lundi 23 avril 2012

Elections en FRANCE: rien n' est encore joué définitivement, mais déjà la danger fasciste ...

Il n' aura pas fallu 24 heures, pour que les instituts de sondages et les médias pourris du capitalisme, tant en FRANCE qu'en BELGIQUE, remettent les fascistes du Fn au goût du jour.
L'aubaine: le score important du Fn... Le but les prochaines législatives tant en FRANCE qu'en BELGIQUE.
Les sondages et médias ont tout fait pour fabriquer ces résultats: un chouchou de droite Sarko, un chouchou de gauche Hollande (il y a quelque 2 ans, ils nous présentaient Dsk, mais hélas pour eux ...!). Et les faschos pour jouer la balance.
Bons résultats pour la Le Pen (?) Mauvais résultat pour Mélenchon du Front de Gauche (?).
C'est à voir. Ils donnaient au début, moins de 5 % à Mélenchon qui a doublé le score en une seule campagne électorale. Même s'il a bénéficié de l' appui du Pcf, le FG n' a pas quelque 30-40 ans d'existence. Le Parti de Mélenchon existe seulement depuis quelque 2-3 ans, depuis la dissidence de ce dernier à l'égard du Ps français. Seuls à gauche, Mélenchon et ses alliés ont apporté quelque chose dans cette campagne et le combat est loin d'être terminé. Ce n' est pas un échec, c' est un bon début, un bon départ, qui laissera des traces.
Pour en revenir en BELGIQUE, le fameux Benjamin Maréchal animait toute son émission matinale ce lundi-matin Télé Vivacité et radio en donnant la parole aux sympathisants et électeurs du Fn qui ont ainsi été tirés de leurs cartons.
Le but présenter le Fn comme un parti crédible, désormais respectable, et comme les autres... L'emmerde, les arguments, les motivations, les circonstances sont exactement les mêmes que  ceux qui dans les années '30 votaient pour les rexistes et Léon Degrelle.
Quelques différences minimes: les Juifs (responsables de tous les maux) et les communistes (dangereux et vendus à l'étranger) sont remplacés par l'immigration, principalement arabe.
On nous parle aujourd'hui des "valeurs" de l' extrême-droite...
C'est une honte, un véritable outrage, pour tous ces BELGES (et ces FRANCAIS...) qui ont combattu le fascisme depuis 1936 en Espagne (et même dans la HONGRIE de Horthy d'où nous viennent certains Sarkozy père et fils), qui sont tombés lors de l'invasion nazie, qui ont combattu les armes à la main dans les rangs de la Résistance, qui ont péri devant les pelotons d' exécution (dont ces milliers de communistes qui appartenaient au "Parti des fusillés), ces juifs, handicapés, tziganes et ces opposants politiques qui sont partis en fumées dans les camps de concentration ...
En FRANCE, il faut battre Sarkozy et sa nounou Marine Le Pen et en BELGIQUE les travailleurs et les vrais belges ne doivent pas mordre à l'hameçon fasciste nouvelle mouture. Sarkozy fait partie de la droite extrême et LE PEN de l' extrême-droite. Cherchons bien, il n' y a pas beaucoup de différence ...
Les élections présidentielles françaises, depuis le début, n'ont été qu'une immense farce organisée et téléguidée, orchestrée par les instituts de sondage et les médias.  Les dés ont été pipés depuis le début, même si finalement Hollande pourrait l'emporter. Le capitalisme restera, après avoir changé un peu les meubles ...
RoRo

