lundi 19 mai 2008

MICHEL CHOSSUDOWSKI: La famine mondiale

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Sujet: MICHEL CHOSSUDOWSKI
Date: Sun, 18 May 2008 19:31:10 +0000 (GMT)
Répondre à :: fischer02003@yahoo.fr


La famine mondiale

Par Michel Chossudovsky

www.mondialisation.ca


En cette époque d'après-guerre froide, l'humanité est confrontée à une crise économique et sociale d'une ampleur sans précédent et qui entraîne un appauvrissement rapide de larges secteurs de la population mondiale. Les économies nationales s'effondrent, le chômage est endémique. Des famines se déclarent en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et dans certaines parties de l'Amérique latine. Cette « mondialisation de la pauvreté, » qui a annulé bon nombre des progrès de la décolonisation d'après-guerre, a commencé dans le tiers-monde avec la crise de la dette du début des années 1980 et l'imposition des réformes économiques meurtrières du Fonds monétaires international (FMI).

Ce Nouvel Ordre Mondial se nourrit de la pauvreté humaine et de la destruction de l'environnement. Il engendre la ségrégation sociale, il encourage le racisme et les conflits ethniques et s'attaque aux droits des femmes et il précipite souvent les pays dans des affrontements destructeurs entre les nationalités. Depuis les années 1990, il s'étend, par l'entremise du « libre marché », dans toutes les régions du monde y compris l'Amérique du Nord, l'Europe occidentale, les pays de l'ex-bloc soviétique et les « nouveaux pays industriels » (NPI) de l'Asie du Sud-est et de l'Extrême-Orient.

Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes. (Livre de Michel Chossudovsky intitulé : Mondialisation de la pauvreté et le nouvel ordre mondial)

Introduction

La famine est le résultat d'un processus de restructuration en « marché libre » de l'économie mondiale qui prend ses assises dans la crise de la dette du début des années 1980. Ce n'est pas un phénomène récent, tel qu'il a été suggéré par plusieurs reportages des médias occidentaux, en se concentrant strictement sur l'offre et la demande à court terme des produits agricoles de base.

La pauvreté et la sous-alimentation chronique sont des conditions qui préexistaient avant les récentes hausses des prix des produits alimentaires. Ces derniers frappent de plein fouet une population appauvrie, qui a à peine les moyens de survivre.

Des émeutes de la faim ont éclaté presque simultanément dans toutes les grandes régions du monde: « Les prix des denrées alimentaires en Haïti a augmenté en moyenne de 40 % en moins d'un an, avec le coût des produits de première nécessitée tels que le riz qui a doublé... Au Bangladesh, [à la fin avril 2008] quelques 20,000 travailleurs du textile sont descendus dans la rue pour dénoncer l'augmentation vertigineuse des prix des produits alimentaires et aussi pour demander des salaires plus élevés. Le prix du riz dans le pays a doublé au cours de la dernière année, menaçant les travailleurs qui gagnent un salaire mensuel de seulement 25 $ et qui ont faim. En Égypte, des protestations de travailleurs concernant les prix des produits alimentaires a secoué le centre industriel du textile de Mahalla al-Kobra, au nord du Caire, pendant deux jours la semaine dernière, où deux personnes ont été abattues par les forces de sécurité.
Des centaines de personnes ont été arrêtées et le gouvernement a envoyé des policiers en civil dans les usines pour forcer les travailleurs à travailler. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 40% en Égypte au cours de la dernière année... Plus tôt ce mois-ci, en Côte d'Ivoire, des milliers de personnes ont marché vers la maison du président Laurent Gbagbo, scandant « nous sommes affamés » et « la vie est trop chère, vous allez nous tuer » .

Des manifestations de même nature ainsi que des grèves et des affrontements sont survenus en Bolivie, au Pérou, au Mexique, en Indonésie, aux Philippines, au Pakistan, en Ouzbékistan, en Thaïlande, au Yémen, en Éthiopie et à travers la majeure partie de l'Afrique subsaharienne. » (Bill Van Auken, Amid mounting food crisis, governments fear revolution of the hungry, Global Research, April 2008)

Avec de grands pans de la population mondiale déjà bien en dessous du seuil de pauvreté, la hausse des prix des denrées alimentaires de base qui se produit sur une courte période est dévastatrice. Des millions de personnes dans le monde sont dans l'incapacité d'acheter de la nourriture pour leur survie

Ces augmentations contribuent d'une manière très réelle à « éliminer les pauvres » à travers « la mort par la famine. » Dit dans les mots de Henry Kissinger: « Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlerez la population. »

À cet égard, Kissinger a fait savoir à travers le « Mémorandum d'études sur la sécurité nationale de 1974: Les implications de la croissance de la population mondiale sur la sécurité et les intérêts étrangers des États-Unis, » que des famines récurrentes pourraient constituer de facto un instrument de contrôle de la population.

