samedi 26 décembre 2009

Décès de Juliette Broder

Bulletin n° 41 de l'INEM
 

Sent: Saturday, December 26, 2009 5:25 PM
Subject: Décès de Juliette Broder

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Édition n° 41 du 27 décembre 2009

Dans ce Bulletin…

Bonne année

 

Avec ce 41e bulletin, nous tenons en premier lieu à vous transmettre nos meilleurs vœux pour l'année 2010, que nous vous souhaitons pleine de bonheur et de victoires dans vos luttes.


Décès de Juliette Broder, fondatrice d'Études marxistes


Juliette Broder


Nous avons la profonde tristesse de vous annoncer la disparition, à l'âge de 84 ans, de Juliette Broder, résistante, communiste et fondatrice d'Études marxistes. Un article est paru dans Études marxistes no 88.

Une cérémonie de commémoration aura lieu le samedi 9 janvier de 10 à 12 heures au Centre international, 171, bd Lemonnier, 1000 Bruxelles. Tous et toutes sont les bienvenu(e)s.

Études marxistes no 88 est paru



La crise économique révèle la véritable nature de notre société. Prenez le rôle des banques et de l'État. Les États ont dû venir à la rescousse, avec l'argent du contribuable, de banques devenues si puissantes que leur chute menaçait l'ensemble du système économique.

La crise peut aussi inspirer de nouveaux projets de défense des travailleurs. C'est ainsi que Johan Vanzetti fait un vibrant plaidoyer pour une banque publique et Luk Vandenhoeck appelle à faire de nouveau de la radio-télévision un vrai service public. Nous continuons aussi nos contributions sur le bilan et l'avenir du socialisme.
(lire plus et commander ce numéro)


Conférence d'Henri Houben sur l'histoire de la Chine


L'empereur Kangxi
©Palace Museum


L'empire chinois, cet inconnu
,
conférence d'Henri Houben, collaborateur de l'Inem, dans le cadre d'Europalia Chine (en français).

La conférence aura lieu le vendredi 15 janvier à 20 heures au Centre international, 171 bd Lemonnier, 1000 Bruxelles.

La Chine : un pays de près d'un milliard et demi d'habitants. Un cinquième de la population mondiale. La puissance qui monte, qui inquiète certains. Le rival numéro un des États-Unis. Mais que connaissons-nous de son histoire ? Souvent pas grand-chose…
(lire plus).


Qui sommes-nous ?

L'Institut d'études marxistes s'est fixé comme objectifs

  • de populariser la vie et l'œuvre de Karl Marx, ainsi que celle des grands auteurs marxistes
  • de faire connaître les réalisations du mouvement communiste international et des États socialistes

L'Institut d'études marxistes

  • publie la revue trimestrielle Études marxistes, qui s'efforce d'analyser le monde contemporain au moyen de la méthode marxiste
  • possède une bibliothèque de plus de 7000 ouvrages et documents (y compris des documents audiovisuels) ainsi qu'une collection unique de revues et de journaux communistes et révolutionnaires du monde entier
  • organise des cours sur le marxisme, allant de cours d'introduction à l'étude des grands classiques à l'application de la méthode marxiste aux problèmes contemporains
  • dispose d'un site web, http://www.marx.be, qui publie Études marxistes en ligne, ainsi que d'autres documents marxistes, et qui reflète tous les aspects de l'activité de l'Institut.

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samedi 19 décembre 2009

[romain : paix_socialisme_communisme] Je voudrais partager quelques questions qui me trottent dans la tête.

 

Sent: Saturday, May 23, 2009 8:30 AM
 
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Je voudrais partager quelques questions qui me trottent dans la tête.

 



[Basta ! يكفي] Excusez-moi de vous déranger...
De: "Basta!" <azls2006@yahoo.fr>
À: Ginette : grianala@yahoo.fr

par Eduardo GALEANO, 8/5/2009

Traduit par Thierry Pignolet et édité par Fausto Giudice, Tlaxcala
Original : Disculpen la molestia

Je voudrais partager quelques questions qui me trottent dans la tête.

Elle est juste, la justice? Elle tient debout, cette justice du monde à l'envers? Le zapatista1 d'Irak, celui qui a lancé les chaussures contre Bush, a été condamné à trois années de prison. Ne méritait-il pas plutôt une décoration? Qui est le terroriste? Celui qui a visé, ou celui qui a été visé? N'est-il pas coupable de terrorisme le tueur en série qui, en mentant, a inventé la guerre en Irak, assassiné une multitude, légalisé la torture et ordonné de l'appliquer ?

Sont-ils coupables les paysans d'Atenco au Mexique, ou les indigènes mapuches du Chili, ou les Kelchies du Guatemala, ou les paysans sans terre du Brésil, tous accusés de terrorisme pour défendre leur droit à la terre? Si la terre est sacrée -même si la loi ne le dit pas-, ceux qui la défendent ne sont-ils pas sacrés aussi?

Selon la revue Foreign Policy, la Somalie est le lieu le plus dangereux de tous. Mais, qui sont les pirates? Les crève-la-faim qui attaquent des bateaux, ou les spéculateurs de Wall Street qui attaquent le monde depuis des années et reçoivent à présent des récompenses multimillionaires pour leurs efforts? Pourquoi le monde récompense-t-il ceux qui le dévalisent?

Pourquoi la justice ne voit-elle que d'un oeil ? Wal Mart, l'entreprise la plus puissante de toutes, interdit les syndicats. McDonald's aussi. Pourquoi ces entreprises violent-elles, avec une impunité coupable, la loi internationale ? Serait-ce parce que, dans le monde actuel, le travail vaut moins que rien, et que valent encore moins les droits des travailleurs ?

Où sont les justes, et où sont les injustes? Si la justice internationale existait vraiment, pourquoi ne juge-t-elle jamais les puissants? Les auteurs des boucheries les plus féroces ne vont pas en prison. Serait-ce parce que ce sont eux qui en détiennent les clés ?

Pourquoi les cinq puissances qui ont droit de veto aux Nations Unies sont-elles intouchables ? Ce droit est-il d'origine divine ? Veillent-ils à la paix, ceux qui font des affaires avec la guerre ? Est-il juste que la paix mondiale soit à charge des cinq puissances qui sont les principaux producteurs d'armes ? Sans dédaigner les narcotrafiquants, ceci n'est-il pas aussi un cas de "crime organisé" ?

Mais les clameurs de ceux qui exigent partout la peine de mort ne demandent pas de punition contre les maîtres du monde. Il ne manquerait plus que ça ! Les clameurs clament contre les assassins qui utilisent des rasoirs, non contre ceux qui utilisent des missiles.

