vendredi 27 août 2004

Belgique : Livre "Breendonk, chronique d'un camp (1940-1944)" de Jos Vander Velpen

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Belgique : Livre "Breendonk, chronique d'un camp (1940-1944)" de Jos Vander Velpen

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From: Jos Hennes
Sent: Friday, August 27, 2004 12:05 PM
Subject: Livre "Breendonk, chronique d'un camp (1940-1944)" de Jos Vander Velpen
COMMUNIQUE DE PRESSE - EDITIONS ADEN (Collection EPO)


Le 4 septembre les éditions Aden publient dans sa nouvelle Collection EPO le livre:

Breendonk
Chronique d'un camp
(1940-1944)

de Jos Vander Velpen

+ 4 septembre 2004: 60ième anniversaire de la libération de Breendonk
(Commémoration au camp en présence du Roi)

Contenu / auteur
Breendonk, un lieu dont le nom sonne comme un glas. En quatre ans, de septembre 1940 à septembre 1944, près de quatre mille prisonniers ont séjourné à Breendonk. D’abord, des juifs et des «éléments asociaux», plus tard, des prisonniers politiques, des résistants, des otages.
La plupart étaient belges mais, au total, plus de quinze nationalités se sont retrouvées enfermées au fort.
Ce qu’ils y ont subi tient de l’indicible.
Il existe des bibliothèques entières sur Auschwitz mais la littérature sur Breendonk est pour ainsi dire inexistante. Breendonk, en effet, voilà bien un sujet déplaisant!
«Ca» se trouve au coin de la rue, et les SS –belges!– y régnaient en maîtres.
«Breendonk, chronique d’un camp» est le premier ouvrage qui arrache à l’oubli la réalité de ce qui s’est passé dans ce qui était officiellement un «camp d’accueil» mais qui restera comme le «camp de la mort furtive».

Jos Vander Velpen est docteur en droit et avocat au barreau d’Anvers. Il est président de la Liga voor Mensenrechten (Ligue des Droits de l’Homme) en Flandre. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le fascisme dont Horizons noirs (EPO), et d’une histoire de la gendarmerie belge, Guère civil, de la gendarmerie à la police unique (EPO).


Interview / Epreuves / Exemplaires de presse
Jos Vander Velpen est disponible aux interviews. Vous pouvez lui contacter: 03 237 12 26 (tél) - 0476 60 40 44 (portable) jos.vandervelpen@pandora.be (e-mail).
Pour tous renseignements, infos, épreuve du livre, service de presse, prenez contact avec Jos Hennes: 03 287 08 75 (tél) - 0478 99 83 31 (portable) - jos.hennes@epo.be (e-mail).


Données techniques
Titre : Breendonk
Sous-titre : Chronique d’un camp (1940-1944)
Auteur : Jos Vander Velpen
Editions Aden-Collection EPO, Bruxelles, 2004
ISBN 2-9304-020-7-5
Paperback, 12,5 x 20 cm
© Photo couverture : Fort van Breendonk
© Illustrations de Wilchar
248 pages
20,00 euros
Diffusion et distribution en Belgique, Luxembourg, France : Aden Diffusion, Bruxelles
Diffusion et distribution au Canada (Québec) : Edipresse
Diffusion et distribution en Suisse : Servidis


Bien à vous,

Jos Hennes

Editions Aden-collection EPO
Tél: 03 287 08 75
Portable: 0478 99 83 31
E-mail: jos.hennes@epo.be


lundi 16 août 2004

L' Eglise contre le peuple ...

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From: polinfo
To: romain-owner@yahoogroupes.fr ; romain@smartgroups.com ; romain@yahoogroupes.fr
Sent: Monday, August 16, 2004 7:40 PM
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] L'église contre le peuple ......