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, le prix des céréales a augmenté de 88% depuis mars 2007. Le prix du blé a augmenté de 181% sur une période de trois ans. Le prix du riz a augmenté de 50% dans les trois derniers mois (Voir Ian Angus, Food Crisis: "The greatest demonstration of the historical failure of the capitalist model", Global Research, April 2008): « La plus populaire variété de riz de la Thaïlande se vendait il y a 5 ans 198 $ US et à 323 $ la tonne l'an dernier. En avril 2008, le prix a atteint 1000 $. Les augmentations sont encore plus élevées sur les marchés locaux; en Haïti, le prix d'un sac de 50 kilos de riz a doublé en une semaine à la fin mars 2008. Ces augmentations sont catastrophiques pour les 2,6 milliards de personnes dans le monde qui vivent avec moins de 2 $ US par jour et qui consacrent de 60% à 80% de leurs revenus à l'alimentation. Des centaines de millions de personnes n'ont pas les moyens de manger » (Ibid)

Deux dimensions interdépendantes

Il y a deux dimensions interdépendantes dans la crise alimentaire mondiale en cours, qui plonge des millions de personnes à travers le monde dans la famine et la privation chronique, une situation où des populations entières n'ont plus les moyens d'acheter de la nourriture.

Tout d'abord, il y a un processus historique à long terme de politiques de réforme macroéconomiques et de restructuration économique mondiale, qui a contribué à baisser le niveau de vie partout dans le monde, autant dans les pays développés que dans les pays en développement.

Deuxièmement, ces conditions historiques préexistantes de pauvreté de masse ont été exacerbées et aggravées par la récente flambée des prix des céréales, qui a entraîné dans certains cas, le doublement du prix de détail des denrées alimentaires de base. Ces hausses de prix sont en grande partie le résultat de la spéculation boursière sur les denrées alimentaires de base.

La soudaine augmentation spéculative sur le prix des céréales

Les médias ont induit en erreur l'opinion publique sur les causes de ces hausses de prix, en se concentrant presque exclusivement sur la question des coûts de production, le climat et d'autres facteurs qui ont pour effet de réduire l'offre et qui pourraient contribuer à gonfler les prix des aliments de base. Bien que ces facteurs puissent entrer en jeu, ils ne peuvent expliquer à eux seuls l'impressionnante et spectaculaire hausse des prix des produits de base.

L'escalade des prix des produits alimentaires est en grande partie le résultat d'une manipulation du marché. Elle est en grande partie attribuable à la spéculation boursière sur les marchés des matières premières. Les prix des céréales sont artificiellement gonflés par la spéculation à grande échelle sur les opérations des marchés boursiers de New York et de Chicago. Il est intéressant de noter qu'en 2007, le Chicago Board of Trade (CBOT), a fusionné avec le Chicago Mercantile Exchange, formant la plus importante entité au monde traitant dans le commerce des produits de base et comptant un large éventail d'instruments spéculatifs (les options, les options sur contrat à terme, les fonds indiciels, etc.)

Des transactions spéculatives sur le blé, le riz ou le maïs, peuvent se produire sans qu'il y ait de transactions réelles de ces produits.

Les institutions, qui actuellement spéculent sur le marché des céréales, ne sont pas nécessairement impliquées dans la vente ou la livraison des grains. Les transactions peuvent se faire par fonds indiciels qui permettent de parier sur la hausse ou la baisse en général de la variation des prix des marchandises.

Une « option de vente » est un pari que les prix vont baisser, une « option d'achat » est un pari que les prix vont augmenter. Grâce à la manipulation concertée, les opérateurs institutionnels et les institutions financières font augmenter les prix. Ils placent alors leurs paris sur la hausse du prix d'un produit en particulier. La spéculation génère la volatilité du marché. À son tour, l'instabilité qui en résulte encourage la poursuite de l'activité spéculative.

Les bénéfices sont réalisés lorsque le prix monte. En revanche, si le spéculateur est un short-selling (1), le bénéfice sera réalisé lorsque le prix diminuera.

Cette récente flambée spéculative des prix des denrées alimentaires a engendré un processus mondial de création de la famine à une échelle sans précédent.

Ces opérations spéculatives ne devraient pas pouvoir engendrer délibérément la famine. Ce qui cause la famine est l'absence de procédures réglementaires relatives au commerce spéculatif (les options, les options sur contrat à terme, les fonds indiciels). Dans le contexte actuel, un gel des transactions spéculatives sur les produits alimentaires de base, décrété par décision politique, contribuerait immédiatement à faire baisser les prix des produits alimentaires.

Rien n'empêche que ces opérations soient neutralisées et désamorcées par un ensemble soigneusement élaboré de mesures réglementaires.

Visiblement, ce n'est pas ce qui est proposé par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).

Le rôle du FMI et de la Banque mondiale

La Banque mondiale et le FMI ont présenté un plan d'urgence, afin d'accroître l'agriculture en réponse à la « crise alimentaire. » Cependant, les causes de cette crise ne sont pas prises en compte.

Robert B. Zoellick, le président de la Banque mondiale décrit cette initiative comme un « new deal, » un plan d'action « pour un accroissement à long terme de la production agricole, » qui consiste entre autres à doubler les prêts agricoles pour les agriculteurs africains.

