jeudi 18 avril 2013

FRANCE: Le monde est petit !!!!!!

Subject: FRANCE: Le monde est petit !!!!!!
Sent: Tuesday, April 16, 2013 2:01 PM
Subject: Le monde est petit !!!!!!

Comme nous sommes naïfs et faibles , nous les plumés !
. lisez jusqu'à la fin, vous comprendrez facilement,qu'au plus haut sommet,ils (UMP PS) sont dans le même milieu pour nous enfoncer alors qu'eux jonglent avec leurs et nos capitaux et nous endettent

C'est vraiment prendre les gens pour des idiots. Un pouvoir qui ne se renseigne pas ne dure pas par incapacité d'anticiper. Donc rien d'étonnant là-dedans. Il est certain que Hollande, Ayrault et Valls savaient depuis le début de l'affaire.

Un truc extraordinaire et qui étonne dans cette affaire de compte en Suisse, ce sont les personnages qui gravitent dans l'entourage de Jérôme Cahuzac, homme de gauche de surcroit, à en juger par l'étiquette ?

Par exemple :

- L'avocate de la femme de Cahuzac est la sœur de Jean-François Coppé !

- Le nouvel avocat qui apparaît : Jean Weil, est le fils de Simone Weil, qui est aussi l'avocat de Dominique Strauss Kahn pour l'affaire du Sofitel.

- Plus fort, le banquier de Cahuzac, un certain « Dreyfus » qui travaille avec la Suisse, est un ami personnel de Carla Bruni et conseiller financier de Nicolas Sarkozy !

- Savoir aussi qu' Eric Woerth (normalement adversaire politique) avait également apporté son soutien à Jérôme Cahuzac !

Pour revenir sur le fond de l'affaire, Mediapart n'a jamais fait de travail d'enquête sur cette affaire de compte en Suisse du ministre du budget, mais a simplement publié ce qu'on lui a apporté ; un peu comme le Canard Enchaîné qui trouve ses informations en ouvrant sa boite aux lettres.

Il semble qu'au début ce soit une affaire de divorce difficile du ministre et une épouse qui a peut-être trouvé qu'il semblait un peu pingre sur la pension alimentaire qui ait balancé l'information à Mediapart ? Il semble que l'épouse de Jérôme Cahuzac aurait découvert qu'il n'était plus au domicile conjugal et qu'il vivait avec la fille adoptive de Michel Drucker et Dani Saval (?!). Cela explique peut-être bien des choses ???

En conclusion, cela montre bien que l'on à affaire ici à des représentants de la « Super Classe » mondialisée où les notions de droite et de gauche n'existent plus, voire s'inversent. Ce sont des gens qui se connaissent, se fréquentent dans les mêmes lieux, possèdent la même idéologie et placent leur revenus importants dans les mêmes endroits et se foutant totalement de leur pays et de la démocratie.

Juste pour conclure : le montant de l'évasion fiscal estimé de nos élites et sociétés du CAC 40 est estimé actuellement à 600 milliards d'euros ; soit un tiers de notre dette !

Nouvelle loi avec appels d’offre publics : le PTB appelle à la généralisation du modèle kiwi pour médicaments et appareils médic

 
 
From: Marc van Campen
Sent: Friday, April 12, 2013 7:53 AM
 
Subject: Nouvelle loi avec appels d'offre publics : le PTB appelle à la généralisation du modèle kiwi pour médicaments et appareils médic
 
 
 
 
 
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                                    PTB
Communiqué de presse
11 Avril 2013


Nouvelle loi avec appels d'offre publics : le PTB appelle à la généralisation du modèle kiwi pour médicaments et appareils médicaux
Dès le 1er juillet 2013, tous les hôpitaux belges introduiront des demandes d'offre publique pour l'achat de médicaments et de matériel médical. Au conseil des ministres du 29 mars 2013, un projet d'arrêté royal a été approuvé qui a pour but l'entrée en vigueur le 1er juillet 2013 de la nouvelle législation sur les marchés publics.
« Les importantes économies attendues doivent en premier lieu bénéficier aux patients. C'est faisable, par exemple, via la suppression des suppléments et des tickets modérateurs sur le matériel médical. Tant dans les soins ambulants (comme, par exemple, pour les appareils auditifs), que pour les quotes-parts pour le matériel médical qui constituent une part importante de la facture du patient », estime Dirk Van Duppen, spécialiste santé du PTB et initiateur du modèle kiwi en Belgique, qui révèle ce matin dans la presse la portée potentielle de cet arrêté royal. Vous pouvez lire l'étude du Dr Van Duppen ici
D'après les études du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE), les prix pratiqués en Belgique sont bien plus élevés que dans d'autres pays européens. Le KCE recommande l'application du modèle kiwi sur le matériel médical, tant dans les soins ambulants que dans les hôpitaux, ce qui est d'ailleurs déjà appliqué dans plusieurs pays européens. Une baisse de prix d'un tiers via l'application des soins publics, comme le suggère le KCE, permettrait d'économiser 200 millions d'euros sur ces coûts en matériel. « Cela permettrait de supprimer les tickets modérateurs et les suppléments pour le patient et de faire épargner 65 millions d'euros à l'INAMI », estime le Dr Van Duppen.
Et de poursuivre : « Il est regrettable que ces appels d'offres seront organisés par hôpital ou groupe d'hôpitaux séparément et non partout où c'est possible sur le plan national. Il serait logique que les pouvoirs publics doivent procéder en même temps à l'organisation au niveau national de soumissions publiques pour certains produits et médicaments. Cela accroîtrait la capacité de négocier et réduirait le travail administratif. »
Mais le Dr Van Duppen appelle aussi à une généralisation du modèle kiwi aux médicaments ambulants : « L'INAMI, qui se charge du remboursement des médicaments ambulants, est lui aussi une institution non commerciale dont plus de la moitié des rentrées proviennent de l'État. Donc, selon nous, il répond entièrement aux critères d'application de la loi sur les marchés publics. La baisse du prix de 2500 médicaments introduite par la ministre Onkelinx à partir du 1er avril semble spectaculaire, mais ne représente encore que des broutilles si on la compare aux baisses de prix que l'on obtiendrait en appliquant le modèle kiwi. Qui pourrait rapporter jusqu'à 1,5 milliard d'euros. »

Service de presse du PTB

www.ptb.be
Dirk Van Duppen,
spécialiste santé du PTB
 0473562106
Raoul Hedebouw,
porte-parole du PTB
 0477986510








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Des restes d’Algériens dans un musée parisien, barbarie coloniale!

