jeudi 29 juillet 2004

17-18 Aux U$A : Pour ceux qui se souviennent : En 1952, déjà (I) : "La guerre des Mercenaires" ... Qu' est-ce qui a changé depuis 52 ans ???

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17/18     Aux U$A : Pour ceux qui se souviennent : En 1952, déjà (I) : "La guerre des Mercenaires" ... Qu' est-ce qui a changé depuis 52 ans ???

 

En 1952, déjà : "La guerre des Mercenaires" ...       (les parties soulignées en gras le sont par RoRo)
En cette année 1952, et sous ce titre, paraissait déjà cet ouvrage de Renaud DE JOUVENEL: en voici quelques extraits :
I. Le Pays de la Barbarie :   
La barbarie a désormais élu domicile légal aux Etats-Unis. Jamais, en aucun pays, la barbarie n' a été, à ce point, le fondement de la doctrine d' une société et de ses gouvernements en tous leurs actes intérieurs et extérieurs. Jamais,  non plus, le monde n' a été menacé par la destruction totale comme il l' est aujourd' hui, du fait de la barbarie morale, intellectuelle et matérielle du régime social américain.
Nous sommes loin des soldats de Washington libérant leur patrie du joug de l' Empire britannique; d' Abraham Lincoln, Président élu, libérant les Noirs de l 'esclavage; de ces pionniers du syndicalisme fêtant, en 1886, le premier Premier Mai, fête des travailleurs ayant gagné leur première bataille des huit heures; et du temps où les Etats-Unis accueillaient les émigrés de toute l' Europe asservie et en faisaient des hommes libres.
Seule une histoire réaliste des Etats-Unis pourrait nous expliquer, en détail, comment le développement forcené du capitalisme est parvenu si rapidement à y étouffer l' appétit de liberté des hommes, à le canaliser dans la voie unique, à y donner racine à ce mythe de la "liberté d' entreprise", qui sous-entend (page 7) la liberté de réduire en esclavage et de tuer. Mais, il nous faut bien le constater.
L' impérialisme à son dernier stade, le stade de pourrissement et de destruction de l' homme, de démagogie mensongère en tant que moyen d' aveuglement des masses et d'organisation du terrorisme à l' échelle mondiale, a vraiment produit là son plus bel enfant. Fils de l' hitlérisme et de Wall-Street, il a, pour blason, la bombe atomique.; pour morale, celle du plus fort en meurtres et, pour servants, la cohorte des valets et des traîtres dont tout l' honneur est de vendre leur patrie contre un emploi de mercenaire.
On a beaucoup parlé de la civilisation américaine, mais qu'est-ce et où est-elle? La civilisation ne se limite pas à l' usage, par certains, de la baignoire, du téléphone et de l' automobile ! On la mesure, croyons-nous, au niveau de vie général d' une nation ! Alors, regardons un peu ce qu' il en est de la société américaine.
Les 150 millions d' habitants de ce territoire sont soumis à la dictature de quelque 80 trusts tout-puissants, c' est-à-dire à un gang de quelque mille personnes. Le pouvoir réel n'est pas exercé par un gouvernement mais bien, à travers un gouvernement, par un groupe représentant les magnats les plus puissants : le N.A.M. ou Association Nationale des Industriels. C'est celui-ci qui finance les partis politiques, les banques, la radio, le cinéma, la presse, c'est - à - dire toute la vie économique du pays, et qui utilise les maffias de gangsters pour régler certains problèmes aux échelons inférieurs.
Pendant la guerre, ces industriels américains (Du Pont,  Morgan, Rockefeller, Mellon, etc...) ont financé les organisations nazies établies sur le sol américain  (Le procès engagé contre celles-ci par l' administration Roosevelt fût, ensuite étouffé). Ils  avaient aidé Hitler à parvenir au pouvoir et, aujourd'hui, ils aident activement à la renaissance du militarisme allemand.
Ils financent les diverses organisations anti-ouvrière (page 8) qui, sous forme d' agences de police privée, se chargent de la lutte anti-syndicale, des provocations antiouvrière, de la surveillancde des "agitateurs" et, si nécessaire, de l' assassinat des dirigeants ouvriers fidèles à la classe ouvrière. De là vient aussi le pourrissement des cercles dirigeants du syndicalisme.
Toute la vie économique et politique du pays se trouve entre les mains du grand capital, grâce aux huit grandes banques américaines, de même que l' opinion se trouve contrôlée par les grands trusts de la presse qui sont, à leur tour, maîtres des trois quarts des postes de radio.
                                                *    *    *     *     *
La constitution fédérale des Etats - Unis a, par ailleurs, pour effet, une fragmentation du pouvoir qui facilite, aux hommes politiques locaux, gouverneurs, sénateurs, juges et policiers (juges et policiers étant élus), l' exercice d' une dictature à l' échelle de chaque États et, en retour, place ses fascistes locaux à la solde des puissances financières locales et nationales.
Le général américain H.C. Holdrige a écrit: "Nous sommes en présence du fait qu'on a créé, aux Etats - Unis, dans le cadre de notre démocratie constitutionnelle, un État secret, illégal, au sein de l' État légal... Les maîtres financiers du pays contrôlent les chefs de nos forces armées, chefs qui ont trahi le peuple pour devenir des mercenaires à la solde de la dictature financière et de ses collaborateurs... Nos chefs militaires sont aveuglés à tel point qu' ils tourneront les armes contre les citoyens insurgés des Etats - Unis avec autant d' empressement qu' ils le font contre les pays étrangers" (c' est nous qui soulignons) (page 9).
Dewey, Gouverneur de New - York et candidat républicain, et Truman lui  - même, sont les élus de groupes de gangsters, successeurs de Al Capone. Truman est l' élu d' un gang appelé "la machine Pendergast, du nom de son patron, et il reçut à la Maison Blanche, jusqu' au jour de sa mort brutale, le gangster Binaggio qui avait trempé dans plus de quinze affaires criminelles célèbres. Tout ceci peut étonner les Français mais n' étonne plus depuis longtemps les Américains, qui se sont faits aux moeurs et à l' état social imposé par les trusts et leurs agents d' exécution des gangs.
Le crime étant un moyen de gouvernement, il en découle que le pays est celui de la plus forte criminalité : "un crime majeur toutes les 18 secondes", selon le rapport du Bureau fédéral d' Investigation (F.B.I.) de 1948.
Tout récemment encore, le rapport du Sénateur Kéfauver démontrait la collusion intime établie entres les gangs et les politiciens. Le sénateur écrit: "Ce que j' ai vu et appris m' a effaré... L' Amérique est presque arrivée au point de saturation de la corruption politique qui risque de nous entraîner tous à la ruine. Jusqu' à quel point l' Amérique peut - elle rester corrompue et survivre ?".
Le rapport Kefauver expose que deux gagngs principaux : la bande Gusik et la bande Adonis-Lansky-Costello se partagent à peu près les États - Unis. "Entre ces deux groupes et d' autres bandes similaires, le lien est assuré par la "Maffia", vaste organisation internationale... Aux Etats - Unis, la Maffria compterait 800 membres, chargés plus spécialement des basses besognes d' exécution car, bien entendu, les "grands patrons", comme Costello et Gusik, répugnent à ce travail ingrat et dangereux ...". (Henri Pierre, le Monde, 11-5-51). La corruption "s' exerce à tous les échelons, de la municipalité au gouvernement, du simple flic au chef de police" (Idem).
Le Maire de New-York, O'Dwyer, a dû admettre (page 10) qu' il avait protégé les entreprises du gang et même que ce dernier l' avait aidé à devenir maire.
"Le milieu américain possédait ses propres tribunaux et toute infraction à ses lois était punie de mort: ceux qui exécutaient la sentence recevaient en récompense,  des "concessions" sur des appareils à sous, des "droits" sur les revenus des maisons closes clandestines ou des intérêts dans d' autres entreprises lucratives et illégales" (Monde, 21-3-51).
                                                                   *    *    *     *     *
Le fascisme n' est plus une tendance, une menace, mais une réalité sociale de fait.
Devant l' éventualité d' une crise et l' augmentation du chômage (il y avait, aux Etats-Unis, en 1948, huit millions de chômeurs totaux et quatorze millions de chômeurs partiels), l' accentuation du fascisme et la course aux armements sont devenues des nécessités pour le capitalisme impérialiste.
Afin de décapiter la résistance au fascisme, on a intenté un procès institutionnel aux dirigeants du Parti Communiste américain et on les a jetés en prison. On intente d' autres procès, tout aussi illégaux, à des écrivains et à des cinéastes, afin de semer la terreur. La délation devient monnaie courante et l' on dénonce à la police, au patron, au voisin celui que l' on soupçonne d' être communiste ou de fréquenter des communistes, crime tout aussi grave. Le fait d' être soupçonné est suffisant pour vous mener en prison : à vous de faire la preuve que vous êtes innocent. Ce sont des gangsters politiques, compromis dans des scandales, qui dirigent les débats des commissions des activités non américaines, tels ce Parnell Thomas qu' on fût contraint de mettre un moment en prison. Ces commissions sont illégales et, cependant leurs décisions sont considérées comme (page 11) preuve d' enquête et servent à emprisonner tout coupable de non - américanisme, c' est - à - dire de non - obéissance aux lois des trusts. La peur s' installe dans chaque demeure. Le F.B.I. décrète la mise en quarantaine des communistes sortis de prison, tel le grand écrivain Horward Fast. Ainsi la crainte et la suspicion s' instaurent - elles, chacun pouvant redouter qu' une accusation de crypto - communisme vienne l' enlever aux siens.
A toutes fins utiles, le Bureau Fédéral d' Investigations poursuit sa tâche principale qui est d' établir des fiches de polices pour tout citoyen américain et il se vante d' en posséder déjà dix - huit millions.
Le syndicalisme est miné par la police des trusts. La plupart des grands dirigeants syndicaux ont trahi la cause de la classe ouvrière, dont ils avaient toujours cherché à entraver les mouvements, à saboter les revendications et à diviser les efforts en calomniant tout syndicat prenant au sérieux les revendications de ses adhérents. Les communistes sont chassés des organisations syndicales en dépit du fait qu' ils ont été élus par les masses. La loi Mundt-Carrey, votée en octobre 1950, va plus loin encore : elle prescrit l' enregistrement obligatoire des communistes et "autres membres d' organisations subversives" et prévoit la création de camps de concentration pour les y enfermer. Le mot "camp de concentration" est spécifiquement employé. Il est vrai qu' il n' est pas nouveau et que les Anglais ont, les premiers, tenté l' expérience, en Afrique du Sud, au temps de la Guerre des Boërs.  Si les communistes ont refusé de se déclarer, il n' en reste pas moins que l' administration annonce avoir déjà établi une liste de 14.000 noms de personnes suspectes et que les camps de concentration ont été établis et installés (page 12).
                                                          *    *    *     *     *
Dans cette belle démocratie, 40 à 50 % de l' électorat ne vote pas : ce n' est pas par indifférence, mais par impossibilité. En effet, le système électoral restrictif interdit le vote non seulement aux noirs pauvres mais aussi aux blancs incapables de payer une "taxe" électorale. Ces restrictions sont pratiquées dans 19 États. Ainsi dans les États où la population noire majoritaire où, de plus, les menaces, le chantage et la persécution raciale se donnent libre cours, la masse de la population n' a pas le droit de vote. Dans le Mississipi, où la population noire est de 50%, les votants ne sont que 15% de la masse électorale et, dans la Caroline du Sud, où les noirs sont 40%, l' électorat n'est que de 10,4 %.
Les assassinats perpétrés par le Ku - Klux - Klan se comptent par centaines. La plupart restent impunis. Mieux les meurtriers sont protégés. Par contre, il n' est pas de mois où les noirs ne se trouvent impliqués dans quelque procès, monté de toutes pièces pour exciter les blancs au racisme.
On connaît le meurtre légal de l' innocent Mac Ghee, des Sept de Martinsville, le procès des Six Noirs de Trenton et tant d' autres, mais combien de noirs ont ainsi péri depuis la célère affaire de Scottsboro ? Les tenants du mode de vie américain s' élèvent - ils contre ce génocide intérieur? Non, et le sénateur fasciste Bilbo, de l' Etat de Georgie s' en est vanté en disant: "L' égalité n' a été en aucun temps ni en aucun lieu reconnu aux nègres... si ce n' est dans les codes".
Les États - Unis sont d' ailleurs, avec l' Afrique du Sud, le seul pays où les noirs soient parqués dans des quartiers spéciaux, à New - York, comme à Chicago et ailleurs, tout comme il existe partout des quartiers de Porto - Ricains, de Chinois, etc...   (page  13).                                                                                                                                                                                      
Le racisme américain s' exerce aussi contre les juifs: dans nombre de villes on rencontre, dans les quartiers résidentiels, des maisons sur lesquelles on peut lire l' annonce «Non-Gentils s' abstenir». Ce terme de « Gentils », pour biblique qu' il soit, n' en exprime pas moins, en clair, que les juifs ne sont pas admis à habiter cette maison. Quel autre pays, en dehors de l' Allemagne hitlérienne, a jamais enregistré un antisémitisme aussi officiel ?
Les avocats du mode de vie américain cachent avec soin les conditions de vie réelles du peuple américain. En fait, plus de six millions de familles (soit 21 % de la population) ont un revenu inférieur d' au moins un tiers au minimum  vital reconnu par le Sénat américain. Les conditions de vie de la paysannerie sont parmi les plus atroces. La reconcentration des terres entre les mains de « fermes commerciales» à gros capitaux et l' exploitation éhontée du paysan pauvre ont jeté  une partie importante de la paysannerie dans une misère constante. C' est ainsi que, sur plus de neuf millions de travailleurs agricoles, un million d' entre eux ont un niveau de vie égal à celui des Chinois sous le régime féodal de Tchang Ka'i Chek ; cinquante pour cent des fermes sont considérées, par l' économie américaine, comme autarciques, c' est - à - dire ne fournissant pas, ensemble, 15 % du marché.
On ne saurait s' étonner, en conséquence, que le nombre d' ouvriers agricoles ou de fermiers dépossédés, réduits à l' état de «nomades», qui vont à la recherche de travail des vallées fruitières aux régions à blé, soit de l' ordre de 1.500.000 (familles comprises). Steinbeck a fort bien décrit ces hordes affamées dans Les Raisins de.la Colère et il est regrettable qu' il se soit borné, ensuite, à des récits où la misère n' est plus qu' une toile de fond sur laquelle se meuvent des êtres, à peine humains, qui se complaisent dans leur malheur et leur prétendue inconscience. (page 14)             
                                                                        *     *     *     *     *                                     .
Quant à l'éducation américaine, il y aurait beaucoup à en écrire. Le chef des G. Men, Edgard Hoover, a publié un livre dans lequel il expose tous les dessous des divers gangstérismes, en particulier ceux de la prostitution, même enfantine, et le célèbre Kinsey a donné, dans son rapport sur Le Comportement sexuel de l' Homme, des renseignements suffisants sur la dégénérescence américaine. Si l' on ajoute à ces sources les renseignements que l' on peut trouver dans tous les romans américains, on en déduira que la perversité est l' apanage des classes dirigeantes américaines et qu' elles s' y complaisent bien plus sûrement que les héros de Steinbeck dans la misère qui leur est imposée. Signe particulier de cette dégénérescence évidente, les États - Unis sont le pays statistiquement le plus riche en fous et en débiles mentaux.Il est pertinemment connu que les lieux, où la perversité sexuelle se donne le plus librement cours, sont les Universités. Si nous n' y voyons pas un effet uniquement de ce que celles - ci soient dirigées par des militaires (1), nous y constaterons les résultats de l' oppression grandissante d' une société fasciste pourrie sur l' esprit. Il est logique que cet état de choses empire à raison des mesures prises contre les enseignants progressistes, désormais soumis à un contrôle policer dans 34 États.Cette année, un nombre considérable d' enfants américains ira grossir l' armée des vingt millions d' illettrés qui existe actuellement aux Etats - Unis ", écrit United States News and World Report (9-9-49)(page 15) et les revues de l' enseignement constatent, chez les élèves, une ignorance de plus en plus grande, une délibilité mentale et une bestialité accrues. Sans doute est - ce parce que l'  enseignement enhonneur est, lui - même, raciste. Il exalte la supériorité de l' « homme anglo-saxon » -  lequel a tout del' aryen blond - sur les peuples de Russie et  d' Orient (Warren), la haine en tant que sentiment, naturel    (Dewey) et l' art  de tuer », comme le dit le pédagogue Fitzpatrick qui parlant de la préparation militaire à l' Université, la qualifie admirativement de « enseignement de l' art de tuer, sans qu' il importe de savoir si vous êtes un savant, un administrateur ou un militaire».Bien entendu, ce nouveau Rosenbergisme s' accompagne de mesures fascistes contre la littérature, lesmanuels d' histoire ou de philosophie et des écrivains tels que Mark Twain et Howard Fast se trouvent mis à l' index.
                                                              *     *     *     *     *     *                              
Si les conditions actuelles de la prise de conscience des masses poussent les dirigeants capitalistes à accentuer l' emprise du fascisme, elles les poussent, parallèlement, au développement de leur impérialisme, qui tend à l' hégémonie mondiale; mais il ne faut pas oublier que cet impérialisme n' est pas chose nouvelle.Sans en faire l' historique, rappelons que la doctrine Monroe était, déjà, elle - même, une doctrine impérialiste. Aucune autre nécessité que celles propres au capitalisme (ni même la doctrine Monroe de   justification de l' intervention sur le continent américain) n' a commandé aux Américains de s' emparer  par la force de territoires appartenant au Mexique, (Texas, Nouveau - Mexique, Colorado) en y massacrant,    par milliers,  les populations indiennes, aujourd' hui parquées dans des « réserves », camps (page    16) de concentration tenant du jardin zoologique, où la race indienne se meurt.  Les États - Unis ont, successivement et toujours sous couleur d' aide à l' indépendance des nations, occupé et transformé en colonies: Les Philippines,  Porto - Rico, la zone du canal de Panama (après avoirfomenté la création de l' État de Panama, autrefois partie intégrante de la Colombie), Cuba, Haïti, etc...Partout, ils ont installé des gouvernements à leur solde contre lesquels le peuple s' est dressé et luttedepuis des dizaines d' années.   Quand les capitalistes nord - américains se trouvent en difficultés au Nicaragua, au Vénézuela ou ailleurs, ils suscitent une révolution qui amène au pouvoir des hommes à eux, empressés à conclure des traités de commerce profitables aux États-Unis que viennent, ensuite, compléter des traités d' asservissement plus complets. Et, quand ils se trouvent évincés, comme au Mexique, où ils ne purent empêcher la nationalisation du pétrole, ils dépensent ce qu' il faut pour rétablir la situation quelques années plus tard.   La doctrine des États - Unis est donc essentiellement impérialiste et nous savons que cet impérialisme ne reculerait devant aucun crime, si nous lui laissions les moyens de poursuivre ses buts.   A l' heure où les cercles dirigeants de ce pays préparent une guerre d' agression qui serait, sansnul doute, la plus dévastatrice que le monde ait connue, il nous semble que le problème de la responsabilité collective du peuple américain devant les autres peuples risque de se poser, comme ce fûtle cas pour l' Allemagne de Hitler, organisatrice d' une guerre monstrueuse.
(1) Le Général Eisenhower, aujourd' hui candidat à la Présidence du pays est Président de l' Université de Columbia.C'est à ce titre qu' il  écrivait au professeur Coleman: "Si je découvre que le titulaire d'une chaire tente de faire pénétrer dans notre Université une philosophie contraire à notre système américain de gouvernement, la révocation sera prononcée". Rien d'étonnant à ce qu' il ait ensuite déclaré aux élèves : "Vous êtes tous, pour moi, des soldats".  (page 17)                                II
                     L' EMPIRE  MONDIAL ET SES CHEVALIERS ATOMIQUES
       Quand le Président Truman déclarait, en 1948, à Waco (Texas) : « Nous sommes les géants du monde. Nous pouvons imposer la paix ou la guerre économique», il énonçait un des principes de la doctrine de suprématie mondiale de Wal l- Street.       "Dieu a choisi le peuple américain pour conduire finalement le monde à sa régénération», profère le Sénateur Beveridge.       Depuis lors, cette doctrine a été mise en pratique et son application poursuivie sans relâche et sans considérations d'aucune sorte: ni pour le droit des peuples à disposer d' eux - mêmes, ni pour l' indépendance des nations, ni pour la vie des êtres humains.       A ce nouveau «Gott mit uns", il fallait un théoricien : ce fût M. James Burnham qui se chargea de préciser la fin et les moyem de cette volonté d' hégémonie: J' entends par Empire Mondial,écrit - il, un«état... dont le pouvoir politique dominera le monde, pouvoir imposé en partie par la coercition.".  On n' est pas plus clair: la force sera employée. Le terme de Empire Mondial" pouvant sonner mal aux oreilles de certains, M.  Burnham explique que l' on se servira de termes "plus acceptables", tels que, nommément,  «Fédération Mondiale...» ou même « Nations Unies».  A - t - on besoin de plus d' éclaircissements? (page 18).