Mes groupes romain Page principale
Parution du livre Une autre visite des églises de Paris
L'Église catholique contre les révolutions françaises et la laïcité1789-1905 par Jocelyn Bézecourt
responsable du site atheisme.org113 pages, 13 photographies noir et blanc, format 14 x 21 cm, 10 euros.Couleur Locale ÉditionsISBN 2-9512987-4-9
recto, verso
Le siècle de révolutions qu'à connu la France de 1789 à 1871 a constitué une contestation inédite de l'autorité de l'Église catholique. Viscéralement hostile à tout mouvement populaire visant à l'émancipation de la société, l'Eglise catholique n'a jamais failli dans son soutien aux despotes en place. La souffrance quotidienne du peuple n'est que l'expression de la faute originelle et chacun doit patienter dans l'espoir de l'au-delà sans contester les privilèges de la classe au pouvoir. À Paris, une proportion élevée des lieux de culte catholiques présentent des signes d'un ressentiment vivace contre les épisodes révolutionnaires de 1789, 1848 et 1871. Ce guide propose de découvrir, dans les églises parisiennes, ces indices méconnus du combat de l'Église contre le progrès humain. Tableaux, fresques, mosaïques, statues et plaques commémoratives, tout est bon pour instiller au fidèle la phobie de la révolte et le conserver dans la soumission aux puissants. De la nostalgie de Louis XVI à l'exécration des combattants de la Commune en passant par la manipulation de l'opinion lors du soulèvement de juin 1848, l'Église catholique use de quantité de subterfuges pour, contre la marche de l'histoire, œuvrer au retour à l'ordre ancien. C'est fort logiquement que les rancœurs face à la laïcité ou les prières adressées à la Vierge pour la victoire de l'Espagne franquiste s'inscrivent dans ce mouvement... Parmi les 135 églises visitées, plus du quart s'inscrivent dans une stratégie fondée sur la réécriture de l'histoire. Et le processus se poursuit en 1989 quand la Mairie de Paris, dirigée par Jacques Chirac, opte pour un bicentenaire contre-révolutionnaire où sont loués les prêtres réfractaires, le dauphin et les conspirateurs contre la République. Des plaques estampillées "Mairie de Paris" ont ainsi été apposées en divers points de la capitale et ont concouru à occulter les apports de la Révolution en cultivant le souvenir de ses ennemis. L'ouvrage consiste en un décryptage du langage de l'Eglise dans chaque lieu de culte concerné. Dans un chapitre introductif est expliqué, en se référant aux sources dites "sacrées", pourquoi l'Eglise catholique est fondamentalement opposée à l'idée d'un peuple qui décide seul de son sort. Le parcours adopté correspond à la chronologie de l'histoire avec un chapitre par période afin d'exposer la continuité d'une religion qui, en 1789 comme en 1871 en passant par 1848, rêve d'un retour à une société de privilèges fortement hiérarchisée. Sommaire :
Introduction : L'Église contre les révolutions
1 - La révolution de 1789
2 - 1848, la Deuxième République
3 - 1871, la Commune de Paris
4 - 1905 et la laïcité, le schisme ultime
Épilogue : 1789-1989, quel bicentenaire ?
Index des noms de lieux
Index des noms de personnes
Bibliographie
Table des matières Commande du livre : Pour commander l'ouvrage Une autre visite des églises de Paris, adresser un chèque de 10 euros (les frais d'envoi sont offerts) à l'ordre de Jocelyn Bézecourt à l'adresse : Monsieur Jocelyn BézecourtPoste restante52, rue Pernety75014 Paris accompagné de ce bon de commande :HTTP://athee.free.fr/visiteeglises.html ou consulter la page (avec photos) : HTTP://athee.free.fr/visite-eglises.html
Un don à l'auteur est possible afin de participer aux frais importants engagés par l'édition de l'ouvrage :HTTP://athee.free.fr/don.html L'Église catholique, qui reçoit 317 millions d'euros de dons par an, s'est montrée dans son visage le plus réactionnaire et superstitieux lors de la grande arnaque de Lourdes des 14 et 15 août. Le pape a su rappeler que le modernisme n'est pas son fort et que l'ennemi demeure le matérialisme, la laïcité, l'avortement et l'euthanasie : HTTP://athee.free.fr/lourdes4.html
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samedi 14 août 2004

Hiroshima-Nagasaki : l' anniversaire de deux crimes de guerre...

