mercredi 30 avril 2008

Italie: Gianfranco Fini élu président de la Chambre

ITALIE: Après Rome, les nouveaux fascistes s' installent aux postes-clé.

La relève du jusqu'auboutiste milliardaire BERLUSCONI -grand allié de Bush- est déjà assurée: l' Italie, pays membre de l' Euro-dictature capitaliste, prépare de nouveaux Mussolini pour le IVe Reich des multinationales ...
RoRo

From: Politique
Sent: Wednesday, April 30, 2008 2:33 PM
Subject: Italie: Gianfranco Fini élu président de la Chambre

Italie: Gianfranco Fini élu président de la Chambre

Gianfranco Fini, dauphin du futur chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi et ancien néo-fasciste, a été élu mercredi président de la Chambre des députés.

Il a été élu au quatrième tour par 335 voix sur les 611 députés présents, la majorité requise étant de 306 voix, a annoncé Pierluigi Castagnetti qui présidait la séance. Gianfranco Fini est le premier homme politique issu de l'ancien parti néo-fasciste Mouvement social italien (MSI) à accéder à une fonction aussi haute de l'Etat italien, le président de la Chambre des députés étant la troisième personnalité dans la hiérarchie. Lors des trois premiers votes mardi, M. Fini n'avait pas réussi à atteindre la majorité requise des deux tiers. M. Fini, 56 ans, est président d'Alliance nationale, parti conservateur issu de l'ancien MSI. Il a occupé les fonctions de vice-Premier ministre (2001-2006) et de chef de la diplomatie italienne (2004-2006) dans le précédent gouvernement Berlusconi. (GFR)

mardi 29 avril 2008

Consultez les photos de Romain Roger sur Windows Live Spaces]

La dernière photo est consacrée à mon fils Stéphane qui a péri tragiquement il y a déjà 10 ans, le 1er Mai 1998, la veille de ses 25 ans...
Grand merci à tous ceux qui se souvienne encore de cet horrible événement familial et d' avoir encore une ptite pensée pour lui en cette veille de 1er Mai !
RoRo

Romain Roger veut partager des photos avec vous
Afficher les photos
Images de ma vie, de ma famille, de mes amis... (11)
Regardez l'album photo que j'ai publié sur Windows Live.

Les liens fonctionnent mal ? Collez ce lien dans votre navigateur.
Afficher les photos : http://romaindecourcelles.spaces.live.com/photos/cns%21AF336575BD9B73BE%21415

BELGIQUE: LA PIEUVRE BRUNE ET NOIRE]

BELGIQUE: LA PIEUVRE BRUNE ET NOIRE



From: LE DRAPEAU ROUGE
Sent: Tuesday, April 29, 2008 10:25 AM
Subject: LA PIEUVRE BRUNE ET NOIRE



Voici un schéma (source: ResistanceS)représentant les liens et les ramifications des différents groupuscules d'extrême-droite en Belgique Francophone.

Vous remarquerez que ceux qui se disent "modérés", "démocratiques", et "ouverts" sont bel et bien liés à des mouvements qui prônent la peine de mort, l'exclusion et la mise en place d'un état policier et/ou militaire.

A vous de juger qui est méchant...

extrême droite

BELGIQUE: LA PIEUVRE BRUNE ET NOIRE

BELGIQUE: LA PIEUVRE BRUNE ET NOIRE


From: LE DRAPEAU ROUGE
Sent: Tuesday, April 29, 2008 10:25 AM
Subject: LA PIEUVRE BRUNE ET NOIRE



Voici un schéma (source: ResistanceS)représentant les liens et les ramifications des différents groupuscules d'extrême-droite en Belgique Francophone.

Vous remarquerez que ceux qui se disent "modérés", "démocratiques", et "ouverts" sont bel et bien liés à des mouvements qui prônent la peine de mort, l'exclusion et la mise en place d'un état policier et/ou militaire.

A vous de juger qui est méchant...

extrême droite

Municipales à Rome: la droite triomphe et enlève la capitale à la gauche: un neo-fasciste s' empare de Rome ...

Un neo-fasciste s' empare de ROME :

Triste bilan pour la fausse "gauche", réformiste, participationniste, opportuniste et collaborationniste, déjà battue aux récentes législatives italiennes ! Les amis de Gianni Alemanno peuvent lever le bras et la main tendus (vu ce mardi à la télé!): l'Euro-dictature devient de plus en plus noire, sur fond de paupérisation, de racisme, de nationalisme, d' européanisme, d' atlantisme, de ricanisme, de libéralisme et de répression de plus en plus poussée.
Je ne cesse de le répéter, dans cette Europe pillée et exploitée par les multinationales et transnationales capitalistes, il est grand temps de recréer une véritable gauche, marxiste-léniniste, révolutionnaire et internationaliste, qui se battra de nouveau pour et aux côtés des peuples travailleurs dans la solidarité et l'union.
Son sale travail accompli, à la tête de l' Euro-dictature et de l' Italie, le fameux Prodi semble avoir jeté définitivement l'éponge, quoiqu'il puisse encore rejaillir ailleurs ...
Quand donc les syndicats vont-ils également se réveiller pour appuyer véritablement un grand mouvement revendicatif dans la lutte ?
RoRo




From: Politique
Sent: Tuesday, April 29, 2008 10:54 AM
Subject: Municipales à Rome: la droite triomphe et enlève la capitale à la gauche



Municipales à Rome: la droite triomphe et enlève la capitale à la gauche

28.04.2008 21:05

Municipales à Rome: la droite triomphe et enlève la capitale à la gauche

La droite a triomphé à Rome, son candidat Gianni Alemanno réussissant à enlever la capitale italienne à la gauche qui la dirigeait depuis 15 ans, grâce à une confortable avance de sept points, selon des chiffres définitifs publiés lundi soir par le ministère de l'Intérieur.

Ce résultat est une catastrophe pour le Parti démocrate (PD) de centre gauche de Walter Veltroni, déjà nettement battu aux législatives des 13 et 14 avril par Silvio Berlusconi. C'est "une victoire historique", s'est félicité le futur chef du gouvernement, tandis que Walter Veltroni déplorait "une défaite très grave, très lourde". M. Alemanno l'a emporté avec 53,65% des voix, contre 46,34% à son rival, le ministre de la Culture sortant et ex-maire de Rome Francesco Rutelli. Ce succès "vient compléter notre victoire aux législatives" et "les Romains ont choisi le programme de bonne gouvernance du PDL dont l'objectif est de conjuguer une plus grande sécurité à Rome et la modernisation des infrastructures urbaines", a estimé Silvio Berlusconi, chef du parti du Peuple de la liberté (PDL). (CYA)

dimanche 27 avril 2008

Scénario de l'affrontement stratégique sur la scène asiatique Guy Spitaels

Pour ceux qui ne le connaissent pas: Guy Spitaels fut en Belgique Président du Parti "socialiste" francophone ...
RoRo

-------- Message original --------

Sujet: Scénario de l'affrontement stratégique sur la scène asiatique Guy Spitaels
Date: Fri, 25 Apr 2008 16:42:06 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net




Extrait du livre Chine USA la guerre aura-t-elle lieu? Guy Spitaels (2007)

Livre à lire absolument



Scénario de l'affrontement stratégique sur la scène asiatique


2. LE TIBET, RÉGION AUTONOME
L’éloignement, le relief et la différence culturelle font du Tibet un monde à part.
Peuplant naturellement la « région autonome du Tibet », les Tibétains sont aussi présents dans les provinces voisines, notamment dans l’ouest du Sichuan et du Qinghai. Nombre de livres et de rapports parlent de 14 millions d’habitants, soit 6 millions de Tibétains et 8 millions deHans. En fait, il s’agit là du «Grand Tibet », ce qu’on appelle aussi le « Tibet historique », tel qu’il fut conquis au xIIIe siècle par les Mongols.

Pour la région autonome du Tibet qui nous occupe ici, la population s’élève à 2,6 millions d’habitants, soit une augmentation de 1,6 million depuis 1950, dans un espace qui demeure de très basse intensité de peuplement au monde, soit 2 habitants au km2. Dans cette population, les Tibétains sont 92 % et les Hans 6 %. Situation donc radicalement différente de celle du Xinjiang, où les Hans et les Ouïgours font à peu près jeu égal.
Au début du xxe siècle, les serfs et les esclaves représentaient 95 % de la population tibétaine, la quasi—totalité de la population était analphabète et l’espérance de vie de 35 ans. Cette dernière s’élève aujourd’hui à 65 ans.
La politique de l’enfant unique est appliquée à la population Han mais pas aux Tibétains. Aussi le taux de natalité excède-t-il 23 %o et le taux de croissance de la population est—il de 15 %o.
A la fin des années 1990, 72 % des cadres travaillant au Tibet étaient des Tibétains ethniques.
Dans le gouvernement et l’Assemblée exprimant l’autonomie régionale, la majorité des membres sont tibétains—ethniques : 82 % à l’Assemblée populaire de la région, 92 % au niveau des comtés et 94 % pour les organes locaux. Ajoutons que la région autonome dispose naturellement d’un système d’éducation laïque.
Après avoir visité le Tibet, en octobre 2006, Philippe Paquet, spécialiste de la Chine à La Libre Belgique, donnait une appréciation me semble-t-il analogue à la mienne. « Depuis la fondation de la région autonome en 1965, le PIB régional a été multiplié par vingt j...] Près de 44 000 km de routes ont été réalisés j...] Quelque 1300 cliniques et hôpitaux ont été construits [...1 Quelque 87 % des enfants en âge d’école sont scolarisés et grâce à la création d’un enseignement pour adultes, le taux d’alphabétisation de ceux-ci a été porté de 15 % en 1987 à plus de 70 % aujourd’hui. L’université du Tibet accueille à Lhassa 10 000 étudiants, dont plusieurs dizaines d’aspirants tibétologues.Tout cela au prix d’investissements massifs du gouvernement central de Pékin près de huit milliards de yuan pour la seule décennie 1994-2004. »

*

Cela étant, parcourons l’histoire du Tibet pour en retenir quelques points de repère.
Depuis la dynastie des Yuan (127 1-1368), le Tibet fait partie de la Chine. En 1271, les conquérants mongols, après avoir défait les Song, s’instituèrent en effet comme dynastie des Huan. Le gouvernement central inclut alors le Tibet dans une unité administrative sous son contrôle direct. Quinze postes d’étapes furent établis entre le Tibet et la capitale Dadu (le Pékin d’aujourd’hui).
Avec la naissance de la dynastie des Ming, en 1368, des titres princiers furent attribués aux responsables religieux. Le dalaï—lama payait tribut à la cour des Ming qui avaient tout en même temps établi des garnisons dans les parties centrale et occidentale du Tibet pour des raisons militaires et politiques. La succession du souverain spirituel et temporel était soumise à l’approbation de l’empereur de Chine.
Puis, en 1644, arrivèrent les Qing qui accrurent leur contrôle sur le Tibet et développèrent son cadre légal.
« A partir de 1751, le contrôle de la Chine sur le Tibet deviendra définitif et ne cessera guère depuis cette date. » Voilà le jugement d’importance du maître incontesté des études chinoises en France, Jacques Gernet, dont nous se saurions trop recommander la lecture du livre, Le Monde chinois.
En 1793, la dynastie se chargea avec les autorités tibétaines de la protection des frontières, des relations avec le monde extérieur, desressources fiscales, du pouvoir monétaire et du soutien aux monastères.
En 1890, les Anglais signèrent avec Pékin des accords appelés à réglementer les questions afférentes au commerce et à la circulation au Tibet comme en Birmanie.
En 1904, les Britanniques forcèrent la route vers Lhassa. Mais, deux ans plus tard, ils conclurent un traité avec la Chine par lequel, soucieux d’occuper au Tibet des positions commerciales, ils renonçaient à toute annexion de territoire de même qu’à toute interférence dans l’administration.
En 1907, Londres et Moscou adoptèrent une convention dont l’article 2 prévoyait que « se conformant au principe admis de la suzeraineté de la Chine sur le Tibet, la Grande—Bretagne et la Russie s’engagent à ne traiter avec le Tibet que par l’entremise du gouvernement chinois » (La nouvelle histoire du Tibet). En 1908, l’Empire mandchou plaça la région sous son administration directe.
Après la révolution de 1911, le gouvernement de la République maintint sa juridiction sur le Tibet, comme l’avaient fait les trois dernières dynasties. Telle n’est pas la lecture de l’histoire que donnent les exilés tibétains qui considèrent les décennies qui suivirent comme la dernière période d’indépendance de leur pays. Toutefois, aucun Etat n’accorda la reconnaissance diplomatique au Tibet et celui-ci reconnut bien la souveraineté chinoise en envoyant des délégués successivement au comité de rédaction d’une nouvelle Constitution de la République de Chine en 1925, à l’Assemblée nationale en 1931, au 4~ congrès du Kuomintang en 1931, et à l’Assemblée nationale en 1946 et en 1948 pour rédiger une nouvelle Constitution.
Parallèlement, le gouvernement nationaliste avait institué une commission pour les affaires tibétaines et mongoles qui contrôlait l’administration des territoires habités par ces minorités et en 1940, il l’avait localisée à Lhassa.
Après la fondation de la RPC, l’armée populaire entra au Tibet en 1950, absorba les forces armées tibétaines tandis qu’un traité était signé à Pékin, le 23 mai 1951 avec une délégation tibétaine conduite par le dixième panchen-lama, second leader spirituel par ordre d’importance.

