lundi 21 février 2005

BELGIQUE: Rions quand même un peu .... Didier Reynders, ministre "libéral des Finances", monte au ciel

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Rions quand même un peu .... Didier Reynders, ministre "libéral des Finances", monte au ciel C' est pas mal, du tout ....
RoRo




Salut Roro, cette blague m'a été envoyé par un ami belge
Gilbert
Didier Reynders meurt accidentellement...En haut, il est accueilli par Saint Pierre aux portes du Ciel.
- Bienvenue au Paradis, lui dit saint Pierre. Cependant, avant que tu t'installes, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si rarement des Libéraux ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi.- Pas de problème, laissez-moi entrer; je suis un croyant.- Je voudrais bien, mais j'ai reçu des ordres du Grand Patron en personne.Il veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l'endroit où tu voudras passer l'éternité.- Oui, mais j'ai déjà décidé, je veux rester au Paradis.- Je regrette, mais nous avons nos règlements.Saint-Pierre conduit Didier vers un ascenseur qui le conduit en Enfer.Quand la porte s'ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A l'avant de l'édifice se trouvent son papa ainsi que des centaines d'autres libéraux qui l'ont aidé au cours des années, Gol, Eyskens, etc.Toute la « droite » et « gauche socialiste » est là aussi; tous ces beaux personnages s'amusent, heureux et habillés de façon élégante mais décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.). Ils accourent à sa rencontre, l'embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d'antan quand ils se sont enrichis aux dépends des "camarades" et des "chers électeurs"Ils jouent une petite partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar. Le Diable s'approche de Didier avec une consommation glacée.- Bois donc ce Margarita et relaxe un peu, Didier !- Euh, ben, je ne peux plus boire, j'ai fait un serment, dit Didier, déprimé.- Voyons, mon garçon, c'est l'Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux et ne pas t'inquiéter de quoi que ce soit. À partir de maintenant, ça ne peut qu'aller de mieux en mieux!Didier boit son cocktail et commence à trouver le Diable de plus en plus sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bonnes blagues, etc. Ils s'amusent tellement qu'ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l'heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et Didier prend l'ascenseur qui monte vers le Ciel.Saint-Pierre l'attend à la sortie de l'ascenseur.- C'est maintenant le temps de visiter le Ciel », lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.Pendant 24 heures, Didier doit frayer avec une confrérie de gens honnêtes, bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l'argent et qui se traitent l'un l'autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague plate ou cochonne parmi eux; pas de « club house » mirobolant mais un resto ordinaire où cependant la nourriture y est excellente même s'il n'y a pas de homard ou de caviar.Etant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune connaissance, et il n'est pas reconnu comme quelqu'un d'important ou de spécial! Pire! Jésus semble être une espèce d'hippie hurluberlu amical qui ne parle que de « paix éternelle » et ne cesse de répéter son insipide rengaine « ne pas faire aux autres, bla, bla, bla ».La journée terminée, Saint Pierre revient...- Alors, Didier, tu as passé une journée en Enfer et une autre au Paradis. Tu dois maintenant choisir. Didier réfléchit pendant une minute et répond ensuite:- Bien, je n'aurais jamais pensé faire ce choix? Hum? Bon, je trouve le Paradis «intéressant» et tout mais néanmoins je crois que je serais plus à l'aise en Enfer avec mes amis.Saint-Pierre escorte Didier jusqu'à l'ascenseur qui descend jusqu'en Enfer.Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et il se retrouve au beau milieu d'une grande plaine brûlée et stérile, couverte de vidanges et de déchets toxiques industriels. Il est horrifié d'apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté.Le Diable s'amène, mettant son bras autour des épaules de Didier.- Je ne comprends pas, balbutie Didier en état de choc, lorsque j'étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un « club house »; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes soûlé la fraise. On s'est envoyé en l'air comme des lapins et on s'est tous follement amusés. Maintenant, je ne vois qu'un désert rempli d'immondices et tout le monde a l'air misérable.
Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et susurre à l'oreille:- Hier nous étions en campagne électorale; aujourd'hui, tu as voté pour nous!