(Si certains camarades souhaitent progressivement recevoir une suite à ce texte, écrit en 1952, ils doivent m' en faire expressément la demande.  C'est un travail de longue haleine. 
Merci !    
RoRo    
31 mai 2004) 
- mise à jour du 29 juillet 2004
(roger.romain@skynet.be)

mardi 27 juillet 2004

1952 : "La Guerre des Mercenaires" (extraits)

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En 1952, déjà : "La guerre des Mercenaires" ...       (les parties soulignées en gras le sont par RoRo)

En cette année 1952, et sous ce titre, paraissait déjà cet ouvrage de Renaud DE JOUVENEL: en voici quelques extraits :

I. Le Pays de la Barbarie :   
La barbarie a désormais élu domicile légal aux Etats-Unis. Jamais, en aucun pays, la barbarie n' a été, à ce point, le fondement de la doctrine d' une société et de ses gouvernements en tous leurs actes intérieurs et extérieurs. Jamais,  non plus, le monde n' a été menacé par la destruction totale comme il l' est aujourd' hui, du fait de la barbarie morale, intellectuelle et matérielle du régime social américain.
Nous sommes loin des soldats de Washington libérant leur patrie du joug de l' Empire britannique; d' Abraham Lincoln, Président élu, libérant les Noirs de l 'esclavage; de ces pionniers du syndicalisme fêtant, en 1886, le premier Premier Mai, fête des travailleurs ayant gagné leur première bataille des huit heures; et du temps où les Etats-Unis accueillaient les émigrés de toute l' Europe asservie et en faisaient des hommes libres.
Seule une histoire réaliste des Etats-Unis pourrait nous expliquer, en détail, comment le développement forcené du capitalisme est parvenu si rapidement à y étouffer l' appétit de liberté des hommes, à le canaliser dans la voie unique, à y donner racine à ce mythe de la "liberté d' entreprise", qui sous-entend (page 7) la liberté de réduire en esclavage et de tuer. Mais, il nous faut bien le constater.
L' impérialisme à son dernier stade, le stade de pourrissement et de destruction de l' homme, de démagogie mensongère en tant que moyen d' aveuglement des masses et d'organisation du terrorisme à l' échelle mondiale, a vraiment produit là son plus bel enfant. Fils de l' hitlérisme et de Wall-Street, il a, pour blason, la bombe atomique.; pour morale, celle du plus fort en meurtres et, pour servants, la cohorte des valets et des traîtres dont tout l' honneur est de vendre leur patrie contre un emploi de mercenaire.
On a beaucoup parlé de la civilisation américaine, mais qu'est-ce et où est-elle? La civilisation ne se limite pas à l' usage, par certains, de la baignoire, du téléphone et de l' automobile ! On la mesure, croyons-nous, au niveau de vie général d' une nation ! Alors, regardons un peu ce qu' il en est de la société américaine.
Les 150 millions d' habitants de ce territoire sont soumis à la dictature de quelque 80 trusts tout-puissants, c' est-à-dire à un gang de quelque mille personnes. Le pouvoir réel n'est pas exercé par un gouvernement mais bien, à travers un gouvernement, par un groupe représentant les magnats les plus puissants : le N.A.M. ou Association Nationale des Industriels. C'est celui-ci qui finance les partis politiques, les banques, la radio, le cinéma, la presse, c'est-à-dire toute la vie économique du pays, et qui utilise les maffias de gangsters pour régler certains problèmes aux échelons inférieurs.
Pendant la guerre, ces industriels américains (Du Pont,  Morgan, Rockefeller, Mellon, etc...) ont financé les organisations nazies établies sur le sol américain  (Le procès engagé contre celles-ci par l' administration Roosevelt fût, ensuite étouffé). Ils  avaient aidé Hitler à parvenir au pouvoir et, aujourd'hui, ils aident activement à la renaissance du militarisme allemand.
Ils financent les diverses organisations anti-ouvrière (page 8) qui, sous forme d' agences de police privée, se chargent de la lutte anti-syndicale, des provocations antiouvrière, de la surveillancde des "agitateurs" et, si nécessaire, de l' assassinat des dirigeants ouvriers fidèles à la classe ouvrière. De là vient aussi le pourrissement des cercles dirigeants du syndicalisme.
Toute la vie économique et politique du pays se trouve entre les mains du grand capital, grâce aux huit grandes banques américaines, de même que l'opinion se trouve contrôlée par les grands trusts de la presse qui sont, à leur tour, maîtres des trois quarts des postes de radio.
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La constitution fédérale des Etats-Unis a, par ailleurs, pour effet, une fragmentation du pouvoir qui facilite, aux hommes politiques locaux, gouverneurs, sénateurs, juges et policiers (juges et policiers étant élus), l' exercice d'une dictature à l' échelle de chaque états et, en retour, place ses fascistes locaux à la solde des puissances financières locales et nationales.
Le général américain H.C. Holdrige a écrit: "Nous sommes en présence du fait qu'on a créé, aux Etats-Unis, dans le cadre de notre démocratie constitutionnelle, un Etat secret, illégal, au sein de l' Etat légal... Les maîtres financiers du pays contrôlent les chefs de nos forces armées, chefs qui ont trahi le peuple pour devenir des mercenaires à la solde de la dictature financière et de ses collaborateurs... Nos chefs militaires sont aveuglés à tel point qu'ils tourneront les armes contre les citoyens insurgés des Etats-Unis avec autant d' empressement qu'ils le font contre les pays étrangers" (c'est nous qui soulignons) (page 9).
Dewey, Gouverneur de New-York et candidat républicain, et Truman lui-même, sont les élus de groupes de gangsters, successeurs de Al Capone. Truman est l' élu d' un gang appelé "la machine Pendergast, du nom de son patron, et il reçut à la Maison Blanche, jusqu'au jour de sa mort brutale, le gangster Binaggio qui avait trempé dans plus de quinze affaires criminelles célèbres. Tout ceci peut étonner les Français mais n'étonne plus depuis longtemps les Américains, qui se sont faits aux moeurs et à l' état social imposé par les trusts et leurs agents d' exécution des gangs.
Le crime étant un moyen de gouvernement, il en découle que le pays est celui de la plus forte criminalité : "un crime majeur toutes les 18 secondes", selon le rapport du Bureau fédéral d' Investigation (F.B.I.) de 1948.
Tout récemment encore, le rapport du Sénateur Kéfauver démontrait la collusion intime établie entres les gangs et les politiciens. Le sénateur écrit: "Ce que j' ai vu et appris m' a effaré... L' Amérique est presque arrivée au point de saturation de la corruption politique qui risque de nous entraîner tous à la ruine. Jusqu' à quel point l' Amérique peut - elle rester corrompue et survivre ?".
Le rapport Kefauver expose que deux gagngs principaux : la bande Gusik et la bande Adonis-Lansky-Costello se partagent à peu près les Etats-Unis. "Entre ces deux groupes et d' autres bandes similaires, le lien est assuré par la "Maffia", vaste organisation internationale... Aux Etats-Unis, la Maffria compterait 800 membres, chargés plus spécialement des basses besognes d' exécution car, bien entendu, les "grands patrons", comme Costello et Gusik, répugnent à ce travail ingrat et dangereux ...". (Henri Pierre, le Monde, 11-5-51). La corruption "s' exerce à tous les échelons, de la municipalité au gouvernement, du simple flic au chef de police" (Idem).
Le Maire de New-York, O'Dwyer, a dû admettre (page 10) qu'il avait protégé les entreprises du gang et même que ce dernier l' avait aidé à devenir maire.
"Le milieu américain possédait ses propres tribunaux et toute infraction à ses lois était punie de mort: ceux qui exécutaient la sentence recevaient en récompense,  des "concessions" sur des appareils à sous, des "droits" sur les revenus des maisons closes clandestines ou des intérêts dans d' autres entreprises lucratives et illégales" (Monde, 21-3-51).
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Le fascisme n' est plus une tendance, une menace, mais une réalité sociale de fait.
Devant l'éventualité d' une crise et l' augmentation du chômage (il y avait, aux Etats-Unis, en 1948, huit millions de chômeurs totaux et quatorze millions de chômeurs partiels), l'accentuation du fascisme et la course aux armements sont devenues des nécessités pour le capitalisme impérialiste.
Afin de décapiter la résistance au fascisme, on a intenté un procès institutionnel aux dirigeants du Parti Communiste américain et on les a jetés en prison. On intente d' autres procès, tout aussi illégaux, à des écrivains et à des cinéastes, afin de semer la terreur. La délation devient monnaie courante et l' on dénonce à la police, au patron, au voisin celui que l'on soupçonne d' être communiste ou de fréquenter des communistes, crime tout aussi grave. Le fait d' être soupçonné est suffisant pour vous mener en prison : à vous de faire la preuve que vous êtes innocent. Ce sont des gangsters politiques, compromis dans des scandales, qui dirigent les débats des commissions des activités non américaines, tels ce Parnell Thomas qu'on fût contraint de mettre un moment en prison. Ces commissions sont illégales et, cependant leurs décisions sont considérées comme (page 11) preuve d' enquête et servent à emprisonner tout coupable de non-américanisme, c'est-à-dire de non-obéissance aux lois des trusts. La peur s'installe dans chaque demeure. Le F.B.I. décrète la mise en quarantaine des communistes sortis de prison, tel le grand écrivain Horward Fast. Ainsi la crainte et la suspicion s'instaurent-elles, chacun pouvant redouter qu'une accusation de crypto-communisme vienne l' enlever aux siens.
A toutes fins utiles, le Bureau Fédéral d' Investigations poursuit sa tâche principale qui est d' établir des fiches de polices pour tout citoyen américain et il se vante d' en posséder déjà dix-huit millions.
Le syndicalisme est miné par la police des trusts. La plupart des grands dirigeants syndicaux ont trahi la cause de la classe ouvrière, dont ils avaient toujours cherché à entraver les mouvements, à saboter les revendications et à diviser les efforts en calomniant tout syndicat prenant au sérieux les revendications de ses adhérents. Les communistes sont chassés des organisations syndicales en dépit du fait qu'ils ont été élus par les masses. La loi Mundt-Carrey, votée en octobre 1950, va plus loin encore : elle prescrit l' enregistrement obligatoire des communistes et "autres membres d' organisations subversives" et prévoit la création de camps de concentration pour les y enfermer. Le mot "camp de concentration" est spécifiquement employé. Il est vrai qu'il n' est pas nouveau et que les Anglais ont, les premiers, tenté l' expérience, en Afrique du Sud, au temps de la Guerre des Boërs.  Si les communistes ont refusé de se déclarer, il n' en reste pas moins que l' administration annonce avoir déjà établi une liste de 14.000 noms de personnes suspectes et que les camps de concentration ont été établis et installés (page 12).
                                                          *    *    *     *     *
Dans cette belle démocratie, 40 à 50 % de l' électorat ne vote pas : ce n' est pas par indifférence, mais par impossibilité. En effet, le système électoral restrictif interdit le vote non seulement aux noirs pauvres mais aussi aux blancs incapables de payer une "taxe" électorale. Ces restrictions sont pratiquées dans 19 états. Ainsi dans les états où la population noire majoritaire où, de plus, les menaces, le chantage et la persécution raciale se donnent libre cours, la masse de la population n' a pas le droit de vote. Dans le Mississipi, où la population noire est de 50%, les votants ne sont que 15% de la masse électorale et, dans la Caroline du Sud, où les noirs sont 40%, l' électorat n'est que de 10,4 %.
Les assassinats perpétrés par le Ku-Klux-Klan se comptent par centaines. La plupart restent impunis. Mieux les meurtriers sont protégés. Par contre, il n' est pas de mois où les noirs ne se trouvent impliqués dans quelque procès, monté de toutes pièces pour exciter les blancs au racisme.
On connaît le meurtre légal de l'innocent Mac Ghee, des Sept de Martinsville, le procès des Six Noirs de Trenton et tant d' autres, mais combien de noirs ont ainsi péri depuis la célère affaire de Scottsboro ? Les tenants du mode de vie américain s' élèvent-ils contre ce génocide intérieur? Non, et le sénateur fasciste Bilbo, de l' Etat de Georgie s' en est vanté en disant: "L' égalité n' a été en aucun temps ni en aucun lieu reconnu aux nègres... si ce n' est dans les codes".
Les Etats-Unis sont d' ailleurs, avec l' Afrique du Sud, le seul pays où les noirs soient parqués dans des quartiers spéciaux, à New-York, comme à Chicago et ailleurs, tout comme il existe partout des quartiers de Porto-Ricains, de Chinois, etc... (page 13).                                                                                                                                                                                      
Le racisme américain s' exerce aussi contre les juifs: dans nombre de villes on rencontre, dans les quartiers résidentiels, des maisons sur lesquelles on peut lire l'annonce «Non-Gentils s'abstenir». Ce terme de « Gentils », pour biblique qu' il soit, n' en exprime pas moins, en clair, que les juifs ne sont pas admis à habiter cette maison. Quel autre pays, en dehors de l' Allemagne hitlérienne, a jamais enregistré un antisémitisme aussi officiel ?
Les avocats du mode de vie américain cachent avec soin les conditions de vie réelles du peuple américain. En fait, plus de six millions de familles (soit 21 % de la population) ont un revenu inférieur d' au moins un tiers au minimum  vital reconnu par le Sénat américain. Les conditions de vie de la paysannerie sont parmi les plus atroces. La reconcentration des terres entre les mains de « fermes commerciales» à gros capitaux et l'exploitation éhontée du paysan pauvre ont jeté 1me partie importante de la paysannerie dans une misère constante. C' est ainsi que, sur plus de neuf millions de travailleurs agricoles, un million d'entre eux ont un niveau de vie égal à celui des Chinois sous le régime féodal de Tchang Ka'i Chek ; cinquante pour cent des fermes sont considérées, par l' économie américaine, comme autarciques, c' est - à - dire ne fournissant pas, ensemble, 15 % du marché.
On ne saurait s' étonner, en conséquence, que le nombre d' ouvriers agricoles ou de fermiers dépossédés, réduits à l' état de «nomades», qui vont à la recherche de travail des vallées fruitières aux régions à blé, soit de l' ordre de 1.500.000 (familles comprises). Steinbeck a fort bien décrit ces hordes affamées dans Les Raisins de.la Colère et il est regrettable qu' il se soit borné, ensuite, à des récits où la misère n' est plus qu'une toile de fond sur laquelle se meuvent des êtres, à peine humains, qui se complaisent dans leur malheur et leur prétendue inconscience. (page 14)             
                                                                        *     *     *     *     *                                     .
Quant à l'éducation américaine, il y aurait beaucoup à en écrire. Le chef des G. Men, Edgard Hoover, a publié un livre dans lequel il expose tous les dessous des divers gangstérismes, en particulier ceux de la prostitution, même enfantine, et le célèbre Kinsey a donné, dans son rapport sur Le Comportement sexuel de l' Homme, des renseignements suffisants sur la dégénérescence américaine. Si l' on ajoute à ces sources les renseignements que l'on peut trouver dans tous les romans américains, on en déduira que la perversité est l' apanage des classes dirigeantes américaines et qu' elles s' y complaisent bien plus sûrement que les héros de Steinbeck dans la misère qui leur est imposée. Signe particulier de cette dégénérescence évidente, les États - Unis sont le pays statistiquement le plus riche en fous et en débiles mentaux.Il est pertinemment connu que les lieux, où la perversité sexuelle se donne le plus librement cours, sont les Universités. Si nous n' y voyons pas un effet uniquement de ce que celles - ci soient dirigées par des militaires (1), nous y constaterons les résultats de l' oppression grandissante d' une société fasciste pourrie sur l' esprit. Il est logique que cet état de choses empire à raison des mesures prises contre les enseignants progressistes, désormais soumis à un contrôle policer dans 34 états.Cette année, un nombre considérable d' enfants américains ira grossir l' armée des vingt millions d' illettrés qui existe actuellement aux Etats - Unis ", écrit United States News and World Report (9-9-49)(page 15) et les revues de l' enseignement constatent, chez les élèves, une ignorance de plus en plus grande, une délibilité mentale et une bestialité accrues. Sans doute est - ce parce que l'  enseignement enhonneur est, lui - même, raciste. Il exalte la supériorité de l' « homme anglo-saxon » -  lequel a tout del' aryen    blond - sur les peuples de Russie et  d' Orient (Warren), la haine en tant que sentiment, naturel    (Dewey) et l'art  de tuer », comme le dit le pédagogue Fitzpatrick qui parlant de la préparation militaire à l'Université, la qualifie admirativement de « enseignement de l'art de tuer, sans qu'il importe de savoir si vous êtes un savant, un administrateur ou un militaire».Bien entendu, ce nouveau Rosenbergisme s'accompagne de mesures fascistes contre la littérature, lesmanuels d' histoire ou de philosophie et des écrivains tels que Mark Twain et Howard Fast se trouvent mis à l'index.
                                                              *     *     *     *     *     *                              
Si les conditions actuelles de la prise de conscience des masses poussent les dirigeants capitalistes à accentuer l' emprise du fascisme, elles les poussent, parallèlement, au développement de leur impérialisme, qui tend à l' hégémonie mondiale; mais il ne faut pas oublier que cet impérialisme n' est pas chose nouvelle.Sans en faire l' historique, rappelons que la doctrine Monroe était, déjà, elle - même, une doctrine impérialiste. Aucune autre nécessité que celles propres au capitalisme (ni même la doctrine Monroe de   justification de l' intervention sur le continent américain) n' a commandé aux Américains de s' emparer  par la force de territoires appartenant au Mexique, (Texas, Nouveau-Mexique, Colorado) en y massacrant,    par milliers,  les populations indiennes, aujourd' hui parquées dans des « réserves », camps
(page    16)
(1) Le Général Eisenhower, aujourd'hui candidat à la Présidence du pays. est Président de l'Université de Columbia.C'est à ce titre qu'il  écrivait au professeur Coleman: "Si je découvre que le titulaire d'une chaire tente de faire pénétrerdans notre Université une philosophie contraire à notre système américain de gouvernement, la révocation seraprononcés". Rien d'étonnant à ce qu'il ait ensuite déclaré aux élèves : "Vous êtes tous, pour moi, des soldats".
(Si certains camarades souhaitent progressivement recevoir une suite à ce texte, écrit en 1952, ils doivent m' en faire expressément la demande.  C'est un travail de longue haleine. 
Merci !     RoRo    
31 mai 2004) 
- mise à jour du 27 juillet 2004
(roger.romain@skynet.be