Et on se demande : si ces justiciers sont aussi follement désireux de tuer, pourquoi n'exigent-ils pas la peine de mort contre l'injustice sociale ? Est-il juste un monde qui affecte chaque minute trois millions de dollars aux dépenses militaires, tandis qu'au même moment quinze enfants meurent de faim ou de maladie guérissable ? Contre qui s'arme jusqu'aux dents la soi-disant communauté internationale ? Contre la pauvreté, ou contre les pauvres ?

Pourquoi les fervents de la peine capitale n'exigent-ils pas la peine de mort contre les valeurs de la société de consommation qui portent atteinte, chaque jour, à la sécurité publique ? Ou peut-être ne pousse-t-il pas au crime, le bombardement de la publicité qui étourdit des millions et des millions de jeunes au chômage ou mal payés, leur répétant jour et nuit qu'être est avoir, avoir une automobile, avoir des chaussures de marque, avoir, avoir -et que celui qui n'a rien n'est rien ?

Et pourquoi n'introduit-on pas la peine de mort contre la mort ? Le monde est organisé au service de la mort. Ou ne fabrique-t-elle pas la mort, l'industrie d'armement, qui dévore la plus grande partie de nos ressources et une bonne partie de nos énergies ? Les maîtres du monde condamnent seulement la violence quand ce sont les autres qui l'exercent. Et ce monopole de la violence se traduit par un fait inexplicable pour des extraterrestres, et aussi insupportable pour nous autres terriens qui voulons, contre toute évidence, survivre : nous les humains sommes les seuls animaux spécialisés dans l'extermination mutuelle, et nous avons développé une technologie de destruction qui est en train d'anéantir, au passage, la planète et tous ses habitants.

Cette technologie se nourrit de la peur. C'est la peur qui invente les ennemis, et ceux-ci qui justifient le gaspillage militaire et policier. Et que penseriez-vous, tant qu´à appliquer la peine de mort, d'une condamnation à mort de la peur ? Ne serait-il pas sain de mettre un terme à cette dictature universelle des professionnels de la production d´angoisse ? Les semeurs de panique nous condamnent à la solitude, nous interdisent la solidarité : sauve qui peut, écrasez-vous les uns les autres, faites très attention, ouvrez l'oeil, le prochain est toujours un danger qui guette, celui-ci va te voler, celui-là te violer, cette petite voiture d'enfant dissimule une bombe musulmane; et si cette femme, cette voisine d'aspect inoffensif te regarde, c'est sûr qu'elle te transmet la peste porcine.

Dans ce monde à l'envers, même les actes les plus élémentaires de justice et de sens commun font peur. En entamant la refondation de la Bolivie pour que ce pays de majorité indigène cesse d'avoir honte en se regardant dans le miroir, le Président Evo Morales a provoqué la panique. Ce défi était une catastrophe en regard de l'ordre traditionnel raciste, prétendument le seul possible : Evo était et apportait le chaos et la violence et, par sa faute, l'unité nationale allait exploser, se briser en morceaux. Et quand le président équatorien Correa a annoncé qu'il se refusait à payer les dettes illégitimes, la nouvelle sema la terreur dans le monde financier, et l'Équateur fut menacé de punitions terribles pour avoir donné un si mauvais exemple. Si les dictateurs militaires et politiciens véreux ont toujours été dorlotés par la banque internationale, ne nous sommes-nous pas déjà habitués à accepter comme fatalité du destin le
paiement par le peuple du gourdin qui le frappe, de la cupidité qui le pille ?

Serait-ce donc que le sens commun et la justice aient divorcé pour toujours ?

Le sens commun et la justice ne sont-ils pas nés pour marcher ensemble, collés l'un à l'autre ?

Ne relève-t-elle pas du sens commun, mais aussi de la justice, cette devise des féministes qui disent que l'avortement serait libre si nous, les mâles, pouvions tomber enceints2 ? Pourquoi ne légalise-t-on pas le droit à l'avortement ? Serait-ce parce qu'il cesserait alors d'être le privilège des femmes qui peuvent le payer et des médecins qui peuvent le faire payer ? La même chose se passe avec un autre cas scandaleux de négation de justice et de sens commun : pourquoi ne légalise-t-on pas la drogue ? Peut-être n'est-elle pas, comme l'avortement, un sujet de santé publique ? Et le pays qui contient le plus de toxicomanes, quelle autorité morale a-t-il pour condamner ceux qui approvisionnent leur demande ? Et pourquoi les grands médias, si voués à la guerre contre le fléau de la drogue, ne disent-ils jamais que presque toute l'héroïne consommée dans le monde provient d'Afghanistan ? Qui commande en Afghanistan ? N'est pas un
pays militairement occupé par le pays messianique qui s'attribue la mission de nous sauver tous ? Pourquoi ne légalise-t-on pas les drogues une bonne fois pour toutes ? Ne serait-ce pas parce qu'elles fournissent le meilleur prétexte pour les invasions militaires, en plus d'offrir les profits les plus juteux aux grandes banques qui de nuit fonctionnent comme blanchisseries ?

Maintenant le monde est triste parce que moins de voitures se vendent. Une des conséquences de la crise mondiale est la chute de l'industrie prospère de l'automobile. Si nous avions quelque reste de sens commun, et un petit quelque chose de sens de la justice, ne devrions-nous pas fêter cette bonne nouvelle ? Ou peut-être la diminution des automobiles n'est-elle pas une bonne nouvelle pour la nature -qui sera un peu moins empoisonnée-, et pour les piétons -qui mourront un peu moins ?

La Reine a expliqué à Alice -celle de Lewis Carroll- comment fonctionnait la justice au Pays des Merveilles :

-Voilà !- dit la Reine -. Il est en prison, à purger sa peine ; mais le jugement ne commencera pas avant mercredi prochain. Et évidemment, à la fin, le crime sera bien commis.

Au Salvador, l'Archevêque Oscar Arnulfo Romero a prouvé que la justice, comme le serpent, mordait seulement les va-nu-pieds. Il est mort par balles pour avoir dénoncé que, dans leur pays, les va-nu-pieds naissaient condamnés d'avance, par délit de naissance.
Le résultat des élections récentes au Salvador n'est-il pas, d'une certaine manière, un hommage ? Un hommage à l'archevêque Romero et aux milliers comme lui qui sont morts en luttant pour une justice juste dans le royaume de l'injustice ?

Parfois les histoires de l'Histoire terminent mal; mais l'Histoire, elle, ne termine pas. Quand elle dit adieu, ce n'est qu'un au revoir.

NdT

[1] Par l'utilisation du terme zapatista, Eduardo Galeano réalise en espagnol un jeu de mots intraduisible en français. Par là, l'auteur adresse un clin d'oeil à la filiation en espagnol du mot zapatista avec zapato, en français chaussure -le lancer de chaussures sur Bush-, tout se référant à l'Armée Zapatiste de Libération Nationale -en espagnol Ejército Zapatista de Liberación National ou EZLN-, groupe révolutionnaire symbole de la lutte altermondialiste basé au Chiapas, Etat du Mexique.
[2] L'adjectif « enceint » semble ne pas exister en français. Serait-ce que la langue française est plus machiste que l'espagnole ?

