mardi 15 avril 2008

Fidel Castro - La victoria china - Fr + Engl. + Esp]


-------- Message original --------

Sujet: Fidel Castro - La victoria china - Fr + Engl. + Esp
Date: Tue, 15 Apr 2008 10:18:35 -0400
De: Antonio Artuso mailto:pueblo@sympatico.ca





Prière de diffuser ce message - J'envoie ce message à + de 250 adresses - Pour recevoir ou ne plus recevoir mes messages ou m'envoyer vos commentaires : pueblo@sympatico.ca

Please circulate this message - Being sent to + than 250 addresses - To receive my messages, to be removed from my list or to send comments: pueblo@sympatico.ca

Por favor difunda este mensaje - Está siendo enviado a + de 250 direcciones - Para recibir mis mensajes, dejar de recibirlos o enviar sus comentarios: pueblo@sympatico.ca



[FRANÇAIS] + [ENGLISH] + [ESPAÑOL]


Fidel Castro - La victoire de la Chine - 30 et 31 mars 2008
Mon résumé d'un texte de Fidel Castro (Le texte est reproduit intégralement ci-dessous en espagnol)

Fidel Castro - The Victory of China - March 30 and 31, 2008
My summary of a text by Fidel Castro (The text is reproduced integrally below in Spanish)

Fidel Castro - La victoria china - 30 y 31 de Marzo de 2008
El texto de Fidel Castro está reproducido abajo integralmente



[FRANÇAIS]
Fidel Castro - La victoire de la Chine - 30 et 31 mars 2008
Mon résumé d'un texte de Fidel Castro (Le texte est reproduit intégralement ci-dessous en espagnol)


Le texte a été écrit en deux parties, le 30 et le 31 mars 2008, et a été diffusé par Argenpress (Buenos Aires, Argentine), hier et aujourd'hui (14 et 15 avril 2008) :

Partie 1 - http://www.argenpress.info/nota.asp?num=053571&Parte=0 ; et

Partie 2 - http://www.argenpress.info/nota.asp?num=053625&Parte=0


Le texte de Fidel Castro est une rétrospective et une réflexion sur les luttes du peuple chinois au cours des siècles
1) contre le colonialisme de nombreuses puissances européennes,
2) contre l'invasion fasciste japonaise et
3) contre l'impérialisme états-unien,
et
1) pour la construction du socialisme (économiquement, politiquement, organisationnellement),
2) pour la souveraineté nationale,
3) pour le respect des minorités nationales, des langues et des cultures,
entre autres luttes.

Dans son texte, Fidel Castro souligne :

1) la consolidation, au cours des dernières élections, de l'unité entre Taiwan et la République populaire de Chine;

2) les travaux de chercheurs états-uniens sur les opérations secrètes des États-Unis au Tibet pendant la "guerre froide" et actuelles :

- Kenneth Conboy - La guerre secrète de la CIA au Tibet;
Jusqu'en 1945, des pays comme l'Angleterre et les États-Unis considéraient le Tibet comme faisant partie de la Chine. Ce n'est qu'après la Révolution chinoise que les puissances impérialistes ont commencé à utiliser la religion pour combattre le communisme. Et quand la République populaire de Chine a étendu la réforme agraire aux territoires tibétains, les propriétaires fonciers tibétains s'y sont opposés. La conséquence : le soulèvement armé de 1959, que les services secrets des États-Unis avaient préparé depuis des années.

- Mikel Dunshun - Les guerriers de Boudha - Le livre décrit l'entraînement militaire aux États-Unis, le parachutages et le transport à cheval d'armes, la formation de groupes de guerrilla. Dans le prologue du livre, le Dalaï Lama écrit : «Bien que j'aie le profond sentiment que la lutte des Tibétains ne pourra triompher que par des efforts à long terme utilisant des moyens pacifiques, j'ai toujours admiré ces combattants de la liberté pour leur valeur et leur détermination inébranlable».

Fidel Castro souligne les déclarations faites par le Dalaï Lama :
- En recevant la médaille d'or du Congrès des États-Unis, le Dalaï Lama a félicité George W. Bush pour ses efforts en faveur de la liberté, de la démocratie et des droits de la personne;
- Le Dalaï Lama a qualitié la guerre de l'Afghanistan de "libération", la guerre de Corée de "semi-libération" et la guerre du Vietnam de "désastre".

