lundi 31 mars 2008

A l' occasion des Jeux olympiques de Pékin ...


A l' occasion des Jeux olympiques de Pékin ...

STOP à la civilisation et à la "répression" chnoises contre les émeutiers, vandales, incendiaires et meurtriers du Tibet !

Avec la Cia, Reporters sans frontières et l'infatigable Robert Ménard, exigeons la restauration du pouvoir absolu, féodal, dictatorial, exploiteur et criminel du dalaï-lama, de ses seigneurs et moines à Lhassa.

Ce jour, le courageux Ménard et ses gangs d' émeutiers manifestent à Bagdad.

Demain, ils seront à Kaboul.

Après-demain à Tel Aviv et à Gaza.

Dans 3 jours, ils remettront leurs protestation devant le camp de concentration ricain de Guantanamo.

Dans 4 jours, ce sera le tour du 127bis à Steenokkerzeel en souvenir de Semira Adama, étouffée avec un coussin pour que l'on n'entende pas ses cris...

Ensuite, à Washington, ils réclameront enfin un procès équitable pour le noir Abu-Jamal emprisonné depuis près de 30 ans au paradis ricain pour un crime qu'il n'aurait pas commis...

Toutes ces manifs de protestations légitimes en présence d' "Euronew" et des autres médias domestiqués et sécurisés du capitalisme et du Monde "libre", mobilisés pour nous "informer".

Justice, Paix, "démocratie", "Droits de l' Homme", "Liberté"...: si les émeutes "pacifiques" de Lhassa se produisaient à Bruxelles, Paris, Londres, Berlin, New York, Séoul, Gênes, ...,

elles ne seraient évidemment pas réprimées par les robocops de nos régimes "libres" et "démocratiques" capitalistes !

Les infos que l'on vous cache: pour en savoir un peu plus sur le Tibet et le chef de bandes Robert Ménard, cliqurez donc sur les liens ci-dessous ...

http://lecapitalismecestlaguerre.skynetblogs.be

http://histoire.skynetblogs.be
http://romainroger@blogspot.com





Le Quotidien du Peuple en ligne - Faits et chiffres sur le développement du Tibet]



-------- Message original --------

Sujet: Fw: Le Quotidien du Peuple en ligne - Faits et chiffres sur le développement du Tibet
Date: Mon, 31 Mar 2008 16:27:14 +0200
De: nicolas mailto:nicolas@nerim.net
Pour :: Romain mailto:roger.romain@skynet.be



On peut voir que le Tibet n'est pas colonisé par les Hans.
On peut constater que la politique de l'enfant unique n'est pas appliquée aux Ethnies minoritaires donc ethnies tibétaines...
Nicolas

Mise à jour 28.03.2008
Faits et chiffres sur le développement du Tibet

La Région autonome du Tibet, représentant un huitième du territoire chinois avec une population de 2,8 millions d'habitants, s'est développée rapidement ces dernières années. Voici des faits et chiffres clés sur le Tibet:

Economie: l'économie du Tibet a enregistré une croissance annuelle supérieure à 12 % ces sept dernières années. En 2007, le produit intérieur brut (PIB) du Tibet était de 34,2 milliards de yuans (environ 4,88 milliards de dollars), soit 12 000 yuans par personne et le double de celui en 2002. Les revenus nets par personne des paysans et bergers ont connu une croissance à deux chiffre pour la cinquième année consécutive, ayant atteint 2 788 yuans en 2007.

Education: au cours des cinq dernières années, le gouvernement a investi 8,22 milliards de yuans dans l'éducation pour améliorer les installations scolaires, augmenter le taux d'alphabétisation et élever la qualité de l'éducation.

Logement: en 2006, le gouvernement régional du Tibet a lancé un programme de construction de logements en faveur de 220 000 foyers de paysans et bergers avant 2010. Plus de 570 000 personnes se sont installées dans de nouvelles maisons depuis et les investissements du gouvernement régional ont atteint 1,3 milliard de yuan. La surface d'habitation par berger au Tibet a atteint 36, 4 m2, soit 16,8 m2 de plus qu'avant la mise en place de ce programme.

Environnement: Pendant le 10e plan quinquennal (2001-2005), 120 millions de yuans ont été investis dans la protection des zones humides et des prairies au Tibet. Trente-huit réserves naturelles ont été créées, occupant 408 300 km2 et représentant 34% de la superfice totale de la région.

Santé: selon le département provincial de santé, 100 % des paysans et bergers, soit 80 % de la population locale, ont été couverts par le système d'assurance maladie et profitent de soins médicaux gratuits. L'espérance de vie au Tibet s'est allongée à 67 ans, contre 35,5 ans pendant les années 1950.

Ethnies et religions: selon le dernier recensement en 2000, la population d'ethnie tibétaine est passée de 1,2 million en 1964 à 2,41 millions en 2000, représentant 92 % de la population totale au Tibet. Le gouvernement central a affecté 700 millions de yuans à l'entretien de 1 400 monastères et sites culturels au Tibet depuis 1980. Le Tibet compte plus de 1 700 sites religieux du Bouddhisme tibétain qui abritent 460 000 moines et religieuses, quatre mosquées avec 3 000 musulmans ainsi qu'une église catholique pour 700 croyants.


http://french.people.com.cn/Chine/6382300.html



samedi 29 mars 2008

Quand le doigt regarde le Tibet, l'imbécile regarde les jeux olympiques (Comaguer)

-------- Message original --------
Sujet:
Fw: Quand le doigt regarde le Tibet, l'imbécile regarde les jeux olympiques (Comaguer)
Date:
Fri, 28 Mar 2008 19:46:34 +0100
De:
melusine mailto:melusine@nerim.net
Répondre à ::
melusine mailto:melusine@nerim.net

CONTRE LA GUERRE, COMPRENDRE ET AGIR
Bulletin n°188– semaine 13 – 2008

APERCU SUR LA
GEOPOLITIQUE DE L’HIMALAYA

Dans le discours politique contemporain, la coutume s’est établie de citer ensemble les deux géants asiatiques : la Chine et l’Inde.
Les deux pays les plus peuplés du monde – 40 % de la population mondiale à eux deux - ont ceci de commun qu’après avoir été colonisés par les européens ils comptent au nombre des grandes puissances émergentes, encore qu’une comparaison plus détaillée montre que la Chine est sensiblement plus avancée que l’Inde dans sa grande transformation économique.

