Patience les amis: avec le recul du temps, des dizaines de millions de gens, vont se rendre compte à quel point, ils se sont bêtement laissés UNE FOIS DE PLUS manipuler par les médias domestiqués et sécurisés du capitalisme, l'agent Cia Robert Ménard de Rsf en tête ... A quel point les dirigeants de la droite et de la fausse "gauche", complices du ricanisme, de l'impérialisme, du colonialisme occidental, mentent ... Leur précurseur, au service de la propagnde du Reich, un certain Goebbels les a précédés: "Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ... !
Tous ces braves, des pays des "Droits de l'homme" ont oublié des siècles d' esclavagisme, de colonialisme, venus des pays d' Europe occidental ... pour donner maintenant des leçons sans oublier celles d'aujourd'hui: le Vietnam, l'Irak, l'Afghanistan, Gaza et la Palestine, Guantanamo, ... et toutes leurs guerres inter-capitalistes partout dans le monde. Au vingtième siècle, ils ont déclenché 2 guerres mondiales. La seconde s' est terminée à Hiroshima et Nagasaki ...
RoRo
Envoyé : lundi 7 avril 2008 7:25
À : Marc van Campen
Objet : Fw: Rappel
Egalement en fichier attache
La braise culture
Jeudi 10 avril
à 19 h 30
Le Tibet d'hier et d'aujourd'hui
Une conférence en deux temps qui apporte un regard différent et nouveau sur le Tibet :
« Le Tibet d'hier » avec la présentation d'un livre par son auteur :
« Histoire du Bouddhisme tibétain,
Elisabeth Martens est biologiste et a passé plusieurs années en Chine pour s'y spécialiser en Médecine chinoise. Depuis son retour, elle donne des cours de Sinologie et sur les différentes religions et pensées de
« Le Tibet d'aujourd'hui » avec un diaporama : « Regard sur le Tibet actuel », commenté par Jean-Paul Desimpelaere, voyageur inconditionnel et organisateur de voyages en régions tibétaines. Ses récents voyages sont une occasion de parler du Tibet actuel : société, culture, religion, santé, enseignement, religions, populations, …
La conférence est suivie d'un « questions-réponses » avec le public.
Paf : 2,50 € (étudiants, chômeurs, etc. 1,50 €)
Ed. resp. Marc van Campen, rue Zénobe Gramme 21 6000 Charleroi
Faits et chiffres sur le développement du Tibet | ||||||||||||||||
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On peut voir que le Tibet n'est pas colonisé par les Hans. On peut constater que la politique de l'enfant unique n'est pas appliquée aux Ethnies minoritaires donc ethnies tibétaines... Nicolas Mise à jour 28.03.2008
RoRo -------- Message original --------
La « démocratie », la parure trompeuse du dalaï-lama par Zang Yanping 14 nov 2007 Traduction : Jean-Marie Flémal Afin de conférer au 14e dalaï-lama une apparence de respectabilité, sa clique le présente, lui, l'ancienne figure de proue principale du servage féodal à structure sociopolitique théocratique, comme un « représentant de la démocratie » et elle prétend que « la démocratie a de tous temps été son idéal » et qu'il « fait la promotion de la démocratie parmi les Tibétains en exil ». Tout le monde sait que la société humaine passe par trois stades d'évolution : la théocratie, la monarchie et les droits civiques. Il est tout simplement ridicule, sinon bizarre, de décrire le dalaï-lama, ce symbole vivant de la théocratie, sous les traits d'un « combattant pour la démocratie ». Que s'est-il réellement passé au Tibet, avant 1959, lorsqu'il était dirigé par ce dalaï-lama qui prétend que la démocratie est son idéal ? Avant 1959, les terres et les habitants du Tibet n'étaient autres que les fiefs des institutions des gouvernements, monastères et nobles tibétains locaux, c'est-à-dire les trois principales catégories de propriétaires qui soutenaient le servage féodal tibétain. Constituant moins de 5 pour cent de la population totale du Tibet, ces trois principales catégories de propriétaires possédaient la quasi-totalité des terres arables, des prairies, des forêts, des montagnes, des cours d'eau et du bétail. Elles étaient non seulement habilitées à exploiter les serfs de façon vampirique, mais elles exerçaient également un pouvoir dominateur sur leurs personnes. Les serfs et les esclaves, qui représentaient 95 pour cent de la population du Tibet, ne disposaient d'aucun droit fondamental de l'homme et n'avaient aucune liberté. Dès la naissance, les serfs appartenaient à un propriétaire. Leur existence, leur mort et leur mariage étaient à l'entière disposition de leur propriétaire. Traités comme du bétail, les serfs pouvaient être vendus, achetés, transférés, proposés en guise de dot, offerts à titre gracieux