----- Original Message -----
From: Bruno DRWESKI
Sent: Friday, April 12, 2013 9:28 AM
Subject: Des restes d'Algériens dans un musée parisien, barbarie coloniale!

Ce beau XIXe siècle et ses suites

---------- Message transféré ----------
> De : boualem
> Objet : Des restes d'Algériens dans un musée parisien, barbarie coloniale!
>
https://nonaumuseefasciste.wordpress.com/2013/04/11/des-restes-dalgeriens-dans-un-musee-parisien-barbarie-coloniale/

> Des restes d'Algériens dans un musée parisien, barbarie coloniale!
> La conservation en France des restes mortuaires de dizaines de résistants algériens à la colonisation française au 19e siècle, qui se trouvent encore au Musée national d'histoire naturelle à Paris, témoigne de la barbarie et de l'inhumanité des colonisateurs, ont affirmé des historiens cités par l'APS

> Pour l'historien Gilles Manceron, pareille « collection » renseigne sur les « mentalités coloniales de l'époque qui niaient l'humanité même de ceux que la France qualifiait d'indigènes ».
> « Si la France veut rompre avec ce passé, le rapatriement de ces restes, de manière officielle, digne et ostensible, s'impose. Ce serait même une bonne occasion d'exprimer cette volonté », alors que l'Algérie s'apprête à fêter ses 50 ans d'indépendance, rappelant que la France a déjà procédé à la restitution de restes mortuaires à des pays qui en avaient formulé la demande.
> « La France a bien restitué à l'Afrique du Sud la dépouille mortelle de Saartjie Baartman en avril 2002 après le vote d'une loi dans ce sens, cette jeune femme qui avait été exhibée, en raison de son physique, à Londres puis à Paris où elle est morte en 1815. Et, en janvier 2010, les restes d'une vingtaine de maoris de Nouvelle-Zélande, qui avaient été conservés depuis le 19e siècle dans des musées français, ont été remis officiellement à une délégation de ce pays », a précisé l'historien.
> Des restes mortuaires d'une trentaine de résistants algériens à la colonisation française durant le 19e siècle dont ceux de chefs insurrectionnels à l'image de Chérif Boubaghla ou de Cheikh Bouziane, sont conservés dans le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris.
> La tête, enfin identifiée, de Mohamed Lamjad Ben Abdelmalek, dit Chérif « Boubaghla » (l'homme à la mule) et les cranes du chef de la révolte des Zaatcha, Cheikh Bouziane, ceux de son compagnon Moussa El Derkaoui ou de Si M'Barek Ben Allal, le lieutenant de l'Emir Abdelkader, figurent parmi ces « trouvailles ».
> Ces restes mortuaires sont calfeutrés dans de vulgaires boîtes cartonnées, qui évoquent les emballages des magasins à souliers, a-t-on constaté. « La conservation de ces restes humains dans ces conditions est choquante », s'est offusqué Manceron, estimant que « si l'Algérie demande officiellement leur restitution, celle-ci devrait se faire ».

> Pour l'historien Tramor Quemeneur, la conservation des restes humains par les anciennes puissances coloniales est le « témoignage de pratiques anthropologiques basées sur des différences raciales mais aussi la trace d'un goût morbide pour les expositions d'êtres humains, autrement appelées les + zoos humains+ »».
> « Tel a par exemple été le sort réservé à la Vénus Hottentote, qui a désormais été restituée à l'Afrique du Sud », a-t-il expliqué, estimant que la restitution des restes mortuaires des Algériens conservés au MNHN représenterait de même un « geste symbolique fort du gouvernement français dans le sens de relations bilatérales basées sur l'égalité et non sur une relation inégalitaire entre l'ancienne puissance colonisatrice et les anciens colonisés considérés comme inférieurs ».
> « Les uns et les autres ont le droit au même respect de leurs morts, quel que soit même leur lieu d'inhumation », a ajouté l'universitaire.
> Tout en assurant que ces restes humains ont été « soustraits à la recherche », le directeur des collections aux MNHN, Philippe Mennecier, a affirmé la « disponibilité » du Musée à restituer ces restes, pourvue que la « démarche en la matière soit respectée ».
> » La direction du Musée n'en tire aucune fierté. Nous avons tout intérêt à restituer ces restes, à condition qu'on en formule la demande, soit de l'Etat algérien ou des descendants dûment reconnus », a indiqué le responsable du service de conservation des collections d'Anthropologie biologique.
> Il a aussi affirmé n'avoir « jamais reçu de demande dans ce sens », signalant que depuis qu'il a son poste de responsabilité il n'a reçu qu'une « récente requête d'un descendant de Si M'Barek Ben Allal, le lieutenant de l'Emir Abdelkader, introduite en son nom par un historien français ».
> « Depuis, personne ne s'est manifestée pour récupérer une collection qui est devenue encombrante, au fil des ans », a ajouté ce responsable au MNHN.
> Un chercheur spécialiste de l'histoire antique et de l'épigraphie libyque et phénicienne, Ali Farid Belkadi, avait révélé, en avril 2011, l'existence de ces restes mortuaires au MNHN. Dons, pour l'essentiel, de particuliers anonymes ou des collections de l'école anthropologique de Paris, ces restes ont été acheminés au Muséum de Paris depuis 1874, soit quelques années après la révolte des Zaatcha, en 1849.

 
> Cordialement,
> Belkacem

[cubaculture] Bulletin Cubart

Sent: Friday, April 12, 2013 9:47 PM
Subject: [cubaculture] Bulletin Cubart
Cabezal del Boletin con el logo de CUBARTE
Año 6 NO. 203 - 12 de Abril del 2013 SUIVEZ-NOUS CUBARTE on Twitter facebook CUBARTE en youTube ISSN 1810-620X
Le Bulletin Cubart est un résumé hebdomadaire du Portail de la culture cubaine. Dans ces pages vous trouverez les plus transcendantaux événements culturels du pays et leurs reflets dans le monde, ainsi que des espaces d'opinion sur les thèmes qui aujourd'hui préoccupent les intellectuels du monde.
. CUBA
La danse dans les rues de La Havane
Le 12e Échantillon Jeune ICAIC : un divertissement sérieux
« Ensemble nous sommes Chávez », le chant des Cubains au leader bolivarien
Les lauréats des prix de la Biennale de l´Humour à Cuba
La 5e édition du Prix de Composition « Casa de las Américas »
Cuba rend hommage à Toussaint Louverture
Les académies internationales de Ballet défendent l'unité latino-américaine
Un hommage à Ernesto Lecuona dans la Vieille Havane
Une exposition sur la frégate Navegador au Musée de La Real Fuerza
Une commission nationale pour le Centenaire de Samuel Feijóo
Une exposition évoquera le mouvement Afro-Caribéen à Santiago de Cuba
Le travail de Cuba quant au sauvetage du patrimoine subaquatique
. EN EL MUNDO
Les Chroniques Caribéennes d'Alejo Carpentier à La Barbade
Le 1er Échantillon International des Femmes Cinéastes Cubaines aux Etats-Unis
Un livre sur le Che est présenté au Mexique
San Francisco accueille des peintures d´Antonio Guerrero
. EL PORTAL CUBARTE LE SUGIERE
Le sixième héros . Par Ricardo Alarcón De Quesada
Amelia Peláez : L´Avenue Junot Nº 11, Paris . Par Virginia Alberdi Benítez
« Lecuona Cuban Boys » à Paris . Par Rafael Lam
Le théâtre Sauto lors de son 150e anniversaire . Par Josefina Ortega
Iván García : Il faut transiter par beaucoup d´esprits . Par Susana Méndez Muñoz
Pour obtenir plus d'informations sur les thèmes d'intérêts, cliquez ici