« Nous devons dépenser notre argent en fonction des besoins réels.» (We have to put our money where our mouth is now so we can put food into hungry mouths) (Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, BBC, 2 mai 2008)

La « médecine économique » du FMI et de la Banque mondiale n'est pas la « solution, » elle est plutôt en grande partie la « cause » de la famine dans les pays en développement. Plus le FMI et la Banque mondiale prêtent « pour accroître l'agriculture » et plus ils augmenteront les niveaux d'endettement.

La « politique de prêts » de la Banque mondiale consiste à accorder des prêts à la condition que les pays se conforment à l'agenda politique néolibérale qui, depuis le début des années 1980, a été propice à l'effondrement de l'agriculture alimentaire locale.

La « stabilisation macro-économique » et les programmes d'ajustement structurel imposés par le FMI et la Banque mondiale aux pays en développement (comme condition de renégociation de leur dette extérieure) ont conduit à l'appauvrissement de centaines de millions de personnes.

Les dures réalités économiques et sociales derrières les interventions du FMI sont les causes de l'augmentation démesurée des prix des produits alimentaires, des famine au niveau local, des licenciements massifs de travailleurs urbains et de fonctionnaires et de la destruction des programmes sociaux. Le pouvoir d'achat interne s'est effondré, les cliniques de santé contre la famine et les écoles ont été fermées, des centaines de millions d'enfants ont été privés du droit à l'enseignement primaire.

La déréglementation des marchés céréaliers

Depuis les années 1980, les marchés céréaliers ont été déréglementés sous la supervision de la Banque mondiale et des surplus céréaliers des États-Unis et de l'Union européenne ont systématiquement été utilisés pour détruire la paysannerie et pour déstabiliser l'agriculture alimentaire nationale. À cet égard, les prêts de la Banque mondiale exigent la levée des barrières commerciales sur les importations de produits agricoles de base, conduisant au dumping des surplus céréaliers des États-Unis et de l'Union européenne sur le marché local. Ces mesures, ainsi ques d'autres mesures, ont mené les producteurs agricoles locaux à la faillite.

Un « marché céréalier libre », imposé par le FMI et la Banque mondiale, détruit l'économie paysanne et affaibli la « sécurité alimentaire. » Le Malawi et le Zimbabwe étaient auparavant des pays prospères en excédent céréalier, le Rwanda était pratiquement autosuffisant en matière alimentaire jusqu'à 1990, date à laquelle le FMI a ordonné le dumping des excédents céréaliers de l'Union européenne et des États-Unis sur le marché intérieur, précipitant ainsi les petits agriculteurs en faillite. En 1991-1992, la famine a frappé le Kenya, un pays qui connaissait un succès pour ses surplus céréaliers. Le gouvernement de Nairobi avait précédemment été mis sur une liste noire pour ne pas avoir obéi à des recommandations du FMI. La déréglementation du marché des céréales a été exigée comme une des conditions pour le rééchelonnement de la dette extérieure de Nairobi avec les créanciers officiels du Club de Paris.
(Livre de Michel Chossudovsky, Mondialisation de la pauvreté et le nouvel ordre mondial)

Dans toute l'Afrique, ainsi qu'en Asie du Sud-est et en Amérique latine, le modèle des « ajustements structurels » dans l'agriculture sous la tutelle des institutions de Bretton Woods a servi de manière sans équivoque à la disparition de la sécurité alimentaire. La dépendance vis-à-vis du marché mondial a été renforcée, entraînant une augmentation des importations de céréales commerciales, ainsi qu'une augmentation de l'afflux « d'aide alimentaire. »

Les producteurs agricoles ont été encouragés à abandonner l'agriculture alimentaire et à se convertir dans des cultures de « haute valeur » à des fins d'exportation, souvent au détriment de l'autosuffisance alimentaire. Les produits de grande valeur ainsi que les cultures à des fins d'exportation ont été soutenus par des prêts de la Banque mondiale.

Les famines à l'ère de la mondialisation sont le résultat de ces politiques. La famine n'est pas la conséquence d'un manque de nourriture, c'est en fait tout le contraire: les surplus alimentaires mondiaux sont utilisés pour déstabiliser la production agricole dans les pays en développement.

Strictement réglementée et contrôlée par l'industrie agroalimentaire internationale, cette offre excédentaire est finalement propice à la stagnation de la production et de la consommation des produits alimentaires de base essentiels et à l'appauvrissement des agriculteurs dans le monde. En outre, en cette époque de mondialisation, les programmes d'ajustement structurel du FMI et de la Banque mondiale ont un lien direct sur le processus de développement de la famine, car ils affaiblissent systématiquement toutes les catégories d'activités économiques urbaines ou rurales, qui ne servent pas directement les intérêts du marché mondial.