Fidel Castro aborde plusieurs sujets dans son texte :
- le mépris des puissances occidentales envers la Chine;
- le racisme contenu dans la notion de "péril jaune" dont il entendait parler dans son enfance;
- la croyance, à l'époque de son enfance, que la Chine ne pourrait jamais réussir à se libérer par une révolution;
- les tentatives actuelles de l'impérialisme de soumettre la Chine à une usure internationale directe ou indirecte;
- la haine contre tout ce qui est chinois et
- les réalisations de la Chine populaire;
- les erreurs de la Chine qui ont conduit à la manifestation de Tienanmen, où l'on a déifié la statue de la liberté, symbole d'un empire qui aujourd'hui constitue la négation de toutes les libertés.
- le respect de la Chine envers les droits et la culture de 55 minorités ethniques par la proclamation dans sa législation et par l'application de celle-ci;
- la sensibilité de la République populaire de Chine relativement à tout ce qui a trait à l'intégrité de son territoire;
- la campagne orchestrée contre la Chine est un coup de clairon appelant à la charge pour discréditer les succès mérités par le pays et par son peuple comme hôte des Jeux Olympiques.
Fidel Castro écrit :
«Le gouvernement de Cuba a émis une déclaration catégorique d'appui à la Chine en ce qui concern la campagne lancée contre elle relativement au Tibet. Cette position est correcte. La Chine respecte le droits des citoyens à croire ou à ne pas croire. Il y a en Chine des groupes de croyants musulmans, chrétiens, catholiques et non catholiques et d'autre croyances, et des dizaines de minorités ethniques dont les droits sont garantis dans la Constitution de la Chine.
Dans notre Parti communiste, la religion ne constitue pas un obstacle pour être militant.
Je respecte le droit qu'a le Dalaï Lama à croire, mais je ne suis pas obligé à croire au Dalaï Lama.
J'ai plusieurs raisons pour croire en la victoire de la Chine.»

Les hispanophones pourront lire ci-dessous ce texte de Fidel Castro.

Il faudrait le traduire en français et en d'autres langues.

Antonio Artuso - Montréal, le mardi 15 avril 2008 - pueblo@sympatico.ca






[ENGLISH]
Fidel Castro - The Victory of China - March 30 and 31, 2008
My summary of a text by Fidel Castro (The text is reproduced integrally below in Spanish)




You will find below, in Spanish, the text "victoria china" (The victory of China), written by Fidel Castro.

The text was written in two parts, on 30 and 31 March 2008, and was distributed by Argenpress (Buenos Aires, Argentina), yesterday and today (14 and 15 April 2008):

Part 1 - http://www.argenpress.info/nota.asp?num=053571&Parte=0;

Part 2 - http://www.argenpress.info/nota.asp?num=053625&Parte=0


The text of Fidel Castro is a retrospective and a reflection on the struggles of the Chinese people over the centuries
1) against colonialism of many European powers,
2) against the invasion and occupation by fascist Japan and
3) against U.S. imperialism,
as well as :
1) for the construction of socialism (economically, politically, organizationally)
2) for national sovereignty,
3) for the respect of national minorities, their languages and cultures,
among other struggles.

In his text, Fidel Castro highlights:

1) consolidation, at the last election, of the unity between Taiwan and the People's Republic of China;

2) the work of US scholars on the secret operations of the United States in Tibet during the "Cold War" and today:

-- Kenneth Conboy - The secret war of the CIA in Tibet;
Until 1945, countries like England and the United States viewed Tibet as part of China. It was only after the Chinese Revolution that the imperialist powers began to use religion to fight communism. And when the People's Republic of China expanded the agrarian reform to the territories of Tibet, Tibetan landowners opposed it. The result: the armed uprising of 1959, that the secret services of the United States had prepared for years.

-- Mikel Dunshun - The warriors of Buddha - The book describes the military training in the United States, the airdrops and transporting of arms on horseback, the training of guerrilla groups. In the prologue of the book, the Dalai Lama writes: "Although I believe deeply that the struggle of the Tibetan people can overcome only through long-term efforts using peaceful means, I have always admired those freedom fighters for their value and unwavering determination. "

Fidel Castro emphasizes the statements made by the Dalai Lama:
- In receiving the gold medal for the United States Congress, the Dalai Lama congratulated George W. Bush for his efforts to promote freedom, democracy and human rights;
- The Dalai Lama has qualitié the war in Afghanistan as "liberation", the war in Korea as a "semi-liberation" and the Vietnam War as a "disaster".

