jeudi 26 décembre 2013

Syrie et gaz sarin, Le Monde appartient-il aux services secrets français ?

Sent: Tuesday, May 28, 2013 7:26 PM
Subject: Syrie et gaz sarin, Le Monde appartient-il aux services secrets français ?
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Syrie et gaz sarin, Le Monde appartient-il aux services secrets français ?
    Bonjour à toutes et à tous,


Doit-on croire ce que prétend Le Monde au sujet du gaz sarin, soit-disant utilisé par Bachar el-Assad contre les mercenaires de l'impérialisme americano-sioniste, quand on se souvient des mensonges que ce journal a fait circuler en 1994 pendant le génocide du Rwanda commis par la France ?
Selon Carla del Ponte, l'ancienne procureur à la Cour pénale internationale et membre de la Commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Syrie, ce sont les "rebelles" qui utilisent du gaz sarin :
Car, bien sûr, Damas, loin de refuser l'enquête de l'ONU, était dès le début prêt à l'accueillir :
Dans un commentaire sous l'article intitulé "BHL - l'allié d'al-Qaïda veut une intervention militaire en syrie « contre » l'islamisme ! (vidéo)", et dont voici le lien :
Nous apprenons que l'agent israélien Botul-BHL est « membre du conseil de surveillance du "Monde" ». Gageons qu'ainsi, après avoir été dirigé par Colombani, l'honnorable correspondant à la DGSE (service secret français), Le Monde est bien surveillé !
Référence indispensable au sujet de Colombani et la DGSE : http://mai68.org/ag/913.htm
Extrait :
Il est courant que les journalistes aient plusieurs casquettes. Journaliste et flic, journaliste et agent secret, etc. De toute façon, l'on sait bien, depuis Tintin et les Dupond-t, que la complicité entre certains journalistes et diverses polices est un phénomène courant.
Par exemple, en 1994, pendant que la France commettait le génocide du Rwanda, le journaliste du journal "Le Monde" qui était sur place était un agent secret de la DGSE ! :
Extrait de ce fichier PDF :
« Mais déjà, l'entourage du président fait courir le bruit que Jean Hélène n'est pas simplement un journaliste. Il serait un agent de la DGSE, les services secrets français. Il aurait été envoyé en Côte d'Ivoire pour préparer l'ascension du RDR et de son président Ouattara.
« Jean-Paul Gouteux, chercheur en entomologie médicale passionné d'Afrique, auteur de nombreux ouvrages sur le Rwanda, avait déjà dénoncé le supposé rôle de Jean Hélène au Rwanda l'accusant d'avoir édulcoré le rôle des génocidaires hutus lorsqu'il écrivait pour le quotidien Le Monde.
« Le 31 mars 2000, la cour d'appel de Paris déboutait Jean-Marie Colombani, directeur du Monde, et Jacques Isnard, spécialiste du même journal pour les questions de défense, de leur assignation pour diffamation contre Jean-Paul Gouteux et son livre Un génocide secret d'État. La France et le Rwanda 1990-1997.
« Tout au long du génocide perpétré d'avril à juin 1994 par le "Hutu Power" contre la communauté tutsie du Rwanda – grâce à la complicité active des autorités françaises -, Le Monde était accusé par Jean-Paul Gouteux d'avoir rendu compte de la situation avec une partialité envers le pouvoir français.
« Le deuxième livre de Jean-Paul Gouteux, paru en 1999, était lui aussi assigné par le quotidien. La justice reconnaissait à l'auteur du livre Un génocide secret d'État le bénéfice de la bonne foi. Le tribunal de grande instance de Paris allait jusqu'à inscrire noir sur blanc, dans ses attendus, que les deux journalistes [Jean-Marie Colombani et Jacques Isnard] pouvaient à bon droit être qualifiés d'honorables correspondants des services français, DGSE en tête. »
Gageons que les pseudo-témoignages des prétendus "journalistes" du Monde auront servi entre autres à empêcher la prolongation de l'embargo sur les livraisons d'armes en Syrie :
Mais, ces pseudo-témoignages de pseudo-journalistes du Monde sont très certainement là aussi pour tenter de "justifier" une intervention militaire française officielle en Syrie. Car :
Des forces spéciales françaises se préparent en Jordanie pour frapper en Syrie :
source : Le Figaro
Par Georges Malbrunot, fin mai 2013
Les Forces spéciales françaises viennent de terminer un entraînement dans le désert jordanien du Wadi Rum en vue d'une éventuelle intervention en Syrie.
L'exercice annuel était cette fois-ci clairement orienté vers une opération commando en Syrie voisine. « Il y avait beaucoup plus de militaires que les années précédentes », souligne un expert.
Deux compagnies de combat et des militaires du 13e régiment de dragons parachutistes se sont entraînés pendant une semaine dans le désert. La France dispose en Jordanie d'une petite unité de forces spéciales, qui a été renforcée avec la crise syrienne.
    Bien à vous,
    do
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BRESIL: non, je n'irai pas à la Coupe Mondiale de football en 2014 ! Voici pourquoi (cliquez et faites suivre, svp. Merci ! RoRo