jeudi 10 février 2005

Non à la loi martiale au Népal

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----- Original Message -----
From: "yan"

Sent: Thursday, February 10, 2005 2:13 PM

Subject: [ForumCommuniste] Non à la loi martiale au Népal

Communiqué du Comité d´Organisation Provisoire (Europe) du Mouvement Mondial de Résistance des Peuples, condamnant l´imposition de la loi martiale au NépalNon à la loi martiale au Népal !Cessez tout soutien au régime de Gyanendra !Ce mardi 1er février 2005, le Roi Gyanendra Shah a annoncé avoir pris le commandement direct du gouvernement à Katmandu et proclamé la loi martiale dans tout le pays. Les lignes locales et internationales ont été complètement coupées, ainsi que les liaisons internet. Les soldats ont envahi les bureaux des principaux journaux, stations de radio et télévision. Les médias sont désormais placés sous le contrôle direct du gouvernement. Des centaines, peut-être des milliers d´activistes politiques ont été arrêtés et internés nul ne sait où. Les dirigeants de tous les partis parlementaires ont été placés en résidences surveillées, y compris cinq anciens premiers ministres. Le Hindustan Times a rapporté que l´armée royale népalaise a utilisé des hélicoptères pour attaquer des étudiants dans la ville de Pokhara, lesquels manifestaient contre les décisions royales. Selon ce rapport, une quinzaine d´étudiants blessés auraient été transférés dans un caserne au lieu de l´hôpital, où ils auraient subit des tortures.La police et l´armée ont reçu l´assurance d´une impunité totale dans l´attaque et la suppression des opposants. Quasiment tous les droits constitutionnels ont été suspendus : liberté de la presse, d´expression, liberté de réunion, droit à l´intimité ; droit constitutionnel contre la censure et les détentions préventives ; droit à la propriété. Toutes critiques de l´activité du roi sont interdites pendant six mois. Selon Associated Press, « le nouveau décret interdit tout commentaire public portant sur les forces de sécurité ou susceptible d´avoir un impact négatif sur leur moral ». Les contrevenants peuvent être arrêtés à discrétion par les forces armées et leurs propriétés confisquées.Ces actions, qui ne sont rien d´autre que la réinstauration de la monarchie absolue, ont été rapidement condamnées par un large éventail de forces politiques népalaises et internationales. Dans un communiqué public, le Camarade Prachanda, Président du parti communiste du Népal (maoïste) qui mène depuis dix ans la guerre populaire au Népal a décrit le comportement du roi comme visant à « imposer une autocratie féodale de type moyenâgeux au peuple népalais ». Il a déclaré que « le peuple népalais ne se soumettra jamais aux fantômes de l´histoire que constitue l´autocratie féodale, soutenue par l´impérialisme et l´expansionnisme étranger » et a ajouté que « le Parti s´engagera à lutter... pour l´émancipation du pays, de son peuple et le renversement complet de l´autocratie féodale ». Prachanda a appelé « tous les partis politiques du pays, les intellectuels, la société civile et les masses des différents niveaux et secteurs à se rassembler sous un slogan commun de République populaire démocratique au niveau du pays tout entier, et à combattre cette dernière folie de la clique féodale ». Il a affirmé que son parti était « prêt à aller de l´avant en travaillant de manière unitaire à un large front de celles et ceux qui s´opposent à l´autocratie ».Un déclaration publiée par 25 organisations de défense du Népal affirme: « le contrôle direct du Roi sur les affaires du pays est l´établissement d´un régime militaire au Népal ». Ces organisations ont appelé « tous les gouvernements étrangers à cesser tout soutien militaire -y compris les livraisons d´armes et de munitions- au gouvernement népalais, utilisés directement à la suppression des droits fondamentaux de la population ». Dans un rapport commun, Amnesty International, Human Rights Watch et la Commission Internationale des juristes déclarent que « cette action plonge le pays dans une crise encore plus profonde et soumet le peuple népalais à des risques aggravés de violations des droits de l´Homme ».Le chercheur mondialement connu, l´allemand Professeur Karl-heinz