De la colonisation qu’ils ont subi diversement : l’Inde fut colonisée totalement par les britanniques pendant plus d’un siècle, la Chine ne fut occupée que très partiellement par les puissances européennes auxquelles le Japon tenta, sans succès mais à un prix humain énorme, de se substituer, les deux pays ont hérité d’une longue frontière commune qui s’étend sur des milliers de kilomètres le long de la chaîne himalayenne.

Cette frontière, tracée par le seul colonisateur britannique, n’a jamais été reconnue par la Chine ni avant ni après la prise du pouvoir par le Parti Communiste Chinois en Octobre 1949.
Située dans des zones très peu peuplées, à des altitudes inhospitalières elle pourrait n’être qu’un objet de tractations diplomatiques aptes à faire les délices des experts en droit international et des géographes si elle n’était le lieu d’un face à face entre deux puissances qui ont des rapports complexes, un lieu qui depuis la deuxième guerre mondiale est un des points chauds de la géopolitique mondiale.
En effet, cette frontière est discontinue et d’autres pays y sont présents qui viennent encore compliquer les rapports entre les deux grands.

A l’Ouest, l’Inde est au contact avec la Chine au Nord de la province du Cachemire, c’est à dire dans la zone d’un conflit jamais réglé entre l’Inde et le Pakistan depuis leur accession simultanée à l’indépendance en Août 1947. La Chine populaire s’est refusée depuis 1949 à délimiter officiellement cette frontière considérant que le règlement de la question du Cachemire était un préalable indispensable à un accord et a établi une frontière de facto. Signer avec l’Inde reviendrait à nier la revendication pakistanaise d’un référendum d’autodétermination de cette province, revendication ignorée par l’Inde avec constance.
Un peu plus loin vers l’Est se trouve le Népal. La géographie fait de cet Etat tampon un Etat plus proche de l’Inde que de la Chine. L’accès au pays est en effet beaucoup plus facile depuis l’Inde et il se trouve au contraire séparé de la Chine et du plateau du Tibet par les plus hauts sommets de la chaîne himalayenne. L’influence de l’Inde y est donc considérable à tous points de vue : politique, économique et culturel. L’hindouisme y est la religion dominante et la monarchie népalaise (qui vient de tomber – voir plus loin) était une monarchie hindouiste.
Passé le Népal, l’Inde et la Chine se retrouvent directement face à face sur une centaine de kilomètres au Nord de la province du Sikkim où s’est déroulée entre eux en 1962 un sévère affrontement militaire. L’armée chinoise victorieuse avança largement sur le sol indien puis se retira sur la ligne de crêtes, mais l’avertissement avait porté.

Vient ensuite un autre petit Etat-tampon le Bhoutan, lui aussi sous l’influence de l’Inde mais très replié sur lui-même. Le Bhoutan est un tout petit royaume où le bouddhisme est religion d’Etat et qui vient de se transformer en monarchie constitutionnelle pour éviter une modernisation trop brutale qui échapperait au souverain.
Plus à l’Est, Chine et Inde se retrouvent face à face de part et d’autre d’une frontière toujours aussi escarpée - les sommets atteignent des altitudes entre 5000 et 6000 mètres – taillée en de rares endroits par de profondes vallées comme celle du Brahmapoutre, né sur le plateau tibétain, et qui, mélangé aux Gange, ira irriguer l’immense delta du Bengale partagé entre l’Inde (Etat du Bengale occidental) et le Bangla Desh.

Il est à noter que les guérillas maoïstes les plus actives en Inde aujourd’hui le sont dans les Etats de l’Est les plus proches de la frontière sino-indienne mais que le gouvernement chinois, fidèle à sa politique de non-ingérence, ne leur accorde aucun soutien.
Que le tracé de la frontière entre la Chine et l’Inde n’ait pas pu être normalisé depuis plus de 50 ans ne tient pas seulement au fait que plusieurs Etats tiers et en particulier le Pakistan sont impliqués mais surtout au fait historique que les deux pays ont été, depuis l’indépendance de l’Inde et à la prise du pouvoir des communistes en Chine au cœur des tensions politiques asiatiques et mondiales et n’ont jamais été alliés.

Quelques rappels historiques :

Quand est fondée la République Populaire de Chine (RPC – 01.10.1949) elle devient aussitôt le deuxième état socialiste du monde et dans la guerre froide commençante prend sa place dans le camp socialiste. L’Inde indépendante fait partie du Commonwealth mais va tenter d’échapper à la coupure du monde en deux blocs en s’affirmant comme un des leaders du mouvement des non-alignés. Quand survient la brouille puis la rupture entre la Chine et l’URSS, l’Inde, craignant l’influence du maoïsme chinois chez elle, se rapproche de l’URSS.
En bref, l’Inde et la Chine ne sont jamais dans le même camp et si la RPC a pu régler par la négociation tous les problèmes frontaliers qu’elle avait avec ses autres voisins elle n’a jamais voulu le faire avec l’Inde.
Aujourd’hui dans une configuration géopolitique mondiale mouvante, l’Inde est courtisée et incertaine. Elle a conservé des liens avec la Russie qui, du temps de ses amitiés soviétiques, lui a formé de nombreux cadres, lui a fourni du matériel militaire qu’il faut entretenir et moderniser voire renouveler.

Elle a des relations suivies avec Israël qui lui a fourni le matériel militaire que les Etats-Unis ne voulaient pas fournir eux-mêmes, l’Inde n’étant membre d’aucune des alliances militaires mises en place par les Etats-Unis.
Elle entretient désormais des liens plus intenses et plus confiants avec la Chine dont le dynamisme industriel et commercial fait un partenaire économique incontournable. En outre, les deux pays ont effectué en 2007 leurs premières manoeuvres militaires communes et l’Organisation de Coopération de Shanghai a accueilli l’Inde comme observateur.
Pas surprenant que dans ce contexte les Etats-Unis aient entrepris auprès de l’Inde les grandes manœuvres de la séduction nucléaire. Il s’agit de lui fournir les nouveaux réacteurs nucléaires dont elle va avoir besoin tant est forte sa dépendance au pétrole dont les importations représentent 70% de la consommation nationale.
Cette opération séduction, montée par l’équipe BUSH, a de la peine à se mettre en place. Aux Etats-Unis une partie du Congrès est réticente à accorder ainsi l’absolution à un pays qui maîtrise toutes les techniques nucléaires, n’a pas signé le Traité de non prolifération nucléaire et n’a pas l’intention de le faire. En Inde, les communistes modérés qui font partie de la majorité parlementaire actuelle s’opposent à cet accord qui peut conduire à un alignement stratégique sur les Etats-Unis .Les maoïstes et les guérillas qu’ils animent dans plusieurs états de l’Est du pays sont farouchement anti-impérialistes et ont la même position.