BRESIL: non, je n'irai pas à la Coupe Mondiale de football en 2014 ! Voici pourquoi (cliquez et faites suivre, svp. Merci !):
RoRo

PTB: Anti-racisme • Réformes en Chine • AR asocial • Sommet climatique : fiasco

From: PTB
Sent: Friday, November 29, 2013 8:16 AM
Subject: Anti-racisme • Réformes en Chine • AR asocial • Sommet climatique : fiasco
Newsletter du PTB :: 29 novembre 2013
Le cap des 18 000 enquêtes est dépassé

Proposer à 40 000 personnes de donner leur opinion sur les revendications qu'un parti veut porter dans la campagne électorale à venir, c'est le défi que s'est lancé le PTB jusqu'en décembre. Plus de 18 000 enquêtes ont déjà été remplies.
 
30 années de lutte contre le racisme

En 1983, des jeunes français marchaient contre le racisme. Trente ans plus tard, la lutte contre le racisme est plus que jamais d'actualité.
 
Où va la Chine ?

La Chine veut désormais accorder un rôle « décisif » au marché plutôt qu'un rôle « de base ». Ainsi en a décidé la direction du Parti communiste chinois lors du troisième Plenum qui s'est tenu du 9 au 12 novembre. Une décision annonciatrice d'un changement majeur.
 
Nouvel Arrêté royal :: Travailleurs licenciés, des fraudeurs ?

Le 24 septembre 2013, c'est en toute discrétion – comme c'est souvent le cas – que le gouvernement Di Rupo a approuvé un Arrêté royal (AR) qui considère comme salaire toutes les primes obtenues lors d'une restructuration. Cela a des conséquences graves.
 
Sommet climatique de Varsovie :: Un nouveau fiasco pour le climat, mais…

Les négociations internationales sur le climat sont terminées. Après que les représentants des 195 États participants sont restés un jour de plus à Varsovie, un accord final a finalement été signé. Mais pouvons-nous vraiment parler d'un accord quand les trois points les plus importants sont tout simplement reportés au prochain sommet ? Un accord climatique ambitieux et contraignant semble plus éloigné que jamais.
 
Portugal :: L'héritage d'Álvaro Cunhal, leader historique des communistes

Cette année, nous fêtons le centenaire de la naissance d'Álvaro Cunhal. À cette occasion, une campagne commémorative est organisée par le Parti communiste portugais (PCP). Mais qui était Álvaro Cunhal, et qu'avait-il de particulier ?
 
« L'accord avec l'Iran n'est pas un revirement stratégique »

Dimanche 24 novembre, les négociateurs des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Russie, de la Chine et de l'Allemagne sont parvenus à un accord avec l'Iran sur son programme nucléaire. Marc Botenga, spécialiste de l'Iran et coordinateur politique de Médecine pour le Tiers Monde, considère l'accord comme un développement positif, mais évoque néanmoins un « maigre résultat ».
 