Krämer, lequel était à Katmandu le 1er février, a diffusé un rapport sur Internet, réfutant intégralement les affirmations délirantes du Roi prétendant agir dans l´intérêt du peuple : « tous les rois du Népal jusqu´à Gyanendra... ont toujours présenté la monarchie népalaise comme allant dans l´intérêt de leur peuple. Toute personne ayant un tant soit peu étudié l´histoire mondiale sait que cela est un non-sens ». les masses népalaises, selon lui, « ont été victimes de la politique royale depuis le début du processus d´unification du pays il y a à peine 250 ans. Il est faux que la monarchie ait toujours soutenu la démocratisation ; au contraire, depuis le roi Tribhuvan dans les années 50, les institutions monarchiques ont tout fait pour empêcher le remplacement de la monarchie absolue par un système au fonctionnement démocratique ».Le Comité d´Organisation Provisoire (Europe) du Mouvement Mondial de Résistance des Peuples (WPRM) ajoute sa voix à la condamnation internationale des décisions iniques et réactionnaires imposées ce 1er février par le roi Gyanendra et exige que celles-ci soient annulées immédiatement. En outre, nous appelons nos sections locales et nos sympathisants à se joindre à toutes celles et ceux qui s´y opposent et à lancer une lutte déterminée pour atteindre cet objectif en particulier, et en général à renforcer leur soutien au peuple du Népal qui combat pour se libérer du servage féodal et des forces impérialistes dont il est le laquais.Selon les médias, les USA, la Grande-Bretagne et autres pays de l´UE ainsi que l´Inde auraient « condamné » l´action du roi Gyanendra. Ce n´est pas vrai. Ces puissances ont largement fourni une quantité croissante d´aide politique et diplomatique avec 100 millions d´Euros de soutien pour faire tenir la monarchie à Katmandu et maintenir ses bottes sur le cou du peuple népalais ; des quantités énormes d´armes et des centaines de « conseillers » militaires. Alors que tous ont exprimé leur « souci » afin de se distancer de la dictature maintenant déclarée à Katmandu, nulle d´entre ces nations n´a même mentionné -et encore moins cessé- leur aide militaire massive au régime. Ce comportement exprime ainsi leur vrai rôle dans les événements en cours. Alors que certains auraient préféré que le roi s´allie aux partis parlementaires pour écraser les luttes populaires, alors qu´ils s´inquiètent des manoeuvres royales qui pourraient faire s´écrouler le régime, personne n´a laissé entendre qu´il stopperait les livraisons de matériel militaire. Cela révèle la profondeur de leurs soucis et la signification réelle du terme « démocratie » dans leur bouche.Le roi Gyanendra a tenté de manière absurde de justifier la réinstauration de la monarchie absolue en arguant que les premiers Ministres (nommés par lui-même...) « n´ouvrent pas de négociations de paix avec les maoïstes ». Mais cet « échec » n´est que le résultat de ses propres instructions. En fait, c´est le roi lui-même qui a saboté le dernier round des négociations en refusant à ses représentants de discuter des principales demandes du PCN (m), à savoir : discutions lors d´une table ronde avec tous les secteurs de la société civile, gouvernement d´intérim et élection libre d´une assemblée constituante. Ces exigences sont soutenues par la grande majorité du peuple népalais. Le magazine The Economist a écrit : « le roi a annoncé un nouveau cabinet de petits copains, de corrompus et de fantômes, donnant l´impression qu´il a l´intention d´appeler les tirs ennemis. Il semble penser qu´il peut défaire les rebelles par le biais des armes... »Il est clair que la réinstauration d´une monarchie absolue n´est pas un prélude à la paix, mais la nécessaire préparation pour effectuer une offensive brutale contre les campagnes, écraser les zones libérées et noyer la Guerre populaire dans le sang. Selon AFP, « un diplomate à Katmandu a qualifié la réappropriation du roi de `quasi coup d´Etat´... l´armée a désormais les mains libres ». Le New York Times : « les analystes et diplomates expriment leurs inquiétudes qu´avec un arrêt total de l´information, l´armée, qui a déjà atteint des record de violations des droits humains, sera libre de poursuivre son règne de terreur à travers les