L’Inde nucléaire – rappel de quelques faits


La question du nucléaire n’a pas cessé de compliquer les relations entre l’Inde et les Etats-Unis. Dès l’indépendance l’Inde s’intéresse au nucléaire civil. Elle achète sa première centrale au Canada, façon hypocrite pour les Etats-Unis de laisser faire. Il s’agit d’une centrale à eau lourde, comme les premières centrales françaises, et donc productrice de plutonium à usage militaire. L’eau lourde sera fournie directement par les Etats-Unis. La brouille sino-soviétique, la bombe française (1959) et la bombe chinoise en préparation (le premier essai aura lieu en 1964) renforcent la conviction des dirigeants indiens qu’ils doivent eux aussi posséder l’arme nucléaire qui n’est plus réservée aux deux superpuissances. Pour y parvenir ils auront habilement utilisé les Etats-Unis en jouant sur la question tibétaine.
En 1951 la RPC nouvelle accorde au Tibet un statut de région autonomie. Le Dalai lama reste au pouvoir mais différentes réformes, à commencer par l’abolition de l’esclavage, lui sont imposées. Mais les Etats-Unis mettront longtemps à admettre que le PCC est au pouvoir, maintiendront la fiction de TAIWAN représentant de la Chine sur la scène diplomatique internationale et tenteront diverses actions pour faire tomber le nouveau régime. L’affrontement est évidemment au comble sur le front coréen mais d’autres actions sont menées que ce soit en Birmanie où des généraux du KMT s’installent et vont tenter mais en vain de ré envahir les provinces du Sud-ouest chinois ou au Tibet où la CIA va prendre en main le Dalai Lama, former et armer les opposants à la RPC qu’il est facile de recruter chez les religieux anti-communistes qui ont été dépouillés d’une partie de leur pouvoir. C’est pour couper court à cette menace de sécession organisée par Washington que Pékin occupe militairement la province du Tibet en 1959 et chasse le Dalai Lama. Les Etats-Unis souhaitent le Dalai Lama et son entourage en Inde à proximité du Tibet et dans un pays où le bouddhisme, bien que très minoritaire est vivant. Ils pensent aussi que le ressentiment anti-chinois de cette petite diaspora pourra peut-être un jour ou l’autre être utilisée contre la RPC. C’est en effet à partir de la ville indienne de DHARAMSALAM, où s’installe le Dalai Lama que vont s’organiser les réseaux du « Tibet Libre » soutenus sans discontinuer par les dollars de la CIA. Plus de 40 ans ont passé et ces réseaux qui ont essaimé dans le monde entier sous le couvert d’une religion fonctionnent bien.

De ce point de vue ce qu’on pourrait appeler le TIBETISME, qui n’est pas le Bouddhisme tibétain, mais l’usage militant et politique de cette religion, a des ressemblances avec le SIONISME en tant qu’il est l’instrumentalisation à des fins impérialistes dans le cadre d’une lutte contre le communisme athée d’une religion hyperminoritaire dont les Etats-Unis flattent et soutiennent l’appétit bien réel et bien matériel de pouvoir séculier. Le TIBETISME est un SIONISME ASIATIQUE.
Selon les révélations récentes du Major WILLIAM CORSON, ancien collaborateur du Président Eisenhower, l’Inde va négocier l’installation du « gouvernement tibétain en exil » sur son territoire en échange de la formation aux Etats-Unis de 400 ingénieurs nucléaires.

Disposant ainsi progressivement des compétences nécessaires, d’uranium sur son sol, et la volonté politique aidant, l’Inde qui ne signe pas le Traité de non prolifération nucléaire, ratifié en 1970, fait exploser sa première bombe dans le désert du Rajasthan en 1974. Pour rétablir l’équilibre stratégique, le Pakistan va alors se lancer à corps perdu dans son propre programme nucléaire.
La non prolifération apparaît alors pour ce qu’elle est : un double langage permettant aux puissants d’interdire à certains Etats l’accès à l’arme nucléaire et de fermer les yeux sur les programmes des autres.

Cette Inde, tiraillée entre des intérêts contraires, est évidemment très attentive à ce qui se passe sur sa frontière Nord.
Elle a soutenu autant qu’elle a pu la monarchie hindouiste népalaise dans sa lutte contre la guérilla maoïste entamée en 1994. Encadrement militaire, fourniture d’armes, rien n’a manqué pour tenter d’éviter ce qui, à Delhi, était considéré comme le pire : l’installation d’un régime prochinois à Katmandou.

A cet égard, la situation au Népal n’est pas encore clarifiée. Au terme de 12 ans de guerre, le Parti Communiste Népalais Maoïste (PCNm) qui, dans ce conflit, n’a reçu aucune aide de la RPC, a accepté, alors qu’il contrôlait très largement la campagne népalaise, de déposer les armes en échange de sa participation à un gouvernement provisoire, de la mise à l’écart au roi et de l’élection d’une assemblée constituante devant instaurer la République du Népal.
A quelques semaines de l’élection de cette assemblée, la situation est encore instable. La république est installée dans les faits et le roi n’exerce plus aucun pouvoir, mais les forces conservatrices qui lui sont fidèles, soutenues par l’Inde et les Etats-Unis, fomentent des révoltes anti-communistes dans certaines régions du pays et assassinent des militants maoïstes. Le PCN maoïste tente, de son côté, de rassembler autour de lui une majorité parlementaire et politique et dans le pays. S’il y parvient, l’assemblée constituante devrait confirmer la fondation définitive et la consécration internationale de la République du Népal.