En 1954, le 14e dalaï-lama fut élu vice-président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire.
A la fin de la guerre de Corée en 1953, Pékin craignait surtout que les efforts diplomatiques des Tibétains et des soulèvements n’aboutissent à une implication politique et militaire américaine. Les Etats-Unis n’invitaient—ils pas à répétition le chef d’Etat tibétain?
En 1956, éclata une rébellion armée que la République populaire réprima sévèrement. Après le bombardement des monastères de Chatreng et Litang et les nouveaux bombardements de Lhassa (1959), les victimes se comptèrent par milliers pour d’aucuns, par dizaines de milliers pour d’autres. Le Premier ministre Tchou En-Lai donna ordre de dissoudre le gouvernement régional en 1959 et la Région autonome fut officiellement créée en 1965.
En juin 1958, avait commencé l’aventure de la résistance tibétaine. L’ANVD reçut d’abord l’aide de Chiang Kai-Shek et puis celle de Washington sous Eisenhower.
Sept cents Tibétains furent recrutés et transférés aux Etats—Unis pour leur formation. En 1959, des armes, du matériel puis des résistants furent largués sur le Tibet. En 1960, on compta quarante-deux largages de quatre cents tonnes d’armes et de nouveaux résistants (Gilles Van Grasdorfi). Pendant ce temps, un U2 de la CIA photographiait chacune des zones. En 1965, semblable opération se poursuivait encore.

Exfiltré dès mars 1959, par un agent de la CIA, Anthony Posaepny, le dalaï—lama s’enfuit en Inde et installa à Dharamsala un gouvernement en exil. Celui-ci revendiqua la souveraineté sur le « Tibet historique », bien qu’antérieurement il n’avait gouverné que sur la moitié de ce territoire.
Telle est l’origine de la popularité de la cause tibétaine aux Etats— Unis comme en Europe. Tintin au Tibet, paru cette année-là, ne fut jamais qu’une des illustrations occidento—centristes de Hergé, primé quarante-cinq ans plus tard par l’International Campaign of Tibet.
Pour en revenir au déroulement des événements, au cours de la Revolution culturelle, les gardes rouges demohrent un grand nombre de monastères tibétains et la répression menée par l’armée chinoise fit un nombre de victimes très élevé.
Trois résolutions de l’Onu reconnurent le droit des Tibétains à l’autodeterrmnation qui resterent naturellement sans aucune suite
Après le voyage de Kissinger et de Nixon à Pékin, le dalaï-lama savait -que le Tibet ne comptait plus guère. Il envoya pour la première foi un représentant en Chine en 1979, à qui Deng Xiaoping fit entendre très clairement que le problème essentiel était que le dalaï—lama reconnaisse le Tibet comme partie inséparable~ de la Chine. Les envoyés ce dernier, dont son propre frère Gyalo Thondup, retournèrent en Chine a plusieurs repnses Des rounds de negociation se deroulèrent aussi à Berne.
Au début des années 1980, à Lhassa, Hu Yao Bang, le numéro un chinois à l’époque, s’excusa en public des erreurs du passé et des souffrances inifigées au peuple tibétain
Le tibétain fut proclamé langue officielle de la Région autonome. Il semblait que le dalaï-lama avait abandonné son appel à l’indépendance et se centrait sur l’autonomie à l’intérieur de l’espace chinois. En 1989, il obtint le prix Nobel de la paix tandis qu’au cours de ces années, sur le terrain, des bouffées de révolte antichinoises étaient réprimées sévèrement par Hu Jintao, alors secrétaire du PC de la République autonome et que la loi martiale était proclamés.
En revanche, en 2001, une grande conférence gouvernementale fut réunie pour protéger et valoriser la culture tibétaine. Par ailleurs, à la même époque, à la mort du Panchen Lama (secte des «bonnets jaunes)>), les dignitaires religieux sélectionnèrent sa réincarnation et obtinrent l’approbation du Dalaï-lama; le gouvernement conteste ce choix au motif que la procédure de sélection n’avait pas été effectuée correctement; une nouvelle sélection aboutit à la désignation d’un autre Panchen Lama qui réside à Gyantse.
Le dalaï-lama annonça alors que son successeur serait élu démocratiquement.
La Constitution dont s’est doté le gouvernement en exil, prévoit au demeurant que la fonction peut être abolie par une majorité de deux tiers à l’Assemblée qu’élisent les 100 000 réfugiés.
En décembre 2004, le Parlement européen demandait aux autorités chinoises «de mettre fin à la campagne d’éradication patriotique menée depuis octobre » par laquelle les Tibétains étaient contraints, affirmait-il, de signer des déclarations dénonçant le dalaï—lama comme. dangereux séparatiste. Le Parlement requérait aussi que «les autorités chinoises re1~chent les moines tibétains détenus et suspendent l’isolement du monastère de Drepung à Lhassa ».
Autre sensibilité, l’Inde, en signant le partenariat stratégique avec la Chine en avril 2005, réaffirmait qu’elle reconnaissait la région autonome du Tibet comme faisant partie du territoire chinois mais surtout qu’elle ne permettait pas aux Tibétains réfugiés en Inde de se livrer à des activités antichinoises.
En septembre 2006, le Parlement européen se disait toujours «profondément préoccupé par les rapports récents faisant état de la persistance de violations graves des droits de l’homme dans les régions tibétaines de la Chine, notamment des tortures, arrestations et détentions arbitraires, assignation à résidence, surveillance extrajudiciaire de dissidents, détentions sans jugement, répression de la liberté religieuse et restrictions arbitraires à la libre circulation ».
Visant aussi les campagnes « d’éducation politique » menées depuis l’été de 2005, il se préoccupait notamment de l’arrestation de moines du monastère de Drepung que refusait de dénoncer le dalaï-lama.
Au cours de l’année 2006, The Independent (Londres) croyait savoir que le dalaï—lama, âgé de 70 ans, était sur le point d’effectuer une visite en Chine et d’initier un processus de réconciliation.
On se permettra d’en douter. Le dalaï-lama n’avait-il pas déclaré en novembre 2005 que le niveau d’autonomie du Tibet devait être plus large que pour Hong Kong, Macao ou Taïwan, alors que le gouvernement chinois dans son Livre blanc de décembre 2004 avait affirmé que, tout au contraire des trois territoires cités, il ne pouvait s’agir de réintroduire au Tibet un autre système social.
Porte fermée donc à 1~» administration temporelle religieuse » comme le prévoit le projet de Constitution du dalaï-lama, comme à un «Tibet zone de paix » sans déploiement de troupes, comme il demanda à un professeur de Hong Kong d’en rédiger le projet, et bien entendu davantage encore à un Tibet libéré de la présence des Hans.
Quoi qu’il en soit, en juin 2006 le dalaï-lama s’exprima au Sportpaleis d’Anvers devant une dizaine de milliers de sympathisants, audience dont les hommes politiques occidentaux n’osent plus rêver, même en période électorale.
A cette époque, interrogé par Paula Escobar pour Le Soir, il déclarait curieusement: « La situation du Tibet n’est pas mon échec personnel mais celui des generations qui m’ont precede Elles se sont montrees totalement negligentes Elles n ont pas porte suffisamment d’attention à l’évolution du monde. » Appréciation étonnante qui n’est guère différente du jugement que porte Pékin sur les gouvernements passéistes du Tibet.
Et comment ne pas la faire sienne après la lecture de La Nouvelle Histoire du Tibet, (Perrin, octobre 2006) dont l’auteur, Gifles VanGrasdorff, paraît tout sauf un affidé de Pékin?
Que d’opposition de l’aristocratie conservatrice et des dignitaires religieux aux progressistes de l’armée, que de rivalités entre le panchen— I lama voulant ses propres troupes et le dalaï-lama, que de disputes autour des enfants élus, réincarnation de l’ancien maître, que d’intrigues continues, d’incarcérations et d’empoisonnements, de lamas brigands qui exécutent les pères des missions étrangères! Pour ne rien dire des « chefs de tribus qui préfèrent assister sans réagir, voire participer aux exactions commises contre leurs compatriotes par les soldats de l’APL ou police secrète contre de fortes sommes d’argent». Ou encore de la Révolution culturelle, mouvement de masse, sujet épineux au Tibet où « beaucoup ont effectivement détruit les édifices religieux, dénoncé leurs amis et leurs voisins comme réactionnaires ».
Et ce serait ce Tibet, témoignage d’un autre âge, qui serait l’objet d’une nostalgie respectueuse de l’Occident.
Par ailleurs, on peut aussi s’étonner de l’accueil que des personnalités politiques de premier rang dans nos pays réservent parfois au dalaï-lama. Sont-elles bien informées de l’irréalisme de ses prises de positions actuelles et de la perception de jeu trouble ressentie par les autorités chinoises?
En août 2006, c’était cette fois, à l’autre bout du monde, à OulanBator, au nord de la Chine que le dalaï-lama prenait la parole devant plusieurs milliers de personnes: aussitôt, Pékin irrité annulait les vols d’Air China avec la capitale mongole.

En septembre, le président Bush donnait son feu vert au projet des parlementaires américains d’octroyer la médaille d’or, plus haute distinction du Congrès, au leader spirituel et temporel tibétain.

D’un poids beaucoup plus impressionnant me paraissait à l’époque l’arrivée à Lhassa du train « le plus haut du monde » reliant la capitale de la région autonome du Tibet à Pékin, projet de Deng Xiaoping, entamé par Jiang Zemin et terminé par l’ingénieur Hu Jintao, qui fut secrétaire du PC au Tibet. D’une importance en effet primordiale à la fois touristique, politique et stratégique pour l’avenir de la région.



n°170 - journal Afghan -G1- Les étrangers nuisibles.]


-------- Message original --------

Sujet: n°170 - journal Afghan -G1- Les étrangers nuisibles.
Date: Sun, 27 Apr 2008 15:16:44 +0200
De: Marc Lemaire mailto:fa032881@skynet.be



Aujourd'hui, face aux ambitions hégémonique de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.