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From: <pierre.pierart@umh.ac.be>
Sent: Saturday, August 14, 2004 12:15 PM
Subject: Hiroshima Nagasaki solidarité
Chers amis,
Ce samedi 7 août plusieurs mouvements pacifistes francophones et néerlandophones se sont réunis à l'Université de Mons-Hainaut pour commémorer le 59ème anniversaire de la tragédie d'Hiroshima et de Nagasaki.La cérémonie a commencé par le recueillement des participants au Parc Hibakusha (ce mot japonais désignant les survivants de la catastrophe), de l'Université. Monsieur Keijiro Matsushima , hibakusha japonais, venu en Belgique pour soutenir les actions néerlandophones, a profité de son voyage pour participer au colloque de Mons. Lui-même et une concitoyenne japonaise ont déposé des fleurs devant la stèle consacrée aux victimes d'Hiroshima et Nagasaki ainsi qu'à celles - plus nombreuses qu'on le croit - des 2000 essais nucléaires.L'arme nucléaire, destinée à des objectifs importants et concentrés, n'est pas une arme de champ de bataille, ce sont les villes qui seraient ses cibles privilégiées. Aussi les maires d'Hiroshima et de Nagasaki ont pris l'initiative de réclamer un agenda de désarmement nucléaire total à faire adopter par l'ONU. Un débat, dirigé par le Prof. Henri Firket, Président de l'AMPGN (Association Médicale pour la Prévention de la Guerre Nucléaire), sur la nécessaire solidarité avec eux, de la part des bourgmestres belges s'est déroulé dans l'amphithéâtre Plisnier de l'Université. Plusieurs bourgmestres wallons s'étaient fait représenter et d'autres s'étaient faits excuser. L'après-midi fut consacré à l'application de l'article VII du Traité de Non Prolifération (TNP) qui engage les pays non nucléaires à constituer des coalitions en vue d'interdire l'hébergement d'armes nucléaires sur leur territoire.Ci-joint vous pourrez lire le communiqué de presse consacré à cette campagne de solidarité qui a déjà commencé et qui doit se poursuivre jusqu'à la révision du TNP l'an prochain. Nous y ajoutons également un article publié dans «La Libre Belgique» du 06.08.04 sur le même thème.La journée s'est terminée par une manifestation au SHAPE pour réclamer la prohibition des armes nucléaires.Nous espérons une mobilisation massive des communes de Belgique afin d'assurer la survie du TNP dont plusieurs articles sont menacés par plusieurs puissances nucléaires et surtout par la politique affirmée de la principale d'entre elles.
Amicalement,Prof. Pierre Piérart
Prof. Henri Firket
Vice-Président de l'AMPGN
Président de l'AMPGN.

mercredi 11 août 2004

"L' Insurrection du Ghetto de Varsovie" : Voir : écrit en 1955

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"L' Insurrection du Ghetto de Varsovie" : Voir : écrit en 1955


Je publie progressivement pour tenter de lever un peu le brouillard entretenu par les services occidentaux de propagande anti-soviétique et anti-communiste à propos de la date anniversaire du 1er août 1944 ...
RoRo



Le 21 septembre 1939, Reinhardt Heydrich, chef de la police de sécurité du Ille Reich, adressa à tous les responsables de la police de sécurité le télégramme dit « Schnellbrief» où il était question de la population juive des pays occupés. On y parlait d'un « but final» à atteindre et des voies et moyens qui permettraient d'y parvenir. C'était la condamnation à mort de la population juive: un grand nombre de ses 'membres, était-il dit dans le télégramme, font partie d'organisations terroristes; il faudra donc la rassembler dans des ghettos qu'on installera dans des villes ou à proximité de villes desservies par le chemin de fer; cette concentration de la population juive facilitera son extermination.Il faut dire qu'à l'époque où Heydrich transmettait ses instructions secrètes, les cercles dirigeants duIlle Reich avaient envisagé divers projets relatifs à la manière d'anéantir lesjuifs dans leur totalité. Bien avant l'agression contre la Pologne, ils avaient pensé reléguer les juifs d'Europe à Madagascar dont ils semblaient attendre beaucoup du climat. Ce projet avait reçu l'approbation de la sanacja 1. Les 12 et 25 juillet 1940, le gouverneur général Frank précisait en effet que les Juifs polonais devraient être déportés dans la grande Ile.Mais ce projet ne put être réalisé. On s'en tint donc aux moyens indiqués dans le télégramme d'Heydrich.L 'heure de l'agression contre l'Union soviétique approchait. Le commandement suprême de la Wehrmacht avait le souci de protéger ses arrières. Keitel exigea que les Juifs fussent sans délai expulsés de Varsovie. En avril 1941, il visita la capitale de la Pologne en compagnie de Frank. Peu de temps après, l'entreprise d'anéantissement entra en action. Dès le mois de juillet 1941, elle fonctionna à plein.En octobre 1941. un assassinat massif de Juifs eut lieu dans les forêts du district de Konin.En décembre1941, à Chelmno, à douze kilomètres de Kolo, la première usine de mort connut déjà une grande activité: on y gaza les condamnés du pays de la Warta; de décembre1941 à avril 1942, 40.000 Juifs et Gitans y trouvèrent la mort.Le 16 décembre1941, à Cracovie, à la réunion des « gouverneurs» du Gouvernement général, Frankdéclara au nom du Führer : « Tout ce que j'ai à attendre des Juifs, c'est qu'ils disparaissent.» Il recommanda aux membres de son auditoire de savoir être cruels, d'ignorer la pitié et la compassion.Le 20 janvier 1942, à Berlin. dans les locaux de la police de sécurité (R.S.H.A.), se tint une conférence àlaquelle participèrent les représentants de la direction du parti nazi, ceux de la Chancellerie du Reich, duMinistère de la Justice, de la police de sécurité du Gouvernement général, du Ministère de l'Intérieur, de la

1. Sanacja : nom de la clique de Pilsudski qui se targuait « d'assainir» la vie politique du pays par là suppression du régime des partis.