campagnes ». Selon le NYT, l´ambassadeur britannique au Népal, Keith Bloomfield, a déclaré ouvertement que, lors de cette offensive, il est probable que « quiconque s´oppose au roi soit qualifié et traité comme un maoïste », c'est-à-dire torturé et assassiné.Les mesures prises par le roi ne sont nullement un accident. Après le renvoi du gouvernement et la dissolution du parlement en 2002, Gyanendra (par ailleurs commandant suprême de l´armée) a depuis ce temps dirigé de fait le pays, caché derrière le mince voile des cabinets ministériels nommés par décrets royaux. Ces « gouvernement multipartis », qui ne pouvaient rien faire sans approbation du roi, ont servi de feuille de vigne pour ceux qui proclamaient le Népal « monarchie constitutionnelle ». C´est désespéré et avec l´approbation des puissances étrangères qui le maintiennent en place, qu´il a été forcé de prendre ces mesures en 2002. Son régime devenait en effet complètement isolé dans le pays et la Guerre populaire menée par le PCN (m) avait instauré des zones libérées englobant la majorité de la population et du territoire du népal.Au cours des deux dernières années, le Népal est entré dans le triste monde des « disparitions » organisées par le gouvernement, rattrapant même les pays d´Amérique latine dans cette concurrence horrible. Mais toutes ces brutalités et signées n´ont pas empêché l´avance continue de la révolution. Aujourd´hui, plus de 80% du pays est administré par le Conseil Populaire Unifié Révolutionnaire et, localement, par des comités populaires élus, qu´il supervise. L´Armée populaire de Libération s´est accrue à 3 divisions, soutenues par des milices locales de plus de 100'000 femmes et hommes. Le PCN (m) a annoncé que la Guerre populaire était entrée dans une phase d´offensive stratégique, ce qui signifie que désormais elle tâche de vaincre au niveau national le régime de Katmandu. Sans espoir de s´échapper de l´acte final, le roi a été forcé de déchirer le peu de camouflage que constituait le « multipartisme » sur son despotisme ; il révèle complètement ce que le président Prachanda a décrit comme la vraie face de la « brutalité fasciste féodale ».Certains analystes disent qu´il y a un danger pour que le Népal devienne « un Etat perdu » et que donc les mesures royales, aussi extrêmes qu´elles soient, sont justifiées. Ces raisonnements ne tiennent pas : le Népal est déjà un « Etat perdu ». Il est un des plus pauvres du monde, depuis des décennies, ou plutôt des siècles, il a complètement échoué à fournir une vie décente à la majorité de la population, et ne leur a même pas permis de dépasser le stage du servage, de la domination et de l´assujettissement médiéval. Seule une lutte visant à retirer le pouvoir à la monarchie, à briser complètement les racines sociales des relations féodales et de production à la campagne, mais aussi à mettre fin à la domination du grand capital étranger dans l´ensemble du pays peut mettre fin à l´état actuel de cet « Etat perdu ». C´est justement ce que la Révolution et la Guerre populaire menées par le PCN (m) prévoient de faire. Aujourd´hui, cette lutte a l´appui de la grande majorité du peuple du Népal et se rapproche de la victoire. Dans un article de The Economist estime que cette perspective de victoire et l´exemple qu´il signifie pour des millions de personnes désespérément opprimées en Asie du Sud signifie que l´Inde « pourrait être tentée d´emprunter à Georges Bush sa doctrine de guerre préventive » et envoyer ses forces armées au Népal.Sans l´appui massif des puissances étrangères, le régime de Gyanendra se serait effondré il y a bien longtemps. Comité d´Organisation Provisoire (Europe) du WPRM appelle les peuples à soutenir les masses népalaises dans leur lutte pour se débarrasser des siècles d´exploitation et d´oppression brutales, à exiger l´arrêt immédiat de toute aide étrangère à la dictature de Gyanendra et a s´opposer à toutes les tentatives de l´impérialisme US ou de l´UE d´intervenir en faveur de ce régime ignoble.La libération populaire n´est pas du terrorismeImpérialistes et réactionnaires, hors du Népal !Nord, Sud, Est, Ouest : que la lutte populaire s´unisse !
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mercredi 2 février 2005