Cette nouvelle république devra trouver sa place entre ses deux énormes voisins et ne pas se fâcher avec l’Inde avec laquelle elle est très imbriquée économiquement tout en intensifiant ses relations avec la Chine voisine via le Tibet. Il est dans les plans de la Chine d’améliorer les relations routières avec le Népal et même de prolonger jusqu’à Katmandou le chemin de fer de Lhassa et donc d’entretenir avec la république nouvelle des rapports économiques de plus en plus étroits.
Les Etats-Unis surveillent le processus comme le lait sur le feu mais savent très bien que la nouvelle république népalaise laissera les coudées moins franches à leurs espions, à leurs forces spéciales chargées de déstabiliser le Tibet et aux activistes du « TIBET LIBRE » et ils n’ont de ce point de vue guère de solution de rechange.

L’Inde qui, tout en hébergeant le Dalai Lama n’a jamais reconnu le « gouvernement tibétain en exil », a toujours considéré la question tibétaine comme une affaire intérieure chinoise et l’a clairement réaffirmé ces derniers jours. Quant au Pakistan, il ne fera rien, lui non plus, pour remettre en cause son alliance historique avec la RPC et d’autant moins qu’il refuse de plus en plus d’être réduit par les Etats-Unis au rôle de simple supplétif dans le conflit afghan.

Pour conclure et en paraphrasant un proverbe chinois connu
Quand le doigt montre le Tibet, l’imbécile regarde les Jeux
Olympiques !

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ContreInfo :: Tibet : Géopolitique de la Paille et de la Poutre          

ContreInfo :: Tibet : Géopolitique de la Paille et de la Poutre

Tibet : Géopolitique de la Paille et de la Poutre...