La danse dans les rues de La Havane
Isabel Bustos a qualifié le Festival International de Danse en Paysages Urbains « La Vieille Havane Ville en Mouvement », dont la 18e édition aura lieu du 10 au 14 de ce mois, comme un laboratoire des idées, imprégné de toute la poésie qui émane des parcs, des places et des patios de cours intérieures de la Vieille Havane.
La danseuse et chorégraphe Isabel Bustos, Prix National de Danse 2012, a informé que l'événement sera inauguré avec l'œuvre Un corazón que palpita, dédiée à Violeta Parra, un symbole du sentiment latino-américain et une chanteuse de tous les temps.
Plus de 80 compagnies de Cuba et de 15 autres pays participeront à cette fête de la danse, dont une importante participation de créateurs d´Amérique Latine et spécialement du Mexique.
La directrice de la compagnie Danza Teatro Retazos a précisé que durant le rendez-vous la rue Mercaderes deviendra une galerie de statues vivantes avec lesquelles les danseurs vont interagir.
Cette rencontre attendue est une des plus importantes du Bureau de l'Historien de La Havane, offrant une variété de styles et de critères dans le domaine de la danse et faisant participer les habitants et les visiteurs au processus créatif.
L'événement, connu aussi comme « Danza Callejera », proposera son habituelle dynamique avec des ateliers et des conférences magistrales tous les matinées alors que les après-midis seront réservés aux parades - guidées par Giganteria et la compagnie TECMA de Pinar del Rio – lors desquelles les danseurs inonderont les espaces urbains avec leur art. Les représentations en soirées auront lieu dans le théâtre Las Carolinas, siège de la compagnie Danza Teatro Retazos.
Parmi les dix ateliers annoncés se trouvent « La technique et la composition dans la danse contemporaine », par Company E, des États-Unis, ou « Espace de Danse » (pour enfants), à la charge de Tetsuro Fukuharay Space Dance, du Japon. Ce dernier sera présenté dans la Factoría Habana les 11,12 et 13 avril, à 20:30 h.
Le programme théorique du festival propose également des approches à la danse ludique, à la créativité avec des matériaux recyclables, à la danse infantile et à la danse urbaine hip-hop (break dance, popping, krumping et locking), parmi d'autres thèmes.
Le Festival International de Danse en Paysages Urbains « La Vieille Havane Ville en Mouvement » a été fondé en 1996 et trois ans plus tard il a été inclus dans le Cercle International des Villes qui Dansent.


CUBARTE


Le 12e Échantillon Jeune ICAIC : un divertissement sérieux
La 12e édition de l'Échantillon Jeune ICAIC a lieu du 2 au 7 avril et elle est  dédiée au 20e anniversaire de la chaîne Télévision Serrana.
L´échantillon est parrainé chaque année par l´Institut Cubain de l´Art et de l´Industrie Cinématographique (ICAIC) afin de stimuler la connaissance et la réflexion sur l'œuvre audiovisuelle des jeunes et de renforcer le dialogue entre les différentes générations d´artistes de cette sphère.
Une conférence de presse a eu lieu dans le Centre de Promotion Cinématographique Fresa y Chocolate afin de donner des précisions sur le développement de cet événement. Cette conférence a été présidée par Marisol Rodríguez, directrice de l'échantillon ; Patricia Gallegos, directrice du bureau de la création artistique ; Sara Vega, assesseur générale et Yumei Álvarez directeur de production.
L´événement réunit non seulement les jeunes cinéastes, mais aussi des scénaristes, des photographes, des éditeurs, des dessinateurs, des acteurs et d´autres créateurs de l´audiovisuel dans le pays.
Plusieurs concours composent le programme du rendez-vous cinématographique. Celui des Jeunes Réalisateurs, dans lequel prennent part les cinéastes de moins de 35 ans, avec des films de fiction, des documentaires et dessins animés, favorisant ceux qui se risquent dans la recherche de nouveaux langages. Le concours de Jeunes Dessinateurs qui vise à stimuler des nouveaux regards vers le savoir-faire des affiches nationales ; en ce sens, l´événement parraine la participation des étudiants de l´Institut Supérieur de Dessin Industriel (ISDI) et accepte également les propositions d´affiches qui accompagnent les œuvres sélectionnées au concours.
Dans la catégorie « Haciendo Cine », qui a reçu cette année 19 propositions de projets de scénarii de fiction, inédits et de thème libre et ayant un plan de financement de bas budget, 5 ont été sélectionnés pour participer au pitching en vue de la possible réalisation  des films avec des entreprises qui soutiennent la production audiovisuelle.
Marisol Rodríguez a lu les paroles introductives du catalogue « l'événement s'est converti en le plus sérieux et vaste échantillon de l´audiovisuel produit dans l´île de façon alternative. Il a toujours visé à améliorer et à offrir des espaces de réflexion sur l'audiovisuel cubain contemporain aux cinéastes et au public ». Elle a également déclaré que l´échantillon n´est pas un festival mais un espace de confrontation, de débat, de réflexion et d´apprentissage pour ces jeunes gens ; « c'est peut-être pour cette raison que l'échantillon a ce déséquilibre quant aux valeurs artistiques, mais il restera un espace où les jeunes ont un endroit pour montrer un travail, même imparfait, et surtout pour qu'ils restent les chroniqueurs de la réalité de cette société dans laquelle nous vivons. J'aimerais qu'ils soient vus sans préjudice et que leurs propositions ne soient pas mal jugées ».
Deux expositions seront organisées dans le cadre de l´échantillon ; le hall de la salle Chaplin accueille l'expo « Y apenas sujetarnos » d'Adonis Ferro, qui est aussi le créateur des pièces qui constituent les prix des différents concours, et le hall du cinéma 23 et 12 expose une sélection d´affiches de jeunes dessinateurs. L'exposition en hommage à René Azcuy, inaugurée il y a quelques jours dans le cadre de la célébration du 54e anniversaire de l´ICAIC, se maintient dans la galerie du Centre de Promotion Cinématographique Fresa y Chocolate.
Les sièges sont les habituelles salles Chaplin y Charlot, 23 y 12 et les salons de projection des 2e, 5e et 6e étages de l'édifice ICAIC.
En ce qui concerne le logo de l´échantillon, - l´étoile de shérif – Sara Vega a expliqué que l´événement a une image qui, sans être blessante, est agressive. Si on demande aux jeunes ce qu'ils pensent de l'événement, ils répondront que l´une des choses qu'ils admirent le plus est sa capacité de divertissement. « Je ne crois pas que ce symbole doit être associer à quelque chose, nous voulons seulement nous divertir ».
Le concours accueille 72 œuvres de près de 90 réalisateurs, dont 11 jeunes femmes, un chiffre minoritaire mais légèrement plus élevé que lors de l´édition précédente ; l´âge moyen des participants est de 28 ans et presque toutes les provinces du pays sont représentées.
Parmi les nouveautés de l´événement se trouvent les projections de films en 3D, dans la salle du deuxième étage de l´ICAIC et la remise de prix par spécialités.
Le programme comprend l'Échantillon Informatif dans lequel prennent part des films de fiction, des documentaires et des dessins animés de réalisateurs étrangers abordant des thèmes cubains et l'Échantillon Internationale, organisé dans le but d´offrir un panorama de l'audiovisuel étranger contemporain.
Cette 12e édition compte 5 programmes du cinéma international, avec des courts-métrages qui, dans de nombreux cas, ont reçu des nominations aux prix Oscar et Goya.
Parmi les rencontres théoriques nous soulignerons les classe magistrales sur l'interprétation, offertes par le notable directeur théâtrale cubain Raúl Martin ; l´atelier de script proposé par le célèbre scénariste espagnol Rafael Cobos, plusieurs fois nominé aux prix Goya et la conférence « Clef pour la distribution d´un court-métrage », de la part de Pablo Menéndez, un des fondateurs de Marvin & Wayne-Short Film Distribution.