Interview :: « Être une femme au travail et mère aujourd'hui, en Espagne, relève de l'héroïsme »

La crise et les mesures d'austérité frappent durement en Espagne, on le sait. Mais comment touchent-elles spécifiquement les femmes ? Solidaire a posé la question à Eva Palomo Cermeño, féministe et communiste espagnole.
 
Bruxelles-Kaboul

Les réfugiés afghans ont reçu ces derniers mois un visage. Ils ont fui leur pays en guerre à la recherche d'un autre avenir. Ils vont à l'école, ils travaillent. Devons-nous les accueillir ? « Non », dit le gouvernement Di Rupo. (Edito de Solidaire du 28/11/13)
 
55 000 exclus du chômage en 2015 :: « C'est un combat de l'ensemble du monde du travail »

Mercredi 20 novembre, la FGTB wallonne illustrait avec un chiffre choquant l'impact de l'austérité gouvernementale. Le 1er janvier 2015, 55 000 personnes perdront le droit aux allocations de chômage. Pour Thierry Bodson, secrétaire général de la FGTB wallonne, le gouvernement doit retirer la mesure.
 
Budget 2014 ville de Liège :: « Ceci n'est pas un budget de gauche »

Ce début de semaine se tient le débat sur le budget 2014 de la ville de Liège. Le PTB exprime sa déception quant à ce budget et votera contre. « Ceci n'est pas un budget de gauche ! » déclare Raoul Hedebouw, chef de groupe PTB au conseil communal liégeois.
 
Accord et mission économique en Israël : quand l'argent n'a pas d'odeur

Du 25 au 28 novembre, les gouvernements bruxellois et wallon participent à « une mission économique multisectorielle »1 en Israël. Cette mission économique intervient à peine deux semaines après l'accord bilatéral signé entre Israël et la Belgique.
 
4 jeunes ex-leaders étudiants élus au Parlement chilien

Au Chili, lors des élections du 17 novembre, l'ex-présidente socialiste Michelle Bachelet est arrivée, comme prévu, largement en tête. La grande surprise est venue de l'élection de quatre leaders du mouvement étudiant.
 
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Belgique : Deux sondages et plein de questions

Belgique : Deux sondages et plein de questions

Jean Peltier 25 novembre 2013
Belgique : Deux sondages et plein de questions
Tout le monde le sait : une hirondelle ne fait pas le printemps. Et deux sondages préélectoraux ne font pas une élection. Mais, à six mois de la méga-élection de mai 2014, les deux sondages que viennent de publier successivement Le Soir et la Libre dessinent des tendances à prendre au sérieux.
Rappelons d'abord le contexte dans lequel débarquent ces sondages qui ont été réalisés à la mi-novembre.

Di Rupo sur son petit nuage

Tout semble rouler pour le gouvernement Di Rupo qui a réussi à engranger ces derniers mois des accords sur une série de questions difficiles : les derniers fignolages d'application de l'accord sur la scission de BHV, l'unification du statut des ouvriers et des employés, le plafonnement des salaires des grands patrons des entreprises publiques, les corrections plus ou moins indolores au budget 2103,… Le tout sur fond d'une croissance économique qui repasse tout doucement au dessus de zéro et d'une Bourse qui caracole dans les hautes sphères.
Si on y ajoute la transition royale réussie entre Albert et Philippe et la qualification des Diables Rouges pour le Brésil, on a tous les ingrédients de la formidable campagne médiatique du type « rouleau compresseur » qui a marqué tout l'été et la rentrée sur le double thème « La Belgique repart » et « Elio Di Rupo superstar ». On a certes évité « Elio marche sur l'eau » et « Di Rupo ramène Lazare à la vie » mais ce fut de justesse.
Il n'y a qu'un petit bémol à ce tableau idyllique, dans lequel il se trouve même une presque majorité de Flamands pour accepter l'idée d'un gouvernement Di Rupo 2 après les élections de mai. C'est que ce tableau rose bonbon est complètement contredit par l'expérience quotidienne des travailleurs salariés, des chômeurs, des agriculteurs, des petits commerçants, des fonctionnaires de base, des pensionnés et autres consommateurs pour qui la sortie annoncée de la crise se situe bien au-delà d'un horizon qui reste bordé aujourd'hui par la peur des licenciements, le stress au travail, les fins de mois difficiles et une consommation d'antidépresseurs en plein boum.
Le premier intérêt de ces sondages était donc bien là : les gens se retrouvent-ils dans cette vague d'enthousiasme programmée et servie en boucle depuis des mois ou restent-ils dans une morosité prononcée ? La réponse est sans équivoque : le barnum médiatique n'a guère eu d'effet.
Le premier enseignement des sondages est en effet frappant. Il n'y a quasiment pas de changement dans les rapports de forces entre partis. Et surtout les quatre grandes familles traditionnelles – qui, toutes sont associées au pouvoir (les socialistes et les chrétiens partout, les libéraux au fédéral, les écolos en Wallonie et à Bruxelles) – sont à la peine dans les trois régions du pays.
Par rapport aux derniers baromètres réalisés il y a trois mois par les mêmes instituts pour les mêmes journaux, les fluctuations sont très limitées. Par rapport aux dernières élections fédérales de juin 2010, le contraste est plus net.