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Envoyé par Basta! dans Basta ! يكفي le 5/23/2009 07:58:00 AM

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dimanche 13 décembre 2009

Ce n'est pas le climat...C'est le système qu'il faut changer!J.Lévy

 

From: nicolas
Sent: Saturday, December 12, 2009 9:43 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Ce n'est pas le climat...C'est le système qu'il faut changer!J.Lévy

 

 
(...)

CE N'EST PAS LE CLIMAT…C'EST LE SYTEME QU'IL FAUT CHANGER ! - Jean Lévy

vendredi 11 décembre 2009, par Comité Valmy


Il ne faut pas se leurrer :

Nous sommes confrontés aux « arguments » assénés, à la télé, à la radio, dans les journaux, par nombre de « spécialistes », « d'experts », voire de véritables hommes de science, comme quoi, dans vingt ou trente ans, « si nous ne prenons pas les mesures qui s'imposent, notre terre ne sera plus vivable ! ».

Films de science-fiction à l'appui, des scènes de désolation, des prairies transformées en déserts, la mer summergeant les îles, menaçant nos villes, les fleuves et les lacs asséchés, tout nous est montré comme au ciné : « Voici l'avenir de vos enfants, si vous n'y prenez garde ! »

Comment ne pas frémir devant un tel désastre ? Et de notre faute, de surcroît …

Mais, reprenant nos esprits, réfléchissons.

Ce futur annoncé a-t-il l'aval réel de l'ensemble du monde scientifique ?

Bien sûr que non.

Ces prédictions divisent les savants. Seulement les médias font leur choix. Délibérément. Ils ne font entendre que ceux qui annoncent le pire. Ils ignorent les autres. Et si, pour rester crédibles, ils entrouvrent la porte à des esprits contrariants, c'est pour faire semblant d'être objectifs. *Ils oublient vite ces vérités dérangeantes et reprennent leurs discours convenus

Il faut donc penser par soi-même.

Pourquoi cette campagne de démoralisation ?

D'abord, pour nous faire peur. Les grandes frayeurs ont toujours joué en faveur de ceux qui les répandent. La crainte conduit à chercher une protection. Le pouvoir n'est-il pas là pour protéger les citoyens ? Et l'attente du cauchemar qui vous attend le surlendemain nous fait oublier nos « petits soucis » d'aujourd'hui.

Ensuite, mais tout est lié, faire dévier le mécontentement populaire vers d'autres horizons, décrits comme l'enfer, n'est-il pas l'objectif d'un président qui s'isole, chaque jour, davantage et qui voit grandir la colère de la population ?

De plus, la campagne médiatique vise aussi à imposer l'idée que pour préserver son lendemain, il faut accepter, dès maintenant, quelques sacrifices, limiter « son train de vie », réduire sa consommation électrique, pour diminuer la masse personnelle de CO2 produit. Rester « humble » dans ses projets, se satisfaire de peu pour sauvegarder l'avenir, en clair « ne pas revendiquer », telle est la « morale » de l'histoire

Ne voit-on pas les Verts prôner la « décroissance », c'est-à-dire la réduction des richesses produites.

Et se contenter du minimum.

Tel est le scénario que ceux qui nous gouvernent, voudraient nous imposer !

Et puis « regarder son doigt et non pas la lune », conduit à ne pas voir les catastrophes actuelles, qui, par le monde, font souffrir mille morts à des peuples entiers. Plus d'un milliard d'êtres humains meurent de faim, chaque année. La famine ruine des continents, l'Afrique, l'Asie du sud, dont l'Inde – la plus grande démocratie du monde, paraît-il – et jusqu'à l'Europe et aux Etats-Unis où la misère grandit.

Toutes ces horreurs ne sont pas le fait « de trop de CO2 », mais du système économique qui règne sur la terre, le capitalisme, puisqu'il faut l'appeler par son nom.

Ne gaspille-t-on pas le CO2 quand on met « à la casse » des centaines de milliers de voitures, pourtant en état de marche, pour en produire de nouvelles ?

« On » ne trouve pas les dizaines de milliards pour endiguer la faim, mais les gouvernements occidentaux, guidés par la loi du marché, en répandent dix fois plus au bénéfice des banques et des industriels. Le FMI interdit au Mali, et à beaucoup d'autres pays, la souveraineté alimentaire, les contraignant à la monoculture, du coton par exemple, dont les récoltes sont monopolisée par des multinationales qui s'enrichissent sur le dos des peuples. Que dire aussi, du pillage systématique des immenses richesses africaines par ces mêmes multinationales, alors que les populations survivent dans le dénuement absolu…

Ce n'est affaire de climat, mais de « gros sous ».

Mais de ces horreurs, qui en parle à la télé, à la radio, dans les journaux ?

Motus et bouche cousue.

Posons-nous la question : pourquoi les médias ont superbement ignoré le récent Forum de Rome, organisé par la FAO, sur « la faim dans le monde », et sur les moyens d'y faire face. Il y avait autant de délégués qu'à Copenhague, autant de pays représentés, mais beaucoup moins de célébrités officielles. Le problème posé était, pourtant, d'actualité, aussi tragiques que les malheurs supposés du fait du réchauffement climatique.

Et pourtant, silence radio : « circulez, y a rien à voir ».

Cela devait nous rendre plus circonspects, vis-à-vis, du déferlement médiatique actuel. N'y aurait-il pas « quelque chose de pourri au royaume du Danemark » ?

* RELIRE SUR « canemechepasnicolas » le texte : « Sur le climat …d'intolérance à France Inter » Jean LEVY

Victimes d'un matraquage quotidien sur le « Sommet de Copenhague », et surtout sur « les dangers que fait courir le climat à notre planète », les Français sont-ils sensibles à cette campagne ?

jeudi 3 décembre 2009

Mort d'une camarade du PTB : Juliette Broder nous a quittés

 

Sent: Thursday, December 03, 2009 5:38 AM
Subject: Mort d'une camarade du PTB : Juliette Broder nous a quittés


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La camarade Juliette Broder, du Parti du Travail de Belgique, est décédée aujourd'hui à l'âge de 85.

Elle a consacré sa vie à la lutte de la classe ouvrière pour le socialisme et le communisme.

 

Voici deux textes diffusés par le Parti du Travail de Belgique :

1) une courte biographie de Juliette Broder reproduite ci-dessous;

2) une analyse de Juliette Broder intitulée : «Le Front Populaire en France» - Contribution au Séminaire communiste international «Impérialisme, fascisation et fascisme», Bruxelles, du 2 au 4 mai 2000.