vendredi 23 juillet 2004

U$A : [ForumCommuniste] 417,5 milliards de dollars

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Pour les guerres de conquêtes colonialistes et impérialistes, ils ont tous du fric .
RoRo

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From: Al Faraby
Sent: Friday, July 23, 2004 9:41 AM
Subject: [ForumCommuniste] 417,5 milliards de dollars
vendredi 23 juillet 2004
Le Sénat américain approuve le budget de la Défense, d'un montant de 417,5 milliards de dollars

Le Sénat américain a approuvé un projet de loi allouant à la Défense un budget de 417,5 milliards de dollars (340,8 milliards d'euros), dont 25 milliards pour les guerres en Irak et en Afghanistan.
Ce budget devrait notamment permettre à l'armée de se doter de 39 hélicoptères Black Hawk supplémentaires, d'un sous-marin d'attaque et d'augmenter la solde des troupes de 3,5%.
Le projet de loi a été approuvé par 96 voix contre zéro et devrait être approuvé avec une écrasante majorité par la Chambre des Représentants.  WASHINGTON (AP)

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jeudi 22 juillet 2004

projet de referendum sur le projet de " Constitution européenne " : à l'attention du Bureau de l'ACC, notamment...

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html

 ERNEST GLINNE
To: accasbl@skynet.be ; Jean-Paul Renier
Sent: Sunday, July 11, 2004 7:18 PM
Subject: projet de referendum sur le projet de " Constitution européenne " : à l'attention du Bureau de l'ACC, notamment...

 
 
Bonsoir...
 
Raoul Jennar l'infatigable diffuse une pétition demandant aux citoyen(ne)s d'exiger le recours à la procédure du referendum pour accepter ou rejeter le projet de " Constitution européenne ". J'envoie à l'ACC le texte et son annexe pour le cas où rien ne serait encore arrivé à la rue des Cèdres. Mes premières réactions à vif :
 
1) Il s'agit d'un document NOUVEAU en ce sens que l'article 51 sur la référence aux fondements judéochétiens, malgré les efforts de feu Aznar, des Polonais, du Pape, de Giscard, Dehaene et autres, n'existe plus, le préambule étant tenu pour suffisant.
2) L'engagement envers le néolibéralisme reste et " l'Europe sociale " est à nouveau de la toekomstmuziek, comme toujours.
3) Le texte est " à prendre ou à laisser " , l'amendement restant exclu à moins que les Chefs d'Etat et de Gouvernement n'introduisent l'une ou l'autre modification lors du Sommet de décembre prochain.
4) Quid après cela du débat politique de fond, extraparlemenaire et parlementaire?
5) Le gouvernement fédéral belge, s'il survit, devrait avoir une position: laquelle et par quelles voies la définir?
6) Personnellement, quoique pouvant agir de mon refuge en Tarn et Garonne, je répugne à m'adresser à Chirac; Il faut un texte belge et/ou francophone, à adresser à qui?
 
Il n'est jamais trop tard pour réfléchir avant d'agir..Mais...Bien cordialement...

Du côté de Marseille

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From: N@ros news
Sent: Wednesday, July 21, 2004 10:56 PM
Subject: Du côté de Marseille

 







 

 
 
 

21 juillet 2004
 

 


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mardi 20 juillet 2004

NOUVEAU SITE INTERNET : Comité Honecker de Solidarité Internationaliste

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From: cdrm
Sent: Monday, July 19, 2004 12:20 AM
Subject: NOUVEAU SITE INTERNET

 

NOUVEAU SITE INTERNET
Du
Comité Honecker de Solidarité Internationaliste 
http://www.comite-honecker.org
ATTENTION pas d'accent sur le E de COMITE (nom de domaine)
Prière de faire suivre et de diffusez largement, merci d'avance.

La presse algérienne bâillonnée

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From: Cherif BOUDELAL
Sent: Thursday, July 15, 2004 1:49 PM
Subject: La presse algérienne bâillonnée


 
Merci à l'équipe rédactionnelle de bien vouloir publier le texte ci-dessous
 
La presse algérienne bâillonnée
La loi qui vient d’ête adoptée par le gouvernement algérien (le 30 juin 2004), limitant la liberté de la presse est un aveu du régime en faillite. Par cette décision, il a montré aux citoyens et à l'opinion internationale que la démocratie dont il s'est venté de respecter lors des campagnes électorales précedentes, n'était que de la poudre aux yeux. La condamnation et l'emprisonnement récemment de deux journalistes est un message adressé au reste des journalistes algériens qui auraient l'imprudence de s'aventurer sur un terrain gissant pour fuiner dans les rouages de l'Etat pour dénoncer la corruption des gouvernants. Le directeur du quotidien « Le Matin », Mohamed Benchicou, a été le bouc émissaire de ce prélude d'un début de repression à visage découvert du pouvoir. Il a été condamné à deux ans de prison fermes, officiellement pour "infraction au contrôle des changes". En réalité, la cause est ailleurs; le directeur de quotidien « Liberté » est l’auteur d’un ouvrage intitulé « Une imposture algérienne », sans lequel il dénonce le bilan catastrophique de la politique de Bouteflika. Tous les moyens sont bons pour agréer l’imposture !
 Après la censure, la suspension des journaux et le chantage envers les journalistes, voire l'assassinat d'un certains nombre d'entre eux, dont les auteurs sont restés mystérieusement introuvables et/ou inconnus dans la plupart des cas, le régime procède aujourd'hui à l’empisonnement de ceux parmi eux qui osent dénoncer sa politique. Lorsqu’un régime ne veut pas que les journalistes informent les citoyens de ce qui se passe dans les rouages de l'Etat, c'est qu'il a quelque chose à se reprocher. Pour se protéger des « fuites » d’informations venant de l’étrager, qui pourraient réveiller les citoyens somenelants, le régime algérien a interdit plusieurs chaînes de télévision arabes qui ouvrent leurs plateaux aux débatx contradictoirex auxquels des opposants au régime algéroen s’expriment librement. Après la MBC et Al Arabiya, Al Jazira vient d'être frappée par la censure de la "démocratie" Bouteflikienne. La censure et la repression contre les journalistes révèle la faiblesse de ce régime qui se démasque lui-même et montre aux citoyens son mépris à démocratie et à la liberté d'expression, qu'il prétend par aillers respecter.
 La fin justifie les moyens
Les défauts, les lacunes, la corruption et le dysfonctionnement des administrations d’un pouvoir poussent ses dirigeants à reprimer les citoyens qui s'en indignent, et notament ceux qui sont en mesures de démasquer ses défauts et en informer l'opnion. Quand un régime incarne tous les vices (la corruption materielle et morale, l'incompétence pour gérer le pays, etc.) et se voit dénoncé et montré du doigt, il devient féroce et tend à utiliser la dictature, non seulement contre les journalistes mais aussi contre l’ensemble de la société civile qui lui demande des comptes. La fin justifie les moyens.
C’est le cas des militaires qui ont gouverné leurs pays avec une main de fer dans certains pays d’Amérique latine, en Afrique, en Asie où il est coutumier d’arriver au pouvoir par des coups d’Etat militaires; ou encore en Grèce du temps des généraux. Ces régimes totalitaires bradent les richesses de leurs pays aux puissances protectrices de leurs régimes et plongent leurs peuples dans une misère « blanche ». Non seulement ils réprimaient, et répriment encore leurs propres peuples, mais ils se vendent aux puissances en échange de leur protection contre leurs concitoyens. Ce qui n’est pas tout à fait le cas à nos jours en Algérie où certains des charognards qui tirent les ficelles ou contrôlent les forces repressives du pouvoir et pillent la richesse du pays, ont une certaine fierté vis-àvis de l’impérialisme qu’ils ont, pour la plupart d’entre eux, combattu. Mais leurs héritiers qui poursuivent la tâche sombre de leurs généteurs, ont une autre mentalité, et la fierté n’a pas de place devant le profit.
 
