vendredi 11 avril 2008

syninfo 10 avril - Elections Sociales]



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Sujet: syninfo 10 avril - Elections Sociales
Date: Fri, 11 Apr 2008 14:14:10 +0200
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Infos syndicales

SYNINFO


du PTB

10 avril 2008
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Aldi-Belgique emploie 4.500 travailleurs. A Roeselaere, les cent membres du personnel ont fait grève et obtenu un accord pour tous leurs collègues


Les éclusiers ont bloqué l'ecluse d'Evergem (Flandre). Le gouvernement flamand a râlé, mais a du accorder une augmentation de 5% pour les bas salaires

ELECTIONS SOCIALES :
DÉFENDRE DES SYNDICATS FORTS

Cher(e) militant(e) syndical(e), cher(e) candidat(e),

Vous êtes sans doute l'un ou l'une des 120.000 candidats qui, en mai, pour la première ou la tantième fois, se présentera aux élections sociales. Vous vous sentez en effervescence, vous êtes sur des charbons ardents... Quoi qu'il en soit, nous vous souhaitons d'ores et déjà bonne chance dans votre choix d'un engagement social et syndical.

Chaque jour, inlassablement, des dizaines de milliers de militants syndicaux défendent les travailleurs


Aujourd'hui, en Belgique, trois millions de travailleurs sont syndiqués, soit trois travailleurs sur quatre. Et leur nombre augmente encore dans les nouveaux secteurs. Dans plus de 6.000 sociétés, 1.400.000 travailleurs choisissent leurs délégués au conseil d'entreprise (CE) et au Comité de prévention et de protection au travail (CPPT). Chaque militant(e) syndical(e) qui propose sa candidature mérite des louanges parce qu'il (elle) contribue activement à améliorer la situation du travailleur et à bâtir une société aux dimensions plus humaines.


Evelyse, Danny, Jean, Gando, Paul,
de simples hommes et femmes de la CSC et de la FGTB, des Flamands et des Wallons,
une force contre les patrons et le gouvernement

IL Y A MILLE FACONS D'ÊTRE SYNDICALISTE
Quelques portraits

Evelyse Begon, déléguée principale CNE-CSC aux supermarchés Champion

« Nous avons obtenu de bonnes conventions et résolu pas mal de cas particuliers. Depuis la lutte contre le pacte de solidarité entre les générations, on peut lancer des mots d'ordre de grève et les gens les suivent. Nous avons aussi obtenu une augmentation salariale de 20 euros pour les contrats temps plein. Chez nous, les relations sont constructives entre les deux syndicats. De toute manière, les deux syndicats ont les mêmes objectifs, même si les moyens utilisés sont parfois un peu différents. »

Danny Croux, délégué FGTB chez Hörmann (Genk)

« Nous, les délégués, sommes en fait des avocats. Nous défendons les travailleurs, même s'ils ont fait quelque chose de travers. Ce sont des travailleurs, en définitive, et, face au patron, il faut toujours les défendre. Sur ce plan, je n'ai jamais fait la distinction entre quelqu'un de la FGTB ou de la CSC ou des bleus... À deux reprises, nous avons rejeté à 89 % le plan d'économies en 13 points de la direction. À deux reprises. On se sent vraiment balèze, en pareils moments ! »

Paul Bosmans, délégué CSC chez Crown (Anvers)


« Au CPPT, nous avons réalisé de belles choses. Je venais d'y entrer et on disait : 'Ce mois-ci, il n'y a eu que 12 accidents.' Aujourd'hui, on dit : 'Aïe ! Un accident, ce mois-ci.' C'est grâce à l'engagement de tout un chacun, des gens dans les ateliers, car ils connaissent leurs machines à fond. Le stress, c'est négatif. Aujourd'hui, les gens rentrent parfois chez eux en tremblant. Quand j'ai commencé ici, il y avait 1000 travailleurs. Aujourd'hui, 300. Aux lignes de production où ils étaient six, dans le temps, il n'y a plus qu'un homme, aujourd'hui. »

Jean Schifano (Prayon) et Gando Alleri(Agriphar), délégués FGTB (Liège)

« Etre délégué c'est avoir cette capacité de ressentir les injustices que vivent les autres et de tout faire pour les éliminer. Obtenir un chauffage correct, des sièges ergonomiques, faire diminuer la pression. Demander des outils plus performants, des formations, des moyens de protection adéquats... Mais nous avons également eu des contrecoups. La défaite dans la lutte contre le pacte des générations: les gens doivent travailler plus tard et les jeunes restent sur le carreau. »

Les syndicats peuvent-ils encore obtenir des victoires, aujourd'hui ?