Les médias occidentaux dans leur large majorité accepte les versions de l'armée américaine et ferment les oreilles aux autres sources. .

Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre!

Sa diffusion est un acte de résistance.

Les informations contenues dans ce journal sont obtenues par la lecture journalière des journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters, Bassiratnet) ainsi que les sources d'informations de la résistance

Les militaires et les médias occidentaux usent d'un terme générique- Al Qaida-Talibans - pour désigner les résistants ….





journal de l'Afghanistan
n° 170 - du 19-04 au 27-04
Par M.Lemaire



Les informations contenues dans ce journal sont obtenues par la lecture journalière des journaux en ligne : Afp- ats - Ap - Reuters, Xinhuanet) et Bassirat-net, Al Manar & Chine nouvelle, ainsi que les sources d'informations de la résistance.

Ps : Avant de vous lancer dans la lecture du journal, noter ceci: 'Al Qaïda' & Al-Zarqaoui, Ben Laden Mollah omar = concept réducteur inventé par les Usa, pour désigner la résistance . idem pour le mot 'terrorisme' employé par les Usa & ces acolytes

NB : Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail, une seule adresse : http://www.blogger.com/

Ps : # veut dire important (a mes yeux)





Sommaire..

Tiré à part :

Petraeus nommé à la tête des forces US au Moyen-Orient et en Asie centrale.

Asadullah Khalid : Les étrangers nuisibles.

La guerre n'arrête pas le commerce…

2 Occupation de l'Afghanistan
3 Politique
1) collaborateurs afghans 2) occupants

4 Lutte pour la libération du territoire
Détails.

L'Afghanistan en chiffre.

6 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos
6-1 Bush manipule les analystes militaires. 6-2 Dedefensa : La fabrique du virtualisme 6-3 Dedefensa : Mensonge? Propagande? Ces mots n'ont pas cours avec le virtualisme.
7 Brèves 7-1 Le Pentagone souhaite plus contrôler la formation de militaires étrangers. 7-2 Communiqué de l'Emirat Islamique d'Afghanistan : Concernant le largage d'équipement militaire par hélicoptère en province de Zabul. 7-3 "Nouveau visage de la faim".
7-4 L'Afghanistan peiné par l'espionnage des services de renseignement allemands. 8 Dossiers 8-1 Dossier : Président Karzai 1 Karzaï critique 2 Karzai appelle les forces alliées à adopter une stratégie. 3 Karzaï défend la peine de mort. 9 Déclaration, courrier des lecteurs & témoignage 9-1 Le Pentagone, plus gros consommateur US de pétrole, s'inquiète de sa flambée. 10-0 Annexe Géopolitique et stratégie 10-1 Robert Gates : Discours pour un temps de crise.





Tiré à part :

Petraeus nommé à la tête des forces US au Moyen-Orient et en Asie centrale.

"Suite à ma recommandation, que le Président (Bush) a acceptée, il nommera le général David Petraeus nouveau chef du commandement central" US (Centcom), responsable de la supervision des guerres en Irak et en Afghanistan, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Le général Petraeus, ( plus haut gradé américain en Irak ) qui remplacera à ce poste l'amiral William Fallon, prendra ses fonctions "à la fin de l'été ou au début de l'automne", a précisé M. Gates.

( sera remplacé en Irak par le général Raymond Odierno.)

"Il est le meilleur pour ce poste", a commenté le secrétaire à la Défense.

Gates a aussi recommandé la nomination du général Raymond Odierno au poste de commandant en chef en Irak.

Le ministre a précisé que le président George Bush avait approuvé ces recommandations et allait transmettre les nominations au Sénat pour approbation

(AFP / 23 avril- Reuters)



Asadullah Khalid : Les étrangers nuisibles.
Asadullah Khalid, gouverneur de la province de Kandahar, en Afghanistan, affirme que les militaires étrangers n'aident pas au bon déroulement de la campagne que mène son gouvernement contre la culture du pavot.

Asadullah Khalid ajoute en entrevue au Globe and Mail que le manque d'appui des forces étrangères, y compris celles du Canada, met en péril la sécurité des agents afghans qui oeuvrent contre un tel trafic. Jusqu'ici, 13 de ces agents ont péri lors d'opérations d'éradication du pavot.
M. Khalid donne en exemple une opération menée le 6 avril dernier qui a conduit à la mort de neuf officiers afghans dans le district de Maywand, à l'ouest de la ville de Kandahar.
Il signale que les autorités canadiennes ont été avisées trois semaines à l'avance de la conduite éventuelle de cette opération.

Or, le jour venu, selon M. Khalid, les troupes de l'OTAN ont gardé les bras croisés alors que les agents afghans étaient engagés dans une violente bataille contre les talibans qui a duré au moins une heure..

21-04-2008

La Presse Canadienne


La guerre n'arrête pas le commerce…
Un projet d'accord-cadre, sur la construction à partir de 2010 du gazoduc TAPI.

Les ministres du Pétrole du Turkménistan, d'Afghanistan, du Pakistan et d'Inde (TAPI) ont signé un projet d'accord-cadre, jeudi, sur la construction à partir de 2010 du gazoduc TAPI.

Le coût du projet, initialement estimé à 3,3 milliards de dollars, est passé à 7,6 milliards, selon l'agence officielle Associated Press of Pakistan (APP).

Après deux jours de négociations dans la capitale pakistanaise, les ministres ont informé lors d'une conférence de presse conjointe que les travaux pour le gazoduc débuteraient en 2010.

Les premières négociations sur ce projet, financé par la Banque asiatique de développement, ont eu lieu en 2002. En 2006, l'Inde a été invitée à en être un observateur et c'est la première fois qu'elle participe à des négociations sur le gazoduc en tant que membre à part entière.

L'augmentation du budget s'explique par la hausse du prix de l'acier, des coûts de construction et des compresseurs, a souligné Khwaja Asif, ministre pakistanais du Pétrole et des Ressources naturelles.

Malgré cela, le projet est toujours économique et financièrement viable, selon l'APP citant Asif.

Le ministre indien du Pétrole Murli Deora évoquera également avec le Pakistan, vendredi, le projet IPI (Iran-Pakistan-Inde) de 7 milliards de dollars.

Xinhua - 24 avril 2008

Sur le Web Source



L'Afghanistan en chiffre du 19-04 au 27/04/08

tués

blessés

Usboys / Autres boys

51

5

Policiers, armée et collaborateurs

45

57

Peuple Afghan

39

x





Occupation de l'Afghanistan
Analyse & déclaration

Canada

21-04

La ministre canadienne de la Coopération internationale, Beverley Oda, est à Kaboul afin de faire le point sur les objectifs de la présence du Canada en Afghanistan.

La ministre Oda entend rencontrer certains autres homologues afghans afin de dresser un calendrier des priorités d'ici le retrait du Canada de l'Afghanistan, en 2011.

21-04-2008

La Presse Canadienne




2 Occupation de l'Afghanistan
2-1 Sur le terrain

2-2 Les forces en présence


Allemagne
17-04

L'Allemagne a promi jeudi plus d'officiers.

Le nombre des officiers de formation policière allemands passera des 30 actuels à 45, a révélé le ministre allemand de la Défense, Franz Josef Jung, à l'issue d'une réunion avec l'émissaire de l'ONU, Kai Eide.

Le nombre des officiers de formation militaire a été doublé à 110 personnes depuis août dernier et une nouvelle augmentation est envisagée, a ajouté M. Jung.

Xinhua

17-04

Franz Josef Jung a annoncé que l'Allemagne va augmenter sa contribution à la 'reconstruction' civile en Afghanistan passant de 127 à 220 millions de dollars.

D'ici 2010, les contributions totales de l'Allemagne atteindront 1.431 milliard de dollars.

Xinhua



Pays-Bas

18-04

Plus de 1.600 soldats néerlandais se trouvent en Afghanistan où ils constituent la sixième force en importance sur la quarantaine de pays de l'OTAN qui ont fourni au total 50.000 soldats.

(AFP)


UK

21-04. Le contingent britannique en Afghanistan s'élève à quelque 7.800 hommes.

(Reuters)



3) Politique
a) Les collaborateurs afghans

Prisons, exactions & torture

25-04

En vertu de la résolution 1267, le Comité des sanctions contre al-Qaida et les taliban a ajouté mercredi deux noms à la liste des personnes et entitées liées aux taliban et à al-Qaïda. Ils s'agit de deux ressortissants ouzbeks, Suhayl Fatilloevich Buranov (25 ans) et Najmiddin Kamolitdinovich Jalolov (36 ans), membres du Groupe du djihâd islamique.

Les deux hommes sont accusés d'avoir suivi un entraînement au maniement de mines et d'explosifs dans un camp d'al-Qaïda dans la province afghane de Khôst. Ils ont également participé aux opérations militaires des taliban en Afghanistan et au Pakistan.

Bassirat.net



Dans le monde
Pakistan

23-04

L'ancienne opposition au président Pervez Musharraf a remporté les législatives du 18 février et, dès la formation d'un gouvernement de coalition début avril, elle a ouvert des pourparlers avec certains combattants des zones frontalières avec l'Afghanistan.

Le nouveau gouvernement espère ainsi infléchir la stratégie de l'offensive militaire qu'avait privilégiée ces derniers temps le président Musharraf, l'un des alliés clés, dans sa "guerre contre le terrorisme", de Washington qui considère qu'Al-Qaïda et les talibans afghans ont reconstitué leurs forces dans les zones tribales pakistanaises

Le nouveau gouvernement du Pakistan prépare un projet d'accord de paix avec les talibans pakistanais.

Islamabad espère ainsi prolonger la trêve relative que connaît le pays depuis les législatives dans la vague d'attentats qui avait fait plus de 1.070 morts en 15 mois.

"Nous progressons rapidement vers un accord de paix avec le Mouvement des talibans du Pakistan (Tehreek-e-Taliban Pakistan)", a déclaré un haut responsable des services de sécurité, sous couvert de l'anonymat, invoquant des "négociations indirectes".

Le principal porte-parole du Mouvement des talibans du Pakistan, le maulvi Omar, a confirmé par téléphone que "des négociations étaient en cours avec le gouvernement".

"Selon le projet d'accord, les deux parties ne se livreront plus de combats, les militaires se retireront de certaines zones et les combattants islamistes cesseront d'attaquer l'armée", a ajouté le haut responsable des services de sécurité.

"Des étapes importantes ont été franchies, les deux parties ont accepté la plupart des demandes de l'autre, nous espérons une annonce positive dans quelques jours", a commenté le maulvi Omar

Washington s'est dit "inquiet" et a pressé Islamabad de "continuer à combattre les terroristes".

Les Etats-Unis, principaux bailleurs de fonds et d'armes du Pakistan, ainsi que l'Union européenne, ont répété ces derniers jours qu'ils n'admettraient pas des négociations avec des membres d'Al-Qaïda, ni avec des talibans qui franchiraient la frontière pour combattre leurs troupes en Afghanistan.

L'Union européenne, premier partenaire commercial du Pakistan, avait rappelé mardi, par la voie de son diplomate en chef Javier Solana, qu'elle ne tolérerait pas non plus que les négociations de paix englobent des groupes liés à Al-Qaïda.

(AFP)



4 Lutte pour la libération du territoire

Pertes déclarée des occupants.
US & Isaf

17-04
A environ 22h hier soir, quinze soldats de l'armée apostate ont été tués dans le sud de la zone de Shewan lorsque les Moujahidines de l'Emirat Islamique leur ont tendu une embuscade sur la route entre la ville de Farah et le district de Balablok.
Selon les informations, l'attaque a causé la destruction de trois véhicules ennemis de type pickup et les Moujahidines ont prit les armes des tués comme butin.
Durant l'attaque, qui a duré une demi-heure, aucune perte n'a été subie.
http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=2688&mode=&order=0&thold=0

Hafiz Muhammad Yussuf (Ahmadi) - 18/4/2008

18-04

Hier matin à 8h00 les Moujahidines de l'Emirat Islamique ont détonné un engin explosif contre un convoi des forces militaires hollandaises sur une route en région de Tarin Kot capitale de la province d'Uruzgan.