Les président-rois
Les présidents arabes sont tous des rois ! Le qualificatif du « président » n’est qu’une mascarade qui ne trompe personne. Et pour élustrer cet argument, voici quelque exemples : Ben Ali en Tunisie, Mobarak en Egypte, Kadafi en Libye (pour ne citer que ceux-là) se sont tous autoproclamé présidents. Certains d’entre eux, ont fait des simulacres d'élection présidentielle, tout en utilisant la repression « démocratique » la plus atroce contre leurs cocitoyens. Et pour s’assurer une protection infaillible et une dynastie familiale, ces présidents-rois préparent leurs enfants à la succession après leur disparition. C’est le cas de Hafaz El Assad (Assad signifie lion en arabe, le roi de la jungle !) dont le fils a pris le pouvoir après la mort de son papa. C’est le cas de Hosni Moubarak (avec sa baraka son fils sera président-roi, sachant que le fiston est le président du parti au pouvoir et, bien sûr, le trône de son papa lui revient de « droit ») ; Kadafi fait de même, etc. Le monde arabe n’a, pour le moment, que des rois et des présidents-rois autoproclamés.
Quant à Bouteflika (dont le nom signifie « le fracasseur »), n’a pas d’enfant; donc pas de successeur linéaire; alors il tire les ficelles pour aligner derrière lui les vieux renards, civils et lilitaires, mais surtout militaires, pour arranger sa « victoire » dans toutes les circonstances. Les peuples, quant à eux, sont des sujets ou des citoyens-sujets qui subissent toutes les foudres des pouvoirs en place, à l’exception des applaudisseurs.

La nature même d’un tel système politique oblige les régimes à utiliser la force pour garder le pouvoir le plus longtemps possible, car leur vie en dépend. Et quand un régime n’a pas l’héritage « prophétique » il invente un simulacre de démocratie et organise des élections pour se donner une légitimité pour régner. Et dans ce genre de « démocratie », la fraude « légale » est de rigueur. Ainsi, ils espèrent convaincre leurs peuples qu’ils exercent leur pouvoir de façon légale, voire plus que légale, puisque dans ce gerne de « démocratie, le président est souvent élu avec plus de 99% de voix ! Bourguiba avait, au moins la franchise de se proclamer président à vie. Les dirigeants s’accrochent au pouvoir pour garantir leur sécurité, en tirant le plus d’avantage possible; ils ont peur d'être rattrapés un jour par la justice de leur pays, car si la démocratie est réellement engagée, et que le pouvoir leur échappe, ils risquent de se retrouver sur le banc des accusés.
 
Un fils spirituel qui a perdu son esprit
Quant au cas de Bouteflika, président en exercice en Algérie depuis 1999, il n'a pas assez gouverné pour céder aussi facilement le pouvoir de façon démocratique. Il veut faire, au moins, autant que les autres pour apaiser sa soiffe du pouvoir, qui lui avait échapé en 1979. Et d’abord il prend sa revanche contre ceux qui l’ont écarté et « subtilisé » la présidence alors qui le voulait absolument. Se considérant comme étant le « fils spirituel » du feu Boumediene, il voulait prendre sa succession après la mort de ce dernier. Un fils spirituel qui, à l’évidence, a perdu son esprit en trahissant les principes du maître qu’il vénérait. Alors que le monde entier l’a vu pleuré la mort de son maître spirituel en lisant le message élogieux d’adieu face à son cercueil, il a comlétement dévié de la voie de celui-ci dès qu’il a été enterré, après avoi été sûr qu’il ne se réveillait pas.
Si les journalistes sont exposés à la censure, au chantage et à la repression en Algérie aujourd’hui, c'est parce que leur plume est dangereuse pour le pouvoir en place. Les journalistes et les intellectuels sont, en effet, les plus vulnérables dans les pays aux régimes totalitaiires, car ils sont les plus à même de démasquer la corruption, l'incompétence et la dérive des dirigeants, car ils peuvent donner une prise de conscience aux peuples qui subissent les conséquences des politiques catastrophiques de leurs régimes corrompus et incompétents.
 
L’américanisation de l’Algérie
Maintenant, Bouteflika est en train d'« américaniser » l'Algérie, en y introduisant leurs multinationales et envisageant des « coopérations » militaires US, qui mettront fin à son indépendance. Il n’est pas impossible, en effet, que les USA installent des bases militaires dans les années à venir en Algérie. Pour arriver à s’introduire militairement en Algérie - mais aussi partout ailleurs en Afrifque où existent des matières premières (voir « Le Monde diplomatique » de juillet 2004) - les USA veulent entraîner l’Algérie à adhérer d’abord à l’OTAN pour l’occuper ensuite. Une fois celle-ci dans l’engrenage, les USA justifieront leur présence sur le sol algérian sous préterxte de lutter contre le « terrorisme international », terrorisme qu’ils céent eux-mêmes quand il n’existe pas. C’est ce qu’ils ont fait en Afghanistan et en Irak où les bases militaires ne sont pas prêtes à être démentelées, mais plutôt renforcées.

Cette politique de « bradage » du pays, n'est pas digne de quelqu'un qui a été pendant 13 ans ministre de Boumediène. C'est une insulte à la mémoire de Boumediene qui a le chef de fil des ppays du tiers-monde qui a osé affronter l'impérialisme US, et tous les autres impérialismes pour les libérer de leur domination. L’Alrégir était un modèle en matière de développement le plus envié dans le monde, et ce dans plusieurs domaines, qu’ils soient sociaux, politiques, économiques, industriels, culturels, scientifiques, que dans le domaine de l’enseignement. Pour ne prendre que ce dernier exemple, en 1980 l’Algérie disposait déjà de 48 universités et centres universitaires; elle s’auto-sufisait déjà en cadres destinés à remplacer les « ccoopérants » - les migrant venant de l’Occident ne sont pas appelés immigrés comme ceux du tiers-mondes qui émigrent en Occident, l’esprit colonial oblige ! C’est grâce à sa libération totale, aussi bien politique qu’économique, que l’Algérie a pu réaliser ces acquis, que les charognards d’après Boumediene ont volés, détruis, et vendu le reste des richesses algériennes aux miltinationales, qui sont venues en force dans le pays et ce, après avoir été interdites de séjour.
 
 
La dérive politique du pouvoir algérien
Après la mort de Boumediene en novembre 1978, ses successeurs ont entraîné le pays dans une guerre civile et mené le pays à la faillite. Abdelaziz Bouteflika qui, après une quinzaine d’années d’exil volontaire, avait fait des promesses au peuple algérien lors de sa première campagne présidentielle, à savoir l'instauration de la paix et de la démocratie dans le pays. Non seulement il n’a pas tenu ses promesses, mais il a fait le contraire de ce qu’on attendait de lui, aussi bien dans sa politique intérieur qu’extérieure. Sur le plan intérieur, il multiplie la repression contre les contestataires de sa politique et tente de museler la presse qui dénonce la corruption de son administration et la dérive de sa politique. Sur le plan extérieur, il a remis en cause tous les acquis politiques et économiques que l’algérie avait chèrement réalisés avant les années 1980.
 En avril 1974, lors de la présidence l’assemblée des nations unies par l’Algérie, celle-ci avait organisé une conférence sur les matières premières. Boumediene en personne avait prononcé un long discours à la tribune de l’ONU pleine à craquer. Un discours qui se voulait à la fois conciliateur mais ferme. Après avoir adressé un réquisitoire, le président algérien avait rappelé à l’assistance le pillage des richesses des pays du tiers-monde par les sociétés multinationales des pays développés, qui s’en réchissent de plus en plus alors que les peuples propriétaires de ces mêmes richesses sont de plus en plus pauvres. Le président algérien avait alors proposé aux pays industrialisés de payer les matières premières des pays producteurs à leur juste prix, et à considérer les pays du tiers-monde comme leurs partenaires sur le même pied d’égalité, et non pas comme leurs subaltèrenes.
 Boumediene avait prédit, lors de ce discours-là, ce qui se passe aujourd’huit en Occident. Il s’est adressés aux représentants de ces pays en leur disant que si les pays développés continuaient à appauvrir les peuples du tiers-monde, ces derniers étant affamés s’exileront verts les les pays riches pour y travailler et nourrir leurs familles, et à ce moment là ils ne pourront rien faire pour les en empêcher, car pour eux ce sera une question de vie ou de mort, et l’histoire lui a donné raison. Maintenant, certains politologues et écrivains ocidentaux citent son discours comme référence, pour dire aux dirigeants de ces pays impérialistes qu’ils n’avaient pas su saisir l’opportunité, à l’époque, pour changer leur « ordre économique mondial » dévastateur; qu’ils auraient dû œuvrer plutôt pour aider les pays du tiers-monde à se développer au lieu de piller leurs richesses, comme le leur avait proposé le président algérien. En nationalisant les sociétés pétrolières étrangères en 1971, l’Algérie a entraîné derrière elle beaucoup de pays qui ont fait autant; son exmeple a révolutionné les montalités des dirigeants du tiers- monde. Cela lui a valu la sympathie des peuples mais a déclencché la colère de ses advresaires qui ont tenu réguer à son président, et ils ont fini par l’avoir.
 
 
L’Algérie était debout, et elle est carément à plat ventre
L’Algérie était si fière de sa Révolution, de ses Acquis sociaux, de son statut au sein des nations et de son influence à travers le monde. Uneinfluence due à la justesse de sa politique extérieure qu’elle menait contre l’impérialisme nouveau qui occupe les pays du tiers-monde à travers ses multinationales qui pillent leurs richesse, mais aussi à travers les bases militaires qui menacent à tout moment leur suveraineté. Elle se distinguait par sa lutte contre la domination étrangère, pour l'émancipation de son peuple et de ceux des pays du tiers-monde. Elle jouait un rôle essentiel au sein des institutions internationales telles l’OPEP, l’organisation des pays non-alignés, l’ONU, l’OUA ou la Ligue arabe. Elle avait déployé un effort considérable pour inciter les pays du tiers-monde à disposer eux-mêmes de leurs richesses naturelles usurpées par les sociétés multinationales des prédateurs assoiffés, qui affamaient et affament encore les peuples en pillant leurs richesses. Beuacoup de ces pays du tiers-monde avaient suivi l’exemple de l’Algérie en nationalisant les sociétés étrangères opérant chez eux. L’Algérie jouissait d’une popularité internationale. Malgré la pression des impérialistes-prédateurs, elle était debout face à eux, car forte de sa légitimité de disposer de ses richesse et de défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et de leurs richesses, conformément aux lois internationale et aux résolutions des nations unies. Mais, aujourd’hui, elle est carément à plat ventre, couché à même le sol, traînée dans la boue par ceux qui ont trahi les principes qui étaient les siens.
 Pour connâitre la santé d’une société, il suffit de prendre la température de la politique menée par ceux qui la dirigent; et pour connaître la valeur morale d'un régime, notamment lorsque le pays regorge de richesses naturelles, comme est le cas de l'Algérie, il suffit de connaître la valeur de sa devise. La valeur d’un homme se mesure par son comportement, sa parole donnée et se ppprincipes moraux. La valeur d’un dirigeant d’un pays se compare, en plus de ces trois vertus fondamentales, à celle de sa monnaie. A titre d’exemple, lors de la mort (ou assassinat, que sais-je ?) de Boumediene, le dinar algérien valait 1,55FF. Depuis le début des années 1980, la monnaie algérienne n'apas céssé d’être dévaluée; et en l’an 2000 1FF faisait déjà 10 DA (cours officiel), et plus de 15 DA sur le marché parallèle! Une telle dévaluation monnaitaire est comparable à la dévaluation morale d’un pouvoir qui accourt à la repression de son peuple pour cacher sa corruption et son incompétence à gérer le pays et offrir à son peuple ce dont il a besoin, voire sa dignité. Et quand on observe les dirives du pouvoir, il ne faut pas s’attendre à des miracles en matière de démocratie en Algérie. Bref, la situation de l’Algérie d’aujourd’hui est dramatique sur tous les plans. On peut la comparer à une proie sans défense entre les griffes des charognards.
 L’Algérie qui était debout face à ses détracteurs, qui voyaient en sa politique de décolonisation politique et économiqe la fin de leur domination, est aujourd’hui à genou et fait pétié aux plus ptits de ce monde. Sa chute paraît comme une victoire aux ennemis de l'émancipation et de la liberté des peuples. Sa chute est ressentie comme une humiliation par chaque algérien et chaque Algérienne dignes de ce pays. Les Algériens ont fait la différence entre la valeur de leur monnaie et celle des hommes qui l’ont gouverné avant et après les années 1980. Ils ont fortement senti la différence et compris qu’un seul homme peut changer, en bien ou en mal, la vie de tout un peuple. Oui, il n’y a aucune comparaison entre le Président Haouari Boumediene et ceux qui lui ont succédé. Le premier avait tout donné pour son pays et au service de son peuple, mais les arrivistes qui ont pris le pouvoir après lui ont pillé le pays et humilié le peuple, à la grande satisfaction de ses ennemis.
L’emprisonnement des journalistes et des syndicalistes dans les pays arabes, comme l’Algérie, le Maroc, la Tunisie ou l’Egypte, mais aussi partout ailleurs, est l’exemple type des régimes corrompus et totalitaires qui voient en la prise de conscience de leurs peuples la fin de leur règne. On peut attribuer cela au fait que la culture démocratique dans dsns ces pays-là est encore embrayonnaire; mais la gestation de cet embrayon est en cours de maturation et risque de faire exploser la tête de tous « les fracasseurs » et celle des fauves féroces qui lynchent leurs victimes, du Maghreb au Machrak, et débarrasser les peuples de leur dispotisme.
 
Chérif Boudelal
 

Liste dédiée à l'Intifada et à la Juste Cause du peuple palestinien. Lecture intéressante : Connaître le vrai visage d'Israël et du lobby sionise mondial tentaculaire, c'est se doter des armes efficaces pour les combattre, combattre leur idéologie et les vaincre. Le Collectif "Paix Comme Palestine" propose la lecture des ouvrages suivants: 1- "Le sionisme en Palestine/Israël, fruit amer du judaïsme", d'André Gaillard, éd. Bénévent-, 2004  (au profit d’une association d’aide aux enfants palestiniens.) 2- « L’industrie de l’Holocauste », réflexion sur l’exploitation de la souffrance des juifs », de Norman G.Finkelstein, éd. La fabrique, 2000 - traduction française 2001. 3- « Est-il permis de critiquer Israël ? »,, 2004 de Pascal Boniface, éd. Robert Laffont, 2003.                 4- L'autre visage d'Israël (d'Israël Adam Shamir), version française éditée par les éditions Kalam, 2004.