PS sur le toboggan et N-VA sur la balance

En Wallonie, le PS tourne autour de 30% alors qu'il avait obtenu 37,6% il y a trois ans. Dégringolade sans appel : 20% des électeurs du PS se détournent aujourd'hui de lui sous l'effet non seulement de la crise et du chômage mais surtout du fait que le PS mène au gouvernement une politique qui, sans avoir ravagé la sécurité sociale, fait quand même porter l'essentiel des coups sur les travailleurs (blocage des salaires, non remplacement généralisé des fonctionnaires partant à la pension,…) et les chômeurs (dégressivité des allocations, exclusion de dizaines de milliers de jeunes début 2015,…).
Plus étonnant est le fait que le bon vieux mécanisme qui fait que le déclin de la gauche profite à la droite et vice versa semble s'enrayer. Le MR stagne autour des 22%, contre 23,4% en 2010.
Quant aux deux formations associées (pour ne pas dire satellisées) par le PS au sein des divers gouvernements de l'Olivier, elles semblent perdre quelques plumes – le CDH à 13% au lieu de 14,6 et Ecolo à 11% au lieu de 12,3%.
Mais alors où passent tous ces pour-cents qui s'évaporent des scores des partis de gouvernement ? Vers les petites formations. Mais leur dispersion et le seuil électoral (fixé à 5% pour un premier élu) ne permettront certainement pas à la plupart d'entre elles d'entrer dans un Parlement, qu'il soit régional ou fédéral : le FDF reste à 3% et le Rassemblement Wallonie-France en-dessous de 2%. A gauche, le PTB est à 4% (deux fois plus qu'en 2012) et pourrait faire son entrée à la fois au parlement wallon et au fédéral. Le Mouvement de Gauche est annoncé par Le Soir à 1% mais son avenir est de moins en moins assuré après l'inculpation de Wesphael.
C'est à l'extrême-droite que la compétition est la plus dure. Mais c'est là aussi que se dessine le point noir le plus inquiétant. Si on en croit le sondage de La Libre, le Parti Populaire serait à 4%, Wallonie d'abord à 3% et enfin La Droite à 3% aussi. L'extrême-droite d'aujourd'hui – qui se veut plus présentable – ne semble heureusement pas avoir retenu grand'chose de l'expérience des scissions et excommunications à répétition de l'époque du Front National, ce qui devrait continuer à l'empêcher de jouer un rôle politique dans les prochains temps. Mais ce sondage montre que son potentiel électoral, toutes tendances confondues, tourne aujourd'hui autour de 10%.
A Bruxelles, la situation est un peu différente – et surtout les deux sondages donnent ici une vision très contradictoire. Pour rappel, aux élections de 2010, le PS avait obtenu un très léger avantage sur le MR (27,3% contre 26,6%). Aujourd'hui PS et MR font toujours la course en tête mais Le Soir donne 8 points d'avance au PS avec 30% sur le MR à 22% tandis que La Libre place le MR en tête à 22,6% et le PS à la traîne avec 20,8% ! Par contre, derrière eux, CDH, Ecolo et FDF se tiennent dans un mouchoir de poche entre 10 et 13%.
En Flandre, le tableau est évidemment fort différent. D'une part, la NV-A serait à 31%, soit mieux qu'aux élections de 2010 (28,4%) mais bien en dessous des 37% que les sondages lui donnaient il y a un an et demi. Si les trois partis traditionnels ont repris un peu de poil de la bête ces derniers mois, ils restent quand même à la ramasse face à la N-VA : les chrétiens du CD&V à17,5%, les libéraux du VLD et les socialistes du Sp.a chacun autour de 13% et les écolos de Groen à 8%. Le PTB serait entre 2 et 3% et, plus réjouissant, le Vlaams Belang continuerait à baisser, se retrouvant un peu en-dessous de 10%.