Les revenus des agriculteurs dans les pays riches et dans les pays pauvres sont réduits par une poignée d'industriels du secteur de l'agroalimentaire mondial qui en même temps contrôlent les marchés des céréales, les intrants agricoles, les semences et la transformation des aliments. La géante société Cargill Inc avec plus de 140 filiales et sociétés affiliées à travers le monde contrôle une part importante du commerce international des céréales. Depuis les années 1950, Cargill est devenue le principal contractant pour « l'aide alimentaire » des États-Unis financée par la Loi Publique 480 (1954).

L'agriculture mondiale a pour la première fois de l'histoire, la capacité de satisfaire les besoins alimentaires de toute la planète, mais la nature même du marché mondial de ce système ne permet pas que ça se réalise. La capacité de produire de la nourriture est immense, mais les niveaux de consommation alimentaire restent extrêmement faibles, car une grande partie de la population mondiale vit dans des conditions d'extrême pauvreté et de privation. En outre, le processus de « modernisation » de l'agriculture a conduit à la dépossession des paysans et à l'augmentation du niveau de dégradation des terres et de l'environnement. Autrement dit, les forces mêmes qui encouragent la production alimentaire mondiale à se développer favorisent également une diminution du niveau de vie et une baisse de la demande de nourriture.

Le traitement choc du FMI

Historiquement, les escalades de prix des produits alimentaires au niveau du commerce en détail ont été déclenchées par la dévaluation des monnaies, qui ont toujours été le résultat invariable d'une situation hyper inflationniste. Par exemple, en août 1990 au Pérou, sur les ordres du FMI, du jour au lendemain le prix du carburant a été multiplié par 30 et le prix du pain a été multiplié par 12 : « Partout dans le tiers-monde, la situation est celle du désespoir social et de la désolation d'une population appauvrie par l'interaction des forces du marché. Les émeutes contre les programmes d'ajustement structurel et les soulèvements populaires sont sauvagement réprimées: À Caracas, en 1989, le président Carlos Andres Perez qui après avoir dénoncé avec éloquence le FMI d'exercer « un totalitarisme économique qui ne tue pas par des balles mais par la famine », a déclaré un état d'urgence et a régulièrement envoyé des unités d'infanterie et des commandos de la marine dans les quartiers pauvres (barrios de ranchos) sur les collines surplombant la capitale. Les émeutes anti-FMI de Caracas ont été déclenchées à la suite d'une augmentation de 200 % du prix du pain. Hommes, femmes et enfants ont essuyé des tirs sans discernement: « Il a été rapporté que la morgue de Caracas comptait jusqu'à 200 cadavres de personnes tuées dans les trois premiers jours ... et elle a avisé qu'elle était à court de cercueils. Officieusement plus d'un millier de personnes ont été tuées. Tunis, en janvier 1984: les émeutes du pain instiguées en grande partie par de jeunes chômeurs pour protester contre la hausse des prix alimentaires. Au Nigeria en 1989: les émeutes des étudiants contre les programmes d'ajustement structurel ont entraîné la fermeture de six universités du pays par les Forces armées. Au Maroc, en 1990: une grève générale et un soulèvement populaire contre les réformes du gouvernement parrainées par le FMI. » (Michel Chossudovsky, op cit.)

Les semences génétiquement modifiées

Coïncidant avec la création de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995, un autre important changement historique a eu lieu dans la structure de l'agriculture mondiale.

Dans le cadre du contrat de l'Organisation mondiale du commerce (OMC)), les géants de l'agroalimentaire ont une entière liberté d'entrer dans les marchés céréaliers des pays en développement. L'acquisition de « droits de propriété intellectuelle » exclusifs sur les variétés végétales par des intérêts agroindustriels favorise aussi la destruction de la biodiversité.

Agissant au nom d'une poignée de conglomérats de biotechnologie, des semences OGM ont été imposées aux agriculteurs, souvent dans le cadre de « programmes d'aide alimentaire. » Par exemple, en Éthiopie des trousses de semences OGM ont été remis aux agriculteurs pauvres afin de rétablir la production agricole à la suite d'une grande sécheresse. Les semences OGM ont été plantées, donnant une seule récolte. Mais après, les agriculteurs ont réalisé que les semences OGM ne pourraient pas être replantées sans payer de redevances à Monsanto, Arch Daniel Midland et al. Ensuite, les agriculteurs ont découvert que les graines ne pousseraient que s'ils utilisaient les intrants agricoles soit, les engrais, les insecticides et les herbicides qui sont produits et distribués par les entreprises agroalimentaires de biotechnologie. Toute l'économie paysanne est dorénavant enfermée entre les mains des conglomérats de l'agro-industrie.

Avec l'adoption généralisée de semences OGM, une transition majeure a eu lieu dans la structure et dans l'histoire de l'agriculture depuis sa création il y a 10,000 ans.