PARIS : Communique de presse livre "Dieudonné. Entretien à coeur ouvert" de Olivier Mukuna

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From: Jos Hennes
Sent: Monday, July 05, 2004 3:16 PM
Subject: Communique de presse livre "Dieudonné. Entretien à coeur ouvert" de Olivier Mukuna

COMMUNIQUE DE PRESSE - EDITIONS EPO
 

 
http://www.epo.be/editions/presentation.php?isbn=2-87262-217-9
   
 
    La conférence de presse à Paris
Le nouveau livre Dieudonné. Entretien à coeur ouvert de Olivier Mukuna était présenté vendredi le 2 juillet 2004 à la Maison de Radio France à Paris, en présence de plus de 70 journalistes. Voici un petit compte-rendu de la conférence de presse.
Dieudonné qui s'estime "victime d'un lynchage hors du commun" a indiqué: "Je suis un homme libre, universaliste et humaniste. Les frontières éthniques ou religieuses ne me concernent pas. J'ai envie de porter ce point de vue à la tribune. La survie de l'espèce humaine va passer par l'abolition de ces frontières communautaristes. (...) Avec mon nouveau spectacle (Mes excuses, actuellement à l'affiche de son Théâtre de la Main d'Or à Paris), ce livre est un moyen d'être présent sur un autre support pour m'expliquer".
Dénonçant le poids du communautarisme en France, l'humoriste a ironisé au cours de sa conférence de presse sur le fait "qu'il va peut-être devoir créer un Conseil représentatif des organisations noires de France".
Dans son entretien avec Olivier Mukuna, Dieudonné assure que "le personnage de son sketch n'illustrait pas la population juive, mais uniquement l'extrême-droite sioniste de cette communauté".
"La Shoah, cet indiscutable crime contre l'humanité, est malheureusement devenue un fonds de commerce", estime Dieudonné qui, un peu plus loin, considère que "sa définition de l'humour, c'est lorsqu'on parvient à faire rire avec des messages à dimension politique et sociale".
"Mon job, c'est d'aller chercher dans les recoins du sacré, les travers de l'humanité. Au travers des dogmes religieux, on a déshumanisé l'espèce humaine", ajoute-t-il. (Sources: AFP)
 
    Le livre / L'auteur

Antisémite ou antisioniste? Provocateur dangereux ou libre-penseur courageux? Comique diffamant ou humoriste militant? Dieudonné M'Bala M'Bala ne laisse personne indifférent. Représentations de son spectacle censurées, poursuivi en justice, boycotté par certains médias, la carrière d'un artiste de grand talent est remise en question. Mais si l'artiste plie, il ne rompt pas. Fort d'un soutien populaire considérable, il a déjà gagné plusieurs procès en référé et présente depuis fin avril 2004 un nouveau spectacle intitulé Mes excuses!
Qui est vraiment Dieudonné? Un entretien à cœur ouvert mais sans concession, pour mieux connaître l'homme et l'artiste, ses doutes et ses convictions.
Journaliste, Olivier Mukuna a travaillé pour les quotidiens Le Matin, La Dernière Heure, l'hebdo Le Journal du mardi et a collaboré à la RTBF. Il s'est principalement investi dans les sujets de société à dimension politique et a écrit sur l'impact de l'information médiatique.
 
    Service de presse / Interviews
Vous pouvez commander un exemplaire de presse  aux Editions EPO: jos.hennes@epo.be - +32 (0)3 287 08 75 (téléphone).
Olivier Mukuna est disponible aux interviews: kadtshi@yahoo.fr - +32 (0)496 54 65 74 (portable).
Dieudonné, via monsieur Parinet: +33 (0)681 72 81 82 (portable).
 
    Données techniques
Titre: Dieudonné. Entretien à coeur ouvert
Auteur: Olivier Mukuna
Editions EPO, Anvers, 2004
Infos: www.epo.be
ISBN 2-87262-217-9
Paperback 12,5 x 20 cm
120 pages
10,00 euros
Distribution France, Belgique, Luxembourg: Aden Diffusion (email: adendif@skynet.be – tél: +32 (0)2 534 46 61 – fax: +32 (0)2 534 46 62)
Distribution Suisse: Servidis: admin@servidis.ch
Distribution Québec: www.edipresse.ca
 
Bien à vous.
 
Jos Hennes
Editions EPOLange Pastoorstraat 25-27B-2600 Berchem-Anvers (Belgique)Tél: +32 (0)3 287 08 75Fax: +32 (0)3 218 46 04Email: jos.hennes@epo.beSite internet: www.epo.be
 

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lundi 19 juillet 2004

Chavez: «Nous résoudrons nous-mêmes les problèmes des Vénézuéliens»

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Chavez: «Nous résoudrons nous-mêmes les problèmes des Vénézuéliens»• LE 27 juin, le président Hugo Chavez a appelé le gouvernement des États-Unis à respecter la souveraineté vénézuélienne, car «la Révolution bolivarienne poursuivra la construction d’un projet indépendant».«Nous résoudrons nous-mêmes les problèmes des Vénézuéliens, et ni le Congrès, ni aucune autre institution nord-américaine ne doit venir prendre des décisions dans ce pays», a déclaré le président durant son programme radiotélévisé de chaque week-end.Il a mis en doute l’autorité morale de Washington pour donner des leçons de démocratie partout dans le monde, et ce d’autant plus après la manière frauduleuse avec laquelle le président George W. Bush a gagné les élections de novembre 2000.Les États-Unis devraient observer ce qui se passe dans notre pays et comment se construit une véritable démocratie, a-t-il dit. La Maison Blanche prétend dominer toute la planète, comme on le voit en Afghanistan et en Irak. «Malheureusement, ce sont ces actions qu’admire l’opposition vénézuélienne. Ce pays ne se vent pas et ne se livre pas, le Venezuela n’est pas à vendre».Quant au référendum prévu pour le 15 août, Chavez a affirmé que dire NON au révocatoire (impulsé par l’opposition et qui prétend l’éloigner du pouvoir) signifie s’opposer à l’impérialisme, aux bradeurs de patrie, à ceux qui prétendent s’emparer du pouvoir pour s’enrichir et «jeter le peuple dans l’oubli».DES PARAMILITAIRES COLOMBIENS ARRÊTÉS DÉNONCENT DES COLLABORATEURS VÉNÉZUÉLIENSLa magistrature militaire a informé que 14 paramilitaires arrêtés le 9 avril dernier ont accepté de collaborer aux enquêtes et révélé les noms de quelques-unes des personnes —tant civils que militaires— impliquées dans le plan de destabilisation et qui ont aidé à introduire dans le pays et à préparer militairement ces éléments étrangers.Le colonel de la Garde nationale du Venezuela, Jesus Castro Yelles et le capitaine de ce même corps, Francisco Javier Nieto, ont été incriminés, et le ministère public a accusé les deux officiers de délit de rébellion, pour lequel ils seront jugés par les tribunaux militaires.Selon la législation militaire en vigueur, «rébellion» signifie aide ou soutien à tout mouvement armé pour altérer la paix intérieure de la République ou pour empêcher ou entraver toute action du gouvernement. (Source: Prensa Latina) http://www.granma.cu/frances/2004/julio/vier2/27venez.html

jeudi 15 juillet 2004


Aujourd'hui, face aux ambitions de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.
Sa diffusion est un acte de résistance.

"Lorsque les Etats-Unis sont venus en Irak , nous n'avons rien dit, nous n'étions pas Irakiens "

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Journal de Bagdad
N° 66/04 - 14-07

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Bilan du 08-07 au 14-07: Usboys/Autre boys : 9 tués - 6 blessés
Policiers, armée et collaborateurs : 11 tués - 35 blessés
Peuple irakien : 1 tué - 2 blessés

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Articles compilés et retravaillé par M.Lemaire
Sommaire :

1- Territoires occupés
1-1 Bagdad
1-2 Falloujah
1-3 Samarra
1-4 Mossoul
1-5 Les autres régions de l'Irak occupée
2- Décompte des pertes humaines
2-1 Coalition
2-2 POPULATION Irakienne
3- Politique Intérieure(sous contrôle)
3-1 Le nouveau Irak est arrivé…

3-1-2 Saleh estime qu'il était "irréaliste de demander à la Force multinationale (FMN) de quitter l'Irak aujourd'hui car les (organismes) de sécurité nécessaires à la stabilité de ce pays ne sont pas encore créé
4- Politiques des occupants
4-1 OTAN
4-1-1:Pour sortir du bourbier irakien, Kerry propose l'organisation d'une conférence régionale au Moyen-Orient avec l'Irak
4-2 : Les prédateurs
4-2-1 Annan a désigné comme envoyé spécial de l'Onu en Irak l'actuel ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis
4-3 Troupes & collaborateurs civils supplémentaires
4-3-1 13-07 L'Australie a annoncé qu'elle allait envoyer une trentaine de soldats supplémentaires en Irak,
4-3-2 Le Salvador a annoncé avoir décidé d'envoyer un troisième contingent en Irak en août,
4-3-3 Berlusconi a déclaré que les troupes italiennes resteraient en Irak
4-4 Otages & Enlèvements
Différents groupes détiennent un Philippin, un Egyptien et deux Bulgares
5 Politique extérieure
5-1 L'UE est "d'accord sur le besoin d'apporter un ferme soutien au gouvernement irakien intérimaire "
5-2 L'Allemagne a annoncé que Bernd Erbel, serait nommé ambassadeur dans "les prochains jours".
6- Dossier & Point de vue
6-1 Dossier mensonge : Ou "a quoi cela sert d’avoir des responsbles " non responsables ou irresponsables ? ? ?
6-1-1 Et maintenant que l’on sait cela : va t’ont quitter l’Irak et offrir des compensations aux victimes ? ? ?
6-1-2 Comment cela se passe chez Blair ? ?
6-1-3 Qu'est ce qu'ils disent???
6-2 Bush et l'OTAN
6-3 Cauchemar américain Skull and Bones, l'élite de l'Empire
6-4 La deuxieme phase pour la Resistance Irakienne a commencé..
... Et pour ceux qui ont eu le courage de lire jusqu’au bout

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Détails

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1- 0 : Territoires occupés
1-1 Bagdad (Sadr City)
09-07 :
1-1-1 Embuscade fatale pour une patrouille US qui a été prise sous le feu.
Les Us précise : 1 Usboy est mort des suites de ses blessures

10-07 :
1-1-2 Attaque au mortier (de plusieurs obus ) d’une hôtel près de la place Ferdous, où se dressent les hôtels Palestine et Sheraton abritant des collaborateurs des journalistes et hommes d'affaires étrangers. :
Un policier, Mr S'heib, témoigne et a précisé que les 3 blessés étaient des gardes privés de sécurité de l'hôtel Sadeer.Selon lui, les obus sont tombés près de l'entrée de service de l'établissement fréquenté par une clientèle essentiellement étrangère.

12-07 :
1-1-3 2 gardes nationaux ont été tués et 14 blessés par l'explosion d’une bombe au passage de leur patrouille a annoncé la Force multinationale.

13-07 :
1-1-4 opération coup de poing contre la résistance : 1 résistante tentant de résister à la police a été tuée, 1 policier a été blessé ainsi que deux irésistants et 500 arrêtés
L'opération, a été menée avec la participation de 500 policiers et membres des forces de l'ordre,
Selon le colonel Abdel Rahmane, tous les suspects arrêtés sont de nationalité irakienne et sont actuellement interrogés par les services de la police;

14-07 :
1-1-5 Attaque de la "Zone verte", hautement sécurisée, où se trouve les bureaux de Allaoui, ainsi que les ambassades américaine et britannique. La bombe à éclaté à l'entrée réservée aux voitures" des fonctionnaires du gouvernement, et près d'un barrage de contrôle de la Garde nationale irakienne, ensuite une fusillade a été entendue (méthode actuelle d'action des résistants) a déclaré un policier qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.
Alors que des hélicoptères de combat américains survolaient à très basse altitude le centre de Bagdad, les ambulances ont afflué pour évacuer les blessés vers les hôpitaux
Bilan (suivant le soldat Murray de l'armée US) : 3 membres de la Garde nationale irakienne et 4 civils (lisez collaborateurs) ont été tués, et 23 personnes blessées(idem) ,.
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1-2 Falloujah (province d'Anbar : 50 km à l'ouest de Bagdad)
10-07 :
1-2-1 Communiqué laconique : 4 Marines appartenant à la 1ère Force expéditionnaire des Marines ont trouvé la mort dans la province d'al-Anbar alors qu'ils menaient une opération de maintien de la sécurité",

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1-3 Samarra (125 km au nord de Bagdad)
Ont compte un soldat Us mort en plus dans l'attaque et l’effondrement du QG de la Garde nationale, également utilisé par la 1ère Division d'infanterie, ce jeudi 8-07 à Samarra
11-07 :

1-3-1 : 2 GI's de la première division d'infanterie ont été tués lorsqu'une bombe a explosé au passage de leur convoi sur une route près de Samarra,. 3 autres soldats ont été blessés par l'explosion.


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1-4 : Mossoul (370 km au nord de Bagdad.)
11-7 : Attaque en 2 temps d'un convoi militaire .a) Une bombe explose lors du passage du convoi b) pendant que l’on soigne les blessés, un véhicule s'est approché à vive allure, et un des occupants ouvre le feu. : 1 Usboy, 1 collaborateur et un troisième homme sont tués tandis qu’il y a un certain nombre de blessés.


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1-5 Les autres régions de l'Irak occupée
11-07 :
Kirkouk (ville pétrolière du nord de l'Irak)
1-5-1 : 1 colonel de police et 1 policier irakiens ont été grièvement blessés dans deux attaques distinctes,

Bakouba, ( nord-est de Bagdad) :
1-5-2 Plus de 1000 Irakiens ont manifesté leur soutien a Saddam Hussein. Et ont crié leur opposition au premier ministre par intérim Iyad Allaoui.

1-5-3 : Dans le nord de l'Irak,(Kirkouk ?) : 1 Marine a été tué et un autre blessé par une mine. Le convoi a ensuite été la cible de tirs


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2-0 Décompte des pertes humaines
2-1 : Coalition (depuis le début de la guerre):
Nombre de Soldats tués (ou morts...) : 1.253*
Disparus : 4
Soldats rapatriés (blessés ou malades) : 11.771
(combien meurent en cours de route???)
Aide psychologique & retour pays : 1.108*
Suicides : 57

Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués : 1.072*
Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires ..) blessés : 768
Autres tués (onusiens, collaborateur etc) : 286
Autres blessés (onusiens, collaborateur etc) : 515

Oléoducs et les infrastructures pétrolières : 103 attaques
Infrastructures du rail : 194 attaques
Hélicopteres : 25
Avions : 3

2-2 POPULATION Irakienne :

Civils tués (depuis l'occupation) : 10.962 (chiffre moyen)
Civils blessés (depuis l'occupation) : 43.046
Civils arrêtes : (une dizaine par jour...) : 4.800
Résistants tués : 401 (minimum)
Résistants blessés : 375 (minimum)

Embargo : 750.000 enfants irakiens (chiffre moyen)
Militaires tués par la guerre : 45.468 (chiffre moyen)
Civils tués par la guerre : 120.000 (chiffre moyen)

2-3 Journalistes tués : 26.