Selon les rapports reçus, l'explosion a tué huit soldats de l'occupation dont un lieutenant (Dennis van Uhm) fils du commandant des troupes néerlandaises en Afghanistan, le Général (Petron), et a blessé grièvement deux autres. .

Le Ministère de la Défense a publié l'information de la mort du hollandais en même temps que celle d'autres soldats.

Hafiz Muhammad Yussuf (Ahmadi) - 18/4/2008

Information: Porte-parole de l'Emirat Islamique d'Afghanistan-Taliban & (AFP)

Hafiz Muhammad Yussuf (Ahmadi)

Pour le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du pays

Source/ (Sawt Al Jihad) le 18/4/2008

Site Officiel de l'Emirat Islamique d'Afghanistan

http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=2688&mode=&order=0&thold=0

18-04
A 12h30 aujourd'hui, douze soldats américains ont été tué dans un ancien bâtiment du district de Sabri en province de Khost, que les Moujahidines de l'Etat Islamique avaient auparavant piégé d'engins explosifs.
Les explosions ont causé d'importantes pertes à l'ennemi ainsi que la destruction de 4 tanks, puis l'ennemi a envoyé de nombreux hélicoptères dans la zone afin d'évacuer les soldats tués et blessés.
Et selon les dires des témoins: le vieux bâtiment était inoccupé depuis longtemps et n'appartenait pas aux officiers du gouvernement ou à d'autres, et lorsque les forces de l'armée américaine sont entrées à l'intérieur, les Moujahidines ont immédiatement fait exploser le bâtiment qui s'est effondré sur eux, causant d'importantes pertes à l'ennemi.

Dhabih Allah (Moujahid)

21-04

Un soldat britannique a été tué lundi dans le sud de l'Afghanistan par l'explosion d'une mine au passage de son véhicule, a annoncé le ministère britannique de la Défense.

Le militaire assurait la sécurité d'un convoi de ravitaillement voyageant du district de Gereshk au camp Bastion, la principale base de l'armée britannique dans la province d'Helmand, a précisé le ministère.

(Reuters)

21-04

Trois soldats de l'Isaf ont été blessés dans deux autres explosions, toujours dans le sud du pays, a déclaré la Force internationale d'assistance à la sécurité.

(Reuters)

Province de Kapisa 21-04 : Jusqu'à 16h00 aujourd'hui, les soldats ennemis américains ont affronté les Moujahidines de l'Emirat Islamique au cours d'une bataille à Nijrab en province de Kapisa, et ont été forcés de se retirer et de regagner leurs positions après avoir subi de lourdes pertes.
Selon les informations, la bataille, qui a duré cinq heures, a causé la mort
de 15 soldats américains et celle de 5 soldats nationaux.
Après la bataille, l'ennemi a bombardé de manière indiscriminée les gens dans la régions selon leurs témoignages, causant la mort d'une femme dans sa maison et d'un homme.

Dhabih Allah (Moujahid) – 21/4/2008



Détails

Kaboul

23-04

Un policier participant à une campagne d'éradication du pavot a été blessé mercredi soir lors d'un bref accrochage dans le district de Sarobi, à l'est de la capitale afghane. Un résistant a été tué et deux autres blessés dans les combats qui ont suivi, a annoncé le chef du district, Qazi Suleïman.

Pajhwok

27-04

Des tirs d'armes automatiques ont éclaté dimanche à Kaboul lors d'une cérémonie marquant le retrait des forces soviétiques en Afghanistan, contraignant des dignitaires dont le président Karzaï à aller se mettre à l'abri….

Les membres du gouvernement Karzaï, les ambassadeurs étrangers, le numéro deux de l'ONU en Afghanistan et les dizaines de parlementaires et responsables militaires qui assistaient au défilé, se sont jetés au sol ou se sont enfuis.

Le commandant de l'Isaf, le général américain Dan McNeill, se trouvait également sur les lieux mais il est sain et sauf. M. Karzaï a déjà survécu à plusieurs tentatives d'assassinat ces dernières années.

On déplore un mort et 11 blessées. Au moins deux parlementaires ont été blessés.

Un porte-parole a revendiqué la responsabilité de l'attaque visant la cérémonie de Kaboul, affirmant que quatre kamikazes munis d'armes se trouvaient à proximité. "Nous avons tiré des roquettes sur le site de la cérémonie",

(AP- AFP-ATS)


Province de Badghis

23-04

Trois garde-frontières ont été tués par l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule dans la province occidentale de Badghis, selon la police.

(AFP)

23-04

L'explosion d'un engin explosif au passage d'un convoi de la police a été fatale à trois policiers. L'attaque s'est produite dans le disitrict de Ghormach, dans la province de Badghis, au nord-ouest de l'Afghanistan.

Avec Pajhwok


Province de Farah (sud-ouest),

16-04

Une attaque a causé la mort de 12 officiers de police dans le centre de Farah

Hafiz Muhammad Yussuf (Ahmadi)
Source/ (Sawt Al Jihad) le 18/4/2008

http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=2688&mode=&order=0&thold=0



Province de Ghanzi (centre de l'Afghanistan)

26-04

Trois policiers ont été tués samedi par une explosion au passage de leur véhicule sur une route du district de Waghaz, dans la province de Ghazni.

L'explosion a également blessé quatre autres policiers.

Par ailleurs, un quatrième policier a été tué et un autre blessé dans une attaque similaire qui s'est AP et AFP


Province d'Helmand (sud de l'Afghanistan)

20-04

Onze résistants auraient été tués dans une opération aéroterrestre menée par la coalition terroriste internationale dans le district de Garmser

Bassirat.net avec Agences

22-04

La Haute cour de la province méridionale de Helmand a condamné six personnes à la peine de mort. Les six personnes étaient accusées d'enlèvement et de meurtre. Elles ont été arrêtées l'année dernière dans le district de Nawa.

Prochainement, la Cour doit statuer sur le sort d'une centaine de personnes poursuivies pour des délits également passibles de la peine de mort.

Bassirat.net avec Pajhwok

23-04

Un kamikaze a attaqué une caserne de police dans le secteur de Girishk.

Des policiers ont ouvert le feu sur l'assaillant, faisant sauter sa ceinture d'explosifs alors qu'il entrait dans les bâtiments, deux policiers ont été tués dans l'explosion, a déclaré à Reuters le chef de la police locale, Khan Mohammad Shuja.

(Reuters)

23-04

Deux policiers ont été tués et trois autres blessés"mercredi dans une attaque kamikaze qui visaient un chef de la police, a annoncé la police.

Le kamikaze a fait exploser la bombe qu'il avait fixée sur son corps au moment où le chef de la police du district de Gereshk, dans la province de Helmand (sud), sortait de son bureau, a indiqué cet officier, Khaïr Mohammad Shouja.

(AFP)

23-04

Mercredi, des résistants ont attaqué un poste de police tuant cinq policiers. « Après l'attaque, des combats ont éclaté au cours desquels 3 résistants ont également été tués », a annoncé Esmatôllah, commandant des gardes-frontières.

Bassirat.net


Province de Kandahar (sud)

19-04

Des résistants ont attaqué une patrouille conjointe des forces gouvernementales et de la coalition antiterroriste internationale dans le district de Panjwayi, au sud-ouest de la ville de Kandahâr, a annoncé dimanche Shirin Shah, responsable militaire afghan.

Xinhua

22-04

Un kamikaze pisté par des membres des forces de sécurité, a fait exploser sa bombe dans un marché de Spin Boldak, près de la frontière pakistanaise. Il a tué trois civils et blessé trois policiers des services de renseignements qui le filaient, a indiqué à l'AFP le gouverneur de Kandahar, Assadullah Khalid. Selon le gouverneur de la province de Kandahâr, Assadôllah Khalid, le kamikaze voulait frapper des membres des services de renseignements.

(AFP- Bassirat.net & BBC



Province de Kunar (est de l'Afghanistan)
22-04
Cinq policiers ont été tués mardi soir dans l'attaque de leur commissariat dans la province de Kunar, dans l'est, près de la frontière du Pakistan, a indiqué à l'AFP un commandant de l'unité de la police frontalière, Esmatullah Safi.

Quatre autres ont été blessés dans l'assaut, selon M. Safi qui assure que "plusieurs" talibans ont été

(AFP-Bassirat.net )


Province de Nimroz (ouest),

17-04

Un kamikaze a explosé devant la mosquée de Zaranj, Selon un dernier bilan, 25 personnes, dont le chef de la police locale Bismullah Khan, son frère officier de police ont été tués et plus de 30 autres blessées, selon la police régionale.

(AFP)


Province de Paktiâ (sud-est)

25-04

15 personnes ont été tués vendredi à Paktia dans une attaque aérienne menée par la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.

L'attaque n'a pas été confirmée par l'Isaf.

(AFP -

Bassirat.net avec AFP et Xinhua

25-04

Un responsable régional chargé du recensement prévu en août et son chauffeur ont été tués vendredi dans une embuscade attribuée aux taliban.

Bassirat.net avec AFP et Xinhua


Province de Zaboul (sud-est)

20-04

Selon le ministère afghan de la Défense, cinq soldats ont été blessés dimanche par l'explosion d'un engin explosif improvisé au passage de leur véhicule à Qalat, chef-lieu de la province méridionale de Zâbol.



Enlèvement

19-04

L'ambassadeur du Pakistan à Kaboul, Tariq Azizuddin, enlevé en février, est apparu samedi dans une vidéo diffusée par la chaîne Al-Arabiya "Nous étions en route pour l'Afghanistan dans une voiture officielle le 11 février quand nous avons été kidnappés dans la région de Khyber... par des moudjahidine des talibans",

. "Les conditions de (détention) sont bonnes et l'on s'occupe de nous", a indiqué M. Azizuddin, qui portait une barbe bien taillée et parlait d'une voix posée.

"Nous n'avons pas de problèmes. Mais je souffre de problèmes de santé, comme de la tension et des douleurs cardiaques", a-t-il dit.

AFP)

22-04

Dans un communiqué publié mardi, le ministère afghan de l'Intérieur a fait état de l'enlèvement d'un Indien et d'un Népalais travaillant dans un camp d'entraînement de la police afghane placé sous la surveillance d'une compagnie américaine de sécurité, EOD Technology Inc.

Le rapt s'est déroulé lundi sur la route menant au district d'Adraskan, à la frontière avec l'Iran. Les deux hommes et leur chauffeur ont été enlevés par des hommes armés, selon les autorités de la province de Hérât. Le chauffeur a été laissé libre, précisé le communiqué.

Les deux victimes sont employées par une compagnie indienne, HED, chargée de la logistique, notamment l'approvisionnement en nourriture, des policiers stagiaires dans les camps d'entraînement de la région.

Avec AFP



4-1 L'Afghanistan en chiffre

Guerre appelée "Enduring Freedom déclenchée en octobre 2001 devenue en mai 2007 : "Force combinée 82 "


Civils tués ou morts : ? + 3.897
Civils blessés : ? + 2.307 (chiffres trop bas)

Résistants tués : : ? + 6.722

Résistant blessés :? + 1.602 (chiffres trop bas)

Résistances arrêtés : : 23.000 prisonniers


Militaires occupants et milice privés occupante tués : 1.278

Militaires et milice privés occupante blessés : ? + 1.301(chiffre invraisemblablement bas...)