à d'autres propriétaires de serfs, utilisés pour apurer des dettes ou échangés contre d'autres serfs. Afin de protéger leurs propres intérêts, les propriétaires féodaux de serfs maintenaient en place un système social hiérarchisé et strict en même temps qu'ils exerçaient un pouvoir cruel. Les Treizième et Seizième Codes, qui ont été utilisés jusqu'à la fin des années 1950, stipulaient clairement le prix de la vie des diverses catégories sociales, allant de personnes aussi bon marché qu'un vulgaire cordage de paille à d'autres, plus chères que l'or. Les gouvernements locaux étaient dotés de cours de justice et de prisons et les grands monastères, de même que les nobles, avaient leurs propres prisons aussi. Les serfs qui osaient se révolter étaient persécutés selon le bon plaisir des seigneurs, sous cette dictature cruelle. Ils étaient fréquemment insultés et battus ou devaient même affronter des châtiments d'une rare violence : par exemple, on leur arrachait les yeux, on leur coupait la langue ou les oreilles, les mains ou les pieds, on leur arrachait les tendons, à moins qu'on ne les noyât ou qu'on ne les projetât dans le vide depuis le sommet d'une falaise. Les trois principaux ordres de propriétaires forçaient les serfs à assurer toutes sortes de corvées et à payer un loyer, ils les exploitaient en pratiquant l'usure. Les serfs devaient non seulement assurer des corvées pour les diverses institutions des gouvernements locaux, les fonctionnaires et l'armée, mais ils devaient également travailler sans le moindre salaire à l'entretien des récoltes et du bétail au profit des seigneurs, tout en payant diverses taxes. Certains d'entre eux devaient également s'acquitter de taxes et de corvées au profit des monastères. Des statistiques ont montré que les taxes collectées par les gouvernements locaux du Tibet étaient répertoriées en plus de deux cents catégories et que les corvées assumées par les serfs au service des trois principaux ordres de propriétaires représentaient plus de 50 pour cent de leur travail, voire entre 70 et 80 pour cent en certains endroits. Avant la réforme démocratique, le montant total de l'usure au Tibet était deux fois plus élevé que celui de la production totale des serfs. Les trois principaux ordres de propriétaires qui dirigeaient le Tibet ancien vivaient principalement dans des agglomérations ou des villes comme Lhassa. Ils étaient étroitement liés par des intérêts communs. Leurs membres – les fonctionnaires, les nobles et les moines supérieurs des monastères – changeaient parfois de rôle pour constituer des cliques dirigeantes puissantes ou pour arranger des mariages entre clans du même rang social dans le but de consolider leurs alliances. Ils observaient également une règle stricte stipulant que les personnes de rang élevé et de basse extraction devaient être traitées différemment, ce qui, tant que le plan éthique que dans la réalité, consolidait les privilèges et intérêts des propriétaires de serfs. Les descendants des nobles restaient des nobles à jamais mais les serfs, qui constituaient la majeure partie de la population tibétaine, ne pouvaient jamais s'extraire de leur misérable condition politique, économique et sociale. Le degré élevé de concentration du pouvoir et le gel du passage d'une classe sociale à l'autre allaient mener tout droit à la corruption et à la dégénérescence de la classe dirigeante ainsi qu'à la stagnation et à la décadence de l'ensemble du système social. « L'intégration de la politique et de la religion » constituait le fondement du servage féodal au Tibet. Sous un tel système, la religion était non seulement une croyance spirituelle, mais également une entité politique et économique. L'oppression et l'exploitation existaient dans les monastères, qui jouissaient eux aussi des privilèges féodaux. Le despotisme culturel régnant sous cette structure sociopolitique théocratique ne pouvait fournir au peuple l'occasion de choisir sa propre croyance religieuse, pas plus qu'elle ne pouvait lui permettre de bénéficier d'une véritable liberté religieuse. Les serfs n'avaient aucun droit de l'homme, même le plus élémentaire, et ils vivaient dans une indigence extrême. Un dixième des jeunes hommes du Tibet entraient dans un monastère et se faisaient moines. De la sorte, ils n'étaient pas tenus à la production matérielle ni à la reproduction humaine, et cela aboutit à une dépression économique ainsi qu'à un déclin de la population du Tibet. Avec cet asservissement spirituel et la promesse de la béatitude dans une vie