Fidel Castro discusses several topics in this text:
- the dispise the Western powers have against China;
- Racism in the notion of "Yellow Peril" which he heard in his childhood;
- Belief at the time of his childhood, that China could never succeed to liberate themselves through a revolution;
- The present attempts of imperialism to submit the China International wear a direct or indirect;
- Hatred against all that is Chinese and
- The achievements of the China People;
- Errors of China that led to the Tiananmen event, as there has deified the Statue of Liberty, the symbol of an empire that today is the negation of all freedoms.
- Respect for China to the rights and culture of 55 ethnic minorities with the proclamation in its legislation and the implementation thereof;
- The sensitivity of the People's Republic of China with respect to all matters relating to the integrity of its territory;
- Orchestrated campaign against China is a coup clarion call for the charge to discredit the success earned by the country and its people as host of the Olympic Games.

Fidel Castro writes:

"The government of Cuba issued a categorical statement of support for China concern that the campaign launched against it in relation to Tibet. This position is correct. China respects the rights of citizens to believe or not to believe. There are in China groups of Muslims, Christians, Catholic and non-Catholic and other faiths, and dozens of ethnic minorities whose rights are guaranteed in the Constitution of China.

In our Communist Party, religion is not an obstacle to be militant.

I respect the right of the Dalai Lama to believe, but I am not obliged to believe in the Dalai Lama.

I have several reasons to believe in the victory of China. "

The Spanish can read below the text of Fidel Castro.

This would translate into french and other languages.


Antonio Artuso - Montreal, Tuesday, April 15, 2008 - pueblo@sympatico.ca




[ESPAÑOL]

Fidel Castro - La victoria china - 30 y 31 de Marzo de 2008
El texto de Fidel Castro está reproducido abajo integralmente

Parte 1 -

http://www.argenpress.info/nota.asp?num=053571&Parte=0

Parte 2 - http://www.argenpress.info/nota.asp?num=053625&Parte=0




http://www.argenpress.info/nota.asp?num=053571&Parte=0

ARGENPRESS

Opinión
Cuba: Reflexiones del compañero Fidel
La victoria china (parte I)


Sin algunos conocimientos históricos elementales no se comprendería el tema que abordo.

En Europa habían oído hablar de China. Marco Polo, en el otoño de 1298, contó cosas maravillosas del singular país al que llamó Catay. Colón, navegante inteligente y audaz, estaba informado de los conocimientos que poseían los griegos sobre la redondez de la Tierra. Sus propias observaciones lo hacían coincidir con aquellas teorías. Ideó el plan de llegar al Lejano Oriente navegando hacia el oeste desde Europa. Calculó con excesivo optimismo la distancia, varias veces mayor. Sin imaginarlo, se le atraviesa en su ruta, entre el Océano Atlántico y el Pacífico, este continente. Magallanes realizaría el viaje concebido por él, aunque murió antes de llegar a Europa. Con el valor de las especias recogidas se pudo pagar la expedición iniciada con varias embarcaciones, de las cuales sólo una regresó, como preámbulo de futuras colosales ganancias.

Desde entonces, el mundo comenzó a cambiar con pasos acelerados. Viejas formas de explotación volvieron a repetirse, desde la esclavitud hasta la servidumbre feudal; antiguas y nuevas creencias religiosas se extendieron por el planeta.

De esa fusión de culturas y hechos, acompañada por los avances de la técnica y los descubrimientos de la ciencia, nació el mundo actual, que no podría comprenderse sin un mínimo de antecedentes reales.

El comercio internacional, con sus ventajas y sus inconvenientes, se imponía por las potencias coloniales, como España, Inglaterra y otras naciones europeas. Estas, especialmente Inglaterra, pronto comenzaron a dominar el suroeste, sur y sureste de Asia, así como Indonesia, Australia y Nueva Zelandia, extendiendo su dominio por la fuerza en todas partes. A los colonizadores les faltaba someter al gigantesco país chino, de milenaria cultura y fabulosos recursos naturales y humanos.

El comercio directo entre Europa y China se inició en el Siglo XVI, después que los portugueses establecieron el enclave comercial de Goa en India y el de Macao al sur de China.

El dominio español de Filipinas facilitó el intercambio acelerado con el gran país asiático. La dinastía Qin, que gobernaba China, intentó limitar todo lo posible este tipo de operación comercial no favorable con el exterior. Lo permitieron solo por el puerto de Cantón, ahora Guangzhou. Gran Bretaña y España tenían grandes déficits por la baja demanda del enorme país asiático, relacionados con mercancías inglesas producidas en la metrópoli, o productos españoles procedentes del Nuevo Mundo no esenciales para China. Ambas habían comenzado a venderle opio.