Direction du «Plan quadriennal» du Service principal de la Race, du Service de la déportation... Dans sondiscours de clôture, Heydrich appela les membres de la conférence à contribuer efficacement à l'action qui se donnait pour but « la solution finale de la question juive» .Le 18 juin 1942, à la réunion des «gouverneurs» du Gouvernement général, il fut encore discuté de l'anéantissement des Juifs. Gruger, chef suprême des S.S. et de la police dans le Gouvernement général, fut chargé par les autorités hitlériennes d'organiser la déportation des Juifs polonais et de les « liquider» jusqu'au dernier. Mais dans le monde hitlérien, les ordres étaient exécutés avant même d'avoir été donnés. Depuis le mois de mars 1942, les Juifs polonais étaient en effet dirigés sur des camps de la mort. Le 17 du même mois, les Juifs de Lublin étaient arrivés à Belzec où 30.000 d'entre eux devaient périr.Puis vinrent les procédés de destruction massive, systématique et radicale. Avant d'en arriver là, les hitlériens allaient user de méthodes variées et comme camouflées: celles qui tuent implacablement, certes, mais qui ne tuent que petit à petit. Car il y aura eu un calcul et une méthode pour mener à bien cette extermination progressive.On usera de la terreur et du pillage, de l'internement et des travaux forcés pour en arriver à la dernière étape, celle des camps d'extermination.Le2 octobre1940, le gouverneur Fischer avait ordonné qu'un ghetto fut créé à Varsovie. Plus de 450.000 personnes avaient été séparées du reste du monde par une haute muraille. Il avait été hypocritement déclaré que cette mesure avait été prise pour éviter le danger de contagion en cas d'épidémie.Au même moment il avait été ordonné aux Juifs de porter un brassard blanc; il leur avait été interdit de voyager en chemin de fer; ils avaient été mis dans l'obligation de déclarer leurs biens immobiliers et partie de leurs biens mobiliers; ils avaient été astreints, à des fins de rééducation, avaient proclamé les ordonnances du Gouvernement général, au travail forcé.Il ne fut jamais laissé de répit à la population du ghetto. Chaque jour amenait sa terreur nouvelle. Les morts s'ajoutaient aux morts. Pour gagner de la place, les Allemands réduisaient graduellement les limites del'enceinte infernale. Les enfermés devaient continuellement émigrer au sein de leur propre ville. Malgré lesdécès, la densité de la population s'élevait d'une manière incroyable. Dans la première moitié de I942, treize personnes en moyenne logeaient dans une seule pièce. Et cependant, par milliers, les Juifs de la province polonaise, les « réfugiés», étaient transférés dans le ghetto où, en I94I, on compta un demi-million d'habitants.A l'occasion de ces transferts à l'intérieur du ghetto, le cynisme hitlérien se donnait libre cours. Le commissaire du ghetto, Auerswald, un avocat de Berlin, membre du Parti national-socialiste, donna, le 2 septembre I94I, l'ordre d'évacuer dans les huit jours les immeubles situés au sud de la rue Sienna (immeubles des rues Twarda, Sosnowa,Wielka). L'ordre précisait que lespropriétaires des locaux évacués étaient tenus, sous peine d'amendes considérables,de les laisser en parfait état de propreté.Le pillage des biens fut rationnellement organisé.Tout ce qui possédait une valeur quelconque fut enlevé. Sur ce sujet les documents hitlériens sont d'une éloquence extrême. En janvier I942 furent sortis du ghetto des biens pour une valeur de 3.736.000 zlotys; en février pour une valeur de 4.738.000 zlotys; en mars pour une valeur de 6.045.000 zlotys; en avril pour une valeur de 6.893.800 zlotys.L'isolement, le manque de nourriture et le manque 'hygiène, l'inquiétude constante,l'insécurité, la terreur : les maladies trouvèrent là un foyer idéal. Elles décimèrent d'abord les familles les plus pauvres. L'occupant se réjouissait; il avait la conviction que sans plus d'effort de sa part l'extermination se ferait comme d'elle-même.Jusqu'à la première grande action liquidatrice de l'été de 1942, la famine et les épidémies firent seules leur oeuvre. Elles étaient des armes efficaces.Affamer le ghetto permettait à la fois de le piller et d'en anéantir la population. Cette tactique avait l'accord du commissaire Auerswald, du gouverneur Frank, des pontifes de la Gestapoet des grands chefs hitlériens.Pour tuer par la faim on employa deux moyens. l'un indirect qui consistait à priver la population juive de toute possibilité de gagner sa vie, l'autre direct qui consistait à la priver de noumture.On lit dans l'un des journaux clandestins du ghetto: Pour notre et votre liberté, que le 30 juin 1941, il y avait 27.000 personnes professionnellement actives pour une population de 550.000 habitants. Encore faut-il préciser que les ouvriers d'usines et les artisans ne travaillaient pas de manière permanente. Dans 90 % des cas, les entreprises commerciales n'étaient que de petites épiceries. La proportion des gens qui ne disposaient d'aucune ressource était de l'ordre de 60 %. 130.000 personnes fréquentaient les soupes populaires. La famine frappait 70 % de la population.Heureux ceux qui réussissaient à se faire embaucher dans les usines installées en plein enfer par les capitalistes allemands, les Walter Cesar Toebbens, les Hallmann, les Schultz. Mais on n'y acceptait que ceux qui pouvaient disposer d'outils ou de machines pour le travail à domicile. Heureux les élus même si, pour une journée de travail harassant accompli à une cadence accélérée, un ouvrier hautement qualifié ne recevait qu'une paie théorique de 4 à 7 zlotys! Une fois payées les deux soupes liquides servies par l'entreprise, le salaire réel était de l'ordre de 2 zlotys et demi à 5 zlotys. Or, au marché noir, un kilo de mauvais pain se payait 10 à 12 zlotys, un kilo de pain blanc coûtait 20 à 25 zlotys, un kilo de matière grasse 250 zlotys.Un travailleur manuel ordinaire gagnait 3 zlotys par jour.Les employés de bureau étaient enviés: leur salaire de famine atteignait 200 et même 500 zlotys par mois.Ceux qui chômaient étaient automatiquement condamnés à mourir de faim. Il y eut des métiers ou des professions qui perdirent toute importance, entre autres les métiers liés au commerce et les professions libérales. Les intellectuels eurent à supporter durement la misère des temps hitlériens. Mais, comme le note un journal clandestin, Unzer Weg, « l'ouvrier juif fut la première victime de la famine » La famine. Et, dans un pays où l'hiver est cruel, le manque de vêtements. Le chroniqueur Ringelblum écrivait: A chaque pas on peut rencontrer dans la rue des gens dépourvus de vêtements et seulement habillés de manteaux en lambeaux fermés avec des épingles pour cacher l'absence de che- mise. Ie problème de l'habillement devient véritablement dramatique. Les gens vont quasiment nus.