ultérieure, le groupe privilégié des moines et des nobles privaient les serfs non seulement de leur liberté physique, mais encore de leur liberté spirituelle. Le dalaï-lama, à l'époque principal représentant du servage féodal tibétain et chef du gouvernement local tibétain, ne s'est jamais embarrassé de « démocratie » ou de « droits de l'homme ». En fait, c'est par crainte de la réforme démocratique que le 14e dalaï-lama et la clique au pouvoir déclenchèrent une rébellion armée en 1959 et gagnèrent l'exil après son échec. Après s'être enfuie à l'étranger, la clique du dalaï-lama maintint toujours le cadre politique de base de l'intégration de la politique et de la religion. Selon ce qu'il appelle la « constitution » tibétaine, la dalaï-lama, en tant que figure de proue religieuse, exerce non seulement la fonction de « chef de l'État », mais il bénéficie également du pouvoir décisionnel final dans toutes les questions majeures auxquelles est confronté son « gouvernement en exil ». Un phénomène intéressant, ici, c'est que les frères et sœurs du 14e dalaï-lama ont successivement occupé des postes clés, dans ce « gouvernement en exil » dirigé leur frère, prenant ainsi en charge des départements importants. Cinq membres de la famille du dalaï-lama ont été « bkha' blon supérieurs » ou « bkha' blon » (très hauts fonctionnaires des gouvernements locaux tibétains de l'ancien régime). La famille du dalaï-lama et plusieurs autres familles contrôlent le pouvoir politique, économique, éducationnel et militaire du « gouvernement en exil » ainsi que ses principaux circuits financiers. Il semble que, ces dernières années, ils se soient mis à suivre les exemples occidentaux en organisant des « élections démocratiques » et en adoptant la « séparation des pouvoirs » mais, en fait, le dalaï-lama est toujours nanti de l'ultime pouvoir décisionnel, son « gouvernement en exil » est toujours étroitement lié à la religion et la fonction de « bkha' blon supérieur » ne peut toujours être exercée que par des moines. Peu importe donc la façon dont la clique du dalaï-lama se pare d'ornements démocratiques puisque, en fait, elle constitue toujours une structure politique théocratique et une coalition de moines de rangs supérieurs et de nobles. La « démocratie » est-elle vraiment possible sous le pouvoir d'une structure politique théocratique et d'une alliance de moines et de nobles ? Le Tibet et d'autres éléments de la communauté tibétaine en Chine ont réalisé voici longtemps la séparation entre la politique et la religion, ils ont accompli des réformes démocratiques et mis en place des gouvernements régionaux autonomes et sont aujourd'hui engagés dans la construction politique et démocratique du socialisme. Contrastant avec une telle réalité, le discours creux sur la démocratie que nous servent le dalaï-lama et ses partisans internationaux n'est qu'une parure à bon marché qu'ils exhibent pour abuser le public. Xinhua News Agency (China Daily, 14 novembre 2007, p. 10) http://french.people.com.cn/Chine/6382300.html -- Envoyé par romain dans Ce que la grande presse "libre", "neutre" et "indépendante" capitaliste ne vous dira pas le 3/31/2008 06:30:00 PM 01-04-2008, 13:06:39 Roger Romain, |
Tibet : Géopolitique de la Paille et de la Poutre | ||||||||
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Tibet : Géopolitique de la Paille et de la Poutre 29 mars 2008 « A chaque séjour à l'étranger, en dehors de ce que communément on appelle l'Occident, je suis frappé de voir combien nos discours et propagandes n'ont aucune prise. Aucune crédibilité, en dehors de son espace territorial. A part, évidemment, le cercle des castes locales protégées par les armes occidentales. » Georges Stanechy, professionnel du développement à l'international, déconstruit les prétentions de l'occident à s'ériger en donneur de leçons morales. Par Georges Stanechy, 28 janvier 2007 En Amérique latine, en Asie, en Afrique, nos leçons sur la démocratie ou le respect des droits de l'homme, qu'affectionnent tant nos politiques et nos médias, ne sont pas prises au sérieux. « Double langage hypocrite » est le qualificatif le plus souvent employé, lorsqu'on veut rester poli avec nous. Vision totalement différente ? C'est, surtout, une évolution géopolitique, une véritable lame de fond en train de se lever face au « double standard » de l'Occident, pour reprendre l'expression couramment employée en anglais. Une de mes plus fortes expériences, dans ce renversement de perspective, s'est produite lors d'un dîner avec des Chinois, de la