 

Quelques notes sur sa biographie par Maria McGavigan, qui prépare une histoire de sa vie :

Lorsque les Allemands ont envahi la Belgique, Juliette n'avait que 15 ans.

Elle s'est engagée dans la Résistance car cela allait de soi : «J'ai été élevée par des parents communistes qui sont restés fidèles à leur idéal jusqu'à leur dernier souffle.».

En 1963, membre du Parti communiste belge, elle lutte contre la ligne révisionniste de ce dernier et en est exclue.

En 1973, elle adhère à Amada, qui deviendra, quelques années plus tard, le Parti du Travail de Belgique.

Elle incarnait pour les jeunes la continuité avec le passé communiste de la Belgique, depuis la fondation du PCB en 1921.

 

Quelques notes sur le texte «Le Front Populaire en France» de Juliette Broder :

Ce texte de 30 pages commence ainsi : «L'étude du Front Populaire en France est extrêmement intéressante.  Non seulement parce que son déroulement et son contenu font ressortir l'opportunisme de droite qui a présidé à l'unité du Parti communiste français avec le Parti socialiste et les radicaux au sommet mais encore parce que la légende alimentée par le PCF, de la grande victoire pour la classe ouvrière et les travailleurs que cette unité a permise est démentie pour une large part dans la pratique.  Les seuls acquis durables de la lutte conséquente et tenace de la classe ouvrière unie furent les 'congés payés', les loisirs et la culture au service du peuple (ce qui n'est évidemment pas négligeable!).  Tout le reste fut récupéré par la bourgeoisie.»

 

Nos condoléances au PTB.

 

Antonio Artuso – Montréal, le 2 décembre 2009

 

De: Jean Pestieau [mailto:jean.pestieau@wol.be]
Enviado el: December 2, 2009 1:09 PM
Para: WPB
CC:

Asunto: Mort d'une camarade du PTB : Juliette Broder nous a quittés

 

Note: Vous trouverez en document attaché l'article de la camarade Juliette Broder, décédée aujourd'hui, sur le Front populaire en France

 

2 décembre 2009

Mort d'une camarade : Juliette Broder nous a quittés

Ce mercredi 2 décembre, Juliette Broder, âgée de 85 ans, est décédée. Maria McGavigan, qui met la dernière main à une histoire de sa vie, nous fait le portrait de cette femme exceptionnelle.

Maria Mc Gavigan

Invalide depuis un accident domestique en 2007, son état de santé s'est brusquement empiré il y a quelques jours. La crémation aura lieu de façon privée, mais le PTB organisera très bientôt un hommage en son honneur. 

 Élue au comité central du PTB lors de son premier congrès en 1979, elle en est restée membre jusqu'au moment où sa santé ne le lui permettait plus. 

Lorsque les Allemands ont envahi la Belgique, Juliette n'avait pas encore 15 ans. Quand on lui demandait comment elle s'était engagée dans la Résistance si jeune, elle répondait qu'elle n'avait aucun mérite, que cela allait de soi. « J'ai été élevée par des parents communistes qui sont restés fidèles à leur idéal jusqu'à leur dernier souffle. Du plus loin que je me souvienne, ils ne m'ont jamais mise à l'écart de leurs discussions, ni des entretiens qu'ils avaient avec leurs camarades de combat, ni de leurs activités. » Juliette allait suivre leur exemple.

Exclue du Parti Communiste Belge en 1963 avec Jacques Grippa, elle n'a eu de cesse de chercher un parti qui serait resté fidèle aux idéaux communistes de ses parents. En 1973, lors de la grève des docks à Anvers, elle a vu Wies De Schutter d'Amada (ancêtre du PTB, ndlr) haranguer la foule à la télévision. Alors qu'elle ne connaissait pas un mot de néerlandais, elle est partie à Anvers à la recherche de ce parti flamand qu'elle a fini par rejoindre.

Pour Amada-TPO (plus tard le PTB), elle incarnait la continuité avec le passé communiste de la Belgique, depuis la fondation du PCB en 1921. Elle a appris aux premiers militants d'Amada, tous beaucoup plus jeunes qu'elle, d'être fiers des moments glorieux de cette histoire, du rôle du PCB dans la lutte de classes des années trente, par exemple, et surtout dans la résistance à l'occupation nazie (c'est ainsi que l'on a appelé le PCB « le parti des fusillés »). En même temps, il fallait être critique à l'égard des erreurs et limitations des communistes. Elle a fait connaître dans le PTB, par des conférences et des articles, ce grand communiste belge qu'était Julien Lahaut. Elle a fait publier les mémoires de son propre père, Pierre Broder, qui a joué un rôle de premier plan dans la résistance à Charleroi1. Toujours son souci fut que les jeunes sachent ce qu'avaient été les communistes et leurs luttes.

Dans le parti, elle a travaillé dans presque tous les secteurs, aussi bien dans le domaine national qu'international. Toute sa vie elle a été militante syndicale dans le secteur des grands magasins et, même après sa retraite elle a visité avec une délégation de femmes afghanes les travailleuses qui occupaient les Galeries Anspach.

Entre étude et action

Un domaine où elle s'est particulièrement distinguée fut l'étude et la formation. Les fondateurs du PTB avaient beaucoup étudié les classiques du marxisme, mais il n'en allait pas nécessairement de même avec l'ensemble des cadres et des militants. Dans le parti, une tendance existait de négliger, ou même de mépriser l'étude, au nom de l'action. Juliette, avec sa connaissance de l'histoire du mouvement communiste, était bien placée pour constater les dangers d'une telle attitude. La direction du parti, estimant qu'il fallait en premier lieu s'adresser à l'éducation des responsables, a décidé de mettre sur pied une école nationale pour les cadres et lui en a confié la direction. C'est ainsi que la première génération de cadres du PTB a été formée, à travers l'étude des auteurs classiques, dans la méthode, la philosophie et l'économie marxistes, dans le matérialisme historique, la théorie marxiste de l'État, la conception du parti communiste et des alliances, notamment. C'est certainement grâce en partie à cette formation que le parti a pu traverser relativement sereinement la crise de la place Tien an Men et de la chute du mur de Berlin en 1989.

Juliette a aussi été la première rédactrice en chef d'Études marxistes. L'éditorial du premier numéro, qui date de 1988 et où elle met en exergue l'actualité du marxisme, aurait pu être écrit aujourd'hui2. Elle y a aussi contribué un article de fond sur le PCB, avant, pendant et après la guerre 40-453.

Mais le combat qui lui tenait le plus à cœur était certainement celui contre le racisme et le fascisme. C'est ainsi, notamment, qu'elle a mis sur pied en 1995, avec d'anciens résistants et des personnalités dont l'écrivain Johan Anthierens, un comité d'opposition à la réhabilitation d'Irma Laplasse, cette collaboratrice exécutée après la Seconde Guerre mondiale. Le combat a été gagné, car Irma Laplasse n'a pas été réhabilitée. C'est la dernière activité publique de grande envergure à laquelle elle a participé.