Suicides : ? + 20

CIA tués : : 4


Soldats /policiers gouvernementaux tués : ? + 4.075

Soldats gouvernementaux blessés : ? + 3.999 (chiffre trop bas)


Collabo tués : 1.153
Collabo blessés :? + 723 (chiffre trop bas)

Collaborateurs disparus : ? + 3



Les chiffres indiqués sont vérifiés par le recoupement des chiffres des pertes communiqués par la résistance & les médias occidentaux & Bassirat.net.


6 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

Marc

6-1 Bush manipule les analystes militaires.

L'administration du président américain George W. Bush a organisé une vaste entreprise de manipulation des analystes militaires travaillant à la télévision pour obtenir une couverture favorable de la guerre en Irak, affirme le New York Times dimanche.

Dans cette entreprise, l'administration a exploité d'une part la loyauté idéologique et militaire de ces analystes, qui sont souvent des gradés de l'armée à la retraite, affirme le quotidien dans une longue enquête.

Elle a d'autre part utilisé un puissant levier financier, à savoir les liens que ces analystes entretiennent avec les entreprises militaires impliquées dans les politiques militaires même qu'ils sont chargés d'évaluer à la télévision.

Ces commentateurs, qui apparaissent régulièrement sur les grandes chaînes américaines pour analyser les guerre en Irak et en Afghanistan, représentent aussi quelque 150 entreprises militaires, que ce soit en tant que lobbyistes, consultants ou membres du conseil d'administration, ce que les téléspectateurs ignorent totalement.

Ces entreprises comprennent des poids-lourds du secteur, mais aussi une myriade de sous-traitants, qui cherchent tous à obtenir une part des centaines de milliards de dollars de contrats générés par les guerres, ajoute le quotidien.

Dans cette course aux contrats, l'accès à l'information et aux décideurs gouvernementaux est hautement prisé, souligne le New York Times.

Et l'administration Bush a utilisé cette situation pour transformer les analystes en instruments capables de façonner de l'intérieur la couverture des guerres par les grands réseaux de télévision et de radio.

Les analystes ont ainsi été invités à des centaines de briefings privés avec des dirigeants militaires, ont été emmenés en Irak, ont eu accès à des renseignements confidentiels et ont eu des briefings avec de hauts responsables de la Maison Blanche, du département d'Etat et du département de la Justice, selon le New York Times.

En retour, ils se sont faits la caisse de résonance des points de vue de l'administration, même lorsqu'ils soupçonnaient parfois que l'information était fausse ou exagérée.

Le New York Times est arrivé à cette conclusion après avoir examiné quelque 8.000 pages de messages électroniques, de transcriptions et d'enregistrements décrivant plusieurs années de briefings et de voyages en Irak ou à Guantanamo obtenus par le quotidien après avoir remporté un procès contre le Pentagone, dont les responsables n'avaient pu être joints dimanche.

Ces dossiers révèlent une relation symbiotique où la ligne de partage habituelle entre gouvernement et journaliste est brouillée, souligne le quotidien.

Des documents internes du Pentagone parlent régulièrement des analystes militaires comme des "multiplicateurs de force du message" ou de "substituts" sur qui compter pour transmettre "les thèmes et le message" du gouvernement à des millions d'Américains "sous la forme de leurs propres opinions".

Même si les analystes sont des consultants payés par les télévisions, qui gagnent entre 500 et 1.000 dollars par apparition à l'écran, certains ont donné au Pentagone des "trucs" pour contourner les télévisions et d'autres l'ont tenu alerté des reportages en préparation, selon le quotidien.

"Bon travail", aurait affirmé Thomas McInerney, général à la retraite de l'armée de l'air et analyste pour Fox news, dans une note écrite au Pentagone après un briefing fin 2006.

(Source : AFP / 20 avril 2008)


6-2 Dedefensa : La fabrique du virtualisme.
L'immense article du New York Times du 20 avril, de David Barstow, est une remarquable "brique" de journalisme. Les détails sont considérables, nombreux, incontestables.

Le journaliste qui a écrit la chose a réuni plus de 800 documents qui soutiennent ses allégations. L'article nous décrit l'organisation et le fonctionnement d'une "armée" de commentateurs et "consultants" des grands réseaux (surtout TV) d'information aux USA, pour l'essentiel d'anciens militaires (anciens généraux, anciens amiraux, parés du prestige de leur soi-disant expertise). Ils s'occupèrent, à partir de 2002, en marge de la guerre en Irak et à son propos, de répandre une parole "indépendante" favorable à la politique du Pentagone. Les réseaux et chaînes qui les engagèrent savaient ou ne savaient pas, ou bien s'en doutaient un peu, ou bien ne s'en faisaient pas trop à ce propos, etc.

Certains observent le sérieux et la puissance, ainsi que la variété du travail accompli par Barstow. (Cas de Gregg Mitchell, de Editor & Publisher, le 20 avril.) D'autres sont moins impressionnés. Ils notent que des articles, dès 2003 par exemple, mettaient en évidence combien ces "généraux" de réserve étaient des relais du Pentagone. C'est le cas de Glenn Greenwald, dans Salon.com, le 20 avril également.

Nous-mêmes, dès 2002 (article de janvier 2002 de notre Lettre d'Analyse dedefensa & eurostratégie mis en ligne le 13 mars 2003), mettions en évidence notre volonté de prendre une distance décisive de l'"information officielle" et de tout ce qui peut en émaner, – notamment ces "consultants", ex-généraux et autres, dont le titre de gloire est d'être régulièrement "informés" par le Pentagone. Nous assignions à cette "information officielle", dans nos conceptions, un rôle d'acteur parmi d'autres de l'information en général, et même nécessairement plus suspect que bien d'autres. Ce que nous constations, en un sens, c'était l'acte de décès de la prétention à l'information objective (apparence dont se paraît l'information officielle) durant les événements qui sont le sujet de cette information. Donc, de ce point de vue, l'information soi-disant objective n'existe plus; c'est un progrès, parce que la prétention à l'information objective, dans l'ère de la communication, est une tromperie. Nous baptisons notre époque "l'ère psychopolitique" (plutôt que "l'ère de la communication" par exemple) parce que, notamment pour le propos qui nous intéresse, l'information aujourd'hui dépend de notre psychologie comme outil de notre jugement, – parce que l'information dépend de notre jugement bien plus que de sa soi-disant existence objective.

Mais l'article du NYT est tout de même, sous d'autres aspects, d'un très grand intérêt. Nous y distinguons deux raisons, – la première que nous mentionnons en passant, sans nous y arrêter, – la seconde, qui fera le miel de notre commentaire.

• La première raison, c'est que cet article, par sa masse, ses détails, son effet général, est une bonne piqure de rappel pour les mémoires courtes ou les esprits étroits. Plus encore, il importe plus aujourd'hui en 2008 que ce qu'on disait déjà en 2003, parce qu'en 2008 la résistance à cette évidence de la non-existence d'une information officielle et de son remplacement par une cuisine élaborée pour nous fabriquer de l'information en fast food conformiste est beaucoup plus faible. D'où l'efficacité de la chose. Au-delà, rien de nouveau et rien de plus à dire.

• La seconde raison, c'est, qu'au travers des détails, des déclarations, etc., nous est montrée une "réalité" que nous soupçonnons depuis longtemps. Sa confirmation par la description est une chose bienvenue. Cette réalité, c'est la fabrication de la (d'une) réalité virtualiste. Le titre de cet article du NYT devrait être effectivement "la fabrique du virtualisme".

Nous donnons ci-après deux extraits qui illustrent en (petite) partie ce que nous voulons dire…

D'abord, un long extrait décrivant la constitution d'une équipe de 75 "consutants" qui vont essaimer sur les grandes chaînes de TV, faire des articles, répondre à des interviews, etc.

«But these were trifling compared with what Ms. Clarke's team had in mind. Don Meyer, an aide to Ms. Clarke, said a strategic decision was made in 2002 to make the analysts the main focus of the public relations push to construct a case for war. Journalists were secondary. "We didn't want to rely on them to be our primary vehicle to get information out," Mr. Meyer said.

»The Pentagon's regular press office would be kept separate from the military analysts. The analysts would instead be catered to by a small group of political appointees, with the point person being Brent T. Krueger, another senior aide to Ms. Clarke. The decision recalled other administration tactics that subverted traditional journalism. Federal agencies, for example, have paid columnists to write favorably about the administration. They have distributed to local TV stations hundreds of fake news segments with fawning accounts of administration accomplishments. The Pentagon itself has made covert payments to Iraqi newspapers to publish coalition propaganda.

»Rather than complain about the "media filter," each of these techniques simply converted the filter into an amplifier. This time, Mr. Krueger said, the military analysts would in effect be "writing the op-ed" for the war.

»From the start, interviews show, the White House took a keen interest in which analysts had been identified by the Pentagon, requesting lists of potential recruits, and suggesting names. Ms. Clarke's team wrote summaries describing their backgrounds, business affiliations and where they stood on the war.

»"Rumsfeld ultimately cleared off on all invitees," said Mr. Krueger, who left the Pentagon in 2004. (Through a spokesman, Mr. Rumsfeld declined to comment for this article.)

»Over time, the Pentagon recruited more than 75 retired officers, although some participated only briefly or sporadically. The largest contingent was affiliated with Fox News, followed by NBC and CNN, the other networks with 24-hour cable outlets. But analysts from CBS and ABC were included, too. Some recruits, though not on any network payroll, were influential in other ways — either because they were sought out by radio hosts, or because they often published op-ed articles or were quoted in magazines, Web sites and newspapers. At least nine of them have written op-ed articles for The Times.

»The group was heavily represented by men involved in the business of helping companies win military contracts. Several held senior positions with contractors that gave them direct responsibility for winning new Pentagon business. James Marks, a retired Army general and analyst for CNN from 2004 to 2007, pursued military and intelligence contracts as a senior executive with McNeil Technologies. Still others held board positions with military firms that gave them responsibility for government business. General McInerney, the Fox analyst, for example, sits on the boards of several military contractors, including Nortel Government Solutions, a supplier of communication networks.

»Several were defense industry lobbyists, such as Dr. McCausland, who works at Buchanan Ingersoll & Rooney, a major lobbying firm where he is director of a national security team that represents several military contractors. "We offer clients access to key decision makers," Dr. McCausland's team promised on the firm's Web site.

»Dr. McCausland was not the only analyst making this pledge. Another was Joseph W. Ralston, a retired Air Force general. Soon after signing on with CBS, General Ralston was named vice chairman of the Cohen Group, a consulting firm headed by a former defense secretary, William Cohen, himself now a "world affairs" analyst for CNN. "The Cohen Group knows that getting to 'yes' in the aerospace and defense market — whether in the United States or abroad — requires that companies have a thorough, up-to-date understanding of the thinking of government decision makers," the company tells prospective clients on its Web site.

»There were also ideological ties. Two of NBC's most prominent analysts, Barry R. McCaffrey and the late Wayne A. Downing, were on the advisory board of the Committee for the Liberation of Iraq, an advocacy group created with White House encouragement in 2002 to help make the case for ousting Saddam Hussein. Both men also had their own consulting firms and sat on the boards of major military contractors…»

Plus loin, on nous décrit le voyage en Irak d'une équipe d'analystes et de consultants du même type, exactement comme feraient des journalistes "normaux".

«By summer [2003], though, the first signs of the insurgency had emerged. Reports from journalists based in Baghdad were increasingly suffused with the imagery of mayhem.

»The Pentagon did not have to search far for a counterweight.

»It was time, an internal Pentagon strategy memorandum urged, to "re-energize surrogates and message-force multipliers," starting with the military analysts.

»The memorandum led to a proposal to take analysts on a tour of Iraq in September 2003, timed to help overcome the sticker shock from Mr. Bush's request for $87 billion in emergency war financing.

»The group included four analysts from Fox News, one each from CNN and ABC, and several research-group luminaries whose opinion articles appear regularly in the nation's op-ed pages.