El comercio del opio en gran escala era dominado inicialmente por los holandeses desde Jakarta, Indonesia. Los ingleses observaron las ganancias que se aproximaban al 400 por ciento. Sus exportaciones de opio, que en 1730 fueron de 15 toneladas, se elevaron a 75 en 1773, embarcado en cajas de 70 kilogramos cada una; con él compraban porcelana, seda, condimentos y té chino. El opio y no el oro era la moneda de Europa para adquirir las mercancías chinas.

En la primavera de 1830, ante el de-senfrenado abuso del comercio de opio en China, el emperador Daoguang ordenó a Lin Hse Tsu, funcionario imperial, combatir la plaga, y este ordenó la destrucción de 20 mil cajas de opio. Lin Hse Tsu envió carta a la Reina Victoria pidiéndole respeto a las normas internacionales y que no permitiera el comercio con drogas tóxicas.

Las Guerras del Opio fueron la respuesta inglesa. La primera de ellas duró tres años, de 1839 a 1842. La segunda, a la que se sumó Francia, cuatro años, de 1856 a 1860. También se les conoce como las Guerras Anglo-chinas.

El Reino Unido obligó a China a firmar tratados desiguales, por medio de los cuales se comprometía a abrir varios puertos al comercio exterior y a entregarle Hong Kong. Varios países, siguiendo el ejemplo inglés, impusieron términos desiguales de intercambio.

Semejante humillación contribuyó a la rebelión Taiping de 1850 a 1864, la rebelión Bóxer de 1899 a 1901 y, por último, a la caída de la dinastía Qin en 1911, que por diversas causas —entre ellas la debilidad frente a las potencias extranjeras— se había vuelto sumamente impopular en China.

¿Qué ocurrió con Japón?

Este país, de antigua cultura y muy laborioso, como otros de la región, se resistía a la 'civilización occidental' y durante más de 200 años —entre otras causas por su caos en la administración interna— se había mantenido herméticamente cerrado al comercio exterior.

En el año 1854, después de un viaje exploratorio anterior con cuatro cañoneras, una fuerza naval de Estados Unidos al mando del Comodoro Matthew Perry, amenazando con bombardear a la población japonesa —indefensa frente a la moderna tecnología de aquellos buques—, obligó a los shogunes a firmar, en nombre del Emperador, el Tratado de Kanagawa, el 31 de marzo de 1854. Así se inició en Japón el injerto con el comercio capitalista y la tecnología occidentales. Desconocían entonces los europeos la capacidad de los japoneses para de-senvolverse en aquel campo.

Tras los yanquis, llegaron los representantes del imperio ruso desde el Extremo Oriente, temiendo que Estados Unidos, a quienes vendieron después Alaska el 18 de octubre de 1867, se les adelantaran en el intercambio comercial con Japón. Gran Bretaña y las demás naciones colonizadoras europeas arribaron rápido a ese país con los mismos fines.

Durante la intervención de Estados Unidos en el año 1862, Perry ocupó varias partes de México. El país perdió al final de la guerra más del 50 por ciento de su territorio, precisamente las áreas donde se acumulaban las mayores reservas de petróleo y gas, aunque entonces el oro y el territorio donde expandirse, y no el combustible, eran el objetivo principal de los conquistadores.

La primera guerra chino-japonesa fue declarada oficialmente el 1º de agosto de 1894. Japón entonces deseaba apoderarse de Corea, un Estado tributario y subordinado a China. Con armamento y técnica más desarrollados, derrotó a las fuerzas chinas en varias batallas próximas a las ciudades de Seúl y Pyongyang. Posteriores victorias militares le abrieron el camino hacia territorio chino.

En el mes de noviembre de ese año, tomaron Port Arthur, actual Lüshun. En la desembocadura del río Yalu y en la base naval de Weihaiwei, sorprendida por un ataque terrestre desde la península de Liaodong, la artillería pesada japonesa destruyó la flota del país agredido.

La dinastía tuvo que pedir la paz. El Tratado de Shimonoseki, que puso fin a la guerra, fue firmado en abril de 1895. Se obligaba a China a ceder Taiwán, la península de Liaodong y el archipiélago de las Islas Pescadores a Japón 'a perpetuidad'; pagar además una indemnización de guerra de 200 millones de taeles de plata y abrir cuatro puertos al exterior. Rusia, Francia y Alemania, defendiendo sus propios intereses, obligaron a Japón a devolver la Península de Liaodong, pagando en cambio otros 30 millones de taeles de plata.