Tibet : Géopolitique de la Paille et de la Poutre

29 mars 2008
« A chaque séjour à l’étranger, en dehors de ce que communément on appelle l’Occident, je suis frappé de voir combien nos discours et propagandes n’ont aucune prise. Aucune crédibilité, en dehors de son espace territorial. A part, évidemment, le cercle des castes locales protégées par les armes occidentales. » Georges Stanechy, professionnel du développement à l’international, déconstruit les prétentions de l’occident à s’ériger en donneur de leçons morales.
Par Georges Stanechy, 28 janvier 2007
En Amérique latine, en Asie, en Afrique, nos leçons sur la démocratie ou le respect des droits de l’homme, qu’affectionnent tant nos politiques et nos médias, ne sont pas prises au sérieux. « Double langage hypocrite » est le qualificatif le plus souvent employé, lorsqu’on veut rester poli avec nous. Vision totalement différente ? C’est, surtout, une évolution géopolitique, une véritable lame de fond en train de se lever face au « double standard » de l’Occident, pour reprendre l’expression couramment employée en anglais.
Une de mes plus fortes expériences, dans ce renversement de perspective, s’est produite lors d’un dîner avec des Chinois, de la République Populaire de Chine. J’avais sympathisé avec eux en travaillant sur des projets d’investissement (1). Cette soirée célébrait la fin de nos travaux.
A la fin du repas, la confiance et la sympathie étant partagées, je me suis hasardé à leur demander ce qu’ils pensaient des remarques sur le Tibet que leur adressaient régulièrement les délégations occidentales en visite chez eux. Pour réponse, j’ai eu droit à un grand éclat de rires de la part de mes interlocuteurs. Leur responsable hiérarchique, d’une culture et expérience internationale impressionnantes, m’expliqua :
· « ... Le Tibet ? Nous avons sorti cette province, de la misère où l’avait plongé la théocratie d’un clergé bouddhiste dévoyé. Bouddha, c’est le spirituel pas le temporel : à l’opposé d’une religion d’Etat. Des siècles de misère, d’ignorance et de fatalisme. Nous y construisons des hôpitaux, des établissement d’enseignement, des routes, des stations d’épuration d’eau pour l’eau potable, un réseau électrique, un réseau d’assainissement pour les égouts, un réseau GSM, un réseau ferré qui est un des plus grands exploits techniques dans l’histoire du transport... Nous y apportons le développement et le bien-être.
Tout cela, vous n’en parlez jamais. Bien sûr, on ne rattrape pas des siècles de retard en quelques années. Mais, on va y arriver. Vos tentatives de déstabilisation avec ses faramineux budgets de propagande, qui soulageraient bien des misères de par le monde, ne nous impressionnent pas.
· Mais, les droits de l’homme, les droits à l’autodétermination, la liberté de vote...
· Vous, occidentaux, vous tournez le dos à l’évolution du monde. Nous, nous construisons là où nous allons. Vous, quand vous n’êtes pas dans un rapport de forces à peu près égal, vous ne savez que détruire, asservir et piller. Vous vivez encore sur des idées du XVI° siècle, même si vous employez des techniques modernes...
· Mais, les pressions au sujet du Tibet...
· Regardez, au Moyen-Orient, par exemple : vous vous dites laïcs, et vous êtes en train d’imposer des théocraties en créant des Etats fondés sur l’appartenance religieuse et confessionnelle. Il faut être chrétien, juif, sunnite, shiite, druze, maronite, kurde, pour avoir une existence légale, un Etat. Bien sûr, c’est pour mieux les contrôler en les opposant, pour les piller. Plus vous morcelez et plus vous êtes tranquilles pour contrôler la région et pomper le pétrole ou le gaz.
· Mais, concernant le Tibet...
· Vous ne respectez rien : vous choisissez les dirigeants. Sans tenir compte du choix électoral des peuples. Vous renversez des gouvernements légitimes, protégez des dictatures, des criminels de guerre. Vous réduisez en cendres des pays : vous bombardez, rasez des villes, des villages, emprisonnez des milliers de gens, tuez, torturez... Et, en plus : vous financez, provoquez, encouragez des guerres civiles, comme vous l’avez fait en Chine pendant si longtemps.
Ce sont des centaines de milliers de morts et de blessés et des destructions incalculables, depuis que vous avez pris la succession de l’Empire Ottoman en 1918... Au minimum, 2 millions de morts. Un véritable génocide. Et, ce n’est pas encore fini. Vous voulez détruire l’Iran. Mais, comme la Chine, le Moyen-Orient sera un jour maître de son destin, sans avoir à subir la loi de l’Occident... A ce moment-là, il y aura une redistribution des cartes.
· Mais, les interventions à propos du Tibet...
· J’y viens... Il y a une différence fondamentale, entre les occidentaux et nous : quand on prétend nous donner une leçon, nous écoutons poliment, par courtoisie à l’égard de nos invités ou de nos hôtes. Nous avons le Temps avec nous. Vous, vous n’êtes capables d’écouter que votre arrogance. Et, çà l’Histoire en marche n’en a rien à faire. Vos « idées politiques » ne sont pas crédibles : vous faites le contraire de ce que vous déclarez.
Vous des démocrates ? Il n’y a pas pires prédateurs ! Pour le moment, vous n’avez que la technique et la force pour vous imposer. Personne ne croit le premier mot de vos leçons de démocratie. Un jour, dès le milieu de ce siècle, vous serez dépassés, marginalisés. Et, ce jour-là, vous commencerez à écouter et à regarder. Ce jour-là seulement, nous le savons. Voyez : vous nous avez pillés (2) pendant un siècle, pensant que cela allait durer éternellement. Et, puis...
Mais, nous savons faire la différence entre les dirigeants politiques de l’Occident, sans foi ni loi, et les peuples qui le composent, et qui sont anesthésiés de propagande. C’est pour çà, que nous buvons à la santé du peuple français et à ta santé, Georges !... »
Et, de partir dans un grand éclat de rire. Je me suis toujours demandé comment mes joyeux compagnons de soirée arrivaient à tenir un repas arrosé de cognac, du début jusqu’à la fin. Toujours aussi lucides, précis et donnant à réfléchir...
De sacrés bons vivants, nos amis Chinois. Mais, en plus, eux : ils voient loin...
(1) Investissements chinois en dehors de la Chine, et même de l’Asie. (2) L’Occident s’est emparé des richesses de la Chine (notamment ses ports, son commerce extérieur et ses douanes) à la suite de la Guerre de l’Opium en 1842, et le traité de Nankin du 29 août, lui arrachant des concessions territoriales et des territoires (Hong Kong), suivi d’autres conflits et traités conduisant à un dépeçage massif. Les premiers pays à s’allier et mener des opérations militaires conjointes contre la Chine ont été : la Grande-Bretagne, la France, et les USA. Par la suite, pour se maintenir dans cet immense pays, divers chefs de guerres étaient soutenus financièrement pour poursuivre leurs guerres civiles. Jusqu’au bouleversement de la seconde guerre mondiale, en Asie, et la victoire de Mao.
Georges Stanechy travaille dans le domaine du conseil en gestion à l’international, de la création d’entreprises et du développement.
Publication originale George Stanechy
29 mars 2008
« A chaque séjour à l’étranger, en dehors de ce que communément on appelle l’Occident, je suis frappé de voir combien nos discours et propagandes n’ont aucune prise. Aucune crédibilité, en dehors de son espace territorial. A part, évidemment, le cercle des castes locales protégées par les armes occidentales. » Georges Stanechy, professionnel du développement à l’international, déconstruit les prétentions de l’occident à s’ériger en donneur de leçons morales.
Par Georges Stanechy, 28 janvier 2007
En Amérique latine, en Asie, en Afrique, nos leçons sur la démocratie ou le respect des droits de l’homme, qu’affectionnent tant nos politiques et nos médias, ne sont pas prises au sérieux. « Double langage hypocrite » est le qualificatif le plus souvent employé, lorsqu’on veut rester poli avec nous. Vision totalement différente ? C’est, surtout, une évolution géopolitique, une véritable lame de fond en train de se lever face au « double standard » de l’Occident, pour reprendre l’expression couramment employée en anglais.
Une de mes plus fortes expériences, dans ce renversement de perspective, s’est produite lors d’un dîner avec des Chinois, de la République Populaire de Chine. J’avais sympathisé avec eux en travaillant sur des projets d’investissement (1). Cette soirée célébrait la fin de nos travaux.
A la fin du repas, la confiance et la sympathie étant partagées, je me suis hasardé à leur demander ce qu’ils pensaient des remarques sur le Tibet que leur adressaient régulièrement les délégations occidentales en visite chez eux. Pour réponse, j’ai eu droit à un grand éclat de rires de la part de mes interlocuteurs. Leur responsable hiérarchique, d’une culture et expérience internationale impressionnantes, m’expliqua :
· « ... Le Tibet ? Nous avons sorti cette province, de la misère où l’avait plongé la théocratie d’un clergé bouddhiste dévoyé. Bouddha, c’est le spirituel pas le temporel : à l’opposé d’une religion d’Etat. Des siècles de misère, d’ignorance et de fatalisme. Nous y construisons des hôpitaux, des établissement d’enseignement, des routes, des stations d’épuration d’eau pour l’eau potable, un réseau électrique, un réseau d’assainissement pour les égouts, un réseau GSM, un réseau ferré qui est un des plus grands exploits techniques dans l’histoire du transport... Nous y apportons le développement et le bien-être.
Tout cela, vous n’en parlez jamais. Bien sûr, on ne rattrape pas des siècles de retard en quelques années. Mais, on va y arriver. Vos tentatives de déstabilisation avec ses faramineux budgets de propagande, qui soulageraient bien des misères de par le monde, ne nous impressionnent pas.
· Mais, les droits de l’homme, les droits à l’autodétermination, la liberté de vote...
· Vous, occidentaux, vous tournez le dos à l’évolution du monde. Nous, nous construisons là où nous allons. Vous, quand vous n’êtes pas dans un rapport de forces à peu près égal, vous ne savez que détruire, asservir et piller. Vous vivez encore sur des idées du XVI° siècle, même si vous employez des techniques modernes...
· Mais, les pressions au sujet du Tibet...
· Regardez, au Moyen-Orient, par exemple : vous vous dites laïcs, et vous êtes en train d’imposer des théocraties en créant des Etats fondés sur l’appartenance religieuse et confessionnelle. Il faut être chrétien, juif, sunnite, shiite, druze, maronite, kurde, pour avoir une existence légale, un Etat. Bien sûr, c’est pour mieux les contrôler en les opposant, pour les piller. Plus vous morcelez et plus vous êtes tranquilles pour contrôler la région et pomper le pétrole ou le gaz.
· Mais, concernant le Tibet...
· Vous ne respectez rien : vous choisissez les dirigeants. Sans tenir compte du choix électoral des peuples. Vous renversez des gouvernements légitimes, protégez des dictatures, des criminels de guerre. Vous réduisez en cendres des pays : vous bombardez, rasez des villes, des villages, emprisonnez des milliers de gens, tuez, torturez... Et, en plus : vous financez, provoquez, encouragez des guerres civiles, comme vous l’avez fait en Chine pendant si longtemps.
Ce sont des centaines de milliers de morts et de blessés et des destructions incalculables, depuis que vous avez pris la succession de l’Empire Ottoman en 1918... Au minimum, 2 millions de morts. Un véritable génocide. Et, ce n’est pas encore fini. Vous voulez détruire l’Iran. Mais, comme la Chine, le Moyen-Orient sera un jour maître de son destin, sans avoir à subir la loi de l’Occident... A ce moment-là, il y aura une redistribution des cartes.
· Mais, les interventions à propos du Tibet...
· J’y viens... Il y a une différence fondamentale, entre les occidentaux et nous : quand on prétend nous donner une leçon, nous écoutons poliment, par courtoisie à l’égard de nos invités ou de nos hôtes. Nous avons le Temps avec nous. Vous, vous n’êtes capables d’écouter que votre arrogance. Et, çà l’Histoire en marche n’en a rien à faire. Vos « idées politiques » ne sont pas crédibles : vous faites le contraire de ce que vous déclarez.
Vous des démocrates ? Il n’y a pas pires prédateurs ! Pour le moment, vous n’avez que la technique et la force pour vous imposer. Personne ne croit le premier mot de vos leçons de démocratie. Un jour, dès le milieu de ce siècle, vous serez dépassés, marginalisés. Et, ce jour-là, vous commencerez à écouter et à regarder. Ce jour-là seulement, nous le savons. Voyez : vous nous avez pillés (2) pendant un siècle, pensant que cela allait durer éternellement. Et, puis...
Mais, nous savons faire la différence entre les dirigeants politiques de l’Occident, sans foi ni loi, et les peuples qui le composent, et qui sont anesthésiés de propagande. C’est pour çà, que nous buvons à la santé du peuple français et à ta santé, Georges !... »
Et, de partir dans un grand éclat de rire. Je me suis toujours demandé comment mes joyeux compagnons de soirée arrivaient à tenir un repas arrosé de cognac, du début jusqu’à la fin. Toujours aussi lucides, précis et donnant à réfléchir...
De sacrés bons vivants, nos amis Chinois. Mais, en plus, eux : ils voient loin...
(1) Investissements chinois en dehors de la Chine, et même de l’Asie. (2) L’Occident s’est emparé des richesses de la Chine (notamment ses ports, son commerce extérieur et ses douanes) à la suite de la Guerre de l’Opium en 1842, et le traité de Nankin du 29 août, lui arrachant des concessions territoriales et des territoires (Hong Kong), suivi d’autres conflits et traités conduisant à un dépeçage massif. Les premiers pays à s’allier et mener des opérations militaires conjointes contre la Chine ont été : la Grande-Bretagne, la France, et les USA. Par la suite, pour se maintenir dans cet immense pays, divers chefs de guerres étaient soutenus financièrement pour poursuivre leurs guerres civiles. Jusqu’au bouleversement de la seconde guerre mondiale, en Asie, et la victoire de Mao.
Georges Stanechy travaille dans le domaine du conseil en gestion à l’international, de la création d’entreprises et du développement.
Publication originale George Stanechy