La reproduction de semences au niveau des villages et chez les producteurs de semences a été perturbée par l'utilisation de semences génétiquement modifiées. Le cycle agricole, qui permet aux agriculteurs de stocker leurs semences biologiques et de les semer pour en tirer la prochaine récolte a été brisé. Ce concept destructeur, produisant invariablement la famine, est reproduit partout, pays après pays, conduisant à la disparition de l'économie paysanne mondiale.

samedi 17 mai 2008

de Michel Collon, journaliste politique belge: Nouveau : Venezuela, Birmanie, trafic d'organes, Tibet, faim dans le monde, ...]

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Sujet: Nouveau : Venezuela, Birmanie, trafic d'organes, Tibet, faim dans le monde, ...
Date: Sat, 17 May 2008 11:21:33 +0200
De: Michel Collon mailto:michel.collon@skynet.be
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dimanche 4 mai 2008

Serge N Fosso témoigne: Débarqué manu-militari d'un avion de la Brussels Airlines pour avoir refusé de voyager dans ... un avion de torture]

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Sujet: Serge N Fosso témoigne: Débarqué manu-militari d'un avion de la Brussels Airlines pour avoir refusé de voyager dans ... un avion de torture
Date: Sun, 04 May 2008 14:15:21 +0200
De: Gilbert Leonard mailto:gleonard2008-kr@yahoo.fr
Pour :: destinataires inconnus:;


Paris, le 03 mai 2008

Débarqué manu-militari d'un avion de la Brussels Airlines, détenu pendant 10 heures: Serge N. FOSSO avait refusé de voyager dans ... un avion de torture.

Source :
http://www.thotep.com/article.php3?id_article=554

Quand Serge N FOSSO est monté dans l’avion de la Brussels Airlines ce 26 avril 2008 pour un vol à destination de Kinshasa via Douala, il a entendu des appels au secours étouffés ; il a alors vu que des policiers maintenaient les mains sur le visage d’un jeune homme pour l’empêcher de crier.

Serge a tout de suite pensé à Sémira, cette jeune fille Nigériane morte étouffée en septembre 1998 lors d’une opération d’expulsion sur un avion de la compagnie belge la Sabena.

Serge a raconté à Thotep comment son refus de voyager sur un vol dans ces conditions qui font injures aux droits de l’Homme et au respect dû aux voyageurs l’a conduit en détention sans boire et sans manger pendant plus de 10 heures.

Pour voir le témoignage vidéo de Serge: http://www.thotep.com/article.php3?id_article=554

Les précédents sont nombreux, partout en Europe, sur les compagnies "nationales":

Air France, Roissy-Charles-de-Gaulle, 11 mars 2008: Madame Fatimata M’Baye est interpellée par la police française qui l'a « complètement déshabillée » parce qu'avec d'autres passagers, elle s'était indignée des conditions inhumaines dans lesquelles un ressortissant mauritanien en cours d'expulsion était placé dans l'avion; elle affirme sur les ondes de RFI n'avoir « jamais réellement su ce que fouiller au corps voulait dire » jusqu'à ce 11 mars, en dépit de sa longue carrière d'avocate. Madame Fatimata M'Baye est aussi vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et est militante des droits de l'Homme dans son pays la Mauritanie. Droits de l'Homme interdits en France!

British Airways, Londres, 27 mars 2008: 136 passagers Nigérians sont expulsés d'un avion parce qu'ils protestent contre le traitement inhumain infligé par la police anglaise à un Nigérian expulsé.

Alors que les hypocrites font mine de célébrer Aimé Césaire le Nègre Fondamental,
C'est donc partout en Europe que l'on interdit les droits de l'Homme aux "Nègres".
C'est donc partout en Europe que l'on sanctionne ceux qui défendent les "droits des Nègres".

C'est ainsi que quand le responsable communication du Ministère de "l'Identité Nationale" traite sur un lieu public un vigile de "sale noir", son Ministre Hortefeux estime que c'est une "affaire privée", signifiant ainsi qu'il n'y a pas lieu d'en faire une affaire politique.
Le racisme anti-Nègres n'est donc qu'un détail de la vie privée qui ne doit déclencher aucune vague d'indignation au niveau de la Nation.
C'est comme le racisme sur les terrains de foot.

En ce 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse, les journalistes se feront-ils l'écho de ces dérives contraires aux Droits de l'Homme ?
Ou préféreront-ils rester dans les rangs et se taire pour continuer de profiter des 7650,00 euros d'exonérations fiscales sur leurs revenus salariaux ?

Pour voir le témoignage vidéo de Serge: http://www.thotep.com/article.php3?id_article=554


Gilbert Léonard

samedi 3 mai 2008

190 ième anniversaire de la naissance de KARL Marx.]