Antes de mencionar la segunda guerra chino japonesa, debo incluir otro episodio bélico de doble trascendencia histórica que tuvo lugar entre 1904 y 1905 y no puede omitirse.

Después de su inserción en la civilización armada y las guerras por el reparto del mundo impuestas por Occidente, Japón, que ya había librado la primera guerra contra China antes señalada, desarrolló su poderío naval lo suficiente como para asestar tan duro golpe al imperio ruso, que estuvo a punto de provocar prematuramente la revolución programada por Lenin al crear en Minsk, diez años antes, el Partido que posteriormente desataría la Revolución de Octubre.

El 10 de agosto de 1904, sin previo aviso, Japón atacó y destruyó en Shandong la Flota Rusa del Pacífico. El zar Nicolás II de Rusia, exaltado por el ataque, ordenó movilizar y zarpar, rumbo al Extremo Oriente, la Flota del Báltico. Convoyes de buques carboneros fueron contratados para llevar a tiempo los cargamentos que necesitaba la Flota mientras navegaba hacia su lejano destino. Una de las operaciones de traspaso de carbón se tuvo que realizar en alta mar por presiones diplomáticas.

Los rusos, al entrar en el sur de China, se dirigieron al puerto de Vladivostok, único disponible para las operaciones de la Flota. Para llegar a ese punto había tres rutas: la de Tsushima, su mejor variante; las otras dos requerían navegar al este de Japón, e incrementaban los riesgos y el enorme desgaste de sus naves y tripulantes. Lo mismo pensó el almirante japonés: para esa variante preparó su plan y situó sus barcos de modo que la Flota japonesa, al dar la vuelta en 'U', todas sus naves, en su mayoría cruceros, pasarían a distancia aproximada de 6 mil metros de los buques adversarios, con gran número de acorazados, que estarían al alcance de los cruceros japoneses, dotados de personal rigurosamente entrenado en el empleo de sus cañones. Como consecuencia de la larga ruta, los acorazados rusos navegaban a sólo 8 nudos frente a los 16 de las naves japonesas.

La acción militar se conoce con el nombre de Batalla de Tsushima. Tuvo lugar los días 27 y 28 de mayo de 1905.

Participaron, por el imperio ruso, 11 acorazados y 8 cruceros.

Jefe de la Flota: Almirante Zinovy Rozhdestvensky.

Bajas: 4 380 muertos, 5 917 heridos, 21 barcos hundidos, 7 capturados y 6 inutilizados.

El jefe de la Flota Rusa fue herido por un fragmento de proyectil que le golpeó el cráneo.

Por el imperio japonés participaron: 4 acorazados y 27 cruceros.

Jefe de la Flota: Almirante Heichachiro Togo.

Bajas: 117 muertos, 583 heridos y 3 torpederos hundidos.

La Flota del Báltico fue destruida. Napoleón la habría calificado de Austerlitz en el mar. Cualquiera puede imaginarse cuán profunda herida causó el dramático hecho en el tradicional orgullo y patriotismo rusos.

Después de la batalla, Japón pasó a ser una temida potencia naval, rivalizando con Gran Bretaña y Alemania y compitiendo con Estados Unidos.

Japón reivindicó el concepto del acorazado como arma principal en los años venideros. Se enfrascaron en la tarea de potenciar la Armada Imperial japonesa. Solicitaron y pagaron a un astillero británico la construcción de un crucero especial, con la intención de reproducirlos después en astilleros japoneses. Más tarde fabricaron acorazados que superaban a sus contemporáneos en blindaje y poder.

No había sobre la Tierra ninguna otra nación que igualase a la ingeniería naval japonesa de los años 1930 en diseño de buques de guerra.

Eso explica la acción temeraria con que un día atacaron a su maestro y rival, Estados Unidos, que a través del Comodoro Perry los inició en el camino de la guerra.

Proseguiré mañana.

Fidel Castro Ruz
30 de marzo de 2008
7 y 35 p.m




http://www.argenpress.info/nota.asp?num=053625&Parte=0

ARGENPRESS

Opinión
Cuba: Reflexiones del compañero Fidel
La victoria china (parte II)


Al estallar la Primera Guerra Mundial en 1914, China se une a los aliados. Para compensarla, le ofrecen que las concesiones alemanas en la provincia de Shandong, le serían devueltas al finalizar la contienda. Tras el Tratado de Versalles, impuesto por el presidente de Estados Unidos Woodrow Wilson a los amigos y a los enemigos, las colonias alemanas son transferidas a Japón, un aliado más poderoso que China.
Esta acción causó la protesta de miles de estudiantes que se congregaron en la Plaza Tiananmen el 4 de mayo de 1919. Allí se inició el primer movimiento nacionalista que triunfó en China. Se denominó “4 de Mayo”. La pequeña burguesía y la burguesía nacional lo compartían con los obreros y los campesinos.