»The trip invitation promised a look at "the real situation on the ground in Iraq."

»The situation, as described in scores of books, was deteriorating. L. Paul Bremer III, then the American viceroy in Iraq, wrote in his memoir, "My Year in Iraq," that he had privately warned the White House that the United States had "about half the number of soldiers we needed here."

» "We're up against a growing and sophisticated threat," Mr. Bremer recalled telling the president during a private White House dinner.

»That dinner took place on Sept. 24, while the analysts were touring Iraq.

»Yet these harsh realities were elided, or flatly contradicted, during the official presentations for the analysts, records show. The itinerary, scripted to the minute, featured brief visits to a model school, a few refurbished government buildings, a center for women's rights, a mass grave and even the gardens of Babylon.

»Mostly the analysts attended briefings. These sessions, records show, spooled out an alternative narrative, depicting an Iraq bursting with political and economic energy, its security forces blossoming. On the crucial question of troop levels, the briefings echoed the White House line: No reinforcements were needed. The "growing and sophisticated threat" described by Mr. Bremer was instead depicted as degraded, isolated and on the run.

»"We're winning," a briefing document proclaimed.»

Date de publication : 22/04/2008 - Rubrique : Faits et commentaires



6-3 Dedefensa :
Mensonge? Propagande? Ces mots n'ont pas cours avec le virtualisme.

La description qui transparaît au travers de ce très long article est d'un grand intérêt, étonnante d'une certaine façon, révélatrice dans tous les cas. On découvre la technique de l'établissement du virtualisme, qui est une véritable technique systémique. En même temps, on en approche la substance.

D'une part, cet article constitue une dénonciation sans ambage ni dissimulation d'une technique de transformation de la réalité (plus que de "dissimulation"), en même temps que sa description dans toute sa crudité, dans tous ses aspects techniques. On ne peut se tromper sur ce qui nous est présenté. On ne peut soupçonner l'auteur de vouloir dissimuler qu'il s'agit d'une action de tromperie sur une très grande échelle. D'autre part, il n'y a nulle part le véritable constat de la dénonciation.

En effet, où peut-on voir les mots qui dénoncent la "tromperie"? Nous avons fait un décompte attentif. L'article compte 46.863 signes (7.589 mots). C'est l'équivalent d'un gros communiqué de l'OTAN à Bucarest, ou de 32-33 de nos vieilles pages du bon temps de la dactylographie par machine à écrire. Ce n'est pas rien, c'est même énorme. Sur ce volume, pas une seule fois n'apparaît le mot "mensonge" ("lie" ou "lies"). On note trois fois l'emploi du mot "propaganda", dont une fois seulement employé dans le contexte pour illustrer l'opération décrite, et encore d'une façon qui tend à dénier l'appréciation qu'on puisse qualifier cette opération de propagande.

Les trois emplois sont les suivants:

• «A few expressed regret for participating in what they regarded as an effort to dupe the American public with propaganda dressed as independent military analysis.» (Rapport avec l'opération, pour la décrire comme une opération de "propagande" mais nous signifiant que fort peu parmi les participants à cette opération acceptent cette définition et regrettent d'y avoir participé, en tant qu'il s'agirait éventuellement d'un effort pour "duper le public américain avec de la propagande…")

• «The Pentagon's regular press office would be kept separate from the military analysts.[…] The decision recalled other administration tactics that subverted traditional journalism.[…] The Pentagon itself has made covert payments to Iraqi newspapers to publish coalition propaganda.» (Emploi du mot pour une autre opération que celle qui est décrite, et qui concerne, – il faut le noter vertueusement, – non des journaux US mais des journaux irakiens. Une opération d'une catégorie en-dessous, comme les Irakiens eux-mêmes selon la vision du Pentagone…)

• «This was a major theme, for example, with Paul E. Vallely, a Fox News analyst from 2001 to 2007. A retired Army general who had specialized in psychological warfare, Mr. Vallely co-authored a paper in 1980 that accused American news organizations of failing to defend the nation from "enemy" propaganda during Vietnam.» (Cette fois, le mot est employé à contre-emploi, par analogie historique. Ce sont les journaux en général, non informés ou non manœuvrés par le Pentagone du temps du Vietnam, qui sont accusés d'avoir fait de la propagande.)

Dans le contexte général que nous savons, où cet article ne dissimule rien de l'opération du Pentagone mais où l'auteur restitue tout de même l'état psychologique des "coupables" (tous les "consultants" et autres qu'il a interrogés), nous pouvons avancer l'hypothèse que ce qui nous est offert est un exemple massif et détaillé de fabrication du virtualisme. A aucun moment n'apparaît de manière significative une notion morale de responsabilité, ni de conscience de la dissimulation de la réalité ("mensonge"). On n'a aucunement l'impression, dans le chef de ceux qui la font, d'une opération d'"intoxication" consciente de ce qu'elle est et de ce qu'elle fait. Le sentiment "globalement" général est la bonne foi, avec toutes les vertus qui vont avec. On y trouve même les briefings-bidon lors de voyages arrangés en Irak, dont tout le monde admet qu'il s'agit de briefings-bidon mais dont il ne ressort rien de ce soupçon sur le compte-rendu qu'on fait en rentrant aux USA. Il s'agit bien là, cette absence de conscience de la tromperie et cette croyance "globale" à la fausse réalité qu'on décrit, de la caractéristique du virtualisme.

Au-delà, nous donnerions comme explication psychologique de l'acceptation du processus que tous ces hommes défendent une conception, leur propre perception de la vie (celle de militaires, de généraux), et s'ils déforment complètement la réalité c'est parce que "leur" réalité est à la fois plus importante à leurs yeux et plus "réelle" que la "vraie réalité", et qu'ils la vivent de la sorte, sans machination. Dans ce cas, une fausse "réalité" vécue si intensément n'est-elle pas plus vraie que la soi-disant "vraie réalité"? (Ils pourraient d'ailleurs, s'ils acceptaient la mise en cause de leur "réalité", nous rétorquer: "pourquoi notre 'réalité' ne serait-elle pas plus 'réelle' que la vôtre?", – et, en vérité (?), nous n'aurions rien à répondre qui leur clouât le bec à jamais. Mais ils ne poseront pas cette question puisqu'ils tiennent "leur" réalité pour la réalité.)

Nous sommes au coeur du virtualisme, s'appuyant sur l'individualisme qui affaiblit dramatiquement les défenses de l'individu contre la corruption psychologique, dans un système qui n'a pas de références régaliennes mais des références partisanes (parmi lesquelles le "patriotisme", interprétée comme la "réalité": à chacun "son" patriotisme, interprété selon "sa" réalité). Le groupe constitué pour cette opération est évidemment caractérisé par son appartenance à un groupe plus vaste, caractérisé comme un "groupe d'intérêt", qui devrait même être caractérisé comme un "groupe de perception" (dans ce cas, le Pentagone, l'armée, etc., avec leur propre "réalité"). D'ailleurs, comme le montre l'un des extraits, ils se battent aussi bien contre un Bremer, qui représente le State department (autre "groupe de perception"), que contre les journalistes qui écrivent que la situation est mauvaise. L'argent, le corruption vénale, ne jouent qu'un rôle accessoire, même si ce rôle accessoire est souvent confortable, voire plantureux (la plupart des "consultants" sont souvent employés par des sociétés du complexe militaro-industriel et attentifs à favoriser des contrats). Il s'agit à 95% d'une corruption psychologique. Dans le chef de ceux qui l'organisent et qui exécutent cette opération, il n'y a pas de complot au sens subjectif (alors que c'est un complot si l'on considère l'opération d'un point de vue objectif) mais une "opération" au sens militaire du terme, et évidemment pour la bonne cause, – cela va sans dire, à un point tel qu'il n'est pas nécessaire de dire.

Il y a une technique, également, dans le processus. A notre sens, elle s'est imposée de façon naturelle, sans machination quelconque, comme une sorte d'auto-défense de tous les participants (ceux qui conçoivent l'opération, ceux qui la montent, ceux qui l'exécutent, de Rumsfeld aux généraux-consultants) pour éviter l'embarras d'une interrogation morale. Cette technique naturelle est de scinder la circulation de l'"information", de la cloisonner en quelque sorte en évitant toute confrontation sérieuse avec le réel d'une façon globale, de la faire circuler d'étage en étage, de strate en strate, de groupe en groupe, et plus encore de psychologie en psychologie, de façon à renforcer à mesure le crédit de cette information dans l'esprit de ceux qui la véhiculent (puisqu'elle provient de leur système, dans lesquels ils ont professionnellement confiance), jusqu'à la faire paraître vraie à leurs propres yeux. Chacun à son niveau finit par la considérer comme vraie. Il s'agit bien de "crédit" («confiance qu'inspire quelqu'un ou quelque chose», – phénomène naturel), bien plus que de "crédibilité" («Ce qui faut qu'une chose mérite d'être crue», – ce qui peut être un montage). Les constats qu'on peut faire, qui vont dans le sens inverse, sont éliminés comme accidentels ou de peu de signification.

Au départ, le "mensonge" l'est si indirectement que le mot n'a pas cours, qu'il n'est pas dans les esprits. Il s'agit de "défendre" le système (le Pentagone) contre des attaques qui mettent en péril son intégrité, son équilibre, son efficacité. Accessoirement, on découvre qu'il s'agit des nouvelles de la guerres. Une catégorie (le journalisme courant) la dépeint sous des "couleurs" trop sombres. Il s'agit d'une querelle de peintre, si l'on veut; les critiques du DoD et de la guerre sont des impressionnistes anti-guerre, qui laissent parler leur mauvais esprit. Comme on sait, l'impressionnisme déforme la réalité. Contre cela, le Pentagone doit répondre par un strict réalisme, qui est évidemment pro-guerre… Où y a-t-il mensonge? Le vrai sujet est la défense du Pentagone, pas vraiment la guerre… Le vrai cadre est complètement virtualiste. Il s'agit de protéger le Pentagone, son mode de vie, sa philosophie, contre les attaques des barbares que l'Amérique recèle malheureusement en grand nombre (les journalistes dissidents, les pseudo-gauchistes anti-militaristes, les idéologues du repli ou de l'isolationnisme, les amis passés à l'ennemi, – c'est-à-dire les ex-militaires consultants qui ne prennent pas leur consigne au bureau du secrétaire à la défense).

Un dernier constat, plein d'une joyeuse almacrité. Le fait est que, malgré des efforts de cette envergure (et il y en eut d'autres), ces braves ou ces pauvres gens n'ont pas pu arrêter la réalité. Ils l'ont même multipliée dans ses effets; le "message-multiplier", nom donné au Pentagone à la technique, a de méchants retours de flamme lorsque la lumière éclaire bruyamment la vessie qu'on a essayée en toute ingénuité de vous faire prendre pour une lanterne. Le fait est qu'aujourd'hui, aux USA, la guerre en Irak est sans doute la plus impopulaire de toutes les guerres qu'ont fait les USA, et qu'elle est en train de casser les reins du système. Résultat net de l'opération?

22 avril 2008 —



7 Les Brèves

Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

Marc

7-1 Le Pentagone souhaite plus contrôler la formation de militaires étrangers

La secrétaire d'Etat Rice, et le secrétaire à la guerre Gates, ont demandé mardi au Congrès américain de débloquer 750 millions de dollars pour l'année fiscale 2008-09, au titre de la formation et l'armement de militaires étrangers.

Si cette proposition est approuvée, le Pentagone exercera un contrôle direct sur des programmes jusque là dirigés par le département d'Etat.

En échange, le ministère américain de la Défense transfèrerait 200 millions de dollars de son budget vers celui des Affaires étrangères pour financer une force de réaction civile qui assisterait les militaires dans les opérations de "stabilisation" après des conflits.

