mercredi 23 avril 2008

l'ânerie en politique


-------- Message original --------

Sujet: l'ânerie en politique
Date: Wed, 23 Apr 2008 11:46:02 +0200
De: Comité Valmy mailto:info@comite-valmy.org


Le Dalaï-lama "citoyen d'honneur" de Paris ... Ou de "l'ânerie en politique"...
brève de Charles Gilbert sur le site du Comité Valmy: http://www.comite-valmy.org/

La ville de Paris logeait déjà un âne à l'Elysée. Voilà qu'elle en abrite un deuxième dans son Hôtel de ville. Les braiements de cette nouvelle avant-garde de l'ânerie annonce à coup sûr la fusion de leurs semblables dans la nouvelle cavalânerie socialUMPiste en voie de formation.


L'âne de l'Elysée, le premier s'était tiré une balle dans le pied en fonçant, front obtus, sur le chiffon rouge agité par le Ménard sans frontière, mais pas sans dollars. Ses maîtres, atterrés par tant d'ânerie, ont dû lui ordonner un demi-tour sans protestation ni murmure en lui rappellant la fonction mercantile de ses pérégrinations dans l'Empire du Milieu (le Zhong Guo, seule terre entre les Océans et les Barbares) qu'il était en train de saccager. Il a, paraît-il des "conseillers" ! Que serait-ce donc s'il n'en avait pas ? Entre temps, deuxième balle dans le pied : des patrons employeurs de "sans papiers" entreprennent de casser son programme touristique de charters expulsifs laborieusement installé !


Et voilà qu'en écho, un second âne, chaleureusement soutenu par les braiements du marécage vert qui encombre l'Hôtel de Ville, se met à braire vers le vieux lama arrièré, pensionnaire de la CIA et autres fondations pieuses. Admirons au passage l'héroïque audace de ces partis -communistes, et centristes- qui ont réussi à s'abstenir peut-être pour ne pas fâcher trop leurs partenaires socialUMPistes, pensant probablement qu'il ne faut pas se mettre à dos une poignée de crétins parisiens pour un malheureux milliard et quelques de lointains chinois à peine sortis de la barbarie et pressés d'y rentrer à nouveau.
Bref, Paris étale jusqu'à l'obscènité la profonde misère politique des "Z'élites" françaises dont la soumission au maître angloricain en pleine débacle n'en finit plus de nous faire vomir.


A quoi bon s'attarder sur ces lugubres débats d'un spectacle crépusculaire quand l'orage gronde à l'horizon ?