L'Allemagne passe la barre des cinq millions de chômeurs en janvier

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Eh oui, l' Euro-dictature capitaliste se construit avec des dizaines de millions ... de chômeurs !
RoRo



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From: Al Faraby
Sent: Wednesday, February 02, 2005 10:57 AM
Subject: [ForumCommuniste] L'Allemagne passe la barre des cinq millions de chômeurs en janvier
mercredi 2 février 2005
L'Allemagne passe la barre des cinq millions de chômeurs en janvier

Le ministre de l'Economie et de l'Emploi Wolfgang Clement a annoncé mercredi que le nombre de chômeurs du pays atteindrait un nouveau record d'après-guerre en franchissant pour la première fois la barre des cinq millions de demandeurs d'emplois, portant le taux de chômage à 12,1% de la population active.
"Nous aurons plus de cinq millions de chômeurs", a-t-il souligné à la chaîne ZDF peu avant la publication dans la journée des chiffres officiels du chômage par l'Agence fédéral de l'Emploi. "C'est dramatiquement élevé", a souligné Clement.
En décembre, l'Allemagne comptait 4,464 millions de chômeurs avec un taux de chômage de 10,8% de la population active. L'Agence fédérale de l'Emploi a précisé mercredi qu'en janvier, l'Allemagne comptait 5,037 millions de chômeurs, soit 573.000 demandeurs d'emploi de plus qu'en janvier 2004.
Le précédent record avait été établi en janvier 1998 alors que le pays comptait 4,824 millions de chômeurs, soit 12,6% de la population active. BERLIN (AP)

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mardi 1 février 2005

IRAK: *Ce qu’on ne vous dit pas à propos des « élections »*

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1er février 2005
*Ce qu’on ne vous dit pas à propos des « élections »*
par Dahr Jamail