Arithmétique, politique…

Que peut-on retirer de cette avalanche de chiffres ?
Du côté francophone, le PS commence à craindre le PTB qui lui mord les mollets, en particulier dans les grandes villes industrielles, tandis que le MR ne peut accepter de gaieté de cœur de voir son électorat sérieusement entamé sur sa droite par le PP et quelques autres formations plus ou moins fantaisistes.
Résultat prévisible : chacun va d'abord essayer de colmater les brèches dans son propre camp. On va donc se diriger vers un affrontement de coqs du plus bel effet entre un Magnette durcissant le ton à gauche et un Michel musclant son discours à droite. Ce qui risque d'être du plus haut comique (et d'atteindre au passage des sommets inégalés d'hypocrisie), vu que PS et MR ont gouverné ensemble au fédéral depuis plus de deux ans, qu'ils s'apprêtent à prolonger le bail après les élections et qu'il est même possible que PS et MR concluent ensemble un accord pour se partager le pouvoir au niveau régional en Wallonie et à Bruxelles.
Mais ce n'est là qu'un aspect du problème. L'autre aspect porte un nom bien connu : N-VA ! Et là, tout se complique sérieusement.
Tout d'abord, parce qu'au delà des intentions de vote, il y a l'influence politique des partis. Le sondage du Soir montre que 59% des Flamands soutiennent le modèle de confédéralisme proposé par la NV-A (qui rétrécirait les compétences exercées au niveau fédéral belge à pas grand chose , en attendant l'évaporation pure et simple de ce reste de Belgique au sein de l'Union européenne). 55% sont pour la scission de la sécurité sociale. Et 54% approuvent l'idée de « demander » à chaque Bruxellois de choisir entre une appartenance à la Wallonie ou à la Flandre.
Bref, 30% de Flamands s'apprêtent à voter pour la NV-A et 25% d'autres, sans vouloir (actuellement) voter pour elle, se reconnaissent néanmoins dans son projet (ce qui, en plus des électeurs du Vlaams Belang, représente à peu près la moitié de l'électorat combiné des partis chrétiens et libéraux flamands). Par contre, plus de 80% des francophones refusent ces propositions.
Cerise sur le gâteau, 56% des Flamands pensent que, si la NV-A reste le plus grand parti en Flandre après les élections (une hypothèse du type « si la Terre continue à tourner autour du Soleil »), elle doit faire partie du prochain gouvernement fédéral. Il n'y a par contre que 18% de francophones pour se résigner aujourd'hui à cette perspective.
En temps normal (si le mot a encore un sens en Belgique), tout cela serait déjà sérieusement compliqué à gérer pour former un gouvernement.