La corriente nacionalista había surgido a fines del siglo XIX y principios del XX, y se consolidó con la fundación del Kuomintang, es decir, Partido Nacional del Pueblo, encabezado por el doctor Sun Yat-sen, intelectual y revolucionario progresista que estaba muy influido por la Revolución Socialista de Octubre, con la cual reforzó sus relaciones.

El Partido Comunista de China se funda en un congreso que tuvo lugar entre el 23 de julio y 5 de agosto de 1921. Lenin envió representantes de la Internacional a ese congreso.

El movimiento comunista se dedicó a reunificar China. Entre los fundadores se encontraba el joven Mao Zedong. En los años 1923 y 1924 se conforma el Frente Unico Antiimperialista entre el PCCh y el Kuomintang.

En marzo de 1925 muere Sun Yat-sen y Chiang Kai-shek toma el mando, dedicándose a controlar bajo su rígida jefatura el sur de China, en particular la zona de Shanghai.

Chiang no simpatizaba con la doctrina comunista, y en 1927 inició un proceso represivo en gran escala contra los comunistas en las unidades del Ejército Nacional Revolucionario, sindicatos y otras áreas sociales del país, especialmente en Shanghai. También reprimió fuertemente a la izquierda dentro del Kuomintang.

Después de 5 meses de ocupación militar de Manchuria, Japón estableció en 1932 el estado del Manchukuo, lo que constituía una gran amenaza para China. Chiang Kai-shek lanzó cinco campañas de cerco y aniquilamiento contra los comunistas, que se hicieron fuertes en las bases constituidas al sur del país.

Con los que lograron escapar de la traición de Chiang Kai-shek en 1927, Mao Zedong dirigió en el área montañosa de las provincias de Jiangsu y Fujian el establecimiento, en un amplio territorio, del centro de resistencia armada con un fuerte núcleo de comunistas consecuentes y bien organizados, que se calificó de República Soviética de China.

Enfrentados a las fuerzas nacionalistas muy superiores de Chiang Kai-shek, alrededor de 100 mil combatientes chinos, bajo la dirección de Mao, inician en 1934 la Gran Marcha hacia el noroeste, bordeando el centro, un recorrido de más de 6 mil kilómetros, luchando constantemente a lo largo de la ruta durante más de un año, lo que constituyó una hazaña sin precedentes y convirtió a Mao en el líder indiscutible del Partido y de la Revolución en China. La aplicación de las ideas de Marx y Lenin a las circunstancias políticas, económicas, naturales, geográficas, sociales y culturales de China, lo consagraron como genial estratega político y militar de la liberación de un país cuyo peso en el mundo actual no puede ser subestimado.

La segunda guerra chino-japonesa se inicia el 7 de julio de 1937. Los japoneses provocaron deliberadamente el incidente que desató la contienda. Un soldado nipón desaparece cuando su ejército realizaba una parada militar en el puente Marco Polo, sobre un río situado a unos 16 kilómetros del oeste de Beijing. Culpan al ejército chino, situado al otro lado del río, de haber secuestrado al soldado, y se provoca un combate de varias horas. Este aparece de nuevo, casi de inmediato. Era falsa la denuncia, pero el comandante japonés ya había ordenado atacar. Tokio exige condiciones inaceptables para China, presentadas con la habitual arrogancia, y ordena el envío de tres divisiones equipadas con sus mejores armas. En pocas semanas, el Ejército japonés controló el pasillo este- oeste desde el Golfo de Chihli —hoy Bo Hai— hasta Beijing.

De Beijing se dirige hasta Nanjing, sede del gobierno de Chiang Kai-shek. Llevaron a cabo una de las campañas terroristas más horrendas de las guerras modernas. La ciudad fue arrasada, igual que otras similares; decenas de miles de mujeres fueron violadas y cientos de miles de personas asesinadas brutalmente.

El Partido Comunista de China había priorizado la lucha por la unidad nacional frente al plan japonés, cuyo objetivo era apoderarse del enorme país con sus recursos naturales y someter a más de 500 millones de chinos a despiadada servidumbre. Japón buscaba espacio vital. Su conducta fue una mezcla de capitalismo con racismo: era la versión japonesa del fascismo.

