause : il serait en brouille avec le FN et avec son président, Daniel Féret. Ainsi, il ressort de cette mise en scène que l’avocat commun à ces trois parties ne pourrait plus assurer la défense de Tonnelier. Celui-ci aurait entre-temps été consulter un nouvel avocat, mais qui aurait refusé de l’assister pour des raisons déontologiques.

Le hic dans cette mise en scène, c’est que l’avocat commun à Tonnelier, Féret et à l’asbl Front National, c’est Michel Delacroix, le sénateur FN. Or, Georges-Pierre Tonnelier signe ses courriers en précisant qu’il est collaborateur du groupe Front National au Sénat. Mieux, sur le site Internet personnel de l’avocat (géré par Tonnelier), nous retrouvons une photographie de Delacroix en compagnie de Tonnelier avec la légende suivante : « En campagne à Mons, se rendant à une réunion avec son collaborateur Georges-Pierre Tonnelier ».

Tonnelier serait donc l’assistant d’un avocat qui ne veut plus le défendre ? Il y a moins de deux semaines encore, Tonnelier envoyait un courrier électronique faisant la promotion de la candidature de son Sénateur-ex-avocat pour les élections du 13 juin.

Last but not least, concernant la défense FN, maître Landenne sortit un nouvel argument dilatoire obligeant les parties à débattre de cet unique point la semaine prochaine, mais dont l’arrêt ne sera rendu qu’au mois d’août. (L’argument tient le raisonnement selon lequel les parties civiles ne peuvent pas siéger en appel, le Ministère public ayant interjeté appel sans eux, l’année dernière.)

Un réquisitoire éclairant
Heureusement, le Ministère public a pu requérir. Non sans mal. Car, outre la mise en scène et l’argument dilatoire soulevés ci-dessus, la défense a porté plainte, sur le champ, car selon elle, l’avocat général ne peut requérir contre Féret, sous peine d'une condamnation pénale, étant donné qu’il a une nouvelle immunité parlementaire, disent-ils.

Courageux devant cette menace brandie, l’avocat général a requis:
Deux ans de prison ferme pour Féret, qui est un récidiviste. Il a en effet déjà été condamné en 1986 pour faux et usage de faux, lequel a servi d’alibi pour un soi-disant malade poursuivi pour vol à main armée. En outre, il reconnaît la paternité des tracts haineux.

Un an avec sursis, éventuellement conditionné de travaux d’intérêt général, pour Georges-Pierre Tonnelier. Lui aussi reconnaît les tracts pour lesquels il est mis en cause. Il avait pour sa part déjà bénéficié d’une suspension de prononcé à la suite de menaces écrites qui commençaient par « sale bougnoule », et qui étaient signées par « Tonton Adolf, Jean-Marie et Benito ».

La palme du réquisitoire vise sans conteste la structure même de l’asbl Front National. L’avocat général dit en substance : « L’asbl FN est un instrument criminogène qui use et abuse de la liberté d’expression pour inciter à la haine et à l’exclusion de l’autre ». Il poursuit en nous éclairant : « On ne peut accepter les insultes, des coups de plume et des coups de langue, qui sont parfois plus tranchants que des coups de couteau ». L’avocat général requiert la dissolution de l’asbl Front National.

Les débats sur l’immunité de Daniel Féret et sur les questions de fond reprendront en septembre.

David LEFÉBURE





Manifestation à Liège ce lundi 28 juin






A l'initiative d'étudiants en sciences politiques de l'Ulg, rapidement suivis par le Front Antifasciste (FAF Liège), les Téritoires de la Mémoires et bien d'autres associations, une manifestation se déroulera ce lundi 28 juin 2004 à 14h, à la Place Saint Lambert de Liège.

Le collectif étudiant, fort motivé, démarre un véritable chantier au départ de cette manifestation. Il entend constituer des groupes qui traiteront, dès octobre, de la démocratie avec des élèves du secondaires.

Plus d'infos: contacter RésistanceS, nous relayerons.






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Le parti des casseurs et autres gangsters frappe, encore et encore…



Au Vlaams Blok, il n’y a pas que la démocratie que l’on s’emploie à casser. Dans les rangs du parti d’extrême droite flamand, on est coutumier des actes de violence et autres délits. Un comble pour le parti qui a fait de la sécurité son cheval de bataille… Illustration par quelques récents faits d’armes blokkers.

On se souvient peut-être qu’il y a quelques semaines, Wim Felix, conseiller communal Vlaams Blok tuait une personne et en blessait trois dans une bagarre de bistrot (voir notre article Un conseiller communal Vlaams Blok abat une personne et en blesse trois ! ). Il ne s’agit pas là d’un cas isolé..