1 Pierre Broder, Des juifs debout contre le nazisme, EPO, 1994

2 Éditorial, Études marxistes n° 1, novembre 1988 www.marx.be/FR/cgi/emall.php?action=get_doc&id=1&doc=315

3 Juliette Pierre, Le PCB, avant, pendant et après la guerre 40-45, Études marxistes n° 1, novembre 1988, www.marx.be/FR/cgi/emall.php?action=get_doc&id=1&doc=318

samedi 28 novembre 2009

[romain : paix_socialisme_communisme] Fw: [alerte_otan] Barack Obama annonce: "Le travail sera fini en Afghanistan"

Balkans, Irak, Afghanistan, Palestine, Géorgie, Pakistan, ... Iran (???): fauteurs de guerre et colonialistes de tous les pays, unissez-vous ! De plus en plus de pays "démocratiques" et "libres" capitalistes fournissent la chair à canons nécessaire pour continuer les guerres de domination de l' Amérique ...
RoRo
 
 
 

From: nicolas
Sent: Thursday, November 26, 2009 10:50 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fw: [alerte_otan] Barack Obama annonce: "Le travail sera fini en Afghanistan"

 

----- Original Message -----
Sent: Wednesday, November 25, 2009 7:07 PM
Subject: [alerte_otan] Barack Obama annonce: "Le travail sera fini en Afghanistan"

 

Et ce n'est pas le gouvernement belge ni le ministre de la Défense De Crem qui s'y opposeront ... ni le Parlement belge qui  demandera un débat public. ou discutera la moindre alternative à cette sale guerre. Mais la question reste entière: que faisons-nous dans cette galère? (CP)
 

Barack Obama annonce: "Le travail sera fini en Afghanistan"
LE MONDE | 25.11.09 | 09h22  •  Mis à jour le 25.11.09 | 09h32
Washington, correspondante

e débat est clos. Après trois mois de discussions sur la demande de renforts présentée en août par le général Stanley McChrystal, commandant des forces de l'OTAN en Afghanistan, la Maison Blanche a annoncé, mardi 24 novembre, que Barack Obama communiquerait sa décision aux Américains le 1er décembre. "Après huit années, pendant lesquelles nous n'avons pas toujours eu les ressources ou la stratégie nécessaires, il est dans mes intentions de finir le travail", a dit M. Obama.

Selon la presse, le président aurait décidé d'augmenter les effectifs américains de quelque 30 000 hommes et de demander des milliers de soldats supplémentaires à l'OTAN.

Une dernière réunion du "conseil de guerre" des principaux responsables de l'administration et de l'armée a eu lieu lundi – la neuvième en trois mois. Avec un nouveau participant : le responsable du budget, Peter Orszag, signe que le financement de la guerre est devenu l'un des facteurs déterminants de la réflexion et devrait également peser dans les requêtes présentées aux alliés.

Selon des chiffres du Congressional Research Service (CRS), le service de recherche du Congrès, la guerre en Afghanistan a coûté 3,6 milliards de dollars (2,4 milliards d'euros) par mois depuis 2001.

Le général McChrystal et l'ambassadeur américain à Kaboul, Karl Eikenberry, doivent être entendus la semaine prochaine au Congrès pour expliquer la décision du président. La secrétaire d'Etat, Hillary Clinton doit, quant à elle, être dépêchée à Bruxelles pour la réunion des ministres des affaires étrangères de l'OTAN les 3 et 4 décembre. L'Organisation atlantique devra aussi se pencher, le 7 décembre, sur les contributions des alliés.

Dans une conférence de presse, donnée mardi à l'occasion de la visite du premier ministre indien Manmohan Singh, la première visite d'Etat de son mandat, M. Obama n'a pas divulgué de chiffres. Mais sa détermination à "finir le travail" a été interprétée comme le résumé de sa pensée : il n'entend pas renoncer à stabiliser le pays, mais la mission a une fin. Il a aussi indiqué qu'il allait mettre les partenaires des Etats-Unis face à leurs "obligations".

Aussitôt après, un haut responsable du Pentagone a confié à plusieurs organes de presse que l'armée se préparait à l'envoi de 34 000 hommes et femmes ( une augmentation d'un tiers par rapport à l'effectif actuel). Il s'agit de trois brigades de l'armée de terre et une brigade de marines. L'envoi des renforts porterait les effectifs américains à 100 000 soldats.

Politiquement, la décision de M. Obama d'envoyer des renforts est décrite, jusque parmi ses conseillers, comme l'une des plus difficiles de son mandat. Dans l'opinion, le soutien à la guerre a fortement baissé, à mesure que le nombre de victimes s'est accru. Le conflit afghan a déjà fait 291 morts américains cette année, soit deux fois plus qu'en 2008.

Selon le dernier sondage ABC News/Washington Post du 22 novembre, 52 % des Américains estiment que la guerre ne "vaut pas le coup d'être menée", soit 12 % de plus qu'en mars. Mais l'opinion est ambiguë sur la conduite à suivre : 45 % souhaitent réduire les effectifs contre 46 % qui sont favorables aux renforts. Et une nette majorité estime que le retour des talibans à Kaboul représenterait une "menace majeure" pour les Etats-Unis.

Dans un rapport qui a "fuité" fin août, le général McChrystal avait demandé 40 000 soldats supplémentaires (parmi plusieurs autres hypothèses, la plus exigeante allant jusqu'à 80 000). Depuis, les républicains critiquent sans arrêt la Maison Blanche pour ne pas avoir accédé immédiatement aux demandes des généraux.

Les commentateurs ont eu beau rappeler que George Bush avait passé l'année 2006 en conjectures sur le "surge" (renforts) en Irak, M. Obama est accusé depuis trois mois de "tergiverser". Michael Gerson, ex-plume de M. Bush, lui a accolé l'épithète "undecider", le "non-décideur", par opposition à l'homme de la guerre en Irak.

A l'inverse, les démocrates sont de plus en plus réticents sur les renforts, ce qui explique, selon certains analystes, la manière dont la Maison Blanche a mis en scène le débat, comme si elle avait voulu montrer que M. Obama ne se plie pas automatiquement aux desiderata des militaires.

Très tôt, il est devenu de notoriété publique que Joe Biden, le vice-président, était plutôt partisan d'une stratégie minimaliste, focalisée sur la traque d'Al-Qaida. En milieu de débats, une fuite a opportunément révélé que l'ambassadeur Eikenberry, lui-même ancien commandant des forces en Afghanistan, était opposé à l'envoi de troupes tant que le président Karzaï ne réglerait pas les problèmes de corruption.