Ce message me vient de notre ami René ANDERSEN, militant communiste belge de la région de Charleroi, qui vit aujourd'hui dans les environs de Dresden, ex-Rda.
Outre l'histoire tragique de Dresden, où les alliés (criminels de guerre) ricano-britanniques, ont massacré inutilement plusieurs dizaines de milliers de civiles, en guise d' avertissement à l' Urss, je me souviens de Karl-Marx-Stad. Dans cette ville nouvelle rebatie, à la Pentecôte 1967, j'y ai représenté officiellement la Jcb (Jeunesse communistre de Belgique) au Ve Parlement de la Fdj, en présence notamment d' Eric Hoenecker, ancien résistant anti-fasciste qui fut odieusement poursuivi par la "Justice" de la nouvelle "démocratie", instaurée après l' Ansschluss de la Rda...
Un séjour, des rencontres inoubliables, avec les jeunes communistes de Rda et avec la population, présente par milliers dans les rues... Un peuple qui ne mourrait pas de faim, puisque après toutes les difficultés et même certaines erreurs de l' après-guerre, la Rda était devenue la 8e puissance économique mondiale, avec un régime entièrement construit sur les ruines du nazisme, avec une population qui jouissait d'un standard de vie qui équivalait malgré tout à celui de la Grande-Bretagne... Malgré aussi, le refus des puissances raicano-otano-occidentales de reconnaître son existence officielle pendant plusieurs décennies ..., comme ce fut le cas de la Chine d' ailleurs, de l'ex- Urss et de Cuba qui ont subi et/ou subisent encore le blocus économique.
RoRo



-------- Message original --------

Sujet: 190 ième anniversaire de la naissance de KARL Marx.
Date: Sat, 03 May 2008 16:09:04 +0200
De: René Andersen mailto:rene.andersen@online.de
Pour :: Frau Claudine Polet mailto:claudinepolet@skynet.be, Romain mailto:roger.romain@skynet.be


Salut camarades,
Le 5 mai 1818 naissait Karl Marx, à Trier (Trèves)sur les bords de la Moselle. A l ' occasion du 190 ième anniversaire de sa naissance diverses manifestations en son hommage seront organisées en Allemagne (notamment ) Ce sera le cas ce jour, à Chemnitz (qui porta le nom de Karl-Marx-Stadt de 1953 jusqu'en 1990). "Ils" ont beau changer le nom des rues, des villes, ou même tuer et tout détruire comme en Irak, Afghanistan,Palestine et ailleur, dans le monde-rien ne pourra empêcher le Monde civilisé dont parlait K.Marx d'avoir le dernier mot.
A bientôt, Andersen René

vendredi 2 mai 2008

Le Quotidien du Peuple en ligne - L'Ambassadrice de Chine en Grande-Bretagne vous donne une juste idée du Tibet]


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Sujet: Fw: Le Quotidien du Peuple en ligne - L'Ambassadrice de Chine en Grande-Bretagne vous donne une juste idée du Tibet
Date: Fri, 2 May 2008 09:38:49 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net





Subject: Le Quotidien du Peuple en ligne - L'Ambassadrice de Chine en Grande-Bretagne vous donne une juste idée du Tibet


L'Ambassadrice de Chine en Grande-Bretagne vous donne une juste idée du Tibet

Nombreux sont les Britanniques qui, en se fondant sur de pures hypothèses, croient que le Tibet est un pays indépendant, alors qu'ils ne savaient pas que leur propre pays avait envahi à deux fois cette contrée qui était intégrée depuis de très longues années dans l'immense et vaste territoire de la nation chinoise. Déjà un siècle avant que l'Anglais Georges Everest (1790 - 1866) (cartographe et Surveyor-General of India de 1830 à 1843) qui arriva au Tibet au début du 19ème siècle, le gouvernement chinois de l'époque dépêcha successivement dans cette région deux équipes de topographes qui procédèrent au levé des cartes et des plans de terrains assez étendus sur ce haut-plateau mystérieux couvert de neige. Une carte publiée en 1760 sous le règne (1736 à 1795) de l'empereur Qianlong de la dynastie des Qing (1644 à 1911) porte déjà le nom de Chomolungma (en tibétain : la très haute déesse), alors que la plupart des Occidentaux pensaient que ce plus haut sommet du monde a été « découverte » par ce monsieur Georges Everest qui était un cartographe et occupait le poste de Surveyor-General of India de 1830 à 1843 et lui a donné le nom de « Mont Everest » qui est imprégné d'un profond sens colonialiste et qui est utilisé jusqu'à aujourd'hui.

En réalité les Occidentaux présomptueux et prétentieux étaient tout à fait ignorants sur ce point-là. Ils ne savaient pas que déjà avant la naissance du grand-père de ce sieur Everest, les Tibétains ont donné à ce mont qui les protégeait depuis des millénaires le merveilleux nom de « Chomolungma » qui signifie en tibétain ' la très haute déesse', ...

Le 15 avril dans la matinée, l'Ambassadrice de Chine au Royaume-Uni Fu Ying - la première représentante diplomatique chinoise d'ethnie minoritaire issue d'une famille mongole de la steppe de la Mongolie intérieure, a prononcé, au Centre de conférence Elisabeth II qui se trouve au centre de Londres tout près de Houses of Parliament, un discours qui a été fort applaudi.

Elle a dit : il ne faut pas que le fossé créé par le manque d'informations réelles et objectives empêche les Anglais de connaître la véritable Chine.