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3- Politique Intérieure(sous contrôle)
3-1 Le nouveau Irak est arrivé…

10-07
3-1-1 Hoshyar Zebari (ministre irakien des Affaires étrangères). "Notre première priorité est de restaurer la représentation internationale de l'Irak et je vais bientôt annoncer la nomination de 43 ambassadeurs afin de rehausser le rang et l'image du nouveau gouvernement irakien",
"Nous essayons pour que (ces nominations) soient totalement représentatives du nouvel Irak",

11-07
3-1-2 Saleh ( vice-Premier ministre " irakien ") a estimé qu'il était "irréaliste de demander à la Force multinationale (FMN) de quitter l'Irak aujourd'hui car les (organismes) de sécurité nécessaires à la stabilité de ce pays ne sont pas encore créé

3-2-0 Approvisionnement …. En devises
3-3-0 ruptures de devises ….

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4- Politiques des occupants
4-1- : OTAN
4-1-1 Pour sortir du bourbier irakien, Kerry propose l'organisation d'une conférence régionale au Moyen-Orient avec l'Irak et ses voisins
Conférence qui "aurait deux buts": "garantir un engagement des voisins de l'Irak de respecter ses frontières et de ne pas s'ingérer dans ses affaires intérieure", "engager les dirigeants de l'Irak à garantir une protection aux minorités, ce qui supprimerait une justification à une intervention extérieure".

ainsi qu'un meilleur partage des contrats de reconstruction.

Kerry insiste sur la nécessité pour les États-Unis de permettre aux "pays amis et alliés de s'investir dans l'avenir de l'Irak", notamment par l'intermédiaire de l'OTAN.

Les États-Unis doivent donner aux autres pays la possibilité de participer "aux contrats de reconstruction s'élevant à plusieurs milliards de dollars" et à la réhabilitation de "la rentable industrie pétrolière". "En retour, ils doivent annuler les dettes de milliards de dollars contractées par Hussein et participer aux coûts de la reconstruction" et "ne pas s'ingérer dans affaires intérieures [de l'Irak]", précise Kerry.

Une fois ces mesures prises, "nous devons appeler l'Otan à assumer ses responsabilités", c'est à dire à s'engager "à déployer une forte proportion des forces de maintien de la paix qui seront nécessaires en Irak pendant encore un long moment",

4-2 : Les prédateurs

12-07 ONU :
Le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan a désigné comme envoyé spécial de l'Onu en Irak l'actuel ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis pour succéder à Vieira de Mello, (tué dans l'attaque contre le siège de l'Onu à Bagdad en août 2003).


4-3 Troupes & collaborateurs civils supplémentaires

4-3-1 13-07 L'Australie a annoncé qu'elle allait envoyer une trentaine de soldats supplémentaires en Irak, portant leur nombre à 880. Ils devront " améliorer la protection de diplomates et des instructeurs militaires australiens engagés dans la reconstruction du pays ".

4-3-2 Le Salvador a annoncé avoir décidé d'envoyer un troisième contingent en Irak en août, qui remplacera les soldats salvadoriens déjà sur place.
(Le pays a été placé en état d'alerte pour prévenir une éventuelle attaque en raison de l'appui du pays à la coalition anglo-américaine en Irak),

4-3-3 Berlusconi a déclaré que les troupes italiennes resteraient en Irak tant que le gouvernement irakien actuel ou celui qui sera issu des élections de janvier 2005 "considérera (...) que leur présence est nécessaire pour le maintien de l'ordre public" sans lequel "il est impossible d'avoir des élections normales".
Interrogé sur la justification de l'intervention de la coalition en Irak, M. Berlusconi a estimé qu'elle a permis de mettre fin au danger de la prolifération nucléaire en Méditerranée lorsque le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a annoncé l'abandon par son pays de ses programmes d'armes de destruction massive en décembre 2003.
"Je peux vous dire, car je connais les faits, que le président Kadhafi a été poussé à cette décision, à laquelle l'Italie a contribué, car il a vu ce qui est arrivé à Saddam Hussein",

4-4 Otages & Enlèvements
Différents groupes détiennent un Philippin, un Egyptien et deux Bulgares

4-5 Tortures & prisons
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5) Politique extérieure

12-07 : .
5-1 L'UE est "d'accord sur le besoin d'apporter un ferme soutien au gouvernement irakien intérimaire " Mais les dirigeants de l'UE ont aussi clairement rappelé leur opposition à la peine de mort que l'Irak compte rétablir,.

5-2 L'Allemagne a annoncé que l'actuel chargé d'affaires allemand à Bagdad, Bernd Erbel, serait nommé ambassadeur dans "les prochains jours".




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6) dossiers

6-1 Dossier mensonge : Ou " a quoi cela sert d’avoir des responsbles " non responsables ou irresponsables ? ? ?

0907 : CIA accusée de graves erreurs sur la menace irakienne ou A quoi servent des bureaux de renseignement ?
Rapport la commission du renseignement du Sénat( enquêteurs démocrates et républicains de la Commission du renseignement de la Chambre haute)- (plus de 400 pages,)
"La plupart des conclusions clés de la centrale américaine du renseignement (CIA) en octobre 2002 concernant la poursuite des programmes d'armes de destruction massive (ADM) en Irak étaient exagérées ou non étayées par des informations", "Une série d'erreurs, particulièrement d'analyse, a conduit à une mauvaise interprétation des renseignements
" les analystes des services de renseignement ont manqué de cohérence dans leur façon d'interpréter et de rendre compte de la menace terroriste".
et regrettent que "le renseignement américain dépende, dans une trop large mesure, des services d'espionnage d'autres gouvernements et de tiers". "Cela accroît le risque de manipulation de la politique américaine par des intérêts étrangers",
Ce document " épingle " à de nombreuses reprises le directeur de la CIA Tenet, dont la démission annoncée il y a un mois, deviendra effective dimanche. Il lui est reproché notamment de ne pas avoir lui-même vérifié le discours sur l'Etat de l'Union (qui contenait une fausse information sur les efforts de Saddam Hussein pour se procurer de l'uranium auprès du Niger.) avant que le président Bush ne le prononce devant le Congrès au début de 2003.
(tous les parlementaires sont en revanche d'accord sur les 117 conclusions)

Réactions : .
Roberts (président de la commission), affirme qu'il y avait eu "un échec global du renseignement".
Rockefeller. "Nous n'aurions pas donné notre feu vert pour la guerre si nous avions su ce que nous savons aujourd'hui",.
Bush a lui jugé le rapport "utile" mais Il a toutefois précisé de pas avoir lu le document du Sénat.
McLaughlin, (numéro deux de l'Agence centrale de renseignement des Etats-Unis) a reconnu que la CIA avait eu des "lacunes" dans l'examen de la situation en Irak avant la guerre, mais a nié que " son agence " souffre d'un problème général.
2eme partie :
"La commission n'a trouvé aucune preuve indiquant que des responsables de l'administration aient tenté de forcer, d'influencer ou de faire pression sur des analystes pour qu'ils changent leurs jugements concernant les capacités de l'Irak à produire des armes de destruction massive (ADM)",.
"La commission n'a découvert aucune preuve que les visites du vice-président (Dick Cheney) au siège de la CIA aient été des tentatives pour faire pression sur les analystes, ou qu'elles aient été perçues comme telles par ces derniers"
(ce point est contesté par la minorité démocrate de la commission à majorité républicaine),

6-1-1 Et maintenant que l’on sait cela : va t’ont quitter l’Irak et offrir des compensations aux victimes ? ? ?
Les démocrates ont rappelé que ce rapport n'était que le premier volet de l'enquête. Le second volet portera sur l'utilisation voire "l'exagération" du renseignement avant la guerre en Irak par les hauts responsables de l'administration Bush notamment dans leurs déclarations publiques. Le sénateur démocrate Ron Wyden a jugé "impératif" que cette seconde partie du rapport soit publiée avant la présidentielle du 2 novembre, ce que les républicains majoritaires ne semblent pas disposés à faire.

6-1-2 Comment cela se passe chez Blair ? ?
Ce 6 juillet 2004 , Blair a pour la première fois reconnu que des ADM "ne seront peut-être pas trouvées" en Irak. "Je dois accepter que nous ne les avons pas trouvées, que nous ne les trouverons peut-être pas", a-t-il dit.)
Dimanche 11-07
un responsable des services de renseignement britanniques (MI6) a révélé sur la BBC que son agence avait "retiré" ses analyses sur le risque posé par d'éventuelles armes de destruction massive (ADM) en Irak sous le régime de Saddam Hussein. Selon les analystes cette procédure, rare, revient à admettre que les informations en question, utilisées par le Premier ministre Tony Blair pour convaincre les Britanniques de la nécessité de la guerre, n'étaient pas fiables.

12-07 : ITV News. :
rappel : Aucune ADM n'a été découverte à ce jour en Irak et Blair a, au fil des mois, discrètement modifié son discours.

Blair va prendre connaissance 24 heures avant sa publication officielle, du rapport de Lord (Robin) Butler. et s'il est ou non critiqué dans ce rapport sur les informations fournies par les services secrets britanniques sur l'arsenal irakien avant la guerre en 2003 et l'usage qui en a été fait.
Le rapport insistera sur le fait que les erreurs commises dans l'évaluation de la menace irakienne sont collectives et non le fait d'une seule personne,
C'est M. Scarlett, aujourd'hui à la tête du MI6 (les services de renseignements extérieurs), qui avait été chargé de superviser la rédaction du très controversé dossier gouvernemental de septembre 2002 sur les armes irakiennes.
Selon l'émission d'informations télévisées ITV News, le rapport Butler critiquera John Scarlett mais n'exigera pas sa démission du MI6.(C'est M. Scarlett, aujourd'hui à la tête du MI6 (les services de renseignements extérieurs), qui avait été chargé de superviser la rédaction du très controversé dossier gouvernemental de septembre 2002 sur les armes irakiennes.- Le dossier de septembre 2002 affirmait entre autres que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive (ADM) et qu'il pouvait les déployer en 45 minutes. Le président irakien était censé pouvoir les utiliser contre des objectifs aussi éloignés que les bases britanniques à Chypre.-

14-07 : Blair "accepte entièrement" les conclusions du rapport Butler
Le rapport de Butler souligne que le Premier ministre UK n'est pas responsable des défaillances des informations des services de renseignements britanniques sur les armes de destruction massive (ADM) que Saddam Hussein était censé détenir avant la guerre en Irak.
Le rapport souligne également que beaucoup des informations des services de renseignements britanniques utilisées pour tenter de justifier la guerre en Irak étaient "sujettes à caution".
"Nous acceptons entièrement les conclusions du rapport", a affirmé M. Blair à la chambre des Communes.

Réactions ;
Charles Kennedy (chef du parti libéral-démocrate ) s'est plaint de ne pas disposer d'assez de temps pour prendre connaissance du rapport, qualifiant ces arrangements d'"inadéquats"

Pourquoi cette guerre … alors qu'aucune ADM n'a encore été trouvée en Irak.? ? ? et l’un des motifs de la guerre contre l'Irak en mars 2003 (un autre étant que Saddam était responsable des attaques du 11 septembre.
Messieurs soyez cynique…

Blair (traité de "caniche" de Bush par certains journaux britanniques.)
a déclaré qu'il "devait accepter" que des ADM "ne seront peut-être pas trouvées" en Irak.
"Je dois accepter que nous ne les avons pas trouvées, que nous ne les trouverons peut-être pas"
"Je trouve qu'il est très difficile de regarder l'Irak aujourd'hui, de se souvenir de l'Irak sous Saddam (Hussein), et de dire que nous serions mieux, que le monde serait plus sûr, que nous serions plus en sécurité s'il était encore aux commandes",
"Nous n'avons pas fait cela (l'intervention en Irak) pour recevoir une tape (amicale) sur l'épaule des Etats-Unis ou de qui que ce soit d'autre mais parce que nous croyons en ce que nous faisons", a ajouté Tony Blair, souvent traité de "caniche" du président américain George W. Bush par certains journaux britanniques.

6-1-3 Qu'est ce qu'ils disent???
Bush :
"Je sais que Saddam Hussein représentait une menace. Il était une menace pour ses voisins, il était une menace pour les Irakiens, il abritait des terroristes",
"Saddam Hussein avait l'intention, les capacités" de produire des ADM
"Le monde sera plus pacifique quand le gouvernement irakien, sous la direction du Premier ministre (Iyad) Allaoui, sera en place et qu'il y aura des élections.
C'est ce à quoi nous assistons. Nous voyons une transformation dans une partie du monde qui a besoin de liberté",

McClellan(porte-parole de Bush)
Nous savons grâce au travail de l'ISG que le régime de Saddam Hussein continuait à avoir l'intention et les capacités", de se procurer des ADM,"le groupe (Iraq Survey Group, ISG) ) d'enquête en Irak continue son travail pour que nous puissions savoir ce qui est arrivé aux armes de destruction massive".
Nb : Son ancien directeur, David Kay avait affirmé en février dernier qu'il était désormais inutile de chercher ces armes en Irak car elles "n'existaient vraiment pas".



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6-2 Dossiers : Bush et l'OTAN
Le gang Bush a été si arrogant en menant unilatéralement la puissance militaire US en Irak, que la demande de Bush pour avoir l'aide de l'OTAN pourrait erronément être vue comme une étape vers la paix. Ce serait une mauvaise compréhension grossière du rôle de l'OTAN. L'OTAN n'est pas une organisation internationale de 'maintien de la paix'. C'est une alliance militaire conduite par les USA et les puissances coloniales européennes plus anciennes, dirigées contre les travailleurs et les nations opprimées.

Les USA ont fondé l'OTAN en 1949 pour maintenir la révolution socialiste hors d'Europe occidentale, et pour menacer l'Union Soviétique. Elle a également garanti un rôle dominant à la politique étrangère US à l'égard de ses alliés européens. La structure de l'OTAN a des officiers US au sommet, et les puissances impérialistes plus faibles de l'Europe Occidentale on subordonné leurs intérêts individuels à la confrontation avec le camp socialiste. Aussi longtemps que l'URSS et le Pacte de Varsovie existaient, l'OTAN n'a pas mené d'attaques militaires. Elle ne le pouvait pas. Mais les plans de l'OTAN ont formé la base du coup d'état fasciste des colonels grecs en 1967. Des agents de l'OTAN ont travaillé avec les militaristes et les fascistes en Italie pour semer la terreur dans les années 70. Les armées de l'OTAN ont menacé d'intervenir contre la révolution portugaise e, 1974-1975, si les travailleurs avaient tenté de prendre le pouvoir.

L'effondrement de l'URSS en 1989-1991 a laissé les États-Unis avec un problème vis-à-vis de l'OTAN. Les stratèges US voulaient prendre ce pacte anti-soviétique et le transformer en une arme pour l'intervention en Europe de l'Est, en Afrique et au Moyen-Orient. Cela laisserait les USA au siège de commandement pour les interventions militaires, mais engagerait sur le terrain les Anglais, les Français, les Allemands et les autres rivaux impérialistes.

La première grande zone d'intervention a été les Balkans. Pouvant compter sur la puissance aérienne US, l'OTAN a fait sa première intervention militaire de la période post-soviétique contre le peuple de Yougoslavie, bombardant impitoyablement les cibles civiles pendant 78 jours en 1999, pour le 50e anniversaire de l'OTAN. Cela a prouvé une fois de plus que l'OTAN était un pacte entre puissances prédatrices, aspirant à oppresser et à exploiter la grande majorité des gens sur la terre. A la fin de cette guerre les grandes puissances ont taillé le Kosovo hors de la Serbie, se partageant le butin, tout juste comme les puissances coloniales l'avaient fait lorsqu'elles avaient découpé l'Afrique.

L'aventure du gang Bush en Irak a été un pas plus loin que l'OTAN. Cela a été une tentative de piller un pays sans partager le butin avec les rivaux des USA. L'échec de Bush en Irak a forcé la classe dirigeante états-unienne à se tourner à nouveau vers l'OTAN, que Bush ou Kerry soit à la Maison Blanche l'année prochaine.