République Populaire de Chine. J'avais sympathisé avec eux en travaillant sur des projets d'investissement (1). Cette soirée célébrait la fin de nos travaux. A la fin du repas, la confiance et la sympathie étant partagées, je me suis hasardé à leur demander ce qu'ils pensaient des remarques sur le Tibet que leur adressaient régulièrement les délégations occidentales en visite chez eux. Pour réponse, j'ai eu droit à un grand éclat de rires de la part de mes interlocuteurs. Leur responsable hiérarchique, d'une culture et expérience internationale impressionnantes, m'expliqua : · « ... Le Tibet ? Nous avons sorti cette province, de la misère où l'avait plongé la théocratie d'un clergé bouddhiste dévoyé. Bouddha, c'est le spirituel pas le temporel : à l'opposé d'une religion d'Etat. Des siècles de misère, d'ignorance et de fatalisme. Nous y construisons des hôpitaux, des établissement d'enseignement, des routes, des stations d'épuration d'eau pour l'eau potable, un réseau électrique, un réseau d'assainissement pour les égouts, un réseau GSM, un réseau ferré qui est un des plus grands exploits techniques dans l'histoire du transport... Nous y apportons le développement et le bien-être. Tout cela, vous n'en parlez jamais. Bien sûr, on ne rattrape pas des siècles de retard en quelques années. Mais, on va y arriver. Vos tentatives de déstabilisation avec ses faramineux budgets de propagande, qui soulageraient bien des misères de par le monde, ne nous impressionnent pas. · Mais, les droits de l'homme, les droits à l'autodétermination, la liberté de vote... · Vous, occidentaux, vous tournez le dos à l'évolution du monde. Nous, nous construisons là où nous allons. Vous, quand vous n'êtes pas dans un rapport de forces à peu près égal, vous ne savez que détruire, asservir et piller. Vous vivez encore sur des idées du XVI° siècle, même si vous employez des techniques modernes... · Mais, les pressions au sujet du Tibet... · Regardez, au Moyen-Orient, par exemple : vous vous dites laïcs, et vous êtes en train d'imposer des théocraties en créant des Etats fondés sur l'appartenance religieuse et confessionnelle. Il faut être chrétien, juif, sunnite, shiite, druze, maronite, kurde, pour avoir une existence légale, un Etat. Bien sûr, c'est pour mieux les contrôler en les opposant, pour les piller. Plus vous morcelez et plus vous êtes tranquilles pour contrôler la région et pomper le pétrole ou le gaz. · Mais, concernant le Tibet... · Vous ne respectez rien : vous choisissez les dirigeants. Sans tenir compte du choix électoral des peuples. Vous renversez des gouvernements légitimes, protégez des dictatures, des criminels de guerre. Vous réduisez en cendres des pays : vous bombardez, rasez des villes, des villages, emprisonnez des milliers de gens, tuez, torturez... Et, en plus : vous financez, provoquez, encouragez des guerres civiles, comme vous l'avez fait en Chine pendant si longtemps. Ce sont des centaines de milliers de morts et de blessés et des destructions incalculables, depuis que vous avez pris la succession de l'Empire Ottoman en 1918... Au minimum, 2 millions de morts. Un véritable génocide. Et, ce n'est pas encore fini. Vous voulez détruire l'Iran. Mais, comme la Chine, le Moyen-Orient sera un jour maître de son destin, sans avoir à subir la loi de l'Occident... A ce moment-là, il y aura une redistribution des cartes. · Mais, les interventions à propos du Tibet... · J'y viens... Il y a une différence fondamentale, entre les occidentaux et nous : quand on prétend nous donner une leçon, nous écoutons poliment, par courtoisie à l'égard de nos invités ou de nos hôtes. Nous avons le Temps avec nous. Vous, vous n'êtes capables d'écouter que votre arrogance. Et, çà l'Histoire en marche n'en a rien à faire. Vos « idées politiques » ne sont pas crédibles : vous faites le contraire de ce que vous déclarez. Vous des démocrates ? Il n'y a pas pires prédateurs ! Pour le moment, vous n'avez que la technique et la force pour vous imposer. Personne ne croit le premier mot de vos leçons de démocratie. Un jour, dès le milieu de ce siècle, vous serez dépassés, marginalisés. Et, ce jour-là, vous commencerez à écouter et à regarder. Ce jour-là seulement, nous le savons. Voyez : vous nous avez pillés (2) pendant un siècle, pensant que cela allait durer éternellement. Et, puis... Mais, nous savons faire la différence entre les dirigeants politiques de l'Occident, sans foi ni loi, et les peuples qui le composent, et qui sont anesthésiés de propagande. C'est pour çà, que nous buvons à la santé du peuple