Le pouvoir d'achat diminue. Les partis gouvernementaux se sont chamaillés pendant neuf mois et ont excité les Flamands contre les Wallons. Avant les élections, ils promettaient de meilleures indemnités sociales et des salaires plus élevés. Finalement, ils ont décidé de donner cet argent aux super-riches sous forme d'un cadeau de 2,4 milliards d'euros : la déduction de l'intérêt notionnel pour les entreprises.
Les syndicats ont émis ensemble un signal fort avec la manifestation du 15 décembre contre la cherté de la vie. En janvier et février, une vague de grèves a déferlé sur la Belgique, surtout dans le Nord du pays. Elle est partie des sous-traitants de Ford Genk.

L'action syndicale est payante

À la table des négociations, les travailleurs et leurs délégués ont menacé de mener des actions. C'est ce qu'on a fait, effectivement, en divers endroits et on a ainsi fait un sort à la norme salariale. La résistance s'est organisée en front commun dans des dizaines d'entreprises et les résultats ont suivi : augmentations salariales et primes. Ce pouvoir, nous pouvons l'étayer davantage en vue du prochain AIP (accord interprofessionnel) et des prochaines CCT. De façon à pouvoir engranger des résultats avec de réelles augmentations salariales, des emplois à contrats définitifs et des mesures contre la pression au travail. Voilà la meilleure réponse à Guy Quaden, le gouverneur de la Banque Nationale, qui veut introduire un blocage des salaires et mettre l'index sur la touche via de nouveaux accords " all-in ".

Un travailleur sur trois seulement peut voter !

En dehors des fonctionnaires des services publics et autres secteurs, plus d'un million de travailleurs des PME ne peuvent participer aux élections. Ici, la Belgique reste à la traîne dans le peloton européen. En 2007, le gouvernement belge a été condamné par la Cour européenne parce que, trois ans après la sortie de la directive européenne, il n'avait toujours pas appliqué cette dernière. Cette directive impose une représentation syndicale dans les entreprises à partir de 50 travailleurs ou dans les filiales de 20 travailleurs et plus. En France, la chose est obligatoire à partir de 11 travailleurs et, en Allemagne, 5 suffisent déjà. Aucun ministre, qu'il soit démocrate chrétien, libéral ou socialiste n'a mis ce point important en exergue lors de la formation du gouvernement.

Le PTB soutient vos revendications syndicales

Le PTB n'est pas un syndicat. Notre parti ne prétend absolument pas prendre la place du syndicat. Notre programme reprend pas mal de revendications syndicales telles que : possibilité de négociations salariales contre la norme imposée aux salaires, pour le blocage des prix, pour la réduction de la TVA sur le gaz et l'électricité de 21 à 6 %, pour la suppression de la déduction de l'intérêt notionnel, pour l'impôt sur les fortunes, pour l'unité de la sécurité sociale et contre toute scission, pour l'application du modèle kiwi en vue de rendre les médicaments meilleur marché, pour une loi établissant une réelle protection des représentants syndicats... Notre programme est très proche de la vision des syndicats à propos des questions sociales.

Vous n'êtes pas une des 72.459 personnes qui ont signé la pétition du PTB
réclamant la réduction de la TVA sur l'énergie de 21 à 6 % ?
Vous pouvez toujours (faire) signer cette pétition sur http://www.6pourcent.be/

Lisez, dans Solidaire :
« Salaires : top pour les managers, stop pour les travailleurs ?»,
« Salaires : une modération à mettre à l'index »,
« Le professeur Maxime Stroobant : la scission du marché de l'emploi mène à
celle de la sécurité sociale et de la Belgique
».

> Signez la pétition sur : http://www.sauvonslasolidarite.be/ <

Nouvelles brochures du PTB

« Ramener la TVA sur l'énergie de 21 à 6 % »
La TVA est l'impôt le plus injuste qui soit puisqu'il pèse plus pour les gens aux petits revenus. "La réduction de TVA sur le gaz et l'électricité est donc une question de justice sociale" écrit Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB dans une carte blanche dans la Libre du 28 mars.

« Pourquoi une scission n'apportera rien de bon pour les gens » David Pestieau et Herwig Lerouge répondent à vingt questions sur la réforme de l'État, la Wallonie, la Flandre, la Belgique et la solidarité en une vingtaine de pages.

Avec nos salutations amicales,
Jef Bruynseels
Johnny Coopmans
Jo Cottenier

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