La journée du sang et d'élections s’est terminée et les trompettes tonitruantes des grands médias visant à en faire un brillant étalage de « démocratie » ne sortent plus que des vociférations stupides.Après une journée qui a fait 50 morts – civils et militaires – en Irak, le tribut chiffré a été accueilli comme étant « inférieur à ce qu’on prévoyait ». Donc, comme acceptable, selon les normes maniées par l’administration Bush et les grands médias. Après tout, un seul de ces morts était américain, le reste étant des civils irakiens et des militaires britanniques.Le risque consistant à utiliser le jour du vote en Irak pour justifier la poursuite de l’occupation ratée de l’Irak s’est apparemment révélé payant, à en croire les seuls médias traditionnels./« Plus que la participation escomptée », /bêlaient les télévisions américaines traditionnelles, certaines citant des chiffres de 72%, d’autres de 60.Ce qu’elles ne vous ont pas dit, c’est que ce chiffre a été émis par Farid Ayar, porte-parole de la Commission électorale indépendante pour l’Irak (Independent Electoral Commission for Iraq – IECI) avant même que les votes soient clôturés.Interrogé au cours d’une conférence de presse sur l’exactitude de son estimation de la participation électorale, Ayar est revenu sur son premier chiffre en disant qu’une estimation plus réelle se situait en dessous des chiffres initialement annoncés et qu’elle serait plus proche des 60% d’électeurs inscrits.Le porte-parole de l’IECI a déclaré que son premier chiffre de 72% n’était qu’une /« supputation », « une simple estimation »/ reposant sur des /« estimations en gros, de bouche à oreille, collectées de façon informelle sur le terrain. Cela va prendre quelque temps avant que l’IECI puisse publier les chiffres exacts de la participation électorale »./Faisant allusion aux deux chiffres, Ayar a ensuite ajouté : /« Les pourcentages et les chiffres ne viendront qu’après les comptages et seront annoncés lorsque tout sera terminé. (…) Il est trop tôt pour dire quels étaient les chiffres officiels. » /Mais ce n’est pas la principale information erronée que les médias traditionnels ont émise.Ce qu’ils ne vous ont pas dit non plus, c’est que ceux qui ont voté, qu’ils aient représenté 35%, ou même 60% des électeurs inscrits, n’ont pas voté pour soutenir la poursuite de l’occupation américaine de leur pays.En fait, s’ils ont voté, c’est précisément pour la raison inverse. Tous les électeurs irakiens avec qui j’ai parlé m’ont expliqué qu’ils croyaient que l’Assemblée nationale qui serait bientôt constitué allait donner le signal de la fin de l’occupation.Et ils espèrent que le signal du retrait des forces étrangères de leur pays va être donné le plus rapidement possible.Cela permet de voir ce taux d’Irakiens enthousiastes sous un éclairage très différent, non ?Mais, dans ce cas, la plupart des gens qui regardent les chaînes américaines CNN, FOX, ou n’importe quelles autres, ne le verront pas sous cet angle. Ils entendront plutôt ce qu’a déclaré M. Bush : /« Le monde entend la voix de la liberté depuis le centre du Moyen-Orient » /et ils le prendront pour la vérité du fait que la plupart des agents des principaux médias ne vont pas gratter au-delà des rushes filmés montrant de joyeux électeurs irakiens là-bas, dans le pays du chaos permanent et de la violence, un pays sans boulot, sans électricité, sans essence et à peine de l’eau courante (pour les Irakiens, rappelons-le).Et, tout simplement parce que ces prétendues élections ont eu lieu, et aussi salopées aient-elle été, Bush est désormais dépeint par les médias comme l’homme qui a apporté la démocratie à l’Irak. Les apparences suggèrent que la majorité chiite en Irak obtiendra en fin de compte sa représentation proportionnelle au sein d’un « gouvernement ». Tout cela semble bien beau sur papier.Mais à y regarder d’un peu plus près, les raisons apparemment altruistes ayant mené à ces élections et telles qu’elles sont décrites par l’administration Bush et claironnées par la plupart des médias traditionnels sont tout sauf altruistes.Et les Irakiens qui ont voté entendent d’autres trompettes claironnant la fin de l’occupation.Il reste toutefois à savoir ce qui se passera quand l’Assemblée nationale sera constituée et que plus de 100.000 soldats américains resteront en territoire irakien, puisque l’administration Bush s’obstine à refuser d’avancer un calendrier de leur retrait.Que se passera-t-il quand les Irakiens verront qu’alors qu’il y a déjà quatre bases militaires américaines permanentes dans leur pays et qu’au lieu de les démanteler, on en fait construire d’autres, comme c’est précisément le cas aujourd’hui, par l’ancienne société de Cheney, Halliburton ?Antonia Juhasz, une spécialiste de /Foreign Policy in Focus /(La politique étrangère sous les projecteurs), a rédigé un document, juste avant les « élections », qui éclaire à nouveau un sujet qui avait perdu de son actualité au beau milieu du récent tintouin à propos des élections irakiennes.