Le secrétaire à la Défense a souligné que le programme de formation et d'armement de militaires étrangers représentait "une obligation vitale et récurrente de l'armée américaine, quelle que soit la capacité des autres ministères, et (que) le contrôle exercé (par le Pentagone) et son financement devraient refléter cette réalité".

"Le budget annuel du département d'Etat est de 34 milliards de dollars", a-t-il poursuivi. "C'est moins que ce que le département de la Défense dépense chaque année en soins médicaux".

Mme Rice avait déjà présenté son projet de force de réaction civile lors de la présentation du budget 2008-09, qui débute en octobre. Elle l'avait décrit comme un "corps expéditionnaire" qui sera dirigé par des diplomates expérimentés et déployé "dans les 48 heures" dans les pays en crise après un conflit.

(Source : AFP / 15 avril 2008)



7-2 Communiqué de l'Emirat Islamique d'Afghanistan
: Concernant le largage d'équipement militaire par hélicoptère en province de Zabul .
Date: 18/4/2008
Il y a de cela quelques jours, une quantité de matériel militaire et de denrées alimentaires venant d'hélicoptères des forces d'occupation étrangères, a atterri dans le Département d'Arghandab en province de Zabul, et est tombé entre les mains des gens de la région et des combattants.
Il est à noter que cet hélicoptère n'a pas atterri au sol et a largué les dits articles à partir des airs, et que cet incident est également le premier du genre, et que cette erreur a plusieurs possibilités.
1- Il est probable que l'ennemi ait pensé que la région dans laquelle l'hélicoptère a largué sa cargaison soit sous leur contrôle car il y a de cela quelques temps les forces ennemies étaient situées dans cette région avant d'y être récemment délogées par les Moujahidines, qui est à présent libérée.

2- Il est probable que l'hélicoptère ait été victime d'un problème technique qui l'a obligé à abandonner sa cargaison afin d'alléger le poids.
3- Il est probable que la cargaison soit tombée de l'hélicoptère sans que cela ne soit la volonté de l'ennemi, car la marchandise était suspendue à l'appareil.
4- Il existe un risque important que l'ennemi ait accompli cela de manière planifiée dans le but d'instaurer le doute et de créer des différences entre les Moujahidines et les populations locales.
5- Il est susceptible d'y avoir dans cette cargaison de dangereuses substances destinées à saboter ou à détruire les armes des Moujahidines.
6- Il se pourrait aussi que l'ennemi ait introduit dans cette cargaison du matériel aidant à détecter les repères des Moujahidines afin de pouvoir les bombarder.
L'Emirat Islamique d'Afghanistan rassure tous les Musulmans et les Moujahidines en particulier, que cette erreur n'est en aucun cas le fruit d'un lien quelconque avec un responsable des Moujahidines, et l'Emirat Islamique d'Afghanistan est très attentif à toutes les machinations de l'ennemi et qu'en tenant compte de cela nous devons rassurer tous les Musulmans afin de réfuter et faire échouer les complots et les machinations de l'ennemi.

Le commandement du Conseil Consultatif de l'Emirat Islamique d'Afghanistan

Porte-parole de l'Emirat Islamique d'Afghanistan-Taliban Hafiz Muhammad Yussuf (Ahmadi)

Source/ (Sawt Al Jihad) le 18/4/2008

Site Officiel de l'Emirat Islamique d'Afghanistan

http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=2688&mode=&order=0&thold=0


7-3 "Nouveau visage de la faim".

Le Programme alimentaire mondial (PAM) lance un appel de plusieurs centaines de millions de dollars pour faire face au "nouveau visage de la faim" dévoilé par la crise alimentaire qui a déclenché des émeutes dans une trentaine de pays.

La directrice du PAM, Josette Sheeran, a indiqué que l'agence onusienne avait besoin en urgence d'environ 280 millions de dollars simplement pour compenser dans son budget régulier l'augmentation de 40% du coût de la nourriture.

Ce budget permet au PAM de fournir de la nourriture aux réfugiés et personnes déplacées en raison de conflits, comme au Darfour, ou aux victimes de catastrophes naturelles et populations nouvellement confrontées à la faim, comme en Afghanistan.

Une situation qui va nécessiter plusieurs millions de dollars supplémentaires de financement.

Josette Sheeran a prévenu que l'aide alimentaire à quelque 20 millions des enfants les plus pauvres du monde allait notamment devoir être réduite, même si les pays riches débloquent des fonds d'urgence pour alléger la pression causée par la montée en flèche des prix du riz, du blé et d'autres produits de première nécessité.

AP



7-4 L'Afghanistan peiné par l'espionnage des services de renseignement allemands.

Le gouvernement afghan est peiné par l'espionnage auquel se sont livrés les services de renseignement allemands sur un de ses ministres mais estime que l'affaire n'entravera pas les relations entre les deux pays, a déclaré samedi un porte-parole afghan.

Le ministre des Affaires étrangères allemand Franck-Walter Steinmeier a appelé son homologue afghan pour s'excuser, et assurer que les responsables de l'espionnage des courriels échangés par le ministre afghan du Commerce et de l'Industrie et une journaliste du Spiegel seront sanctionnés, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Nous sommes très peinés par cette affaire, surtout de la part d'un gouvernement allié", a souligné Sultan Ahmad Baheen. "Nous espérons que ce problème n'entachera pas nos relations avec l'Allemagne qui sont fortes et historiques".

Le porte-parole a ajouté que le gouvernement afghan avait reçu l'assurance que "ce cas était isolé et que cela ne se répèterait pas".

La presse allemande avait révélé jeudi que les services de renseignement allemands (BND) avaient infiltré un "cheval de Troie" informatique dans l'ordinateur du ministre afghan Amin Farhang, pour espionner pendant plusieurs mois, en 2006, ses échanges par courriel.

Le porte-parole du gouvernement allemand, Ulrich Wilhelm, avait indiqué vendredi à la presse qu'"une série de mesures" allaient être prises pour tirer les conséquences de cette affaire regrettable.

Le directeur du service compétent dans ce dossier au BND, et l'un de ses collaborateurs ont été mis mis à pied, sur ordre de la chancellerie, et une enquête disciplinaire a été ouverte, selon M. Wilhelm.

Le patron du BND, Ernst Uhrlau, et lui aussi été fortement critiqué, autant au parlement qu'à la chancellerie.

Selon le quotidien régional allemand, Mitteldeutsche Zeitung (MZ), citant des sources proches du gouvernement à Kaboul, le BND aurait pu espionner plusieurs ministres afghans.

(AFP / 26 avril 2008 )



8 Dossiers

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8-1 Dossier : Président Karzai

1 Karzaï critique

Le président Karzaï critique, dans une interview publiée par le New York Times, la conduite de la guerre par les troupes américaines et britanniques.

Le chef de l'Etat afghan déclare que les forces américaines "doivent cesser" de procéder à des arrestations parmi les taliban et leurs sympathisants car, selon lui, cela les dissuade de se rendre aux autorités.

Karzaï critique aussi la guerre menée par la coalition conduite par les Etats-Unis dans les villages afghans, estimant que "Ces sanctuaires doivent disparaître".

Le président afghan se plaint par ailleurs des pertes civiles trop élevées causées par les forces étrangères. "Je ne me satisfais pas qu'elles diminuent. Je veux la fin des pertes civiles. Même si on me dit que c'est difficile, je n'accepte pas cet argument."

Karzaï réclame enfin plus d'autonomie de décision; "Pour que le monde réussisse en Afghanistan, il faut bâtir l'Etat afghan, pas l'affaiblir".

(Source : Reuters 26-04)



2 Karzai appelle les forces alliées à adopter une stratégie.

Le président afghan appelle les forces alliées à adopter une stratégie qui se rapproche davantage des impératifs de son gouvernement.

Dans une entrevue au New York Times, Hamid Karzaï déplore que l'amnistie décrétée dans la foulée du renversement du régime taliban en 2001 soit constamment mise à mal par ses partenaires de l'OTAN.

Selon lui, l'intransigeance affichée de façon épisodique, tant par la coalition que par certains chefs de guerre locaux à l'endroit de talibans, a pu en décourager certains de se rendre aux autorités et les pousser à prendre le maquis dans les zones tribales pakistanaises, à la frontière du pays.

Le président afghan souhaite que la coalition soit notamment plus prompte à le tenir au courant des talibans, ou de leurs sympathisants, qu'elle arrête, afin de pouvoir prendre en charge leur réintégration.

À terme, il espère convaincre la coalition de mettre un terme à ces arrestations.

Il donne en exemple de ce qu'il ne souhaite plus réentendre le récit de cet ex-taliban, devenu un petit commençant, arrêté pourtant à répétition.

Excédé par les victimes civiles menée par la coalition sur le territoire afghan, Hamid Karzaï estime que cette tragédie « mine les efforts communs dans la lutte contre le terrorisme » et qu'elle doit trouver une solution définitive.

Des impératifs électoraux : Selon le New York Times, cette sortie du président afghan pourrait s'inscrire dans une stratégie visant à démontrer à la population qu'il sait se montrer ferme face aux puissances étrangères qui opèrent au pays, à un an des élections présidentielles.

Le quotidien américain ajoute par ailleurs que ces propos reflètent la tension croissante qui existe entre le pouvoir afghan et ses alliés étrangers, engendrée par la recrudescence de la résistance mais aussi par sa gouvernance…

Les voix sont de plus en plus nombreuses au sein des pays alliés à dénoncer la corruption du régime

Karzaï précise que l'afflux soudain de la manne étrangère, dans un pays aux grandes disparités, rend illusoire un succès rapide au chapitre de la corruption.

26-04


3 Karzaï défend la peine de mort.

L'Afghanistan est «attaché» à la peine de mort, en vertu de la loi islamique et pour des raisons de sécurité nationale, a indiqué Karzaï, (la coalition internationale emmenée par les Américains a mis en place Karzaï.) sollicité pour commuer une centaine de condamnations récentes à la peine capitale.

«La charia (la loi islamique) est très claire sur ce point, le gouvernement et le peuple d'Afghanistan --sur la base de ces règles-- sont attachés (à la peine de mort) et s'y tiendront», «Pour que la justice puisse remplir son rôle et contre ceux qui ont fait de nos enfants des martyrs, ont coupé leurs mains, leurs doigts, leurs oreilles, qui ont enlevé des gens et qui les ont tués, alors dans ces cas, la charia est claire», a martelé Karzai
Quinze condamnés ont été fusillés en octobre dernier, la seconde vague d'exécution depuis fin 2001

Agence France-Presse

22-04

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9 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage

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9-1 Le Pentagone, plus gros consommateur US de pétrole, s'inquiète de sa flambée.

Le Pentagone, premier consommateur de pétrole aux Etats-Unis, a déboursé 15 milliards de dollars pour sa facture carburant en 2007 sous l'effet de la hausse "préoccupante" des prix du pétrole qui pèse sur ses coûts, a indiqué mardi sa responsable financière, Tina Jonas.

"Nous avons dépensé 15 milliards de dollars pour 120 millions de barils l'an dernier", a-t-elle indiqué lors d'une conférence organisée par le groupe d'information spécialisé dans la défense Jane's.

"Les prix du pétrole nous préoccupent beaucoup en ce moment", a-t-elle souligné, alors le cours du baril a clôturé pour la première fois au-delà de 119 dollars mardi à New York, après avoir frôlé le seuil symbolique des 120 dollars.

"Le prix du carburant a plus que triplé sur les quatre dernières années", or "à chaque fois que le prix du carburant augmente d'un dollar, nos coûts gonflent de 130 millions" de dollars, a-t-elle déploré.