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« Ensemble nous sommes Chávez », le chant des Cubains au leader bolivarien
En commémoration du décès du Président vénézuélien Hugo Chávez il y a un mois, les nouvelles générations d´artistes cubains ont unis leurs voix pour rappeler le leader bolivarien, de la même façon qu'il aimait captiver son peuple : en chantant.
Les artistes ont dédié ce concert, intitulé « Juntos somos Chávez » (Ensemble nous sommes Chávez), dans le théâtre « Lázaro Peña ». « Pour l´amour infini qui sentent envers lui les peuples latino-américains », s'est exclamée la présentatrice.
Un gigantesque choeur de la compagnie de théâtre infantile La Colmenita a ouvert la soirée avec Que canten los niños, accompagné par le duo Buena Fe qui ont offert au public la chanson La Culpa, faisant partie de leur dernier album Dial.
Les grands décors jaunes, rouges et bleus, les couleurs du drapeau vénézuélien, décoraient la scène et au fond, les images de l´éternel ami révolutionnaire, parlant à son peuple de paix, d´amour, de luttes, de victoires.
Les artistes se sont succédés sur les planches, dont des jeunes talents. Des duos de rappeurs et d'autres musiciens avec leurs ballades ont offert leurs chansons inspirées par le regretté Commandant Président.
Le chanteur Baby Lores a uni sa voix à celle de Jenny Sotolongo, une autre jeune artiste pour lui dédier une llanera avec des touches de cubanité « Des Hommes comme toi on ne les rappelle pas avec tristesse », disait le refrain.
Kelvis Ochoa était aussi présent avec son collègue Adrián Berazaín, chargés de poésie. Guitare à la main et accompagné par l´Orchestre Philharmonique, il a offert une de ses chansons et ensuite il a dédié un hymne sublime à Hugo Chávez : La canción del elegido (La chanson de l´élu), de Silvio Rodríguez.
La musique campagnarde cubaine, qui évoque les racines culturelles des peuples comme les llaneras vénézuéliennes, était également présente. Des nouveaux exposants du repentismo (improvisation) ont chanté Juntos somos Chávez.
Un autre genre du patrimoine de l´île, la rumba, ne pouvait pas manquer. Le groupe Yoruba Andabo a fait lever le public de leurs sièges et l'a fait danser au rythme de leur version de El necio, de Silvio Rodríguez. Dans le refrain, ils répétaient des phrases telles que Esto se llama Fidel y Chávez (Cela s'appelle Fidel et Chavez).
Comme un adieu, la soirée a offert les grandes chansons que l´on entend sans cesse dans la République bolivarienne, celles qui rappellent son leader et les mêmes qui accompagnent maintenant Nicolas Maduro dans sa campagne pour les élections du 14 avril.
Mi Venezuela, de la voix de Jenny Sotolongo et Uh,ah, Chávez no se va, chantées  par un choeur géant, ont fait vibrer le public et tous, très émus, nous avons pleuré.