*Le pétrole** *Je pense qu’il est utile de reprendre une bonne partie de son récit ici, puisqu’il s’inscrit dans le thème des choses que les vecteurs de la démocratie au cœur du Moyen-Orient s’abstiennent de raconter à la majorité du public./« Le 22 décembre /2004, au National Press Club de Washington, D.C., le ministre irakien des Finances, Abdel Mahdi, a déclaré devant une poignée de journalistes et de personnalités de l’industrie que l’Irak voulait promulguer une nouvelle loi sur le pétrole qui ouvrirait la compagnie pétrolière nationale de l’Irak aux investissements privés de l’étranger. Comme l’expliquait Mahdi : ‘Ainsi donc, je pense que c’est très prometteur pour les investisseurs américains et pour les entreprises américaines, et à coup sûr pour les compagnies pétrolières.’///« En d’autres termes, Mahdi propose de privatiser le pétrole irakien et de le mettre aux mains des compagnies américaines.//« Selon le ministre des finances, les étrangers auront accès aux investissements pétroliers ‘en aval’ et ‘peut-être aussi en amont’. Cela signifie que les étrangers pourront vendre le pétrole irakien et en être les propriétaires avant même qu’il soit pompé – et c’est la raison même que beaucoup invoquent comme ayant décidé en tout premier lieu les Etats-Unis à se lancer dans la guerre. //« Comme l’expliquait en 1992 déjà le rapport de Dick Cheney sur les directives en matière de défense, ‘Notre objectif prioritaire est de demeurer la première puissance extérieure dans la région [du Moyen-Orient] et de préserver l’accès des Etats-Unis et de l’Occident au pétrole de la région’.//« Alors que, dans les médias américains, de rares journalistes autres qu’Emad McKay, d’Inter Press Service, ont fait état – ou même assisté à – de la conférence de presse de Mahdi, les déclarations de ce dernier ont été faites en la présence à ses côtés du sous-secrétaire d’Etat américain Alan Larson*. Il s’agissait donc d’envoyer un message – mais à qui ?//« Il se fait qu’Abdel Mahdi a participé aux élections du 30 janvier comme candidat du Conseil suprême de la Révolution islamique (CSRI), le principal parti politique chiite. En annonçant la vente totale des ressources qui assurent 95% du revenu total de l’Irak, Mahdi peut très bien ne recueillir que peu de votes irakiens, mais il ne fait aucun doute que cela va lui valoir un soutien terrible de la part du gouvernement américain et des sociétés américaines.//« Le CSRI de Mahdi est de loin le principal favori des prochaines élections, en particulier parce qu’il est de moins en moins possible que les sunnites votent puisque les régions où ils vivent s’enfoncent de plus en plus dans un chaos meurtrier. Si Bush devait suggérer au Premier ministre ad interim Iyad Allawi d’annuler les élections, les chances finales de victoire de Mahdi et du CSRI ne manqueraient pas de décliner. »// /J’ajouterai que la liste des partis politiques dont fait partie le CSRI de Mahdi, l’Alliance des Irakiens unis (AIU), comprend le Conseil national irakien, dirigé par un vieil ami de l’administration Bush, celui-là même qui délivra l’information mensongère dont les Etats-Unis avaient besoin pour justifier l’invasion illégale de l’Iraq, c’est-à-dire Ahmed Chalabi en personne.Remarquons également que le Premier ministre ad interim Iyad Allawi a lui aussi fourni à l’administration Bush des informations sur mesure pour justifier l’invasion, mais il dirige une autre liste chiite qui, vraisemblablement, obtiendra à peu près autant de voix que la liste de l’AIU.Par ailleurs, l’AIU a la bénédiction du vénéré religieux chiite né en Iran, le grand ayatollah Ali al-Sistani. Sistani a lancé une fatwa enjoignant à ses très nombreuses ouailles d’aller voter, sans quoi elles risquaient d’aller en enfer./ //« Par conséquent, on pourrait prétendre que l’administration Bush a conclu un marché avec le CSRI : le pétrole irakien contre la garantie du pouvoir politique. Les Américains sont à même de proposer un marché de ce genre du fait que c’est toujours Bush qui tient les ficelles, en Irak.//« Qu’importe ce qui se passe durant les élections car, dans le laps de temps de douze mois au moins qui verra l’Assemblée nationale nouvellement constituée rédiger une constitution et les Irakiens se rendre aux urnes pour un nouveau gouvernement, l’administration Bush va contrôler le plus gros paquet d’argent disponible en Irak (les 24 milliards de dollars payés par le contribuable américain pour financer la reconstruction), la plus grosse armée ainsi que les réglementations qui gèrent l’économie irakienne. A leur tour, aussi bien l’argent que les réglementations seront supervisés par les contrôleurs et inspecteurs généraux, désignés par les Américains, qui siègent dans tout ministère irakien avec des mandats de cinq ans et qui ont tout à dire sur les contrats et les régulations. Toutefois, la seule chose dont l’administration n’avait pas encore discuté en son sein, c’était l’accès garanti au pétrole irakien – jusque dernièrement, du moins. »/Et il y a tellement d’autres choses qu’ils ne vous diront pas. Pas plus qu’ils n’en ont avisé les Irakiens qui ont voté en croyant qu’en le faisant, ils allaient mettre un terme à l’occupation de leur pays.* Actuel sous-secrétaire d’Etat américain à l’Economie, aux Affaires et à l’Agriculture.

Traduit de l' anglais
par notre ami Jean-Marie FLEMAL
avec tous mes remerciements.
RoRo