Tuer par la faim. Là encore tout fut savamment prémédité. Il y eut une politique discriminatoire du ravitaillement. On calcula par calories. A Varsovie, les Allemands avaient droit à 2.310 calories par jour, les étrangers amis des Allemands à 1.790 calories, les Polonais à 634 calories, les Juifs à 184 calories.On ne s'en tint pas là. Les calories devaient se payer. Or, plus le nombre de calories reçues par une catégorie onnée d'ayants droit était petite, plus le prix de la calorie était cher. La calorie coûtait 0 zloty 3 aux Allemands, 0 zloty 8 aux étrangers, 2 zlotys 6 aux Polonais, 5 zlotys 9 aux Juifs.Alle-La ration mensuelle de l'habitant du ghetto consistait en 2 kilos de pain et 250 grammes de sucre. Le pain contenait une forte proportion de sciure de bois ou d'épluchures de pommes de terre. Il était gluant.La faim. Au numéro 13 de la rue Krochmalna, une femme folle d'avoir faim dévora en partie le cadavre d'un enfant.Mais tout le monde dans le ghetto ne mourait pas de faim. Le ghetto possédait sesdi fférenciations sociales et qui étaient là..plus criantes qu'ailleurs. Les riches entrepreneurs. les spéculateurs, ne manquèrent jamais de rien. Ces privilégiés n'étaient cependant qu' une faible minorité. Un journal clandestin estimait que 50 % de la population mourait littéralement de faim, que 30 % souffrait normalement de la famine, que 15 % était sous-alimenté. Seules 10.000 personnes environ vivaient aisément et dans certains cas mieux qu' avant guerre. C'est sans nul doute à leur intention qu' en février 1942, 20.000 litres de vodka furent introduits dans le ghetto.L 'horreur et l'épouvante emplissaient les rues du ghetto. Cadavres alignés et accumulés devant les portesdes maisons et à peine recouverts de lambeaux de papier. Bandes d'enfants errants et qui mendiaient en psalmodiant la fameuse chanson du ghetto: « Bonnes gens, ayez pitié; papa est mort de faim et de misère; jetez-nous un morceau de pain. » Parfois ces mêmes enfants se jetaient sur les gens qui passaient portant dans leurs mains leurs rations de pain, la leur arrachaient et la dévoraient aussitôt. Les plus audacieux franchissaient, d'une manière ou d'une autre, la muraille. Ils allaient mendier dans la partie «aryenne» de la ville ou rendre visite à des.familles polonaises qui les secouraient régulièrement. La police bleu-marine polonaise sur ordre des autorités nazies leur donnait la chasse.Quiconque étaitpris était battu jusqu'au sang. Le 8 novembre 1941, le Tribunal extraordinaire de la police de sécurité prononça pour la première fois une condamnation à mort contre deux juifs coupables de s'être glissés clandestinement hors du ghetto. Le 12 novembre suivant, huit autres personnes furent condamnées à mort pour le même motif. L'exécution par pendaison eut lieu le 17 novembre en présence de la police bleu-marine polonaise et de la police juive du ghetto. Parmi les suppliciés se trouvaient des mèresde famille. La plüs jeune des victimes, une jeune fille de 16 ans, s'écria au moment suprême: « Bandits, le même sort vous attend. » A partir de 1942, ceux qui furent surpris à franchir clandestinement la muraille furent exécutés sur place. Il fallait mourir de faim.Le typhus sous toutes ses formes ajouta aux hécatombes provoquées par la famine. Aussi le taux de la mortalité augmenta-t-il d'un mois à l'autre 1.Les ouvriers et les réfugiés furent les plus fortement frappés. Dans sa majorité, le prolétariat juif fut décimélongtemps avant les grandes actions liquidatrices.Mais la faim ne fait pas qu'affaiblir physiquement l'individu. Avant de l'achever, et pour l'achever plus vite, très souvent elle anéantit en lui le désir même de vivre. Elle le déprime moralement, elle le rend passif,apathique, résigné.« La vie sans pain, sans une cuillerée de soupe, et cela pendant de longues années, écrit le
_______________________________________________