…et foire d'empoigne

Mais le charme des prochaines élections, c'est qu'elles seront à la fois fédérales ET régionales. Chaque parti va donc faire le maximum pour être présent dans les gouvernements aux deux niveaux, en jouant sur son caractère plus ou moins indispensable à un niveau ou un autre. Et on va assister en plus à une course de vitesse entre « régionalistes » et « fédéralistes » au sein de chacun des partis : les « régionalistes » pousseront à créer au plus vite des gouvernements au niveau régional et à « additionner » ces majorités au fédéral tandis que les « fédéralistes » voudront d'abord essayer de trouver un compromis central au niveau fédéral avant de s'engager dans des majorités régionales.
En Flandre, sauf retournement des plus improbables, la N-VA risque d'être incontournable, vu son résultat électoral et surtout son influence politique. La formation d'une majorité de droite NV-A – CD&V et VLD ne devrait donc pas poser de problème dans une optique strictement flamande. Mais la NV-A voudra aussi être de la majorité fédérale pour appliquer le même type de politique purement néolibérale. On peut toujours imaginer que les partis flamands pourraient contourner la difficulté en créant un gouvernement régional unissant les trois partis traditionnels, mais rien ne dit qu'ensemble ceux-ci puissent atteindre une majorité au parlement flamand.
La NV-A, premier parti de Flandre et de Belgique, risque donc bien de débouler dans la course à la formation du gouvernement fédéral. Mais qui, du coté francophone, acceptera de s'engager dans une telle aventure ? Le MR n'aurait sans doute guère de problème avec le versant économique et social du programme des nationalistes flamands mais il n'est pas prêt à donner dans le confédéralisme à la sauce NV-A. Quant au PS, on peut s'attendre à un « Niet » absolu sur les deux plans. Or, sauf autre retournement des plus improbables, le PS sera toujours la force largement dominante du côté francophone au lendemain du 14 mai.
On est encore à six mois des élections mais on peut déjà prendre les paris sur le fait que les nouveaux gouvernements mettront… un certain temps à se constituer.

Cuba sauvera le monde: La médecine cubaine a découvert le vaccin contre le cancer

Cuba sauvera le monde: La médecine cubaine a découvert le vaccin contre le cancer du poumon...

Cuba sauvera le monde: La médecine cubaine a découvert le vaccin contre le cancer du poumonLa nouvelle fait déjà grand bruit dans le monde médical occidental. Les américains sont fous de rage. Les chercheurs cubains annoncent que le CIMAVAX EGF, un vaccin cubain contre le cancer du poumon a prouvé son efficacité.
Des millions de patients dans le monde vont pouvoir être sauvés. Selon la correspondante de CCN, la recherche cubaine accorde une priorité au combat contre le cancer. Le cancer du poumon est considéré comme l'un des cancers les plus graves, fréquents et mortels au monde. L'Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir que cette maladie tue chaque année 5 millions de personnes, et que la tendance est à la hausse.
On estime qu'en 2030 8 millions de personnes mourront par an de cette maladie. À Cuba, 20 000 personnes meurent chaque année de cancer du poumon. Elle est la principale cause de mort dans 12 des 15 provinces cubaines. Des chercheurs du Centre d'Immunologie moléculaire de La Havane ont mis au point le vaccin thérapeutique Cimavax EGF, qui est le résultat de 25 ans de recherche sur les maladies associées au tabagisme.
Le docteur Gisela Gonzalez qui a dirigé l'équipe de chercheurs qui a créé le vaccin pense que grâce à ce médicament le cancer du poumon pourrait devenir une maladie chronique contrôlable, car le vaccin favorise la génération d'anticorps contre les protéines qui déclenchent la prolifération sans contrôle des cellules cancérigènes. Le vaccin est appliqué chez des patients souffrant de cancer du poumon très avancé (stade 3 et 4) qui n'ont pas de réponse positive à d'autres traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie. Il améliore de façon significative la qualité de la vie des patients en stade terminale.


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Espagne :: Le maire de Marinaleda sous les verrous...

EURO-DICTATURE capitaliste: le fascisme, le franquisme sans France, en ESPAGNE ...
RoRo

Espagne :: Le maire de Marinaleda sous les verrous

Quatre dirigeants du syndicat des travailleurs andalous SAT ont été condamnés à sept mois de réclusion. Parmi eux, le charismatique maire de Marinaleda, Juan Manuel Sánchez Gordillo, qui est aussi élu au Parlement.