PL


Les lauréats des prix de la Biennale de l´Humour à Cuba
La Havane (PL) – L'artiste mexicain Víctor Emmanuel Vélez a remporte le premier prix de caricature personnelle de la Biennale de l´Humour Graphique, dans laquelle plus de 200 œuvres de 21 pays étaient en concours.
Son ouvrage, intitulé Joaquín Sabina a mérité les éloges du jury, alors que son collègue cubain Jorge Martínez a été reconnu par sa caricature Tomy.
Dans la catégorie de satire politique, le Cubain Reyneiro Tamayo a remporté le premier prix pour sa pièce sans titre lors que le second a été attribué au Canadien Oleg Dergachov pour TV News.
L'œuvre Bee-line, du créateur de bande dessinée canadien Eddo Uluschack, a remporté le prix dans cette catégorie.
L'artiste  Darko Drljeric, de Montenegro a mérité le premier prix d´humour général pour son œuvre OIL et le Cubain Heriberto González celui de photographie pour Cada cual a lo suyo.
La liste des lauréats de la Biennale de l´Humour Graphique :
Caricatures personnelles :
Troisième prix : Ramsés Morales Izquierdo pour Woddy Allen (Cuba)
Deuxième prix : Jorge Martínez Rodríguez pour Tomy (Cuba)
Premier prix : Victor Emmanuel Vélez pour Joaquín Sabina (Mexique)
Satire politique :
Mention : Félix Adalberto Linares Díaz pour Un tanque de paz (Cuba)
Troisième prix : Manuel Gómez Nieves pour une pièce sans titre (Cuba)
Deuxième prix : Oleg Dergachov pour TV. News (Canada)
Premier prix : Reyneiro Tamayo Fonseca pour une pièce sans titre (Cuba)
Dessin animé :
Mentions : Victor Emmanuel Velez Becerra pour Glotón, (Mexique)
Carlos David Fuentes Hierrezuelo pour Remedio o Enfermedad (Cuba)
Troisième prix : Félix Adalberto Linares pour El Grito (Cuba)
Deuxième prix : Reyneiro Tamayo Fonseca pour Avemaría (Cuba)
Premier prix : Eddo Uluschak pour Bee-Line (Canada)
Humour général :
Mentions : Ramsés Morales Izquierdo pour Recuerdos (Cuba)
Ángel O. Fernández Quintana pour Siempre hay esperanzas (Cuba)
Troisième prix : Félix Adalberto Linares Díaz pour Calentamiento global (Cuba)
Deuxième prix : Reyneiro Tamayo Fonseca pour une œuvre sans titre(Cuba)
Premier prix : Darko Drljeric pour OIL (Monténégro)
Photo :
Mentions : Pedro L. Matamoros Naranjo pour La esquina del Campeón (Cuba)
William Cruz Perdomo pour Tendido eléctrico (Cuba)
Troisième prix : Pedro Pérez Portales pour Qué vergüenza (Cuba)
Deuxième prix : Raúl Echevarría Alonso pour Promesa (Cuba)
Premier prix : Heriberto González Brito pour Cada cual a lo suyo (Cuba)


PL


La 5e édition du Prix de Composition « Casa de las Américas »
La 5e édition du Prix de Composition « Casa de las Américas », du 8 au 12 de ce mois dans cette institution culturelle, est ouverte aux œuvres de n´importe quel format instrumental.
María Elena Vinueza, directrice du département musique de la Casa, a déclaré à la presse que plus d'une vingtaine d'œuvres sont en concours pour un prix unique, depuis les formats les plus divers. Pour évaluer des matériels, provenant d´une douzaine de pays de la région, les illustres compositeurs José Loyola et Guido López-Gavilán, de Cuba ; Rodrigo Sigal, du Mexique ; Alfredo Rugeles, du Venezuela et Carlos Alberto Vázquez, de Porto Rico, se réuniront à La Havane.
Comme d´habitude, l'événement proposera l'Atelier Latino-américain de Composition et d´Interprétation, au siège de l´Union des Écrivains et des Artistes de Cuba (UNEAC), réunissant des experts et des étudiants intéressés au dialogue sur les techniques et les stratégies actuelles dans ces domaines, a expliqué Layda Ferrando, spécialiste en musique.
Différents concerts se dérouleront durant les séances du Prix de Composition « Casa de las Américas » afin de proposer un ample parcours dans les plus diverses esthétiques contemporaines. Le Prix sera annoncé le vendredi 12 lors d'une soirée dans la salle de Che Guevara de la Casa de las Américas.

AIN


Cuba rend hommage à Toussaint Louverture
La Havane, (RHC).- Le film franco-haïtien Toussaint Louverture a été présenté à La Havane à l'occasion du 210è anniversaire de la mort de ce grand  patriote haïtien. Le ministre cubain de la culture y a assisté. Notre collègue Hilario, du Service créole l'a interviewé  au sujet du film.
« Je suis très impressionné par cette production cinématographique extraordinaire, d'une grande valeur de tous points de vue, en tout premier lieu pour le traitement donné au thème historique avec une fidélité et une précision, mais aussi par le travail des acteurs, surtout du protagoniste qui joue le rôle de Toussaint et qui est  fabuleux. C'est un privilège d'avoir vu ce film. »
www.radiohc.cu


Les académies internationales de Ballet défendent l'unité latino-américaine
La Havane,  (RHC)- La 19e rencontre internationale d'académies de ballet a rendu hommage par un gala à La Havane, au Président défunt vénézuélien, Hugo Chávez et elle a appuyé le concept d'unité latino-américaine impulsé par le leader bolivarien.
Un communiqué de l'École Nationale de Ballet de Cuba rendu public au cours du gala a précisé que la rencontre contribue à l'unité car elle rassemble des étudiants et des pédagogues de plus d'une douzaine de pays afin de partager leurs connaissances et unifier leurs objectifs.
Au gala, des élèves d'académies du Mexique, de la Colombie et d'autres pays ainsi que plusieurs provinces cubaines ont dansé des ballets classiques et contemporains.

www.radiohc.cu


Un hommage à Ernesto Lecuona dans la Vieille Havane
D'illustres chanteurs faisant partie du Théâtre Lyrique National, dirigé par le jeune maestro Eduardo Díaz, offriront un concert dédié au 50e anniversaire de la mort d´Ernesto Lecuona, aujourd'hui, dans la salle Ignacio Cervantes, située à l´angle des rues Prado et Animas, dans la Vieille Havane.
Les sopranos Diana Rosa et Yaremi Verde, les barytons Eleomar Cuello et Bryan López, et la pianiste Maité Aboy interpréteront des chants lyriques d'Ernesto Lecuona et des œuvres emblématiques pour piano du célèbre compositeur seront jouées par le pianiste Huberal Herrera.
Ernesto Lecuona (1895-1963) est considéré comme un musicien exceptionnel et comme le compositeur cubain le plus diffusé dans le monde, pour la quantité et la qualité de ses œuvres.
La salle Ignacio Cervantes, d'une capacité pour 200 personnes, est un espace culturel faisant partie des trois autres salles de concert du centre historique havanais qui offrent d´excellentes propositions chaque semaine aux amateurs de musique ancienne, de l'art lyrique, de la chorale et de la musique de chambre : l´église de San Francisco de Paula, l´Oratorio de San Felipe Neri et la Basilique Mineure de San Francisco de Asís.
La grande salle se trouve au dernier étage du Palacio de los Matrimonios sur le Prado, qui a retrouvé sa splendeur d´origine après un minutieux processus de réhabilitation et de rénovation architecturale.
CUBARTE