1. Mortalité, d'après Morgen Frai, n°2, 29 janvier 1942.

1938 1940 1941 1942

Janvier.. 454 3.173 898 5.123

Février.. 380 1.178 1.O25 4.618
Mars 370 1.603 1..608 4.951
Avril 450 1.000 2.061 4.432
Mai 454 875 3.821 5.283



(Si certains camarades souhaitent progressivement recevoir une suite à ce texte, écrit en 1955, ils doivent m' en faire expressément la demande. C'est encore un travail de longue haleine.
Merci ! RoRo
02 août 2004)
- mise à jour du 10 août 2004
(roger.romain@skynet.be)

mardi 3 août 2004

Histoire : le 10 novembre 1918, les soldats alsaciens proclament le soviet à Strasbourg

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Le 10 novembre 1918, les soldats alsaciens proclament le soviet à Strasbourg 
  
 
11 novembre 1918: le drapeau rouge flotte sur Strasbourg et l'Alsace proclame la République des soviets...                        

Un grand reportage de Didier Daeninckx
Paris, vendredi 10 novembre 2000
 Un jour, venant de Strasbourg où j'étais allé repéré les décors d'une nouvelle, je me suis arrêté devant la plaque d'une importante voie de la capitale alsacienne, la "rue du 22 novembre". Je ne saurais dire pourquoi cette dénomination avait attiré mon attention, mais j'avais demandé à un passant à quel événement elle faisait référence. "A la Libération, en 1944", m'avait-il répondu. Un simple coup d'oeil sur un livre d'histoire régionale m'apprit que les troupes du général Leclerc avaient fait leur entrée fulgurante dans Strasbourg le 23. La plaque émaillée bleu comportait une grossière coquille historique, ou alors elle commémorait un autre fait marquant. Un ami alsacien émit l'hypothèse que ce 22 novembre avait à voir avec l'armistice de1918. Je lui rétorquai que dans ce cas, l'erreur ne portait plus sur une journée mais sur onze, la fin des hostilités ayant eu lieu le 11 novembre à midi. Une visite dans les archives de la bibliothèque nationale et universitaire, place de la République, l'ancienne Kaiserplatz, me donna la surprenante solution: Strasbourg avait bien été libérée le 22 novembre 1918, mais pas de l'armée allemande! Les troupes françaises avaient mis fin à un soviet de soldats, d'ouvriers, de paysans... Une telle affirmation demande à être étayée, et il faut revenir à la fin du mois d'octobre de cette année-là pour y voir plus clair. L'Allemagne impériale a perdu la guerre, mais quelques généraux ultras, dont Ludendorff veulent tenter un baroud d'honneur en prenant appui sur la puissante flotte de guerre. La troupe refuse de marcher. A Kiel, sur la Baltique, les marins se mutinent et se constituent en Soviet (voir le document). Les syndicats ouvriers les rejoignent, et des détachements d'insurgés, drapeaux rouges en tête, se rendent dans les villes voisines pour gagner les habitants à leur cause. Une quinzaine de milliers d'Alsaciens et de Lorrains sont alors incorporés dans la Kriegsmarine, et nombre d'entre eux participent à ces événements. Certains décident de soulever leurs deux provinces natales soumises à une véritable disette, et qui sont agitées de forts mouvements de mécontentement. Le 8 novembre, la population de Strasbourg apprend la proclamation de la République des conseils de Bavière. Le lendemain, des milliers de manifestants envahissent la place Kléber pour acclamer les premiers détachements de marins arrivés du nord de l'Allemagne. Des dizaines d'officiers sont dégradés en public. Un train d'insurgés est bloqué au pont de Kehl, et un commandant loyaliste fait ouvrir le feu. Le soldat Fir est abattu. Ses camarades prennent le contrôle de la ville jumelle de Strasbourg, de l'autre côté du Rhin, puis traversent le fleuve. La bourgeoisie allemande de Strasbourg ne cesse de faire appel aux troupes françaises, afin de mettre un terme aux troubles. Un slogan court les quartiers bourgeois: "Plutôt Français que rouges!".