Il y a quelques semaines également, mais à Anvers cette fois, Rob Verreycken, conseiller communal (et élu député régional, le 13 juin dernier), se querelle en rue avec sa femme, en présence de leurs trois enfants. Bilan : un nez cassé, des écorchures et deux yeux au beurre noir pour l’épouse, qui a déposé plainte à la police. Verreycken, sixième sur la liste anversoise du Blok, dirige le service juridique du parti. Coup de sang ? Peut-être… Mais en fait de coups, Verreycken, n’en est pas à son premier : en 1997 déjà, il agressait un photographe, lequel devait être transporté aux urgences. Et en 1999, pour une question de loyer impayé, il tabassait l’une de ses locataires, après avoir pénétré dans son appartement par escalade. Verreycken s’est également rendu coupable, dans sa jeunesse, de tentative de fraude au CPAS d’Anvers.

Toujours à la même période, Marc Nullen, conseiller communal dans le Limbourg, est arrêté pour trafic de drogues dures. Ce patron de café était à la tête d’un trafic d’ecstasy. Outre l’ecstasy, du speed, de la cocaïne, de l’héroïne, du cannabis et des armes à feu, ainsi qu’une importante somme d’argent, ont été saisis, mentionnait la presse dans les jours suivants.

Du côté des « simples » militants, même zèle : fin mai, un colleur d’affiches blokker est identifié par un militant Ecolo comme étant l’auteur de tags sur des affiches des Verts. Sans doute furieux d’être démasqué, le militant blokker se venge sur la voiture du militant Ecolo en dégonflant ses pneus et en la recouvrant de peinture blanche.

La campagne électorale semblant décidément stimuler le dynamisme politique des militants, le 13 juin dernier, c’étaient trois militants du Vlaams Blok qui, à l’issue de la fête de leur parti à Anvers, étaient interpellés : deux d’entre eux pour coups et blessures, le troisième pour provocation. Leurs victimes : une femme et un enfant. Les trois individus étaient sous l’influence de la boisson.

Des militants qui se veulent visiblement les dignes successeurs des fondateurs du Blok, issus du VMO ou du Voorpost, groupes paramilitaires nostalgiques de la dictature nazie qui affectionnaient déjà ce genre de méthodes musclées.



Nadia GEERTS



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La chasse aux profs antifascistes est ouverte



On se souvient qu’en mai dernier, le Vlaams Blok s’illustrait une nouvelle fois par ce qui ressemblait fort à un coup de pub pré-électoral, en annonçant la création d’une ligne téléphonique de dénonciation des étrangers en situation illégale. La ligne téléphonique avait d’ailleurs été fermée quelques jours plus tard. La section des jeunes du parti d’extrême droite flamand, le Vlaams Blok Jongeren (VBJ), récidive aujourd’hui avec l’ouverture d’une nouvelle ligne téléphonique, destinée cette fois à la dénonciation des… enseignants !
À l’heure où l’on parle de plus en plus, et à juste titre, de la nécessité d’instaurer dans les écoles des cours d’éducation civique, le Vlaams Blok prenant au bond une balle qui ne lui était vraiment pas destinée, appelle quant à lui à la dénonciation des enseignants qui auraient l’outrecuidance de le présenter à leurs élèves « sous un jour négatif ».

Et voilà ainsi la notion de neutralité de l’enseignement exploitée jusqu’à son aporie par un parti qui a bien compris que c’était dès l’école qu’il fallait enseigner aux jeunes à décortiquer le discours extrémiste. Et qui est bien déterminé à se faire passer comme un parti « comme les autres ». Car nul ne contestera sans doute qu’il serait inadmissible qu’un enseignant, quel qu’il soit, s’affiche ouvertement dans ses classes comme partisan de tel ou tel parti, comme détracteur de telle ou telle tendance politique démocratique. Mais faut-il prendre ce devoir de réserve comme une interdiction faite aux enseignants de tenir le moindre discours politique ? De mettre en garde leurs élèves contre les dangers du fascisme ? De les sensibiliser à la complexité de la pensée politique ? De tenter de leur transmettre le goût de la démocratie et le rejet du populisme ou du totalitarisme ?

But véritable du Blok : nier ses racines néonazies
On voit bien qu’alors, ce qui me semble être la principale raison d’être de l’enseignement, à savoir la formation de citoyens responsables, s’évanouirait, pour laisser place à ces écoles vides de sens où l’on se bornerait à la transmission froide de savoirs dénués de sens, et d’où, sans doute, tout discours historique ou éthique serait banni ou expurgé au nom de la sacro-sainte neutralité. Que serait une école sans valeurs ? Et que seraient ces valeurs si elles devaient un jour interdire aux enseignants d’attirer l’attention de leurs élèves sur les origines historiques jamais démenties ni jamais désavouées du principal parti d’extrême droite de notre pays ? Origines historiques dont, on le sait, il reste aujourd’hui de nombreuses traces. Les Philip Dewinter, Gerolf Annemans, Roeland Raes, Wim Verreycken, Karen Dillen ou Johan Demol sont aujourd’hui des cadres haut placés du parti, et leurs accointances avec des des groupes paramilitaires néonazis et/ou négationnistes sont avérées. Faut-il taire cela au nom de la neutralité de l’enseignement ?

Nadia GEERTS


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En bref... (DL)

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Le FN ne s’occupe pas des problèmes des gens
Il y a peu, le Ministre fédéral des transports, Bert ANCIAUX (SPIRIT) avait concocté une loi sur les amendes (les fameuses « super amendes routières ». Outre une pétition ayant recueilli plus de 43.000 signatures, l'association d'automobilistes « Touring » a demandé à tous les partis politiques de rédiger un avis.