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6-3 Dossier : Cauchemar américain Skull and Bones, l'élite de l'Empire
Au sein de la très élitiste et puritaine université de Yale sont co-optés chaque année quinze fils de très bonne famille. Ils forment une société secrète aux rituels morbides : les Skull and Bones (Crâne et os). Tout au long de leur vie, ils se soutiennent et s'entraident face aux velléités démocratiques d'une plèbe qu'ils abhorrent. Le prochain président des États-Unis sera l'un de ses huit cents initiés : George W. Bush et John Kerry en sont membres depuis trente-six ans.



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L'association des Skull & Bones nourrit une importante littérature conspirationniste, qui rend responsable ses membres du scandale du Watergate, de l'invasion de la Baie des Cochons ou encore de l'assassinat de John F. Kennedy. Par ses connexions avec le milieu des affaires, notamment le secteur bancaire, ces anciens potaches de l'université de Yale contrôleraient la finance mondiale, voire l'avenir de la planète. Les Skull & Bones auraient d'ailleurs noyauté le Council on Foreign Relations, la Commission Trilatérale, la CIA, etc.

Il n'est pas question de discuter dans Voltaire, une publication laïque, de l'ésotérisme pratiqué au sein de cette organisation au cours des rites d'initiation, ou des cérémonies annuelles, mais d'analyser sa fonction sociale et son éventuel rôle politique. Les Skull & Bones illustrent surtout comment, aux États-Unis, s'est perfectionné un système de reproduction des élites par le biais d'une sélection qui, contrairement au mythe du self-made man, ne doit rien au hasard ou aux qualités individuelles. En effet, comme le souligne Anthony Sutton, les membres les plus actifs de l'organisation viennent d'un " noyau d'environ 20 à 30 familles ", attachées à la défense de leur héritage et de leur lignée. Il existe ainsi de nombreux mariages entre des représentants des familles membres des Skull & Bones, bien que seuls les étudiants mâles aient pu, jusqu'à une date récente, adhérer à l'organisation.

Yale, une université puritaine et élitiste
Les Skull & Bones sont nés sur le campus de l'université de Yale. Un choix qui, selon la remarquable enquête de la journaliste de l' Atlantic Monthly, Alexandra Robbins, ne doit rien au hasard [1].

Au début du XVIIIe siècle, l'ensemble des universités états-uniennes, qu'il s'agisse d'Harvard, Dartmouth, Williams, Bowdoin, Middlebury ou encore Amherst, ont été fondées par des Congrégationnalistes. Mais ils subissent alors la concurrence des Presbytériens, ce qui incite le président d'Harvard, Increase Mather, à agir. En 1701, il quitte son poste et créée une nouvelle université, " afin que l'Intérêt de la Religion soit préservé, et que la Vérité soit transmise aux générations futures ". Avec l'aide de dix pasteurs, dont neuf viennent d'Harvard, il parvient ainsi à fonder le Collegiate School of Connecticut. En 1711, Isaac Newton, Richard Steel et Elihu Yale sont approchés pour transmettre des livres de leur collection personnelle à la jeune institution. Les contacts avec Yale, devenu extrêmement riche grâce à ses activités au sein de la Compagnie des Indes orientales et en tant que gouverneur de la colonie de Madras, sont particulièrement fructueux. Non content de fournir des livres, il finance également largement l'université, qui lui rend hommage en prenant son nom, à partir de 1720, Yale University.

Les liens avec le congrégationnalisme garantissent le puritanisme de l'enseignement et du mode de fonctionnement de Yale. Les étudiants et professeurs doivent prononcer une profession de foi à leur entrée dans l'établissement, et peuvent être renvoyés si leur sincérité est sérieusement mise en doute. À ce puritanisme s'ajoute un élitisme forcené : les étudiants sont classés, dès leur arrivée à Yale, non pas en fonction de leurs capacités, mais de la position sociale de leurs parents. En tête de classe, les fils ou petit-fils de gouverneurs, de vice-gouverneurs. Puis viennent les membres des familles de juges de la Cour suprême. Un plus bas dans le classement, on trouve les fils de pasteurs et d'anciens élèves. En queue de peloton, les fils de fermiers, de marchands et d'artisans. Ce classement décide de la place attribuée à chaque élève dans les salles de classe, à la chapelle et à la cantine. Le plus étonnant, note Alexandra Robbins, n'est pas que ce classement d'entrée dépende du statut social de la famille de l'élève, chose courante dans beaucoup d'universités au XVIIIe siècle, mais plutôt qu'il n'évolue pas avec la scolarité. Ainsi Yale devient l'exemple idéal-typique d'une institution reproduisant les élites et leur hiérarchie interne. Le déclassement est en général occasionné par un manquement disciplinaire, et sanctionne le fait que l'élève a ainsi entaché l'honneur de sa famille.

Il faut ajouter à ce mode de fonctionnement peu banal la licence explicitement donnée aux élèves plus âgés de bizuter, voire de brimer et d'humilier les étudiants des classes inférieures. Le règlement prévoit une série de mesures visant à assurer le respect de la hiérarchie la plus arbitraire, fondée uniquement sur l'âge. Lyman Bagg a raconté dans un ouvrage, Quatre ans à Yale, paru anonymement en 1871, comment il analysait les mécanismes mis en place par l'institution. Ces pratiques autorisées reflètent selon lui le " pouvoir énorme des "coutumes" de l'école dans la création d'une folie temporaire qui fait des hommes faibles des êtres cruels et des hommes bons des êtres sans pitié ".

Cette propension à l'élitisme, à la hiérarchie brutale et au puritanisme incite les élèves, à la fin du XVIIIe siècle, à monter plusieurs sociétés parallèles à l'université. Il s'agit au départ d'associations littéraires, telles que Linonia et Brothers in Unity. L'ensemble des élèves est appelé à adhérer à l'une ou l'autre des organisations. Ce qui n'est pas assez élitiste pour ceux qui souhaitent une stricte reproduction de la nouvelle " aristocratie " états-unienne. En 1780 la branche Alpha de l'organisation Phi Betta Kappa est fondée à Yale. Plusieurs autres sociétés fleurissent à l'époque : la Beethoven Society, l'Hexahedron Club… Petit à petit, les salons littéraires perdent de leur importance, remplacés par des sociétés secrètes, plus élitistes et plus fermées. Au milieu du XIXe siècle, on en dénombre trois principales : les Skull and Bones (Crâne et os), les Scroll and Key (Parchemin et clé) et Wolf's Head (Tête de loup).

Parallèlement, le corps enseignant de Yale décide de suivre le mouvement. Six ans après la création de Skull & Bones, six membres de l'élite enseignante de l'université se réunissent au sein du " Club ", bientôt appelé le " Old Man's Club ". Parmi ses six membres fondateurs, on trouve les professeurs Josiah Willard Gibbs et Theodore Dwight Woolsey. Bientôt, l'organisation comptera dans ses rangs William Howard Taft, le futur chief justice du Connecticut Simeon E. Baldwin, l'universitaire Thomas Bergin, le neurochirurgien Harvey Cushing, et le fondateur des Skull & Bones, William H. Russell. Seuls Thomas Bergin et Harvey Cushing ne deviendront pas, par ailleurs membre des Skull & Bones.

La guerre de l'opium
L'université de Yale était un terreau particulièrement fertile pour qu'y prospère une société secrète aussi élitiste et influente que les Skull & Bones. Mais le succès de cette organisation secrète doit aussi beaucoup à la personnalité de son fondateur, William H. Russell. Celui-ci appartient à la grande famille Russell, dont l'un des membres, le révérend Noadah Russell, membre éminent de l'Église congrétionnaliste, a participé à la création de Yale. La famille Russell s'est également impliquée dans la grande guerre de l'opium qui oppose le Royaume-Uni à la Chine dans la première moitié du XIXe siècle.

À la fin du XVIIIe siècle, l'opium cultivé au Bengale avec la bénédiction de l'Angleterre est soumis à un monopole d'exploitation confié à la Compagnie des Indes orientales, une société qui dépend directement de la Couronne et à laquelle Elihu Yale a participé par le passé. La guerre de l'opium, qui commence vers 1815, vise à introduire de force cette drogue sur l'énorme marché chinois. De 320 tonnes annuelles en 1792, la contrebande d'opium atteint 480 tonnes en 1817, puis 3200 tonnes en 1837. La Chine demande alors à la reine Victoria de faire cesser le trafic. La souveraine fait savoir que les revenus ainsi engrangés par le Royaume-Uni sont trop importants pour qu'elle décide d'y renoncer. La tension monte entre Pékin et Londres : en février 1839, un trafiquant chinois est exécuté devant les représentations cantonaises des commerçants britanniques. En juin 1839, la Couronne accepte de détruire d'importantes cargaisons d'opium. De nombreux Anglais quittent alors Canton et Macao pour relancer le trafic d'un peu plus loin, sous la protection officielle de la marine britannique. Dans ces conditions, l'incident est inévitable : le 4 septembre, c'est la première bataille navale de la guerre de l'opium, qui aboutit à la destruction de nombreux navires chinois. Ces affrontements révèlent " la faiblesse des jonques de guerre chinoise et la sanglante détermination des protestants anglais pour que soient victorieux les principes du libéralisme fondé sur le trafic de l'opium " [2].

Samuel Russell, cousin de William Russell, est un important protagoniste de la guerre de l'opium. De nationalité états-unienne, il est le fondateur de la Russell & Company en 1813, qui va concurrencer, dans les années 1820, la domination britannique sur le trafic de drogue en direction de la Chine. L'un des membres éminents de la société était Warren Delano, Jr, le grand-père de Franklin Delano Roosevelt.

Du club Eulogie aux Skull and Bones
C'est dans ce contexte que William Russell crée les Skull & Bones, en 1832. Il est difficile d'établir avec précision dans quelles circonstances. Il s'agirait, au départ, d'une réaction à l'exclusion d'un membre des Phi Beta Kappa, Eleazar Kingsbury Forster. Indigné par le procédé, et souhaitant redonner sa vitalité à Yale, William Russell aurait condamné Phi Betta Kapa, pris Forster sous son aile et fondé, avec treize autres étudiants de Yale (dont Alfonso Taft [3]), une société encore plus secrète et encore plus forte, originellement intitulée le Club Eulogie, du nom de la déesse grecque de l'éloquence. Sous l'influence d'un récent voyage en Allemagne, Russell importe bon nombre de références germanques dans le rituel. En 1833, les jeunes membres adoptent la tête de mort et les ossements comme emblème. À la même époque, le chiffre 322 devient le " chiffre clé " de l'organisation. C'est en effet en 322 avant JC qu'est mort l'orateur grec Démosthène. Selon la " tradition Skull and Bones ", la déesse Eulogie aurait alors rejoint le paradis, avant de redescendre en 1832 et de rejoindre la société secrète.

En 1856, les Skull and Bones sont officiellement incorporés au sein du Russell Trust, propriété de William H. Russell, grâce à Daniel Coit Gilman (Bones 1852), président fondateur de l'Université John Hopkins. Le 13 mars de la même année, l'organisation déménage son quartier général au sein d'un bâtiment impressionnant sur le campus de Yale, pompeusement baptisé " la Tombe ". L'endroit est rapidement submergé de reliques guerrières et morbides : on y trouve, d'après les témoignages de membres recueillis par Alexandra Robbins, une accumulation de drapeaux, de tentures noires, d'armes recueillies sur les champs de bataille. Pour ne pas oublier qu'il s'agit d'une confrérie d'étudiants, une série de balles de baseball provenant des rencontres mythiques remportées par Yale est exposée dans une pièce. Le logo de la tête de mort est apposée quasiment sur tous les endroits vierges, tandis que des ossements de carcasses animales sont accrochées à divers murs. Quelques squelettes et ossements humains sont également exposés. La plupart des tableaux présents dans l'enceinte représentent la Mort rencontrant tel ou tel personnage célèbre. Une atmosphère proche de l'univers de la famille Adams selon Marina Moscovici, conservateur d'art du Connecticut qui a travaillé à la restauration d'une quinzaine de tableaux en 1999.

Une polémique a éclaté au début des années 1980 autour du crâne de Géronimo, que les Skull & Bones prétendaient détenir. Ils le montrèrent même à un chef de tribu apache d'Arizona, Ned Anderson. Alors qu'on leur en demandait la restitution, les membres de l'organisation présentèrent un crâne différent de celui montré précédemment, et dont l'analyse révéla qu'il s'agissait de celui d'un enfant de dix ans, et non de celui du chef indien. L'authenticité de la relique, qui a depuis regagné " la Tombe ", reste donc discutable.



Quartier général des Skull & Bones, situé sur le campus de l'université de Yale et baptisé " la Tombe ".



Le fonctionnement de l'organisation est aujourd'hui mieux connu. Quinze membres sont recrutés chaque année, ce qui permet d'estimer à environ 800 le nombre de membres vivants de l'organisation à n'importe quelle date donnée. Encadrés par des membres plus anciens, les quinze nouveaux impétrants se réunissent deux fois par semaine pendant un an, pour discuter à la fois de leur vie, de leurs études ou de leurs projets professionnels. Des débats sur des questions politiques et sociales ont également lieu. Une fois par an, la société organise une retraite à Deer Iland, une vaste île située dans le fleuve Saint-Laurent, près de New York, où a été construit un club cossu à l'anglaise. Il s'agit bien de Deer Iland et non de Deer Island, conformément à la volonté de George D. Miller, membre des Skull & Bones et généreux donateur de la résidence [4].

Le rituel d'initiation a fait l'objet des interprétations les plus folles de la part des détracteurs de l'organisation. Pourtant, comme le rituel maçonnique, c'est essentiellement le secret qui l'entoure qui en est l'élément le plus déterminant. Et s'il est possible que les cérémonies se déroulant au sein de " la Tombe " aient eu, un temps, des conotations paganistes, voire satanistes, il faut également rappeler que le bizutage des nouveaux élèves de Yale était, par le passé, particulièrement cruel. Cependant, il est improbable qu'on demande aujourd'hui aux étudiants sélectionnés pour entrer dans l'organisation de se prêter à des jeux sexuels morbides devant l'ensemble des autres initiés.

Le réseau
Le plus fascinant n'est pas ce qui se passe au sein de l'organisation, mais plutôt la cohérence de sa liste de membres, qui révèle le talent des membres de Skull and Bones pour constituer les élites de demain. Ainsi, tout président des États-Unis passé par Yale a été membre des Skull & Bones : il s'agit de William Howard Taft, de George H.W. Bush et de George W. Bush. De même on ne compte plus les personnalités membres de l'organisation qui ont occupé, par la suite, d'importantes fonctions dans le monde politique, diplomatique, médiatique, ou même du renseignement.

L'organisation dispose d'importantes connexions dans le milieu diplomatique, et notamment au sein du Council on Foreign Relations. Ainsi, Henry Stimson, secrétaire à la Guerre de Franklin Delano Roosevelt, l'ambassadeur des États-Unis en Union soviétique, Averell Harriman, ou J. Richardson Dilworth, gestionnaire des intérêts de la famille Rockefeller, étaient membres des Skull and Bones [5].

Des membres de Skull & Bones ont également joué un certain rôle dans l'univers des médias. Henry Luce et Briton Haden, tous deux membres de l'organisation depuis 1920, auraient notamment eu l'idée de créer le journal Time lors d'une réunion à " la Tombe ". Averell Harriman, de son côté, a fondé le journal Today qui fusionna en 1937 avec une autre revue pour devenir Newsweek.