vendredi 28 mars 2008

Entendu à la radio et ailleurs... c'est vérifié! on nous prend pour des cons !


-------- Message original --------

Sujet: Entendu à la radio et ailleurs... c'est vérifié! on nous prend pour des cons!
Date: Mon, 17 Mar 2008 14:33:59 EDT
De: Xarlo@aol.com


La preuve par 9...


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1 Minute de réflexion :

Pour toutes les Vaches à lait de France mais aussi de toute l’Europe.

1 un peu d'histoire

En l'an de grâce 2000 après JC (quand même)
nous avions 1 Dollar à 1.2 Euros et 1 Baril de Pétrole à 60 Dollars
soit le Baril à 72 Euros
et on payait 1.00 Euro / litre

2 de nos Jours en 2008 après JC (toujours encore)
Nous avons 1 Dollar à 0.65 centimes d'Euro et 1 Baril de pétrole qui a explosé au-dessus de 100 Dollars.
soit le Baril à 65 Euros (Oups !)
et on leur donne 1.25 Euros / litre

Et la, très chères Vaches à lait
On se pose la question suivante:
Si le Baril est moins cher pour nous en Europe qu'en 2000
Pourquoi l'essence est elle 25% plus chère qu'en 2000 ?

Il y en a qui doivent se remplir les poches !!!!!

Alors très chères Vaches à lait
continuez de travailler sagement car le jour viendra ou le dollar remontera et la je vous dis même pas !

Faites suivre au maximum de personnes
il faut que tous le monde le remarque.

On est des "Vaches à lait" mais on n’est pas con !!!!!!



Changement climatique :: Les mérites et les faiblesses du film d'Al Gore

dans SOLIDAIRE http://www.solidaire.org

Changement climatique :: Les mérites et les faiblesses du film d'Al Gore

Le 10 décembre, le prix Nobel de la Paix sera remis à l'IPCC (la commission climatique de l'ONU) et à l'homme politique américain Al Gore.

Thierry Warmoes
05-12-2007

La commission Nobel entend récompenser Al Gore avec le prix Nobel de la Paix pour s'être engagé en permanence à mettre les changements climatiques à l'ordre du jour politique, entre autres, avec son film, An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange). Les avis de la gauche sont toutefois divisés quant à l'analyse que fait Al Gore.

Les mérites de Gore

Al Gore ne surfe pas sur un phénomène de mode comme bien d'autres politiciens. Déjà dans les années 70 il avait essayé en vain d'attirer l'attention du Congrès américain sur la question du climat. En 1988, il en avait fait un de ses thèmes lors de sa campagne pour la présidence et, en tant que vice-président sous Clinton, en 1992, il était à la base d'un certain nombre de mesures visant à réduire le réchauffement climatique.