Les marins révolutionnaires alsaciens se forment en Conseil de soldats de Strasbourg (voir le document), et exigent du gouverneur Von Rohden la libération des détenus, la liberté de presse et d'expression, la levée de la censure sur le courrier, le droit de manifester. Les prisons ouvrent leurs portes, les Conseils se rendent maîtres des bâtiments publics et toutes les marques d'autorité comme les insignes, les grades sont supprimées. La ville se hérisse de drapeaux rouges dont l'un va même flotter sur la flèche de la cathédrale!
Toutes les forces sociales tentent de s'assurer le contrôle du mouvement en se fondant dans le Conseil des ouvriers et soldats (voir le document) présidé par le secrétaire du syndicat des ouvriers brasseurs, Rebholz qui annonce l'abdication de Guillaume II, à Berlin, et proclame l'avénement d'un pouvoir populaire. Les murs de la ville se couvrent d'affiches "Nous n'avons rien de commun avec les États capitalistes, notre mot d'ordre est: ni Allemands ni Français ni neutres. Le drapeau rouge a triomphé". Une trentaine de commissions organisent la vie quotidienne : transports, finances, ravitaillement, démobilisation, justice... Des grèves radicales éclatent, comme celle des cheminots. Le dirigeant social-démocrate strasbourgeois Jacques Peirotes fait appel au Grand Quartier Général français et demande aux généraux de "hâter leur entrée à Strasbourg, la domination des rouges menaçant de prendre une fin tragique". L'entrée dans la ville était prévue pour le 25, mais son appel est entendu. Les troupes marchent sans relâche et pénètrent dans les faubourgs le 22 novembre 1918. Le Conseil des ouvriers et soldats déclare qu'il "a rempli sa mission, même si, compte tenu des circonstances, il n'a pu réaliser son idéal politique". Il décide de remettre l'autorité militaire entre les mains du commandement français. Le général Gouraud fera savoir qu'il ne reconnaît ni le Soviet des ouvriers et soldats, ni aucune des mesures qu'il a édictées. Le 22 novembre, le premier acte symbolique de l'armée française sera d'occuper le Palais de justice où siégeait le "Soviet de Strasbourg". La troupe s'empare des usines, les décrets sociaux sont annulés, les salaires ramenés à leur niveau de septembre 1918, les "agitateurs" sont expulsés. On choisit les sous-préfets parmi les officiers, des commissions de contrôle de la population, présidées par un officier du 2e Bureau sont mises en place.
Il en sera de même dans toutes les villes des deux provinces perdues en 1870. Car le Soviet de Strasbourg n'a pas été une création unique: le premier Conseil a vu le jour à Haguenau, le 9 novembre suivi dans la soirée par Mulhouse. A Saverne les soldats se mutinent, comme à Sélestat. A Colmar le Conseil siège à la mairie, et le futur Feldmaréchal Rommel viendra s'y plaindre des vexations dont sont victime ses officiers! Partout sur le front des Vosges on fraternise, on manifeste, drapeaux rouges en tête. En Lorraine, les nombreux immigrés italiens se joignent au mouvement. A Metz, le Conseil siège à l'hôtel de ville sur lequel flotte un drapeau turc dont on a passé le croissant au minium... Des Conseils prennent les usines en charge, on occupe les mines, comme à Knutange. A Algrange, Hagondange, Rombas, les grèves éclatent. A Thionville c'est un acteur, Seelow, qui dirige le conseil, un aumônier militaire à Sarrebourg, un pasteur à Neuf-Brisach...
Un jour que j'évoquais cette épopée et le nom de cette ville de garnison, Neuf- Brisach, mon ami Rémy Fisch, délégué mineur des potasses d'Alsace, m'a interrompu.
- Neuf-Brisach! Maintenant, je comprends mieux ce que me racontait mon père... Il nous disait des choses bizarres, lors des banquets familiaux, mais tout le monde se moquait de lui... Il parlait des soviets et chantait une chanson, "Hop là", en faisant valser les chapeaux, les casquettes...
Je l'ai suivi à Soultz, sur laquelle veille la masse imposante des collines du Vieil Armand et il m'a traduit les paroles de Joseph Fisch (voir le document) qui, toute sa vie, ne s'est exprimé qu'en alsacien et en allemand:

(Si vous voulez lire la suite de ce très intéressant reportage, cliquez sur les liens, car les droits de reproduction sont interdits....)

lundi 2 août 2004

le 1er août 1944 , "L' Insurrection du Ghetto de Varsovie" ???? Voir : écrit en 1955

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html



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le 1er août 1944 , "L' Insurrection du Ghetto de Varsovie" ???? Voir : écrit en 1955

Je publie progressivement pour tenter de lever un peu le brouillard entretenu par les services de propagande anti-soviétiques occidentaux .
RoRo


Toujours du nouveau sur :
http://romainroger.blogspot.com/
http://occupationpalestine.blogspot.com/
http://irakoccupe.blogspot.com/
http://cubasocialiste.blogspot.com/
(et Amérique latine)
http://eurodictature.blogspot.com/
http://lameriquelibre.blogspot.com/


Le 21 septembre 1939, Reinhardt Heydrich, chef de la police de sécurité du Ille Reich, adressa à tous les responsables de la police de sécurité le télégramme dit « Schnellbrief» où il était question de la population juive des pays occupés. On y parlait d'un « but final» à atteindre et des voies et moyens qui permettraient d'y parvenir. C'était la condamnation à mort de la population juive: un grand nombre de ses'membres, était-il dit dans le télégramme, font partie d'organisations terroristes; il faudra donc la rassembler dans des ghettos qu'on installera dans des villes ou à proximité de villes desserviespar le chemin de fer; cette concentration de la population juive facilitera son extermination.Il faut dire qu'à l'époque où Heydrich transmettait ses instructions secrètes, les cercles dirigeants duIlle Reich avaient envisagé divers projets relatifs à la manière d'anéantir lesjuifs dans leur totalité. Bien avant l'agression contre la Pologne, ils avaient pensé reléuer les juifs d'Europe à Madagascar dont ils semblaient attendre beaucoup du climat. Ce projet avait reçu l'approbation de la sanacja 1. Les 12 et 25 juillet 1940, le gouverneur général Frank précisait en effet que les Juifs polonais devraient être déportés dans la grande Ile.Mais ce projet ne put être réalisé. On s'en tint donc aux moyens indiqués dans le télégramme d'Heydrich.L 'heure de l'agression contre l'Union soviétique approchait. Le commandement suprême de la Wehrmacht avait le souci de protéger ses arrières. Keitel exigea que les Juifs fussent sans délai expulsés de Varsovie. En avril 1941, il visita la capitale de la Pologne en compagnie de Frank. Peu de temps après, l'entreprise d'anéantissement entra en action. Dès le mois de juillet 1941, elle fonctionna à plein.En octobre 1941. un assassinat massif de Juifs eut lieu dans les forêts du district de Konin.En décembre1941, à Chelmno, à douze kilomètres de Kolo, la première usine de mort connut déjà une grande activité: on y gaza les condamnésdu pays de la Warta; de décembre1941 à avril 1942, 40.000 Juifs et Gitans y trouvèrent la mort.Le 16 décembre1941, à Cracovie, à la réunion des « gouverneurs» du Gouvernement général, Frankdéclara au nom du Führer : « Tout ce que j'ai à attendre des Juifs, c'est qu'ils disparaissent.» Il recommanda aux membres de son auditoire de savoir être cruels, d'ignorer la pitié et la compassion.Le 20 janvier 1942, à Berlin. dans les locaux de la police de sécurité (R.S.H.A.), se tint une conférence àlaquelle participèrent les représentantsde la direction du parti nazi, ceux de la Chancellerie du Reich. duMinistère de la Justice, de la police de sécurité du Gouvernement général, du Ministère de l'Intérieur, de la

1. Sanacja : nom de la clique de Pilsudski qui se targuait « d'assainir» la vie politique du pays par là suppression du régime des partis.
(Si certains camarades souhaitent progressivement recevoir une suite à ce texte, écrit en 1955, ils doivent m' en faire expressément la demande. C'est encore un travail de longue haleine.
Merci ! RoRo
02 août 2004)
- mise à jour du 02 août 2004
(roger.romain@skynet.be)