Les connexions au sein de la CIA sont particulièrement impressionnantes : William F. Buckey, membre ultra-conservateur de l'Agence et propagandiste réputé, a été membre de l'association, tout comme son frère, James Buckley, sous-secrétaire d'État à la Sécurité, aux sciences et aux technologies, dans le gouvernement de Ronald Reagan, un poste où il supervisait l'octroi de l'aide militaire états-unienne à destination des régimes de droite. Hugh Cunningham (Bones 1934) a lui aussi accompli une longue carrière dans les services états-uniens, de 1947 à 1973. C'est également le cas de William Bundy, Bonesman de la promotion 1939, et de Dino Pionzio (Bones 1950), chef de station de la CIA à Santiago en 1970, où il s'employa à déstabiliser le régime de Salvador Allende.

Le fait que l'organisation serve de moyen de reproduction à l'élite économique et politique du pays lui a assuré une bienveillance inhabituelle des autorités. Ainsi, en 1943, un acte législatif spécial adopté par l'État du Connecticut a exempté les associés du Russell Trust Association, qui gère, entre autres, les avoirs de la société secrète, de remplir un rapport d'activité comme n'importe quelle autre société. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, ses avoirs ont été gérés par John B. Madden Jr, membre de Brown Brothers Harriman, une société née de la fusion, en 1933, de Brown Bros & Company et de W.A. Harriman & Company. Madden travaillait alors sous les ordres de Prescott Bush, père du futur président George H.W. Bush et grand-père de l'actuel président des États-Unis. Tous ces personnages sont naturellement membres des Skull & Bones.

Autre source de fonds : les Rockefeller. Percy Rockefeller fut membre de l'Ordre, et lia l'organisation aux propriétés de la Standard Oil. Autre grande famille rattachée aux Skull & Bones : les Morgan. J.P. Morgan ne fut certes jamais membre, mais Harold Stanley, membre de l'équipe dirigeante du Morgan's Guaranty Trust, appartint à l'organisation depuis 1908. W. Averell Harriman, de la promotion 1913, a également été membre du conseil d'administration, tout comme H.P. Whitney et son père, W.C. Whitney. C'est également de manière indirecte que l'organisation a pu profiter des fonds de la famille Ford, apparemment contre l'avis de celle-ci. McGeorge Bundy, membre des Skull & Bones, fut en effet président de la Fondation Ford de 1966 à 1979, après avoir servi de conseiller pour la sécurité nationale sous John F. Kennedy et Lyndon Johnson.

Présidentielle 2004 : le face-à-face Skull and Bones


Les Skull & Bones n'ont pas véritablement de discours idéologique. Encore qu'il ne soit pas anodin de révérer un financier de la guerre de l'opium et d'utiliser comme objet rituel le crâne présumé du dernier chef d'un peuple que l'on vient d'exterminer. Contrairement à ce que la littérature conspirationniste a pu évoquer, il ne s'agit pas d'un club de néo-nazis, d'ultra-conservateurs, ni même de faucons. Néanmoins, en tant que représentant de l'élite future (ce qui nécessite déjà d'appartenir à la classe sociale disposant des capitaux socio-culturels suffisants pour réussir dans les différents champs de pouvoir), les membres des Skull & Bones partagent une même vision du monde et des rapports sociaux. Tous sont des capitalistes partisans d'un pseudo-libéralisme et attachés aux valeurs de Liberté prétendument incarnées par les États-Unis. Bien que récemment gagnées par les sirènes du " politiquement correct ", en admettant progressivement des représentants des minorités ethniques et sexuelles, puis des femmes en 1991 - à la consternation, entre autres, de l'ancien président George H.W. Bush - les élites réunies au sein des Skull & Bones n'en demeurent pas moins l'incarnation quasi-parfaite de la pensée unique de la classe dirigeante états-unienne.

Le fait que les deux candidats à la présidence des États-Unis, George W. Bush et John Kerry, soient membres de l'organisation, ne peut être interprété comme la manifestation d'une élection arrangée à l'avance entre deux personnalités de connivence. En revanche, on peut légitimement s'inquiéter de la manière dont s'établit la sélection au sein du champ politique états-unien. Car si les deux hommes peuvent s'affronter durement, il est indubitable qu'ils appartiennent l'un et l'autre à un milieu social étroit et homogène et que, à ce titre, ils défendent, malgré leurs divergences, des intérêts proches. D'une certaine manière, pour paraphraser un politicien français, l'élection présidentielle de 2004 ce sera " Skull and Bones ou Bones and Skull ". C'est d'ailleurs pour cette raison que l'Ordre focalise sur lui autant d'attention : il incarne la quintessence du milieu social le plus favorisé des États-Unis, et dont les vues sont loin de représenter l'idéal démocratique auquel aspire le reste de la population. Individuellement, de nombreux membres de l'organisation ont trempé dans la plupart des " coups tordus " des États-Unis des cinquante dernières années, de l'invasion de la Baie des Cochons à l'élaboration de la doctrine nucléaire, en passant par le renversement de Salvador Allende. Et ils n'ont pu le faire qu'en dehors des institutions démocratiques, dans le secret de leur connivence et sur la base d'une fraternité ancienne. Pourtant, aucune décision de ce type n'a jamais été prise au sein de l'association des Skull & Bones elle-même. Ce n'est pas une structure hiérarchisée, apte à prendre de telles décisions et à les faire appliquer. Quoi qu'il en soit, l'Ordre secret reste la façade la plus immédiatement visible de l'" ennemi de classe " que représente l'" aristocratie impériale " des États-Unis.

Une version française du livre-enquête d'Alexandra Robbins sera publiée en octobre 2004 par les éditions Timeli.





[1] Secrets of the Tomb par Alexandra Robbins, Little, Brown and Company, 2002.

[2] Le blanchiment du crime en permet la répétition - L'arme éthique dans les nouvelles guerres occidentales, de Michel Tibon, Mémoire non publié, 1999.

[3] Alphonso Taft, futur secrétaire à la Guerre en 1876, puis Attorney general et ambassadeur états-unien en Russie, est le père de William Howard Taft, le seul homme politique états-unien à avoir été président du pays puis président de la Cour suprême.

[4] Jeu de mots difficilement traduisible : Deer Island est l'" île du cerf ", Dear I land signifie " la terre de cher moi-même ".

[5] Anthony C. Sutton, America's Secret Establishment : An Introduction to the Order of Skull & Bones, Liberty House Press, 1986.

Page d'origine : www.reseauvoltaire.net/article14367.html


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Dossier : La deuxieme phase pour la Resistance Irakienne a commencé..
israel qui a fourni de fausses preuves sur les ADMs aux americains pour les pousser à envahir l'Irak c'est le Mossad qui a inventé les faux liens avec al Qaeda, les faux liens avec le 11 septembre 2001. Apres 15 ans d'un embarguo criminel et génocidaire total sur la population d'Irak, israel, les usa, pensaient pouvoir envahir le pays en toute facilité, ils croyaient pouvoir voler le pétrole d'Irak . "
Ils se sont trompés

Le 24 juin 2004, une série de frappes chirurgicales en Irak a causé la perte de 129 soldats américano-coalition, 540 blessés, lors d'opérations menées de mains de maitres par les anciens des forces spéciales et de la garde républicaine. Ces opérations ont été synchronisées d'une telle maniere que ceux qui les ont subi ont été terrorisés par l'organisation et le minutage. Effrayés par l'ampleur des opérations, les médias occidentaux ont affirmé comme à leur habitude que des kamikazes se sont fait sauté, alors que les unites speciales de la Resistance Islamique avaient utilisés des voitures piegées, pour bien marquer et faire comprendre la signature... Ces opérations ont semé l'effroi à Tel Aviv, Washington et dans toutes les multinationales petrolieres, jamais aucun pays occidental ne mettra la main sur le petrole du peuple irakien. L'extreme sophistication des opérations par les forces de la Resistance Irakienne, prouve que la structure hiérarchique militaire est à sa place depuis que les cobayes ont envahi le pays. La strucure du commandement de la Resistance est calme, discrete, fonctionnant maintenant avec une redoutable efficacité de cent pourcent.

Les assauts multiples lancés à Baghdad, Mosule, Baquba, Ramadi et Falludjah, ont tous commencé avec 50 secondes d'intervalle entre chacune, une tâche impossible sans l'usage de chronomètres synchronisés ou des ordres radio indirects, fait par les experts militaires. Des cinq explosions, deux étaient micro nucléaires, comme indiqué dans les photographies en haut de cette page.

Désespérés de convaincre le public américain que ceci était juste un autre " mauvais jour en Iraq ", la presse de New York, les sites webs " islamiques " faux (ndlr: sites mises en lignes par le Mossad), utilisés faussement pour clamer la responsabilité de la part de Zarqawi, un fantôme présent là ou la presse en a besoin pour justifier la défaite sioniste dans le Monde Musulman. Zarqawi appartiendrait paraît-il à " Al-Qaeda ", organisation dite 'terroriste', mais qui est en réalité fantômatique et mythique du Mossad. Dick Cheney croit toujours en Al-Qaeda bien sûr, ce qui étonne à peine quand on sait que Dick Cheney a travaillé personnellement pour le Mossad pendant plus de dix années.

Beaucoup plus dur pour les américains est la réalité qu'il n'y aura jamais de pétrole d'Iraq pour l'occident, pire, beaucoup plus de leurs soldats et de civils "mercenaires" rentreront dans des sacs plastiques et ce quels que soient leurs nationalités. L'IRAQ N'EST PAS A VENDRE, NI LE PEUPLE IRAKIEN, Il y a plus de 50 000 hommes extrêmement entrainés, issus de la garde républicaine en service actif à travers le pays, tous avec l'accès à un nombres illimités d'armes et à des millions de munitions legeres et lourdes. Ce noyau militaire organise, encadre et dirige la Resistance Islamique (150 000 hommes au bas mot) sur tout le territoire, frappant le Mossad, la CIA, Le SIS, la DGSE, MI5... les multinationales petrolieres, et les enragés sionistes. Que tous les pays qui ont mis sur embarguo le peuple irakien soient surs que leurs interets et leurs hommes sur le terrain seront liquidés progressivement.

Apres avoir coupé les lignes américaines de ravitaillement, isolé les bases en dehors des villes, la Résistance entame la derniere phase: l'expulsion de tous les occidentaux, en premier lieu les civils et "hommes d'affaires" israeliens, les militaires anglais, americains et la coalition terroriste internationale avec des armes de fabrications locales destructrices.

Que les Europeens et l'OTAN regardent bien, c'est ce qui vous attend en Algerie et dans tout le Maghreb. Ces pays ne sont ni à vendre, le petrole et le gaz resteront la propriete exclusive des Arabes les semaines qui viennent montreront que nos analyses sont au plus juste de la réalité, l'été risque d'etre bien plus chaud que les gibiers de potence de l'Elysee, de Washington, Tel Aviv et Downing Street ne pensent...




LVO pour tous les Opprimé



Les effectifs de la résistance irakienne sont bien plus importants que ne le pensaient les Américains, tandis que le rôle des combattants étrangers et islamistes dans la guérilla est relativement mineur, selon des informations obtenues par l'Associated Press (AP) auprès de responsables militaires américains.

Les insurgés seraient jusqu'à 20.000 en incluant les combattants "à temps partiel". Les experts militaires américains divergent toutefois sur le chiffre exact. (ndlr: ils sont au moins quatre fois plus nombreux, et seuls 20 à 25% des unités spéciales de la Résistance Irakienne résistent,
Les estimations sur les effectifs des insurgés ont eu tendance jusqu'ici à être trop basses. La semaine dernière encore, un ancien responsable de la coalition américaine affirmait que 4.000 à 5.000 anciens membres du parti Baas constituaient le noyau de la résistance. A quoi, selon ce responsable, il convenait d'ajouter quelques centaines de partisans de l'islamiste jordanien Abou Moussab al-Zarkaoui et des centaines d'autres combattants étrangers.

Pour Anthony Cordesman, un expert du Centre pour les études internationales et stratégiques (CSIS), le chiffre de 5.000 rebelles "est aujourd'hui manifestement ridicule".

Les renseignements fournis par l'armée américaine réfutent également l'idée d'une guérilla entretenue par des combattants étrangers cherchant à créer un Etat islamique, une thèse qui est pourtant souvent avancée par l'administration Bush. "Nous ne sommes pas face à l'avant-garde d'une guerre de 'djihadistes' en Irak", souligne un haut responsable militaire à Bagdad sous le couvert de l'anonymat.

Les rebelles seraient organisés en dizaines de cellules régionales, souvent dirigées par des cheikhs tribaux et inspirés par des imams sunnites.

Selon les renseignements communiqués à l'agence AP, la guérilla aurait un soutien populaire suffisant parmi les Irakiens, mécontents de la présence des troupes américaines, pour leur éviter d'être vaincus militairement. Un responsable américain estime qu'une solution serait que le gouvernement irakien intègre certains membres de la guérilla et fasse la paix avec les chefs rebelles plutôt que de les combattre.

De nombreux dirigeants de la rébellion seraient d'anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein, qui appartenaient notamment au Bureau militaire, un organe de sécurité intérieur qui était utilisé pour éliminer des opposants.

La plupart des insurgés combattent pour obtenir une plus grande influence dans un Irak laïc et non pour créer un Etat islamique sur le modèle taliban, a précisé un responsable militaire. Presque tous sont irakiens, même ceux qui commettent les attentats meurtriers souvent attribués à Al-Zarkaoui.

Le responsable interrogé par l'AP souligne que de nombreux attentats à la voiture piégée portent la "signature" de l'ancienne police secrète de Saddam Hussein et ont pour but d'intimider les nouveaux services de sécurité irakiens.

De nombreux membres des services secrets américains partagent cet avis mais se sont heurtés à l'opposition politique de l'administration Bush, affirme à Washington un responsable du département d'Etat ayant requis l'anonymat.

Les experts civils sont généralement d'accord pour estimer que les autorités américaines et irakiennes exagèrent depuis longtemps le rôle des combattants étrangers et des extrémistes musulmans dans la guérilla.

Ce n'est peut-être pas innocent car le fait de mettre l'accent sur le rôle supposé des "djihadistes" islamistes accrédite la thèse de l'administration Bush selon laquelle la lutte contre la guérilla s'inscrit dans la guerre contre le terrorisme islamique. Un examen de la situation montre que la plupart des insurgés sont des Irakiens laïcs qui veulent essentiellement chasser l'occupant américain."

http://solidariteetprogres.online.fr/News/Slugs/_



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Et pour ceux qui ont eu le courage de lire jusqu’au bout

Un américain, un Anglais et un Iraquien sont dans un bar, un soir,
en train de siroter une bière. Le Yankee boit sa bière et tout à coup lance son verre, dégaine son colt et explose le verre en l\'air. Il dit : \"Au states nos verres sont si bon marché qu\'on n\'est pas obligés de boire deux fois dans le même\". Le british, un peu impressionné, boit sa bière, lance son verre en l\'air, dégaine son colt et explose le verre. Il dit : \"En Angleterre on a tellement de sable pour faire nos verres qu\'on n\'a pas à boire deux fois avec le même\". L\'Iraquien, paisible, boit son Meca cola (eh oui, en principe un bon
musulman ne boit pas d\'alcool), lance son verre en l\'air, dégaine son colt et bute l\'Américain et l\'Anglais.
Il dit :\"En Irak, on a tellement d\'américains et d\'anglais qu\'on n\'est pas obligés de boire deux fois avec les mêmes\".


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