Al Gore croit en son affaire et il ne renonce jamais. Son indignation paraît sincère. Pour lui, il est « immoral de laisser continuer les choses (…) Outre un problème politique », la question du climat « est surtout un problème d'éthique. »

Le principal mérite de Al Gore est sans aucun doute d'avoir sensibilisé le grand public au changement climatique grâce à son film. Ainsi, il a indirectement mis la pression également sur le politique et les entreprises afin qu'ils prennent ce problème au sérieux et cherchent des solutions.

Dans Une vérité qui dérange, il apporte une grande quantité d'informations scientifiques de façon très didactique : la hausse de la température et la concentration des gaz à effet de serre, la fonte des glaciers et des glaces polaires, leurs conséquences : inondations, sécheresses, ouragans. Tout cela est exposé de façon claire et compréhensible.

Il dénonce également les campagnes de désinformation du lobby pétrolier et gazier, de l'American Petroleum Institute et de l'industrie automobile américaine. Il démasque les hommes de paille de l'industrie pétrolière désignés par G.W. Bush à la tête de la politique de l'environnement.

Al Gore met les USA devant leurs responsabilités en tant que principaux pollueurs : 30 % des rejets mondiaux de gaz à effet de serre pour à peine 5 % de la population mondiale. Dans le film, il s'indigne : « notre pays pollue plus que l'Amérique du Sud, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie ensemble ! »

Contrairement à d'autres, il n'incrimine pas les pays en plein développement comme la Chine et l'Inde. Au contraire, il dit, presque admiratif : « Chaque fois que je les vois, je tire bien des enseignements des experts chinois. Ce sont des pionniers. Cette question est aussi brûlante pour la Chine que pour les USA. »

Les points faibles de Gore

Pour Al Gore, les raisons de « la collision de notre civilisation avec la terre » sont l'accroissement démographique, l'évolution technique allant de pair avec les « vieilles habitudes et façons de penser », qui ne comprennent pas le danger.

Pour lui, chaque humain est responsable du changement climatique. Nulle part dans le film, il n'est dit qui sont les pires pollueurs, c'est-à-dire les producteurs d'électricité et les grandes entreprises.

Aussi, voit-il surtout des solutions sur le plan individuel. Dans sa vision très libérale, le monde pourra changer quand tous les individus prendront « leurs responsabilités », car chaque individu a le pouvoir de déclencher les changements nécessaires. « Êtes-vous disposé à changer de façon de vivre ? », demande-t-il à la fin du film.

Mais qui décide de la production ? Un producteur peut-il continuer à produire impunément des choses non efficientes sur le plan énergétique ? Peut-il demander des prix élevés et obtenir des éco-bénéfices supplémentaires en produisant, par exemple, des lampes économiques de sorte que bien des consommateurs « préfèrent » malgré tout acheter des ampoules meilleur marché ?

Il s'agit en premier lieu d'un problème social. L'État doit forcer les producteurs à ne produire que des choses énergétiquement efficientes et à un prix le plus bas possible. « Nous disposons déjà du savoir nécessaire pour résoudre ce problème », dit Gore. Mais il n'explique pas pourquoi ce savoir n'est pas utilisé : parce que, pour les producteurs privés, le profit passe avant tout.

Gore constate que les critères chinois concernant les voitures sont plus sévères qu'au USA, ce qui est un obstacle aux exportations américaines vers la Chine. « Les marques à succès sont celles qui fabriquent des voitures peu consommatrices, comme Toyota. Chez nous, la situation n'est pas bonne », dit-il amèrement. Al Gore réfléchit en fonction de la compétitivité des entreprises US, tout comme les dirigeants européens se préoccupent de la compétitivité européenne.

> Le commerce des droits d'émissions de CO2 n'empêchera pas le réchauffement

Changement climatique :: Les mérites et les faiblesses du film d'Al Gore

Le 10 décembre, le prix Nobel de la Paix sera remis à l'IPCC (la commission climatique de l'ONU) et à l'homme politique américain Al Gore.

Thierry Warmoes
05-12-2007

La commission Nobel entend récompenser Al Gore avec le prix Nobel de la Paix pour s'être engagé en permanence à mettre les changements climatiques à l'ordre du jour politique, entre autres, avec son film, An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange). Les avis de la gauche sont toutefois divisés quant à l'analyse que fait Al Gore.

Les mérites de Gore

Al Gore ne surfe pas sur un phénomène de mode comme bien d'autres politiciens. Déjà dans les années 70 il avait essayé en vain d'attirer l'attention du Congrès américain sur la question du climat. En 1988, il en avait fait un de ses thèmes lors de sa campagne pour la présidence et, en tant que vice-président sous Clinton, en 1992, il était à la base d'un certain nombre de mesures visant à réduire le réchauffement climatique.

Al Gore croit en son affaire et il ne renonce jamais. Son indignation paraît sincère. Pour lui, il est « immoral de laisser continuer les choses (…) Outre un problème politique », la question du climat « est surtout un problème d'éthique. »

Le principal mérite de Al Gore est sans aucun doute d'avoir sensibilisé le grand public au changement climatique grâce à son film. Ainsi, il a indirectement mis la pression également sur le politique et les entreprises afin qu'ils prennent ce problème au sérieux et cherchent des solutions.

Dans Une vérité qui dérange, il apporte une grande quantité d'informations scientifiques de façon très didactique : la hausse de la température et la concentration des gaz à effet de serre, la fonte des glaciers et des glaces polaires, leurs conséquences : inondations, sécheresses, ouragans. Tout cela est exposé de façon claire et compréhensible.

Il dénonce également les campagnes de désinformation du lobby pétrolier et gazier, de l'American Petroleum Institute et de l'industrie automobile américaine. Il démasque les hommes de paille de l'industrie pétrolière désignés par G.W. Bush à la tête de la politique de l'environnement.