Si on peut regretter que ce lobbying soit indifféremment dirigé vers des partis tant démocrates que liberticides, il est intéressant de dégager que le Front National ne s'occupe pas des problèmes des gens.

Le FN est en effet le seul parti francophone à ne pas avoir répondu à la demande de Touring.

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Un spam néonazi dans votre boîte mail ?
Vous avez récemment reçu un mail ayant pour objet « Fwd: Bankrott des Gesundheitswesens durch Auslaender! » ou « Fwd: Auslaendergewalt: Herr Rau, wo waren Sie » ? Vous avez alors été victime d’un spam (courrier électronique indésirable).

Les spams en question proviennent d’Allemagne et ont pour particularité de regorger de contenu haineux et antisémites, renvoyant vers des sites Internet néonazis. Une enquête a été ouverte à leur sujet, nous a-t-on assuré.




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Johan Demol une nouvelle fois condamné
L’ancien Commissaire, député régional et éditeur responsable de la revue du Vlaams Blok Feiten-Réalité, a été condamné une seconde fois par les tribunaux. Le feuillet litigieux illustrait un de ses articles anti-islam avec une photo des Cliniques Universitaires Saint-Luc à Woluwe-Saint-Lambert. En mars dernier, déjà, Johan Demol était sommé de cesser toute diffusion du tract incriminé. Interdiction qu’il a ignorée. C’est donc en référé que la Cour d’Appel a statué : 1000 Euros d’astreinte par revue distribuée.



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Les pompiers n’ont rien à voir avec la liste « FIRE »
Sous le titre « Fire, un sous-marin du Blok », notre dernière RésistanceS-Info-Net annonçait la publication d’un article dénonçant l’usurpation d’un sigle des pompiers au profit du Vlaams Blok. (voir notre article)

Le porte-parole des hommes du feu, qui regrette cette initiative électoraliste, a levé toute ambiguïté la dernière semaine de la campagne en rappelant que FIRE n’était en rien soutenue par le corps de pompiers. Rappelons que les représentants de FIRE avaient été jusqu’à louer un camion de pompiers dans un garage et à porter un insigne comparable à celui des pompiers.


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Un bourgmestre flamand sur cinq prêt à rompre le cordon sanitaire
On aura sans doute encore l’occasion de revenir sur les intentions des édiles communaux, mais on ne peut ignorer ce qui se dit au lendemain des élections. Les bureaux de vote n’étaient pas fermés depuis vingt-quatre heures qu’un premier élu communal (de Tamise) fit une première déclaration fracassante, annonçant l’intention de sa section (CD&V) de rompre le cordon sanitaire. Il ne tarda par à être rappelé à l’ordre par Yves Leterme, qui a déjà fort à faire pour former un gouvernement en Flandre.

Depuis lors, une enquête menée par le quotidien Het Laatste Nieuws auprès de 243 des 308 bourgmestres flamands indique que quarante-six maïeurs estiment que la rupture du cordon doit être possible, alors qu'une vingtaine d'autres ne la jugent possible que moyennant la suppression ou l'adoucissement, par le Vlaams Blok, de ses positions les plus anti-démocratiques.



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Verhofstadt veut des mesures pour lutter contre l’extrême droite
Après avoir produit un slogan aux effets dévastateurs sur la confiance du citoyen envers le politique (200.000 emplois), le Premier ministre, qui voulait naguère qu’on juge son action politique selon le score du Vlaams Blok, entend maintenant affronter l’extrême droite. Objectif : démontrer que les réponses de l’extrême droite sont simplistes. Bien, mais ne peut-on pas changer le casting ? Car outre les bévues relatées ci-dessus, le Premier a encore un répertoire bien fourni. Il veut notamment supprimer l’obligation du vote, professionnaliser l’assessorat en rémunérant des jobistes étudiants ainsi que des personnes retraitées. Mieux, il a essayé de faire avaler le vote par sms lors des négociations gouvernementales de mai 2003. La démocratie va vraiment très mal.



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Charles Petitjean débouté de sa plainte
Le nouvel élu FN du Parlement wallon, (voir notre article "qui sera présent le 13 juin"), a été débouté dans sa demande de diffusion d’un droit de réponse auprès de l’antenne locale Télé-Sambre. La télévision avait relayé sa conférence de presse en qualifiant le discours de « raciste ». Télé-Sambre a rejeté le droit de réponse et le tribunal, siégeant en référé, lui a donné raison. Motif : « on ne peut priver un journaliste du droit de se livrer à la critique, laquelle procède de la liberté de pensée et d'expression consacrée par la Constitution, pour autant toutefois que cette critique n'excède pas les limites admissibles". (…). "Plus qu'un autre, un homme politique doit pouvoir accepter d'être exposé à cette critique" (…) "C'est au Front national - lequel n'a pas sollicité de droit de réponse - qu'est attribué par le journaliste un discours raciste et non au demandeur".



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