« Certains médias de votre pays ont publié des articles mensongers et erronés qui prétend que la liberté d'expression n'existe pas en Chine. Sur ce point-là, a-t-elle ajouté, je peux vous citer un exemple. »

Elle a continué en disant : Début mars dernier, lors des deux sessions de l'APN (Assemblée populaire nationale, instance législative suprême de la Chine) et de la CCPPC (Conférence consultative politique du peuple chinois, organe consultatif suprême de l'Etat chinois), la Télévision centrale de Chine (CCTV) et un des principaux sites internet chinois ont organisé ensemble une opération de collecte d'avis, d'opinions et de propositions qui est appelée « J'ai des questions à poser au Premier Ministre ». Dans le courant des deux premières semaines du lancement de cette opération, plus de 40 millions d'internautes ont accédé au réseau internet et ont envoyé d'innombrables messages qui portent sur plus de 3 millions de questions qui concernent respectivement sur la hausse des prix, sur le salaire trop bas qui crée des difficultés familiales, sur les emplois, sur les soins médicaux, sur la pension de retraite, sur ..., Certains autres formulent des suggestions et des propositions. Il y en a qui adressent des reproches au Conseil des Affaires d'Etat pour son travail et d'autres qui critiquent les mesures politiques appliquées par le gouvernement et l'Etat.

« Dans un pays où la liberté d'expression est interdite, comment pourrait-il avoir un aussi grand nombre de personnes qui se précipitent pour poser tellement de questions au chef du gouvernement ? », s'est-elle demandée.

« Moi, je suis de nationalité mongole, laquelle figure parmi les 56 membres de la grande famille de la nation chinoise. Votre pays compte quatre ethnies dont Anglais, Ecossais, Irlandais et Gallois, tandis qu'en Chine, on en compte 56, dont Tibétains, Mongols, Hans et autres qui ensemble vivent harmonieusement et en bonne intelligence au sein de la grande famille qu'est la nation chinoise. Et cela, c'est la culture chinoise.»

Lors d'un grand meeting tenu en début d'avril, Fu Ying avait dit : « Je suis moi-même parmi les Chinois qui ont bénéficié de la réforme et de l'ouverture sur l'extérieur, c'est pourquoi je soutiens fermement et résolument cette politique. »

Le 5 août à la veille du passage à Londres du relais de la flamme olympique, un article écrit par elle a été publié par « The Times ». Il y est dit : « Le Tibet est une très belle contrée qui a une grande attirance pour moi et j'y suis allée plusieurs fois et j'en éprouve de la nostalgie après l'avoir quittée malgré qu'il n'est pas mon pays natal. » Il y est insisté en outre que l'histoire et la culture particulières du Tibet font en sorte que qu'elles occupent une position et une place tout à fait particulières au sein de la culture de la civilisation chinoise.

Fu Ying a condamné énergiquement et fermement les troubles et les incidents survenus lors du passage du relais de la torche olympique et elle a interpellé sévèrement certains journalistes : « Pourquoi vous négligez et vous ne vous intéressez pas à la prise de photo de souvenir par un couple de jeunes mariés lors du passage du relais, ni à l'accueil chaleureux et enthousiaste réservé aux relayeurs de la torche olympique par la communauté chinoise en Angleterre (ressortissants chinois, Anglais d'origine chinoise et étudiants chinois) ? Pourquoi aucun de vous ne songe à photographier les scènes émouvantes lors du passage du relais ? Et pourquoi vous ne vous intéressez qu'aux perturbateurs et aux saboteurs de la fête ? »

L'équipe dirigeante et deux rédacteurs en chef de Telegraph Media Group ont reconnu qu' « il manque d'objectivité dans certains reportages des médias locaux et le public est facilement induit en erreur. » et d'ajouter que les organismes d'information britanniques n'ont pas assimilé assez de connaissances pour pouvoir connaître un aussi grand pays que la Chine qui se développe à un rythme de croissance tellement rapide, ce qui influencera les reportages ultérieurs. Ils ont proposé à leurs collègues chinois de faire également des efforts pour prendre contacts avec les médias et les organes de presse occidentaux et pour leur fournir des informations et faire entendre la voix de l'autre côté.

Un autre succès obtenu par l'Ambassadrice chinoise c'est qu'elle a été invitée à envoyer ses articles à plusieurs médias. Et son article intitulé « Réflexions sur le passage à Londres du relais de la flamme olympique » a été publié par « Sunday Telegraph » juste après sa conversation avec des responsables de Telegraph Media Group.

La parution de cet article a suscité le soir même un débat en ligne animé et chaleureux de la part du public anglais. Parmi les commentaires et les questions publiés en ligne, un grand nombre sont objectifs, conformes à la réalité et démontrent les connaissances solides et l'esprit pénétrant de leur auteur, mais d'autres prouvent que pas mal d'Anglais ne possèdent pratiquement pas de connaissances sur l'histoire sur la réalité actuelle de la Chine, y compris les problèmes du Tibet.