français et à ta santé, Georges !... » Et, de partir dans un grand éclat de rire. Je me suis toujours demandé comment mes joyeux compagnons de soirée arrivaient à tenir un repas arrosé de cognac, du début jusqu'à la fin. Toujours aussi lucides, précis et donnant à réfléchir... De sacrés bons vivants, nos amis Chinois. Mais, en plus, eux : ils voient loin... (1) Investissements chinois en dehors de la Chine, et même de l'Asie. (2) L'Occident s'est emparé des richesses de la Chine (notamment ses ports, son commerce extérieur et ses douanes) à la suite de la Guerre de l'Opium en 1842, et le traité de Nankin du 29 août, lui arrachant des concessions territoriales et des territoires (Hong Kong), suivi d'autres conflits et traités conduisant à un dépeçage massif. Les premiers pays à s'allier et mener des opérations militaires conjointes contre la Chine ont été : la Grande-Bretagne, la France, et les USA. Par la suite, pour se maintenir dans cet immense pays, divers chefs de guerres étaient soutenus financièrement pour poursuivre leurs guerres civiles. Jusqu'au bouleversement de la seconde guerre mondiale, en Asie, et la victoire de Mao. Georges Stanechy travaille dans le domaine du conseil en gestion à l'international, de la création d'entreprises et du développement. Publication originale George Stanechy |
La Chine, le Tibet et le Dalaï Lama.... | |||||||||||||
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Sent: Tuesday, March 25, 2008 8:58 PM
Subject: La Chine, le Tibet et le Dalaï Lama
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RoRo
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Sujet: | Tibet |
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Date: | Sat, 5 Apr 2008 01:42:36 +0200 |
De: | Demunter - Dellau <mmla@skynet.be> |
Dans son numéro de ce vendredi, Le Monde publie sur 2 pages (photos et légendes explicites comprises) une "enquête" sur le déroulement des manifestations au Tibet. De nombreuses descriptions, s'appuyant sur des témoignages de journalistes et touristes présents, vont à l'encontre des mensonges répandus ces derniers jours et confirment donc l'activisme et la brutalité des manifestants tibétains. Quelques extraits significatifs : Les Jeux Olympiques auronr lieu dans 5 mois, les projecteurs de la presse internationale sont braqués sur la Chine. Pour les Tibétains, c'est une aubaine. Ils entendent bien profiter de ce moment exceptionnel. (...) Des volées de pierre s'abattent sur les boucliers de la PAP (police armée du peuple) qui cède sous l'assaut (...) Les émeutiers caillassent des camions de la police, s'en prennent à l'agence Chine nouvelle, aux bâtiments de la sécurité publique, au complexe commercial, à une mosquée dont la porte flambe. Ils frappent avec violence des Chinois han croisés en chemin, incendient toutes les échoppes appartenant à des non-Tibétains (...) L'émeute prend un caractère ouvertement racial. C'était un un déversement de violence ethnique (citation de l''Economist) (...) L'ampleur des destructions et les traces de violence ont choqué certains Tibétains pourtant très anti-chinois (citation de Die Welt) (...) Des jeunes crânent : on leur a montré , aux Chinois, ce dont on était capables (...) 22 morts, dont la plupart sont des innocents brûlés dans l'incendie de leur domicile (...) Aucune image disponible n'illustre une répression sanglante alors que nombre de documents attestent des agressions raciales anti-han et anti-hui (...) D'autres incidents graves éclatent à Luhuo (donc pas seulement à Lhassa). Ce sont les nonnes qui sont descendues les premières dans la rue (...) D'ailleurs, la réalité de tout cela est évidente puisque le pacifiste chef religieux du Tibet est, de son propre aveu, dépassé par ses ouailles : Le dalaï lama avoue son impuissance à enrayer ce qu'il appelle un "mouvement populaire" et envisage de démissionner si les violences persistent Mais, ho ! faudrait quand même pas passer pour un suppot du régime chinois Et - il était temps - voilà donc le journal de s'interroger avec une évidente mauvaise foi sur ce qu'il appelle un "mystère très troublant" : pourquoi les forces chinoises, pourtant massivement déployées, ont-elles laissé les émeutiers piller, brûler et détruire ? Etaient-elles débordées ? Avaient-elles reçu des consignes de modération ? Ou était-ce du machiavélisme pour justifier une répression ? Bref, à l'encontre de sa propre description, le journal estime que l'histoire des émeutes reste à écrire !!!!!...... Très troublant mystère du journalisme, non ? Martial Demunter |