Une exposition sur la frégate Navegador au Musée de La Real Fuerza
Différentes pièces ont été récupérées par les archéologues et les spécialistes du Cabinet d'Archéologie du Bureau de la Historien de la Havane (OHCH) dans l'épave de la frégate Navegador, qui a sombrée près de Santa Cruz del Norte, province de Mayabeque.
Certaines de ces découvertes feront partie de l´exposition « La frégate Navegador et son chargement britannique, archéologie et histoire », qui sera ouvert le 5 avril (14:30) dans le Musée du Château de La Real Fuerza, dans la zone plus ancienne de la capitale cubaine.
Le navire, construit aux Etats-Unis et battant le pavillon espagnol, réalisait la traversée Portsmouth - La Havane en 1814, transportant un chargement de marchandises anglaise, lorsqu'il a fait naufrage dans les environs du Cap Chipiona.
Plus de détails relies concernant le navire seront données lors de la conférence « La frégate Navegador et son chargement britannique, archéologie et histoire », qu'offrira Roger Arrazcaeta Delgado, directeur de Cabinet d´Archéologie de l'OHCH, le 11 avril (02:30 h.) dans le Musée.
Une autre dissertation est prévue le 16 avril, à la même heure. À cette occasion, Tatiana Villegas Zamora, spécialiste des programmes du Bureau Régional de la Culture pour l´Amérique Latine et les Caraïbes de l´Unesco, fera un exposé sur la Convention de l´Unesco pour la protection du patrimoine culturel subaquatique et son développement en Amérique Latine et dans les Caraïbes.



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Une commission nationale pour le Centenaire de Samuel Feijóo
La Commission Nationale qui régira les actions des célébrations du centenaire de la naissance de l´artiste cubain Samuel Feijóo a été présentée par Fernando Rojas Gutiérrez, vice-ministre de la Culture, dans le Centre de Promotion Culturelle Dulce Maria Loynaz de La Havane, avec la présence du Prix National de Littérature Fina García Marruz, présidente de ce groupe de travail ; Roberto Fernandez Retamar, lui aussi Prix National de Littérature et président de la Casa de las Américas ; Adamelia Feijóo Castellanos, la fille de Samuel Feijóo et le petit-fils de l´écrivain et de l´artiste, dont le centenaire de sa naissance sera célébré le 31 mars de l´année 2014.
Roberto Fernandez Retamar a déclaré : « Samuel est une personnalité de premier ordre dans notre culture, je ne suis pas le seul ayant le sentiment qu'il n´a pas encore été reconnu dans toute sa valeur. Il était réellement une force de la nature : poète, essayiste, narrateur, peintre, animateur culturel, directeur des revues, et c'est ainsi que nous nous en souvenons ».
Ensuite il a souligné que Samuel Feijóo est présent dans de nombreux domaines de la vie culturelle, spirituelle et fraternelle de Cuba « Je suis confiant que nous allons lui rendre un hommage digne pour son centenaire ».
Ensuite le vice-ministre de la culture s'est référé aux personnalités et aux institutions qui intègrent la Commission, parmi lesquelles se trouvent Julio Garcia Espinosa, Virgilio López Lemus, Francisco López Sacha, Miguel Barnet, en représentation de l'Union des Écrivains et des Artistes de Cuba (UNEAC) ; Zuleica Romay, Omar González, Ruben del Valle Lantarón et Gisela González, des institutions nationales du livre, de la littérature, du cinéma, des arts plastiques et des arts scéniques ; un groupe d´intellectuels des provinces de Villa Clara et Cienfuegos et des responsables des Directions Provinciale de la Culture et des institutions telles que le Musée « Maison Natale de Feijóo », le Centre Samuel Feijóo de Santa Clara ou l´Université Centrale « Martha Abreu », parmi d'autres.
Fernando Rojas a précisé les principales activités qui auront lieu à l´occasion de la commémoration, marquées par la diversité de l'œuvre artistique de Samuel Feijóo.
Le colloque international « Centenaire de Samuel Feijóo, le dernier polygraphe cubain du XXe siècle » qui se déroulera à La Havane au cours de l´année 2014.
L'Institut Cubain du Livre a préparé un plan de publication des œuvres de Samuel Feijóo et la maison d'édition Unión rééditera une anthologie de sa poésie, préparée il y a quelques années par le maître Cintio Vitier.
Plusieurs activités littéraires rendront hommage à sa mémoire, comme le colloque national sur sa vie et son œuvre à Villa Clara. Iil sera aussi honoré lors de la Rencontre des Revues Culturelles et la Journée du Livre Cubain lui sera dédié.
L'Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie Cinématographique (ICAIC) a conçu un programme intéressant dont la projection du  film Aventuras de Juan Quinquín, de Julio Garcia Espinosa, inspiré par le roman Juan Quinquin en Pueblo Mocho de Samuel Feijóo et scénarisé par son auteur, sera l'indiscutable point fort. En plus de sa projection dans tout le pays, le public pourra profiter du film d'animation Las aventuras de Juan Quinquín, d'Alexander Rodríguez, une version libre de l'oeuvre homonyme se trouvant encore en processus de production et qui devrait être terminé pour le mois d´octobre. Le documentaire En provincia, réalisé par Bernabé Hernández en 1964, sera aussi proposé, cet ouvrage aborde la question des peintres naïfs à Cienfuegos, dont Samuel Feijóo est l'un d'eux.
La maison d'édition de l'ICAIC présentera un livre de sa collection « Guiones » sur le scénario du film Aventuras de Juan Quinquín et elle publiera les livres Los ensayos ante el filme de mi novela, de Samuel Feijóo, et A propósito de Aventuras de Juan Quinquín, de Julio García Espinosa.
Une exposition de l´œuvre visuelle de Feijóo et la présentation d´un catalogue auront lieu dans la galerie « Le Royaume de ce monde » de la Bibliothèque Nationale, une institution qui réalisera aussi un échantillon bibliographique de l´écrivain. Un tabloïd des nouvelles de Arte Cubano lui sera dédié et cette même revue proposera une série d'articles en relation à son œuvre picturale.
Le Ministère des Communications gère l´oblitération  d´un timbre postale commémoratif.
Le Conseil des Arts Scéniques travaille sur la localisation de quatre pièces écrites par Feijóo pour leur postérieure publication par la maison Alarcos et ensuite ce répertoire sera proposé à une compagnie nationale pour sa mise en scène. Cette institution a l´intention de visualiser les écrits de Feijóo sur la scène grâce aux narrateurs oraux.
Pour sa part, Adamelia Feijóo a offert ses remerciements à toutes les institutions et les personnalités membres de la commission nationale pour l´excellent accueil réservé à la célébration du centenaire de son père, et « à toutes les personnes qui se sentent feijosianos et qui les œuvres de mon père ont stimulé d'une certaine façon à un certains moment de leurs vies ».
La rencontre a clos avec une émotive évocation émotionnelle de Fina García Marruz, pleine d´anecdotes et d'histoires de famille, soulignant spécialement le talent créatif de son ami  quant à la narration, la poésie, la peinture et la photographie, ainsi que son esprit, son imagination et sa fantaisie : « Samuel était très important dans nos vies, très proche pour pouvoir dire tout ce que l´on voulait, vous ne savez pas combien j´apprécie cet hommage que nous lui faisons, car tout me semble peu pour Samuel et je rend grâce à Dieu d'avoir connue une personne sur laquelle on a dit beaucoup et sur laquelle il reste encore beaucoup à dire ».