La flambée des prix de l'or noir est d'autant plus dramatique pour le Pentagone que "le département américain de la Défense est le plus gros consommateur de pétrole au Etats-Unis", a de son côté indiqué dans sa présentation David Trachtenberg, ancien haut responsable du Pentagone chargé de la politique internationale de sécurité.

Selon Mme Jonas, le budget global du Pentagone (hors guerres en Irak et en Afghanistan), établi à 515 milliards de dollars pour l'année fiscale 2009, devrait augmenter de 6,5% d'ici 2013, à 549 milliards. Toutefois, en dollars constants (corrigés du taux d'inflation), ceci représente une baisse de 3,3%, a-t-elle précisé.

(Source : AFP / 22 avril 2008)



10-0 Annexe : Analyse, Géopolitique et stratégie
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10-1 Robert Gates : Discours pour un temps de crise.

Le discours de Robert Gates à l'Air War College, Air University, à Maxwell-Gunter Air Force Base, en Alabama, le 21 avril, pourrait constituer une étape importante dans la crise du Pentagone. Qu'il ait été prononcé dans un établissement de l'USAF fait aussitôt penser qu'il s'adressait plus spécifiquement à l'USAF.

Cela a été interprété dans ce sens par Associated Press, qui a publié, le même 21 avril, un compte-rendu du discours. Cette interprétation a aussitôt été dénoncée par le Daily Report de l'Air Force Association, le 22 avril:

«An Associated Press report picked up by news media around the world declares that Defense Secretary Robert Gates believes the Air Force is not doing enough in the global war on terror. The reporter pointedly referred to the Air Force when he paraphrased remarks from a speech Gates made Monday at Air War College in Alabama, but if you read the transcript, Gates doesn't single out the Air Force. Instead he declares "our services are still not moving aggressively in wartime to provide resources needed now on the battlefield."»

Cette anecdote est à la fois illustrative de la crise qui se développe au sein du Pentagone, et significative de cette crise. Le discours lui-même l'est également, significatif et illustratif.

Un rapport d'AFP, repris par Defense News du 21 avril, rendait compte d'une façon générale de la substance du discours, – un appel à des attitudes innovantes, audacieuses, etc., pour renforcer l'effort des guerres en cours et adapter de façon radicale la machine de guerre US à la guerre asymétrique... Et même si, effectivement, tous les services sont mis en cause, il faut admettre que l'USAF occupe une place de choix.

«Defense Secretary Robert Gates on April 21 launched a push for more unmanned drones, complaining that the military is "stuck in old ways" and not moving aggressively to meet battlefield needs.

»In a blunt speech at the Air University at Maxwell-Gunter Air Force Base in Montgomery, Ala., Gates called on the Air Force and other services to rethink their priorities in an age of asymmetric warfare.

»"I've been wrestling for months to get more intelligence, surveillance and reconnaissance assets into the theater," he said. "Because people were still stuck in old ways, it's been like pulling teeth."

»Gates said he has formed a Defense Department task force to quickly come up with innovative ways to provide more drones and other operational intelligence gathering assets into the field.

»A Pentagon spokesman said the task force, which was formed late last week, will be reporting back to Gates at 30-day intervals on the progress.

«The military currently has some 5,000 "unmanned aerial vehicles," or UAVs, of varying types and sizes, but commanders' demand for them has outstripped their availability.

»One barrier has been the Air Force's insistence that the drones, which are controlled remotely over battlefields in Iraq and Afghanistan from as far away as Nevada, be flown by certified pilots.»

Aujourd'hui, le New York Times publie un article sur le discours, – deux jours après qu'il ait été prononcé, ce qui signifie que les sources au Pentagone ont signalé au quotidien "de référence" l'importance de cette intervention. L'article reprend l'appel de Gates pour de "nouvelles idées" et l'effort qu'il attend pour le développement des drones. Il revient également sur la question de savoir à qui s'adressait expressément ce discours, – et nous revenons à la question de l'USAF.

«In his speech at Maxwell Air Force Base in Alabama, Mr. Gates did not single out the Air Force for criticism. He said the responsibility should be shared across the military and the vast bureaucracy that researches, develops, builds, buys and fields intelligence assets.

»But the Air Force owns most of these airborne surveillance systems, and the message Mr. Gates delivered at the Air War College at Maxwell was clear — and especially painful to a service whose reliance on expensive new jets can seem at odds with 21st-century counterinsurgencies fought in the alleyways of the Middle East.

»Mr. Gates said he was convinced that the next war would not be a conventional conflict, and that "asymmetrical conflict will be the dominant battlefield for decades to come, and procurement and training have to focus on that reality."

»In response to Mr. Gates's criticism, the Air Force Association, a private organization that acts as surrogate and spokesman for the service, issued a statement defending the Air Force's contributions to the wars in Iraq and Afghanistan. The news release was a throwback to the worst days of interservice rivalry and boiled down, basically, to saying, "Air Force good, Army bad."»

Il y a sacrément urgence

Ce que suggère Gates est évidemment du rabâchage. Il faut que les forces s'adaptent à la "nouvelle guerre", la guerre asymétrique.

Il faut notamment qu'elles utilisent à fond les technologies nouvelles, de type UAV et UCAV (Unmanned Air Vehicle et Unmanned Combat Air Vehicles). Il faut qu'elles obtiennent plus de renseignement, que leurs interventions offensives soient plus efficaces. Il faut qu'elles profitent du caractère innovant des nouvelles technologies… Il faut, il faut, il faut, et ainsi de suite. Toujours la même rengaine, toujours les mêmes formules, toujours la même référence aux miraculeuses "nouvelles technologies" qui débouchent inéluctablement sur des catastrophes très coûteuses, toujours la même exigence de "s'adapter" à la réalité nouvelle ; en un mot, toujours la même impuissance devant l'insoluble crise du mammouth, du "Mordor", de la "House of War" de James Carroll, – l'irréformable Pentagone.

Par conséquent, il est inutile de s'attarder à spéculer sur le sort de cette réforme.

Il n'y aura rien de nouveau sous le soleil. Il n'y aura d'ailleurs guère de temps pour que le soleil brille beaucoup avant que la crise donne tous ses effets. Plus intéressants sont quelques faits chronologiques en apparence secondaires.

• Pourquoi Gates parle-t-il maintenant sur ce sujet, d'une façon si abrupte, alors qu'il n'est plus pour très longtemps au Pentagone et qu'il s'est jusqu'ici désintéressé de ces questions internes?

• Quels vont être les effets bureaucratiques des orientations implicites dans ce discours?

Nous procéderons par hypothèse. Si Gates s'attaque à ce problème de la situation interne du Pentagone alors qu'il n'a plus que quelques mois devant lui, c'est que la situation est extrêmement urgente. Au contraire de ce que nous disait le discours de Rumsfeld du 10 septembre 2001, il s'agit effectivement d'un secrétaire à la défense qui n'a aucune ambition réformiste pour son compte, s'il en eut jamais, parce qu'il n'a plus de temps. Gates cède aux pressions internes, tant de la hiérarchie civile du Pentagone que de la bureaucratie. "ll faut faire quelque chose...", lui dit-on; il lance donc l'idée d'une nième réforme, d'une nième orientation avec une Task Force de surveillance (riche idée), mais bien entendu toujours vers les mêmes illusions salvatrices (les "nouvelles technologies" plus rentables, l'adaptation à la guerre asymétrique). La première chose importante dans ce tableau est l'idée de la situation urgente. La crise du Pentagone commence à s'approcher du point de rupture. La seconde chose importante à observer avec ce discours est que les autorités dirigeantes réalisent cette évolution.

Malgré la polémique à ce sujet, malgré la lettre du discours et les communiqués de l'Air Force Association, il est manifeste que c'est l'USAF qui est d'abord visée, pour diverses raisons. La principale de celles-ci est que l'USAF a la charge d'une grande partie de la force d'UAV et d'UCAV dont on attend des merveilles qui tardent à venir, alors qu'elle réclame des sommes exhorbitantes ($20 milliards de plus par an pendant dix ans) pour le seul équipement de ses forces conventionnelles. Nous serions tentés d'observer qu'il s'agit d'un faux procès ou d'un procès sur un point accessoire et que, dans ce cas précisément, l'USAF est surtout le bouc émissaire d'une situation générale catastrophique. D'autre part, l'USAF est sans aucun doute la force qui est la plus affectée par la crise, alors que cette situation est largement ignorée par les autorités diverses qui sont très fortement orientées vers les difficultés des forces engagées directement dans les guerres en cours, c'est-à-dire essentiellement l'U.S. Army et le Marine Corps.

La question est de savoir le sérieux de l'orientation qui est suggérée ici (de plus en plus d'UAV et d'UCAV et autres moyens de technologies avancées convenant paraît-il à la "guerre asymétrique"; de moins en moins de grands programmes lourds, coûteux, inutiles, etc.). Dans le cas de l'USAF, on pense au F-22, déjà plus ou moins mis en cause par Gates et surtout son adjoint England. Mais la même logique ne doit-elle pas toucher également le JSF, dont on annonce qu'il pourrait avantageusement être remplacé par des avions sans pilote dès 2020?

Mais toutes ces hypothèses n'ont guère d'importance pour notre propos. Elles ne font qu'illustrer ce qui apparaît essentiel, qui est le constat de la montée d'un climat d'urgence, voire de panique au Pentagone devant une situation inextricable, à laquelle les vieilles recettes stupides et grossières (mettre toujours plus de $milliards) ou faussement novatrices (les "nouvelles technologies") ne peuvent rien puisqu'elles n'apportent que gaspillage et inefficacité supplémentaires. La monstrueuse usine à gaz géante du Pentagone est chargée jusqu'à la gueule de $ milliards et de "nouvelles technologies" et l'on ne voit pas que cela ait apporté autre chose qu'une aggravation constante de sa situation..

www.dedefensa.org - Euredit S.P.R.L

23 avril 2008 –

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=5075



10-2 Alain Gresh : Al-Zawahiri sur l'afghanistan, et d'autres questions.
En décembre 2007, Ayman Al-Zawahiri, le numéro deux d'Al-Qaida a sollicité les internautes. Les réponses ont été publiées le 2 avril sur le site du mouvement Al-Sahab media en arabe et en anglais.

Ce texte permet de mieux cerner la pensée (et les contradictions) d'Al-Qaida et aussi les sujets qui préoccupent ceux qui posaient des questions (au total 1888).

Sans prétendre faire le tour de tous les problèmes, je donne ci-dessous la substance des réponses sur les principaux sujets abordés :

Sur la mort d'innocents (dans les attentats)

« Nous n'avons pas tué d'innocents, ni à Bagdad, ni au Maroc, ni en Algérie, ni nulle part ailleurs. Et si des innocents ont été tués dans des opérations des moudjahidin, c'est ou par erreur ou en cas de nécessité. » (Par nécessité, il entend que les innocents sont des « boucliers humains » au milieu de l'ennemi.)

Concernant les attentats d'Alger du 11 décembre qui ont frappé le siège des Nations unies, de l'Assemblée constitutionnelle et de l'académie de police :

« Les Nations unies sont un ennemi déclaré de l'islam : c'est elle qui a légitimé la création de l'Etat d'Israël sur des terres musulmanes. C'est elle qui considère la Tchtchénie comme une partie intégrante de la Russie des croisés ; c'est elle qui considère Ceuta et Mellila comme une partie intégrante de l'Espagne des croisés.

Et c'est elle qui a légitimé la présence des croisés en Afghanistan et en Irak, qui a légitimé l'indépendance de Timor de l'Indonésie, alors qu'elle ne reconnaît pas ce droit à la Tchétchénie, ni aux musulmans du Caucase, du Cachemire, de Ceuta et Mellila ou de Bosnie. »

Alain Gresh

Source : Carnets du diplo
http://blog.mondediplo.net/...

http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Alain_Gresh.230408.ht



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