Selon certains observateurs, M. Obama ne déteste pas ces divergences, qui le font apparaître comme la voix de la trajectoire médiane. Nombre d'élus ont déjà fait connaître leur opposition : 57 parlementaires démocrates ont signé fin septembre une lettre refusant l'envoi de troupes sans stratégie de sortie. Plus récemment, une nouvelle proposition a vu le jour : faire financer l'envoi de renforts par un impôt spécial dont ne seraient redevables que les plus riches.

"Si l'administration demande des troupes supplémentaires, alors je vais lui demander de les financer, a dit le président de la commission des appropriations à la Chambre, David Obey. Sinon, le coût de l'Afghanistan va effacer toutes les initiatives que nous prenons pour reconstruire l'économie, comme tous les gains de la Grande Société de Johnson ont été effacés par le Vietnam." Un projet de loi a été déposé à la Chambre des représentants prévoyant une taxe de 1 % du revenu. Le texte a pour intitulé : "Loi de partage du sacrifice".


Corine Lesnes
Article paru dans l'édition du 26.11.09.

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vendredi 13 novembre 2009

CHARLEROI: à La Braise: conférence-débat

 

Sent: Thursday, November 12, 2009 11:16 PM
To:
Subject: Fw: conférence-débat


La Braise culture asbl

 

Jeudi 19 novembre

 

19 h 30

 

Présentation d'un livre

 

 

 

 

L'économie au service des gens

 

Avec les auteurs

 

Yves de Wasseige

 Ingénieur et économiste

 

Francis de Walque

Militant syndicaliste

 

Tous deux membres d'Attac Charleroi,  cela fait des années qu'ils s'interrogent sur la finalité du système économique dans lequel nous vivons.  Et le pourquoi de la crise que nous subissons.

Les solutions ne viendront pas de quelques réformes financières ou bancaires. Ils parlent résolument de la nécessité d'un autre système économique.

Ils insistent, pour y arriver, sur le rôle de la « société civile », les citoyens eux-mêmes et les organisations et associations qu'ils ont créées.

 

 

 

 

Salle La Braise, rue Zénobe Gramme, 21 Charleroi

 

 

 

 

Paf : 2,50 € (étudiants, chômeurs, …1,50 €)

 

 

Ed. resp. : Marc van Campen, rue Zénobe Gramme, 21, 6000 Charleroi

vendredi 6 novembre 2009

Noël à Budapest et "communisme" ...

 
Messieurs,
 
Je reçois à l'instant votre Loewe Magazine du mois de novembre 2009.....
 
Page 22/23, qui vous a permis de souligner qu'en Hongrie (et ailleurs ?), la chute du "communisme" serait définitive ???
 
Si vous voulez garder TOUS vos clients, pour vendre notamment vos postes de télévision, vous feriez mieux de faire de la publicité, SANS politique...
 
Pour diffusion Internet, sur mes listes de diffusion et à mon carnet d' adresses...
 
Bien à vous !
 
Roger ROMAIN
 
 

mardi 3 novembre 2009

EURONEWS a lâché la phrase ...

EURONEWS a lâché la phrase ...
 
La propaganda des médias capitalistes va de plus en plus loin dans la campagne anti-communiste de plus en plus orchestrée.
 
Le 20e anniversaire de la "chute du mur" (comprenez l' Anschluss de la R.D.A) en est une nouvelle occasion.
 
Ce mardi, 03 novembre 2009, EURONEWS la chaîne télévisée de l' Euro-dictature capitaliste se livre à une interview du général  JARUZELSKI, apparemment reconverti lui aussi, puisqu'il se livre à une espèce de mea-culpa télévisé. C' est d'ailleurs pour cette raison et dans cet esprit que la chaîne l'interroge.
 
Mais la chaîne va plus loin. En préambule, elle explique que le général est inculpé en Pologne pour "crimes COMMUNISTES"...
 
Les boches parlaient des terroristes communistes.
 
Dans 20 ans, nos "démocrates", en peaux de lapin" parleront des criminels communistes...
 
Pour nos propagandistes de la pensée unique, les archives de la Stasi parlent... La Stasi avaient paraît-il 180.000 collaborateurs. Elles contiendraient 38 millions de dossiers.
 
Rappelons quand même qu' avant la "chute du mur", la propaganda occidentale affirmait sans rire qu' un Allemand de l' Est sur quatre travaillait pour la Stasi. La Rda avait quelque 18 millions d' âmes (On ne nous dit pas si les 38 millions de fichés ont fini ou non au goulag  ...).
 
Toutes les polices politiques du monde (y compris dans nos "démocraties" ont établi des fichiers), y compris en Belgique (Camille Huysmans avait aussi son dossier), et aux Usa qui ont connu la période oubliée du McCarthysme. La Rfa a connu les interdits professionnels et l'interdiction du Parti communiste d' Allemagne (sans doute parce qu'il fut là aussi à la tête de l'opposition anti-nazie ??? C' est pour enfermer en premier les communistes que l' Allemagne nazie ET CAPITALISTE a créé ses premiers camps de concentration et les Allemands, y compris ceux de l' Est, ont a une certaine époque assassiné plus de 20 millions de civiles soviétiques et des millions d' autres dans les autres pays envahis) .
 
La Belgique actuellement compte un flic en uniforme au km2. En Grande-bretagne, il y a une caméra de surveillance pour 12 habitants. Dans toute l'Euro-dictature capitaliste, nos "démocrates" ne cessent de renforcer la répression et les forces de répression au service de l'ordre capitaliste.
 
Il y a plus d' emprisonnés aux Usa que dans l' ensemble des prisons du reste du monde... Les murs du concentration ricain de Guantanamo comptent toujours des gens kidnappés dans leur pays depuis des années, enfermés sans inculpation, sans procès, sans condamnation, à l' abri des yeux et des oreilles du monde. La tâche est tellement immonde que même Obama n' arrive pas à sans débarrasser sans l' aide de ses alliés complices européens... Les kidnappés en route pour de Guantanamo ont d' ailleurs transité en secret dans des aéroports de l' Euro-dictature...
 
En nous n' en sommes qu'au début. Les Robocops hantent les rues de Bruxelles et d' ailleurs ... dans l' entièreté du "Monde libre" en lutte contre le "terrorisme" des autres qu'il a créé, engendré par toutes ses interventions, ses injustices, son colonialisme, ses agressions, ses exploitations, ses pillages ... 
 
Où en seraient donc nos prétendues "démocraties" occidentales, s'il n'y avaient pas eu les communistes, l'Urss, Stalingrad et ... Staline, pour participer à leur sauvetage à une certaine époque ??? Au service de qui travailleraient aujourd'hui la plupart de nos braves chercheurs, historiens, analystes, journalistes, spécialistes de la propaganda ??? La guerre d'Hitler, Horthy, Mussolini, Franco, Salazar, Pinochet,...  continue avec l' aide de ses nouveaux Kollabos, complices et de tas de renégats ...
 