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Une exposition évoquera le mouvement Afro-Caribéen à Santiago de Cuba
Une exposition en hommage au Groupe Antillais sera inaugurée dans la ville de Santiago de Cuba afin de mettre en évidence l´empreinte de ce mouvement culturel et artistique revendiquant les influences africaines et afro-caribéennes dans la nationalité cubaine.
Des sources de la Fondation Caguayo, de Santiago de Cuba, à la charge de l´exposition intitulée « Drapetomanía », ont informé qu'elle sera également parrainée par la Fondation Ford, l´Université de Pittsburgh et le Centre des Études Latino-américaines.
Un total de 27 artistes y prend part, dont Alberto Lescay, Belkis Ayón, Ever Fonseca, Manuel Mendive, Julia Valdés, Eduardo Roca ou Roberto Diago, et le curateur est Alejandro de la Fuente.
Les pièces pourront être appréciées dans le Centre Provincial des Arts Plastiques du 5 avril au 5 mai.
Le terme drapetomanía vient de la « maladie » inventé au XIXe siècle par un médecin des esclaves au sud des États-Unis, lié à la tendance irrépressible et « pathologique » des Noirs opprimés à fuir et à être libre. Le cimarronaje était également entendu comme une souffrance, une déviation de l´ordre naturel et une expression de sauvagerie.
Entre 1978 et 1983, le Grupo Antillano a lutté pour que la santería et d'autres pratiques religieuses d'origine africaine ne soient pas vues comme des expressions primitives ou rétrogrades dans une conception de résistance et d´affirmation culturelle. Fondé par le sculpteur et écrivain Rafael Queneditt Morales, le groupe était composé d´éminents artistes, dont Wifredo Lam, qui fut son Président d'Honneur.



PL


Le travail de Cuba quant au sauvetage du patrimoine subaquatique
La Havane (PL) – L'Organisation des Nations Unies pour l´Education, la Science et la Culture (UNESCO) pour l´Amérique Latine et les Caraïbes, a souligné le travail de Cuba quant à la protection et au sauvetage du patrimoine subaquatique.
Lors de la présentation publique de la recherche archéologique sur la frégate Navegador, Herman Van Hoff, directeur du Bureau Régional de la Culture de l'UNESCO, a commenté que son organisme est honoré de travailler avec des experts cubains et d´autres latitudes.
La frégate Navegador a fait naufrage en 1814 suite à d´une tempête au large de la côte de Santa Cruz del Norte, dans la province de Mayabeque.


PL


Les Chroniques Caribéennes d'Alejo Carpentier à La Barbade
La Barbade - Emilio Rodríguez Jorge, l'ancien directeur du Centre des Études des Caraïbes de la Casa de las Américas, a présenté sa compilation des textes d'Alejo Carpentier, Chroniques Caribéennes, lors d'un événement académique dans l´Université des Indes Occidentales Cave Hill Campus.
L'Ambassade de Cuba à La Barbade et le département des langues de la Faculté des Sciences Humaines de cette Université ont organisé cet événement à l´occasion du 55e anniversaire de la présence de Alejo Carpentier à La Barbade et dans le cadre des festivités pour les 50e de la fondation du campus universitaire.
Invité par les organisateurs, Emilio Jorge Rodríguez, reconnu spécialiste des Caraïbes et membre de la Chaire des Études sur les Caraïbes de l´Université de La Havane, a disserté sur l´importance de l'œuvre de Carpentier, spécialement celle dédiée aux Caraïbes, et il a présenté son œuvre la plus récente sur l´auteur du Royaume de ce monde, une extraordinaire compilation des textes de Carpentier sur cette zone de notre Amérique.
Emilio Jorge Rodriguez a reconnu que la publication de cette anthologie est le résultat d'un grand effort de la Fondation Alejo Carpentier et en particulier de sa Présidente, l´éminente intellectuelle cubaine Graziella Pogolotti et que cet ouvrage comprend, entre autres, l'importante correspondance entre Alejo Carpentier et sa mère quand l´auteur était en France. Il a rappelé que l´anthologie a pris vingt ans et démontre « la profonde dévotion d'Alejo pour les Caraïbes » et elle inclut une très précieuse collection des colonnes intitulées Letra y Solfa que Carpentier a écrit pour le journal de Caracas El Nacional durant plus d´une décennie.
La présentation d'Emilio Jorge Rodriguez, accompagnée d´images inédites pour le public local, a été suivie avec une grande attention par un auditoire composé principalement d´universitaires, de représentants des institutions culturelles du pays et de jeunes étudiants, auxquels Emilio Jorge a dit : « Je confirme la richesse que vous trouverez dans ces pages, elles constituent un outil très utile dans les mains des étudiants, des professeurs et des chercheurs, car elles révèlent la motivation et le sens d'Alejo Carpentier pour ses profondes racines caribéennes ».
À la fin du colloque, Emilio Jorge Rodríguez a reconnu l´importance de cette célébration pour la véritable intégration des Caraïbes.