Al Gore met les USA devant leurs responsabilités en tant que principaux pollueurs : 30 % des rejets mondiaux de gaz à effet de serre pour à peine 5 % de la population mondiale. Dans le film, il s'indigne : « notre pays pollue plus que l'Amérique du Sud, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie ensemble ! »

Contrairement à d'autres, il n'incrimine pas les pays en plein développement comme la Chine et l'Inde. Au contraire, il dit, presque admiratif : « Chaque fois que je les vois, je tire bien des enseignements des experts chinois. Ce sont des pionniers. Cette question est aussi brûlante pour la Chine que pour les USA. »

Les points faibles de Gore

Pour Al Gore, les raisons de « la collision de notre civilisation avec la terre » sont l'accroissement démographique, l'évolution technique allant de pair avec les « vieilles habitudes et façons de penser », qui ne comprennent pas le danger.

Pour lui, chaque humain est responsable du changement climatique. Nulle part dans le film, il n'est dit qui sont les pires pollueurs, c'est-à-dire les producteurs d'électricité et les grandes entreprises.

Aussi, voit-il surtout des solutions sur le plan individuel. Dans sa vision très libérale, le monde pourra changer quand tous les individus prendront « leurs responsabilités », car chaque individu a le pouvoir de déclencher les changements nécessaires. « Êtes-vous disposé à changer de façon de vivre ? », demande-t-il à la fin du film.

Mais qui décide de la production ? Un producteur peut-il continuer à produire impunément des choses non efficientes sur le plan énergétique ? Peut-il demander des prix élevés et obtenir des éco-bénéfices supplémentaires en produisant, par exemple, des lampes économiques de sorte que bien des consommateurs « préfèrent » malgré tout acheter des ampoules meilleur marché ?

Il s'agit en premier lieu d'un problème social. L'État doit forcer les producteurs à ne produire que des choses énergétiquement efficientes et à un prix le plus bas possible. « Nous disposons déjà du savoir nécessaire pour résoudre ce problème », dit Gore. Mais il n'explique pas pourquoi ce savoir n'est pas utilisé : parce que, pour les producteurs privés, le profit passe avant tout.

Gore constate que les critères chinois concernant les voitures sont plus sévères qu'au USA, ce qui est un obstacle aux exportations américaines vers la Chine. « Les marques à succès sont celles qui fabriquent des voitures peu consommatrices, comme Toyota. Chez nous, la situation n'est pas bonne », dit-il amèrement. Al Gore réfléchit en fonction de la compétitivité des entreprises US, tout comme les dirigeants européens se préoccupent de la compétitivité européenne.

> Le commerce des droits d'émissions de CO2 n'empêchera pas le réchauffement

Tibet: pour la liberté, avec la Cia ... ?




-------- Message original --------

Sujet: Tibet
Date: Thu, 27 Mar 2008 01:02:51 +0100
De: democrite mailto:democrite@neuf.fr


Tibet: pour la liberté, avec la CIA?

En 1951, les communistes prenaient le pouvoir au Tibet. Au cours des deux siècles qui avaient précédé, pas un seul pays au monde n’avait reconnu le Tibet comme un pays indépendant. Durant ces deux cents ans, la communauté internationale avait considéré le Tibet comme une partie intégrante de la Chine ou, du moins, comme un État vassal. En 1950 déjà, l’Inde disait que le Tibet était une composante de la Chine. L’Angleterre qui, il y a quarante ans, occupait pourtant une position privilégiée au Tibet, suivit la position indienne au pied de la lettre.
Seuls les États-Unis se montrèrent hésitants. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, ils considérèrent le Tibet comme appartenant à la Chine et ils freinèrent même l’Angleterre dans ses avances au Tibet. Mais, après la guerre, les États-Unis voulurent faire du Tibet un rempart religieux contre le communisme.
Contrairement à ce qui se passa avec la question coréenne, ils furent complètement isolés. Ils ne purent mettre sur pied la moindre coalition internationale. En 1951, la majorité de l’élite tibétaine elle-même, y compris l’Assemblée générale élargie, accepta l’accord négocié avec la Chine à propos d’une «libération pacifique».
Mais cela changea lorsque, en 1956, les autorités décidèrent d’appliquer une réforme agraire dans les territoires tibétains de la province de Sichuan. L’élite locale n’accepta pas qu’on touche à ses propriétés et droits. Cela allait mener au soulèvement armé de 1959.
La préparation de la révolte armée avait duré des années, sous la direction des services secrets étasuniens, la CIA. C’est écrit noir sur blanc dans «The CIA's Secret War in Tibet» (La guerre secrète de la CIA au Tibet) de Kenneth Conboy (University Press of Kansas, 2002, 300 pages), un ouvrage à propos duquel le spécialiste de la CIA, William Leary, écrit: «Une étude excellente et impressionnante sur une importante opération secrète de la CIA durant la guerre froide.»
Un autre livre, «Buddha's Warriors – The story of the CIA-backed Tibetan Freedom Fighters» (Les guerriers de Bouddha – L’histoire des combattants tibétains de la liberté soutenus par la CIA), de Mikel Dunham (Penguin, 2004, 434 pages) explique comment la CIA a transféré des centaines de Tibétains aux États-Unis, les a entraînés et armés, a parachuté des armes sur le territoire, a enseigné aux gens comment ils pouvaient se servir d’armes à feu tout en étant à cheval, etc.
La préface de cet ouvrage a été rédigée par «Sa Sainteté le dalaï-lama». Sans doute ce dernier considère-t-il comme un honneur le fait que la rébellion séparatiste armée ait été dirigée par la CIA. Dans cette préface, il écrit: «Bien que je croie que la lutte des Tibétains ne puisse être remportée que par une approche à long terme et des moyens pacifiques, j’ai toujours admiré ces combattants de la liberté pour leur courage et leur détermination inébranlables.» (page XI)
Réactions tibétaines et internationales lors de la prise de pouvoir par les communistes, en 1951, Infortibet, 14 janvier 2008. en néerlandais:
http://infortibet.skynetblogs.be/post/5433093/tibetaanse-en-internationale-reacties-bij-de-
Le «Cirque de l’ombre: la CIA au Tibet», un documentaire revu, Infortibet, 5 février 2008.
Compte-rendu en néerlandais: http://infortibet.skynetblogs.be/post/5512204/het-schaduwcircus-de-cia-in-tibet-een-documen

Source Michel Collon