En tant que diplomate, je désire communiquer davantage avec la population du pays où je suis accréditée. Mais les reportages non-conformes à la réalité chinoise publiés par des médias locaux démontrent que mes efforts de communication ont visé surtout les autorités gouvernementales, c'est pourquoi je pense que désormais il me faut également faires des efforts pour communiquer par le biais des médias et d'autres moyens avec les masses populaires et ce sera un travail d'importance que je tiendrai en compte. »

« Evidemment, en communiquant avec les journalistes occidentaux qui ont l'habitude de collectionner et de soutirer des informations curieuses, bizarres et singulières, il faut que je fasses valoir mon courage, mon intelligence et ma patience. A cet effet, moi et mes collègues, nous devons travailler plus assidûment et plus ponctuellement. »

L'auteur de cet article est Fu Ying, ambassadrice de Chine en Grande-Bretagne.

--Page spéciale: Le vrai Tibet

Source: le Quotidien du Peuple en ligne


http://french.people.com.cn/Horizon/6402209.html


AU FIL DES JOURS 14


-------- Message original --------

Sujet: AU FIL DES JOURS 14
Date: Fri, 2 May 2008 15:11:42 +0200
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From: comaguer
To: comaguer
Sent: Friday, May 02, 2008 1:35 PM
Subject:AU FIL DES JOURS 14


Comaguer

Au fil des jours...

02.05.08

AFDJ14

Incurable capitalisme !

« La Tribune » du 8 avril raconte une histoire exemplaire.

En 1999 Renault met en vente, avec d’autres fonderies, sa fonderie d’aluminium de Cléon qui produit les carters des boites de vitesse pour les voitures produites par l’entreprise.

La fonderie est donc ravalée au rang de sous-traitant avec la pression supplémentaire sur les coûts et les salaires qui accompagnent toujours ce changement de statut.

Le premier racheteur est une filiale commune de RENAULT et FIAT : TEKSID

En 2002 la fonderie de Cléon est revendue à un fonds de pension étasunien QUESTOR qui la revend lui-même en 2007 à un fonds d’investissement allemand BAVARIA.

En 2008 BAVARIA la remet en vente car il ne veut pas investir les 20 millions d’euros nécessaires à la modernisation de l’usine.

Derrière ce monopoly boursier, le gâchis habituel :

Les investisseurs successifs extraient un maximum de plus value, font suer le burnous et font cracher du cash à la fonderie. *

( * L’article est, hélas, muet sur l’évolution des effectifs et des salaires de l’entreprise entre 1999 et 2008 comme sur le montant des plus values financières réalisées par les différents revendeurs )

Ils n’investissent pas un euro dans l’entreprise.

Résultat industriel : une production de mauvaise qualité, des clients qui se détournent et un dépôt de bilan en vue.

Devinez qui rachète ? RENAULT !

Pour, parait-il, un euro symbolique, mais RENAULT devra investir les 20 millions d’euros que BAVARIA n’a pas voulu débourser pour moderniser.

Question : RENAULT revendra-t-il une nouvelle fois après modernisation ?

Question subsidiaire mais de portée plus générale : C’est bientôt fini, ce délire ?


jeudi 1 mai 2008

Le Premier ministre touche plus de 200.000 euros bruts par an]

Sans compter tous les avantages inhérents à la fonction comme le dit le texte ...

En son temps, Guy COEME disait que sa profession, c' était "député". Il était né, par la gâce divine, pour "servir les gens", par vocation ...

En Belgique, nous avons aussi et ainsi des ministres indéboulonnables, toujours bons pour tous les postes, dans n'importe quel gouvernement de coalition gouvernementale, pour faire n'importe quoi. Une certaine Laurette O... pourrait en dire quelque chose ... Eternel(le) vice-premier(e) ministre, c' est pas mauvais non plus ... C' est moins risqué et c' est toujours "démocratique" ...
RoRo

From: Actualité belge
Sent: Wednesday, April 30, 2008 2:06 PM
Subject: Le Premier ministre touche plus de 200.000 euros bruts par an

30.04.2008 07:12

Le Premier ministre touche plus de 200.000 euros bruts par an

Les ministres belges gagnent en moyenne un peu plus de 200.000 euros bruts par an, mais le salaire des managers nommés par les ministres est de loin bien supérieur, indique mercredi La Libre Belgique.

Le Premier ministre et les vice-Premiers ministres gagnent 212.214 euros bruts par an. Les ministres ordinaires ont droit à 208.570 euros bruts par an et les secrétaires d'Etat à 198.583 euros bruts par an. A ce chèque, il faut ajouter, parmi les principaux avantages, une voiture avec carburant, un gsm et ses communications, de même qu'un personnel de maison (une personne) généralement affecté à l'entretien de leur domicile privé. Le salaire des top managers, des patrons d'entreprises publiques ou semi-publiques, nommés par les ministres, est de loin bien supérieur: 2,2 millions d'euros pour Didier Bellens (Belgacom), 820.000 euros pour Johnny Thijs (La Poste) ou encore 480.000 euros pour les administrateurs des holdings de la SNCB. (GFR)