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Le 1er Échantillon International des Femmes Cinéastes Cubaines aux Etats-Unis
Le premier Echantillon International des Femmes Cinéastes Cubaines aux Etats-Unis a parcouru, entre le 6 et le 25 mars, plusieurs villes étasuniennes telles que New York, Los Angeles et Miami, présidé par la cinéaste Marina Ochoa, fondatrice et directrice de la Médiathèque de la Femme Réalisatrice « Sara Gómez ».
Marina Ochoa, accompagnée de Luis Notario, assesseur de la présidence de l'Institut Cubain de l´Art et de l´Industrie Cinématographique (ICAIC) et coordonnateur et producteur de l´événement, et Claudia Rojas, actrice et réalisatrice participant à l´échantillon, ont soutenu des rencontres avec la presse nationale au siège de l´ICAIC, où ils ont offert des détails sur de cette expérience sans précédent pour la cinématographie de l´île.
Marina Ochoa a précisé que la rencontre a favorisé le lancement international de la Médiathèque de la Femme Réalisatrice et la promotion et le sauvetage de la visibilité de la significative œuvre esthétique des cinéastes cubaines.
Un autre avantage de l´événement a été l'obtention d'un budget pour le sous-titrage d´un grand nombre de films, un élément important pour garantir la promotion internationale des œuvres, leur placement sur le marché international du film et dans  les festivals du septième art.
Le programme de l'échantillon a inclus principalement la projection de plus de 30 ouvrages appartenant à 26 cinéastes, se caractérisant par la représentation de toutes les générations de réalisatrices de l´île et par une pluralité conceptuelle, thématique, esthétique et formelle, s'étendant sur plus de 40 ans de la production cinématographique féminine cubaine.
Le film Oración de Marisol Trujillo a été l'œuvre sélectionnée pour l'ouverture du premier Echantillon International des Femmes Cinéastes Cubaines aux Etats-Unis où ont été présentés ceux de Rebeca Chávez, Gloria Rolando, Lourdes de los Santos, Sara Gómez – dont son anthologique De cierta manera – ou de Claudia Rojas - Derecho de ser -, parmi d'autres.
Treize programmes ont été présentés dans des salles telles que l'Egyptian Theater, d'Hollywood ; le Tribeca Cinema, siège du traditionnel Tribeca Film Festival, de New-York, ou le Coral Gable Art Cinema, de Miami. Il y a eu aussi des projections dans d'importantes universités de ces trois villes, des rencontres avec des réalisatrices étasuniennes, des conférences et d'autres échanges.
Les journaux Los Ángeles Times et Chicago Tribune, parmi d'autres médias imprimés et numériques de ce pays, ont couvert cet événement qui a été parrainé par un important groupe d'institutions liées au monde du cinéma.
Luis Notario a souligné l´importance de la réception des œuvres dans la ville de Los Angeles et il a précisé que les réalisatrices ont reçu une reconnaissance pertinente du gouvernement et des autorités culturelles de la ville à l'occasion de la Journée de la Femme et pour leur importante contribution au cinéma.
Il a également mis en évidence l´échange entre les cinéastes cubaines et étasuniennes, dont un grand nombre sont des personnalités du septième art comme Annette Bening, Laura Bickford, Lisa Cholodenko, Isabel Cueva, Naomi Foner, Paula Wagner, Susan Sarandon qui, en collaboration avec Oliver Stone, Sean Penn, Benicio del Toro, Héctor Elizondo et des institutions de grand prestige, comme la propre Académie, ont exprimé publiquement leur soutien à cette initiative des réalisatrices cubaines.
Luis Notario a commenté qu'on apprécier qu'il y a différentes thématiques qui touchent les femmes, aussi bien cubaines qu'étasuniennes, au-delà des contextes d'inégalités. Ceci se constate dans le fait que les réalisatrices ont souligné les préoccupations qu'elles ont en commun, ce qui est très intéressant quant à la construction d'une perspective de genre sur ces questions.
Quant à la nature de la Médiathèque, sa directrice a déclaré : « Ce n'est pas quelque chose de conventionnel, ce n'est pas un simple entrepôt des matériels audiovisuels, la Médiathèque est conçue depuis ma vision de réalisatrice et avec un échange avec d´autres cinéastes touchées comme moi par l´invisibilité de notre production ; son but est de sortir la cinéaste cubaine et son œuvre de cette invisibilité ».
Interrogée sur les plus importantes actions proposées par la Médiathèque, sa directrice a informé qu'une réunion des femmes membres de la Médiathèque se déroulera prochainement et qu'un concours de scenarii de longs-métrages de fiction sera organisé « car la grande faiblesse de la cinématographie cubaine est l´absence de femmes cinéastes qui réalisent des longs-métrages. La prétention du concours est de gérer le financement pour les scenarii primés, grâce aux organisations internationales engagées dans la collaboration à cet égard.
Marina Ochoa a également annoncé qu´un autre des objectifs est la recherche de fonds pour restaurer les matériels détériorés. « Nous voulons également que les œuvres des cinéastes aient leurs affiches et nous allons convoquer un concours à cette fin », a-t-elle précisé également.
Elle a aussi commenté « La Médiathèque, qui est une action de genre et un projet de l´ICAIC, est celle de la réalisatrice cubaine et de sa diaspora. Irene López Cuchilán, ne vivant pas à Cuba, était présente dans cet événement et d´autres jeunes femmes qui ont quitté Cuba quand elles étaient enfants et qui sont actuellement cinéastes, ont remis des films pour les fonds de la Médiathèque, pour en être membres, et elles ont demandé à participer à la prochaine rencontre nationale. Leurs films sont inclus sous la curatelle de cet échantillon national, dans lequel on espère un groupe de cinéastes étasuniennes ».


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Un livre sur le Che est présenté au Mexique
Mexico, (RHC)- Un livre sur les premières années de vie de Che Guevara a été présenté au siège du Sénat du Mexique.
Le livre, intitulé « Con la mirada al sur » (Le regard tourné vers le Sud), des historiens Adys Cupull et Froilán González compte trois parties : l'enfance, l'adolescence et la jeunesse du guérillero légendaire.
Les auteurs ont expliqué aux invités à la présentation du livre, que celui-ci recueille aussi des interviews de proches et d'amis du Che.

www.radiohc.cu


San Francisco accueille des peintures d´Antonio Guerrero
Un grand nombre de résidents de San Francisco étaient présents au vernissage de la collection des peintures des papillons endémiques cubains faites par Antonio Guerrero, l´un des cinq cubains anti-terroristes détenus aux États-Unis.
« Vous nous donnez un immense encouragement avec votre soutien et camaraderie après près de 15 ans d´incarcération injuste », a affirmé Guerrero dans un message aux participants au vernissage qui a eu lieu le 29 Mars dans le Centre Eric Quezada pour la culture et la politique, au coeur du quartier latin de San Francisco.
Les 25 aquarelles révèlent la sensibilité et l´humanité de Guerrero, qui a développé ses talents de poète et d'artiste en prison.
«L´art libère l´esprit, mais, surtout, un homme est libre quand, comme le papillon, il répand de la paix et de la bonté dans le monde entier; lorsque le bien est tout ce qui entoure sa pensée et ses actions», a-t-il dit, selon une note du Comité international pour la Liberté des 5 cubains, reçu par Prensa Latina.
Des gens de tous les âges, dont beaucoup étaient d´origine hispanique, ont exprimé leur choc en apprenant pour la première fois sur l´injustice commise contre Guerrero, Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Fernando González et René González.
Saul Landau, le reconnu cinéaste étasunien, a appelé les participants à exiger que leurs représentants au Congrès fassent quelque chose pour changer la politique du pays envers Cuba. Il a également encouragé les personnes présentes à participer à la campagne pour le retour des Cinq dans leur patrie.


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