RoRo

dimanche 1 novembre 2009

LE COMMUNISME ET LES SERVICES PUBLICS

 

Sent: Friday, October 16, 2009 6:04 AM

 

Paul Lafargue

1882

LE COMMUNISME ET LES SERVICES PUBLICS

Publié dans L'égalité des 25 juin et 2 juillet 1882

1

En ce moment l'on est en train de fabriquer un communisme à l'usage des bourgeois : il est bien modeste ; il se contente de la transformation de certaines industries en services publics ; il est surtout peu compromettant ; au contraire, il ralliera nombre de bourgeois.

On leur dit, voyez les postes, elles sont un service public communiste, fonctionnant admirablement au profit de la communauté, et à meilleur marché qu'elles ne pourraient le faire, si elles étaient confiées à une compagnie privée, comme c'était autrefois le cas. Le gaz, le chemin de fer métropolitain, la construction des logements ouvriers, etc., doivent devenir eux aussi des services publics. Il fonctionneront au profit de la communauté et bénéficieront principalement aux bourgeois.

Dans la société capitaliste la transformation de certaines industries en service public est la dernière forme d'exploitation capitaliste. C'est parce que cette transformation présente des avantages multiples et incontestables aux bourgeois, que dans tous les pays capitalistes on voit les mêmes industries devenues services publics (armée, police, postes, télégraphes, fabrication de la monnaie, etc.).

Certaines industries monopolisées, livrées aux appétits des compagnies particulières, deviennent des instruments d'exploitation des autres catégories de la classe bourgeoise, tellement puissants, qu'elles troublent l'ordre bourgeois tout entier.

Voici des exemples : les télégraphes électriques, dès leur début en France, furent industrie de l'Etat ; l'intérêt politique du gouvernement l'exigeait. En Angleterre et aux Etats-Unis, où cet intérêt politique n'existait pas, ils furent établis par des Compagnies privées. Le gouvernement anglais dut les racheter dans l'intérêt de tous et surtout des spéculateurs, qui, dans le rachat, trouvèrent le moyen de pêcher des bénéfices scandaleux. Aux Etats-Unis, les télégraphes sont encore industrie privée : ils sont monopolisé par une bande de spéculateurs qui régente toute la presse du pays. Ces spéculateurs ne communiquent de dépêches télégraphiques qu'aux journaux qui leur sont inféodés et qui leur paient une taxe tellement lourde, que beaucoup de journaux, ne pouvant la satisfaire, se passent de nouvelles télégraphiques. En Amérique, les nouvelles télégraphiques sont la partie la plus importante des journaux, les en priver, c'est les condamner à vivoter et à mourir. Dans cette République républicaine, que les libéraux prennent pour l'idéal de leurs rêves les plus hardis, la liberté de la presse est à la merci d'une poignée de spéculateurs, sans force gouvernementale et sans responsabilité, mais qui détiennent les télégraphes.

Le monopole des chemins de fer est tellement exorbitant, qu'une compagnie peut à son gré ruiner une industrie, une ville avec des tarifs différentiels, des tarifs de faveur. Le danger auquel se trouve exposée la Société par la possession individuelle des moyens de transport, est si bien sentie par les bourgeois, qu'en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, des bourgeois, dans leur propre intérêt, demandent de transformer le chemin de fer en service public. Déjà, avant même que cette transformation soit accomplie, l'Etat, dans l'intérêt des industriels et des propriétaires fonciers pressurés par les rois du railway, a dû intervenir dans la fixation des prix, et établir des cahiers des charges. Bien que cette manière de contrôler l'action des compagnies ne soit guère efficace, elle est une ingérence de l'Etat dans une industrie et est un stage de sa transformation en service public.

Dans la société capitaliste une industrie privée ne devient service public, que pour mieux servir les intérêts de la bourgeoisie : les avantages qu'elle en retire sont le différentes natures, nous venons de parler des dangers sociaux que présentent certaines industries abandonnées à l'exploitation individuelle, dangers qui disparaissent ou sont atténués considérablement dès que l'Etat les dirige. Mais il en existe d'autres.

L'Etat, en centralisant les administrations diminue les frais généraux, il fait le service avec une dépense moindre. On accuse l'Etat de payer tout plus cher que les industriels privés ; néanmoins ce n'est pas toujours le cas lorsqu'il s'agit de l'établissement des voies de communication, une des entreprises les plus difficile et les plus compliquées de l'industrie moderne : ainsi les tramways qui se sont construits en France, sauf de très rares exceptions, ont coûté une moyenne de 250 à 300 mille francs par kilomètre pour frais de premier établissement ; le chemin de fer d'Alais au Rhône, a mangé par kilomètre de ligne ferrée une somme d'environ 700,000 fr. M. Freycinet, qui n'est pas un dirigeant bourgeois pour des prunes, a établi sur des données positives que l'Etat pouvait construire des chemins de fer à raison de 200,000 fr. par kilomètre.

L'Etat peut donc diminuer sensiblement les prix des services publics qu'il exploite. Ce sont les bourgeois qui bénéficient de cette réduction, parce que ce sont eux surtout qui en usent. Ainsi qu d'ouvriers ne se servent de la poste qu'une ou deux fois par an : et que de maisons de commerce, que d'industriels, expédient des dix et vingt lettres par jour.

Les services publics deviennent pour les politiciens un moyen de caser leurs créatures et de donner de bonnes et grasses sinécures aux beaux fils de la bourgeoisie. M. Cochery, par exemple, a accordé les places lucratives des postes à des orléanistes, entre autres au fils du sénateur Laboulaye, l'homme à l'encrier.

Les militants du Parti ouvrier peuvent et doivent dans leurs polémiques contre les publicistes et les politiciens de la bourgeoisie, se servir de cette transformation d'industries autrefois privées en service public, pour montrer comment les bourgeois eux-mêmes sont amenés pat la force des choses à attaquer leurs propres principes, qui demandent que la société représentée par l'Etat n'enlève aucune industrie à l'initiative privée ; mais ils ne doivent désirer et encore moins réclamer la transformation de nouvelles industries en services publics, et cela pour diverses raisons.

Parce qu'il est de l'intérêt du Parti ouvrier, d'envenimer les conflits qui déchirent la classe bourgeoise, au lieu de chercher à les apaiser ; ces antagonismes activent la désorganisation de la classe régnante ; parce que les services publics augmentent la puissance corruptrice des politiciens bourgeois ; parce que les ouvriers de l'Etat ne peuvent comme les ouvriers de l'industrie privée faire des grèves et entrer en lutte avec leurs exploiteurs.

La seule raison socialiste que l'on pourrait avancer pour cette transformation, c'est que peut-être elle simplifierait l'œuvre d'expropriation révolutionnaire du Parti ouvrier. Nous l'examinerons dans la prochaine Egalité.