El Frente Unido Antijaponés estaba ya vigente ese propio año 1937. Los nacionalistas estaban también conscientes del peligro. Japón ocupó la mayoría de las ciudades costeras. Al finalizar la Segunda Guerra Mundial, las bajas chinas sumarían millones.

Durante la épica contienda, los comunistas intensificaron su lucha contra los invasores, ocasionándoles sensibles daños.

Estados Unidos prestó ayuda a los comunistas y a los nacionalistas. Como veía que su entrada en la guerra era inminente, solicitó al gobierno chino autorización para enviar una escuadrilla de voluntarios. Se creó así la unidad aérea de los Tigres Voladores. Roosevelt envió al capitán Lee Chenault, que estaba retirado y en el desempeño de su tarea este expresaba su admiración por la disciplina, las tácticas y la eficacia de los combatientes comunistas.

Después del ataque a Pearl Harbor, en diciembre de 1941, Estados Unidos entró en la guerra. Sin embargo, en ningún momento Japón pudo mover sus tropas élites de China, que al final de la contienda sumaban un millón de soldados.

Chiang Kai-shek, convertido por la administración Truman —que en un acto de terror usó las armas nucleares sobre la población civil de Japón— en el hombre fuerte de Estados Unidos, reanuda la guerra civil anticomunista, pero sus desmoralizadas tropas no podían resistir la ola incontenible del Ejército Popular Chino.

Cuando terminó esa guerra, en octubre de 1949, los del Kuomintang, apoyados por Estados Unidos, escaparon hacia Taiwán, donde establecieron un gobierno anticomunista con pleno respaldo yanqui. Chiang Kai-shek utilizó la Flota de Estados Unidos en su viaje hacia Taiwán.

¿Es acaso China un oscuro rincón del mundo?

Antes de que se edificara Troya y circularan por las ciudades-estado de Grecia la Ilíada y la Odisea, creaciones sin duda maravillosas de la inteligencia humana, ya en las amplias márgenes del Río Amarillo se desarrollaba una civilización que abarcaba millones de personas.

La cultura china tiene sus raíces en la dinastía Zhou, 2 000 años antes de Cristo. Su escritura peculiar se basa en varios miles de signos gráficos, que representan por lo general palabras o morfemas del idioma, término de la lingüística moderna poco conocido por el público no familiarizado con el tema. Todos estamos lejos de comprender la misteriosa magia de esa lengua, cuyo aprendizaje desarrolla la inteligencia natural de los niños chinos.

Muchos productos que surgieron de China, como la pólvora, la brújula y otros, eran desconocidos por completo en el Viejo Continente. Si los vientos soplaran en sentido inverso de la ruta seguida por Colón, tal vez los chinos habrían descubierto a Europa.

Desde el año 2000, en Taiwán estaba gobernando un partido cuya política neoliberal y proimperialista era peor todavía que la tradicional del Kuomintang, partidario decidido de quebrar el principio de una sola China, históricamente proclamado por el Partido Comunista de China. Este espinoso asunto podía desatar una guerra de imprevisibles consecuencias, como moderna espada de Damocles sobre las cabezas de más de 1 300 millones de chinos.

La elección el pasado 23 de marzo del candidato del antiguo partido que fue la base política de Chiang Kai-shek constituyó sin duda, en los hechos, una victoria política y moral de China. Aleja del poder en Taiwán a un partido que, habiendo gobernado durante casi ocho años, estaba a punto de dar nuevos y funestos pasos.

Según informan las agencias, fue aplastante su derrota, al obtener solo 4,4 millones de votos de los 17,3 millones de electores con derecho a votar.

El nuevo Presidente tomará posesión el 20 de mayo. “Firmaremos un Tratado de Paz con China”, declaró.

Los cables informan que “Ma Ying-jeou es partidario de la creación de un Mercado Común con China, principal socio comercial de la isla.”

La República Popular China se muestra digna y cautelosa sobre el espinoso asunto. El portavoz de la Oficina de Taiwán en el Consejo Estatal de Pekín declaró que la victoria de Ma Ying-jeou prueba que “la independencia no es popular entre los taiwaneses”.

En este lacónico mensaje se dice mucho.

En obras elaboradas por prestigiosos investigadores de Estados Unidos, se divulgó lo ocurrido en el territorio chino del Tíbet.