Carmela Negrete

Le maire révolutionnaire de Marinaleda, connu chez nous suite à un reportage diffusé sur TerZake et une interview de L'Humanité publiée dans Solidaire est, pour reprendre les termes du quotidien britannique The Guardian, l'homme qui a transformé le petit village défavorisé de Marinaleda en « utopie communiste ». En 2012, le village connaissait un taux de chômage de 5 %, alors qu'à la même époque le reste de l'Espagne affichait un taux de 25 %.
    La semaine dernière, la Cour suprême d'Andalousie a également condamné le secrétaire général du syndicat SAT, Diego Cañamero. Les deux hommes sont poursuivis pour avoir occupé le domaine Las Turquillas durant l'été 2012. Cette finca est une propriété publique, le ministère de la Défense n'utilise que 20 des 1 200 hectares de cette propriété pour un haras, le reste est laissé en friche. En 2010 déjà, même le parti de droite Partido Popular (PP) avait reproché que seules 25 personnes étaient employées sur cette propriété, alors qu'une gestion saine et efficace générerait au moins 800 emplois. L'Andalousie est l'une des régions les plus touchées par le chômage en Espagne, avec un taux de 35,9 % selon les derniers chiffres officiels.
    « Nous avons un problème, et ce problème c'est le capitalisme », a déclaré le maire Sánchez Gordillo le 11 novembre dernier lors d'une assemblée à Grenade, à l'ouverture du procès. « Ce qu'il faut c'est une véritable lutte anticapitaliste, à la fois révolutionnaire et capable d'ébranler le système. » Sur les 54 membres du syndicat assignés à comparaître, quatre ont été condamnés à une peine, les cinquante autres ont été acquittés.
    Le SAT est connu pour ses actions spectaculaires. L'an dernier, le syndicat a fait la Une des journaux espagnols pour avoir mené dans les supermarchés une action de confiscation symbolique et avoir redistribué les aliments aux familles démunies. A plusieurs reprises, le syndicat a occupé des terres agricoles à l'abandon pour réclamer leur redistribution aux paysans sans terre. Depuis mai 2012, le syndicat occupe le domaine Somontes à Cordoue et y a créé une coopérative qui cultive des fruits et des légumes revendus sur les marchés locaux des alentours.

Photographier des agents de police : interdit !

Le gouvernement espagnol et le parlement, dominé par une majorité absolue du Partido Popular (PP), ont décidé de durcir le Code pénal contre ce type d'actions en particulier, mais aussi contre les simples manifestations. Ils ont proposé l'insertion d'au moins 16 nouveaux délits dans le Code pénal pour réprimer la protestation sociale. Ainsi, photographier des agents de police lors d'une manifestation sera désormais passible d'une amende d'un demi-million d'euros. Participer à une manifestation non autorisée devant le Congrès ou tout autre bâtiment public sera puni d'une amende pouvant aller jusqu'à 600 000 euros, même si cette manifestation est pacifique.
    Avec ces nouvelles mesures, le gouvernement espagnol espère empêcher que d'autres manifestations comme celle du 25 septembre 2012 puissent avoir lieu. Pour rappel, ce jour-là, des milliers de personnes ont participé à un blocage symbolique du Congrès et réclamé la démission du gouvernement. L'intervention brutale de la police a été filmée par de nombreuses caméras de télévision et téléphones portables. Des images choquantes montrent les forces de l'ordre poursuivant des manifestants dans la gare Atocha et tirant sur eux des balles en caoutchouc à l'intérieur du bâtiment. Plusieurs plaintes ont été déposées, mais, plutôt que d'enquêter, le ministre de l'Intérieur, Jorge Fernández Díaz, a invité un inspecteur des forces de l'ordre à se pencher sur un durcissement du droit pénal.
    A l'avenir, ce ne sont plus les brutalités des agents qui seront punies, mais les journalistes et les manifestants qui les photographient.
    A l'avenir, toute manifestation sur un monument ou un immeuble public sera interdite. Greenpeace, connue pour ce genre d'actions spectaculaires, a déjà réagi. La semaine dernière, les activistes de l'ONG ont déployé sur l'immeuble de l'entreprise pétrolière Shell à Madrid une banderole de 315 m2  pour protester contre « la limitation du droit de protester pacifiquement ».