2

Dans la dernière Egalité nous disions que la seule raison socialiste que l'on pourrait donner pour réclamer la transformation de certaines industries privées en services publics administrés par l'Etat ou la commune, serait que cette transformation simplifierait l'œuvre d'expropriation révolutionnaire qui aurait à accomplir le Parti ouvrier, maître du pouvoir. Cette raison ne tient pas debout. Les bons côtés de cette transformation seraient loin de compenser les nombreux dangers qu'elle présenterait et que nous avons déjà brièvement mentionnés.

Le premier grand effort révolutionnaire du Parti ouvrier sera de s'emparer du pouvoir central ; tant que cette place forte de la Bourgeoisie ne sera pas conquise, toutes les réformes ouvrières seront refusées, même les plus urgentes, ou si elles sont accordées, elles le seront si chichement qu'elles seront illusoires et ne tourneront qu'au profit de la classe capitaliste.

La classe bourgeoise expropriée du pouvoir politique, le Parti ouvrier pourra commencer l'expropriation économique : ceux qui réclament la transformation de certaines industries privées en services publics même dans la société capitaliste, disent, la tâche du Parti ouvrier sera moins lourde, puisque déjà la bourgeoisie se trouvera expropriée d'une partie de l'outillage national. - Mais non.

Les grands organismes de communication et de crédit, tels que les chemins de fer, la Banque de France, le Crédit foncier, etc., que l'on voudrait voir tomber dans les mains de l'Etat sont déjà si admirablement centralisés, que pour s'en emparer il n'y aurait qu'à donner un coup de pied à leurs directeurs, à brûler quelques liasses de papiers. Il sera aussi facile de prendre possession de la Banque de France et de ses succursales de province, que du bureau central des postes de la rue Jean-Jacques Rousseau et des bureaux de provinces. Il n'y aura qu'à y envoyer quatre hommes et un caporal, et mettre sous verrous les hauts fonctionnaires pour paralyser leurs intrigues et obtenir des renseignements si besoin se faisait sentir. Il en serait de même pour les chemins de fer. Sous la Commune il fallait voir comment M. Rothschild et tous les gros messieurs du Railway avaient la bouche en cœur et se faisaient petits quand ils parlaient à un délégué de la Commune. C'était plaisir à voir. J'en sais quelque chose.

La transformation en services publics ne faciliterait nullement l'œuvre révolutionnaire, mais elle donnerait lieu à des tripotages financiers et à une dilapidation épouvantable du Trésor public. Dans la deuxième Egalité et dans la Revue socialiste j'ai signalé quelques-uns des vols scandaleux des deniers publics accomplis lors du rachat des petites lignes de chemins de fer. Tous les tripoteurs politiques, les Gambetta, les Freycinet, les Wilson, mis en goût par le rachat de petites lignes, demandent le rachat des grandes lignes ferrées.

Bien qu'à un degré moindre, l'expropriation des grands organismes de production (hauts-fourneaux, mines, filatures, tissages, etc.), sera encore chose facile. Il ne s'agira que de déplacer et coffrer au besoin quelques patrons, directeurs, administrateurs. Mais l'expropriation n'est qu'une partie de la tâche historique du Parti ouvrier.

Tous ceux qui font du socialisme d'Etat, c'est-à-dire qui demandent la transformation de certaines industries en services publics administrés par l'Etat ou la commune s'occupent nullement du sort des ouvriers qui y travaillent : en admettant même qu'ils voulussent améliorer leur sort, le pourraient-ils ? - S'ils le peuvent qu'ils le prouvent, qu'ils commencent par soulager la dure situation des travailleurs des postes, des tabacs, des chemins de fer, des forges de l'Etat. - Les ateliers de l'Etat et de la commune sont des bagnes tout aussi épouvantables, si ce n'est plus, que les ateliers privés.

Les travailleurs y sont plus rapacement exploités que dans les ateliers privés : ils sont courbés sous une autorité plus puissamment hiérarchisée ; ils ne peuvent se coaliser ni faire grève. - Il n'en pourrait être autrement, l'Etat et la commune n'étant que des représentations officielles de la classe capitaliste.

Mais le pouvoir révolutionnaire qui nationalisera les instruments de travail arrachés à la classe capitaliste aura à veiller et à l'intérêt général de la Société desservi par les industries nationales et à l'intérêt particulier des ouvriers que l'exploiteront.

Supposons que le Parti ouvrier ait envoyé M. Rothschild chercher à Jéricho les origines de ses ancêtres et se soit emparé des chemins du Nord ; supposons qu'il ne veuille ou ne puisse établir dès la première année la gratuité des transports, il pourra approximativement établir ainsi son compte :

- Sur chaque 100 francs de recettes du chemin de fer du Nord, 10 francs sont consacrés à l'usage du matériel et en frais généraux ; 60 francs sont absorbés par les salaires des ouvriers et des employés. 30 francs sont distribués entre les actionnaires et les obligataires. - Les actionnaires et les obligataires ayant été supprimés, le gouvernement révolutionnaire pourrait faire trois parts de ce qu'ils empochaient pour ne rien faire, un tiers serait laissé aux ouvriers, un tiers serait employé à diminuer le prix des transports, le dernier tiers serait pris par l'Etat afin de remplacer les impôts.

Ainsi donc, le gouvernement révolutionnaire pourrait augmenter immédiatement de près de 16% les salaires des ouvriers et des employés. Il aurait à veiller à ce que les salaires fussent autrement distribués qu'ils ne le sont aujourd'hui, moins un administrateur ou haut fonctionnaire fait de besogne et plus il est payé. Pour remédier à ce mal, il n'aurait qu'à laisser les intéressés se partager la somme qu'ils recevraient proportionnellement à leurs services et talents. Le gouvernement révolutionnaire aurait à prendre des garanties pour que les ouvriers à qui il confie un instrument national présentassent toutes les qualités requises pour son bon fonctionnement, et à ce qu'il ne devint pas un moyen d'exploitation de certaines catégories d'ouvriers, ainsi que le sont devenus les ateliers coopératifs de la société actuelle.

Ce mode d'exploitation des moyens de production nationalisés, ne sera qu'un mode transitoire, imposé par les difficultés au milieu desquelles le Parti ouvrier aura à se débattre le lendemain de la Révolution : mais nous entrevoyons une période où les besoins de consommation et le pouvoir de production de la société savamment calculés, la consommation ainsi que la production seront gratuites. Il n'y aura alors ni salaires, ni prix de marchandises. La société humaine sera alors de nouveau entrée dans la période communiste.

Il faut avoir toute l'ignorance et tout le bourgeoisisme d'un docteur possibiliste pour donner comme idéal communiste les services publics de la société actuelle.