El libro La guerra secreta de la CIA en el Tíbet, de Kenneth Conboy —University Press, de Kansas—, se describe la sucia entraña de la conspiración. William Leary lo define como “un estudio excelente e impresionante sobre una de las operaciones secretas de la CIA más importantes durante la guerra fría”.

En el curso de dos siglos, ni un solo país en el mundo había reconocido el Tíbet como nación independiente. Lo consideraban parte integrante de China. En 1950 India lo conceptuaba de esa forma, después del triunfo de la revolución comunista. Inglaterra adoptó la misma conducta. Estados Unidos hasta la Segunda Guerra Mundial lo consideraba parte de China, e incluso presionaba a Inglaterra en ese sentido. Tras la guerra, en cambio, lo vieron como un baluarte religioso contra el comunismo.

Cuando la República Popular China aplicó la reforma agraria en los territorios tibetanos, su élite social no aceptó que sus propiedades e intereses fuesen afectados. Esto condujo a un levantamiento armado en 1959. La rebelión armada en el Tíbet —a diferencia de la de Guatemala, Cuba y otros países, donde actuaron con apremio— fue preparada durante años por los servicios secretos de Estados Unidos, según consta en las investigaciones mencionadas anteriormente.

Otro libro —que es apologético en este caso de la CIA—, Los guerreros de Buda, cuyo autor es Mikel Dunshun, cuenta cómo la institución llevó a cientos de tibetanos a Estados Unidos, condujo la rebelión, la equipó, envió paracaídas con armamentos, los formó en la utilización de los mismos, a la vez que se movían a caballo, como lo hacían los guerrilleros árabes. El prólogo de la obra fue redactado por el Dalai-Lama, quien expresa: “Aunque tenga el profundo sentimiento de que la lucha de los tibetanos sólo podrá triunfar por un enfoque a largo plazo utilizando medios pacíficos, siempre he admirado a estos combatientes de la libertad por su valor y su determinación inquebrantables.”

El Dalai-Lama, condecorado con la Medalla de Oro del Congreso de Estados Unidos, alabó a George W. Bush por sus esfuerzos en favor de la libertad, la democracia y los derechos humanos.

La guerra en Afganistán fue calificada por el Dalai-Lama como “una liberación”, la guerra de Corea como “semiliberación” y la de Viet Nam como “un fracaso”.

Hice apretada síntesis de datos tomados por Internet, del sitio Rebelión especialmente. No incluí, por razones de espacio y tiempo, las páginas de cada libro donde aparecen con precisión las palabras textuales utilizadas.

Hay personas que padecen de chino-fobia, un hábito bastante generalizado en muchos occidentales, acostumbrados, por educación y cultura diferentes, a mirar con desprecio lo que viene de China.

Era yo niño prácticamente, cuando ya se hablaba del “peligro amarillo”. La revolución china parecía entonces un imposible; las causas verdaderas del espíritu antichino eran en el fondo racistas.

¿Por qué tanto se empeña el imperialismo en someter a China, de forma directa o indirecta, a un desgaste internacional?

Antaño, es decir, hace 50 años, para negarle las prerrogativas heroicamente ganadas como miembro pleno del Consejo de Seguridad; después, con motivo de los errores que condujeron a las protestas de Tiananmen, donde se endiosaba a la Estatua de la Libertad, símbolo de un imperio que es hoy la negación de todas las libertades.

La legislación de la República Popular China se esmeró en la proclamación y aplicación del respeto al derecho y a la cultura de 55 minorías étnicas.

La República Popular China, a la vez, es sumamente sensible a todo lo que se relaciona con la integridad de su territorio.

La campaña orquestada contra China es como un toque de clarín llamando a degüello para deslucir el merecido éxito del país y su pueblo como anfitriones de los próximos Juegos Olímpicos.

El Gobierno de Cuba emitió una declaración categórica de apoyo a China respecto a la campaña contra ella vinculada al Tíbet. Fue correcta esa posición. China respeta el derecho de los ciudadanos a creer o no creer. Hay, en ese país, grupos de creyentes musulmanes, cristianos católicos y no católicos y de otras creencias, y decenas de minorías étnicas, cuyos derechos están garantizados en su Constitución.

En nuestro Partido Comunista, la religión no es obstáculo para ser militante.

Respeto el derecho a creer del Dalai-Lama, pero no estoy obligado a creer en el Dalai-Lama.

Tengo muchas razones para creer en la victoria china.

Fidel Castro Ruz
Marzo 31 de 2008
5 y 15 p.m.