FRANCE: FRONT CONTRE FRONT

Sent: Monday, April 23, 2012 7:32 PM
Subject: FRONT CONTRE FRONT
FRONT CONTRE FRONT
Les mêmes causes produisent toujours les mêmes conséquences. La crise économique de 1929 provoquait la montée du fascisme en Allemagne. La crise des dettes souveraines provoque la montée de l'extrême droite dans tous les pays de la vieille Europe. Il est encore fécond le ventre d'où sortait la bête immonde.
1981, 1988, 1995, 2002, 2007, 2012, les présidents changent mais le Front National est toujours au centre de la vie politique française.
Le Pen et Sarkozy, le Front National et l'UMP, c'est blanc bonnet et bonnet blanc, c'est l'original et la copie, c'est l'extrême droite et la droite extrême, c'est le racisme, la xénophobie et l'islamophobie, l'électorat du Front National et de l'UMP sont exactement identiques.
Sarkozy mettait au centre de la campagne électorale la guerre des civilisations et l'instrumentalisation de l'invraisemblable vrai faux attentat d'al Qaïda à Toulouse. Sarkozy prévoyait tout sauf un tout petit détail, l'exploitation de cette super production médiatique ne lui profitait pas, elle profitait à Le Pen, les électeurs communs du Front National et de l'UMP préfèrent toujours l'original à la copie.  Dans le département du Vaucluse, Le Pen et Sarkozy sont tous les deux presque à égalité à 27 % des voix et Hollande arrive en troisième position à 23 % des voix.
Mélenchon mettait au centre de la campagne électorale la lutte contre le Front National. En ce sens, Mélenchon, c'est l'anti Mitterrand. Mitterrand fabriquait il y a trente ans l'obscénité médiatique du Front National pour des raisons de politique politicienne intérieure française de division de la droite. Trente ans plus tard, pour la première fois, un leader politique national attaquait le Front National. Mélenchon avait raison.
L'ascension du Front National culminait une première fois en 1998. Elle mettait à l'ordre du jour la réalisation d'alliances et de majorités du Front National et de l'UMP dans un certain nombre de conseils régionaux. La scission entre Le Pen et Mégret en 1999 mettait provisoirement un terme à cette ascension. Les élections présidentielles de 2002, 2007 et 2012 ouvrent une nouvelle séquence de cette ascension. Elle mettra à l'ordre du jour des élections législatives de juin 2012 la réalisation de candidatures communes et de désistements réciproques entre le Front National et l'UMP.
La campagne du Front de Gauche contre le Front National était au centre de la campagne électorale pour le premier tour des élections présidentielles. Il faut des candidatures communes du Front de Gauche, du NPA et du mouvement des indignés aux élections législatives de juin 2012.
Bernard Fischer 

[cubaculture] Bulletin Cubart

Sent: Monday, April 23, 2012 5:21 PM
Subject: [cubaculture] Bulletin Cubart
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Año 6 NO. 168 - 23 de Abril del 2012 SUIVEZ-NOUS CUBARTE on Twitter facebook CUBARTE en youTube ISSN 1810-620X
Le Bulletin Cubart est un résumé hebdomadaire du Portail de la culture cubaine. Dans ces pages vous trouverez les plus transcendantaux événements culturels du pays et leurs reflets dans le monde, ainsi que des espaces d'opinion sur les thèmes qui aujourd'hui préoccupent les intellectuels du monde.

. CUBA
L'UNICEF parraine un atelier pour les jeunes dans le Festival du Cinéma Pauvre
L´Institut Supérieur d´Art dans la 11e Biennale de La Havane
Le Festival de Danse en Paysages Urbains de La Havane
L'Hôtel Riviera distingué comme Monument Nationale
Prix National de Danse décerné à une artiste équatorienne
Le Musée Napoléonien cubain Prix National de Restauration 2012
José Manuel Carreño débute comme danseur de flamenco
La conférence internationale sur la culture africaine à Cuba
Le théâtre cubain gagne un nouvel espace à La Havane
Un concours de photographie dans le Centre Historique de La Havane
Le père Las Casas : une personne utile pour le présent
Paulo FG fêtera son 25e anniversaire de vie artistique en Angola
. EN EL MUNDO
Cuba attire de plus en plus de Français
Rencontre avec Aleida Guevara March à Paris
Échantillon photographique de l'ALBA à Berlin
Une soirée musicale avec Ivette Cepeda en France
Un écrivain cubain lauréat du Prix International Quintavenida Tricolor
Le succès de l'orchestre Anacaonas à Pyong Yang
. EL PORTAL CUBARTE LE SUGIERE
La culture, facteur d´intégration sociale . Par Graziella Pogolotti
Ce noir cubain qui fut maire de Paris . Par Carmen Esquivel
Derrière le legs de Gertrudis Gómez de Avellaneda . Par Mayra Pombo
Le charme des marionnettes aquatiques du Vietnam . Par Mireya Castañeda
Pour obtenir plus d'informations sur les thèmes d'intérêts, cliquez ici

L'UNICEF parraine un atelier pour les jeunes dans le Festival du Cinéma Pauvre
La Havane (PL) – L'atelier de création audio-visuelle pour les enfants et les jeunes que parraine l'Unicef dans le Festival du Cinéma Pauvre de Gibara, a commencé avec des réalisateurs d´Amérique Latine, d´Europe et d´Asie.
La dixième édition du rendez-vous est dédiée à la population de cette localité côtière de la province d'Holguín, prenant toujours part à la rencontre cinématographique créée en 2003 par le regretté cinéaste cubain Humberto Solás (1941-2008).
Les enfants et les adolescents jouissent non seulement du festival, mais ils seront aussi des interprètes actifs dans la création des audio-visuels, a signalé José Juan Ortiz, représentant de l'UNICEF à Cuba, à l'agence Prensa Latina.
« Il y a peu d´œuvres dirigées à ce secteur démographique avec leur participation comme artisans du projet. Les enfants et les adolescents choisiront eux-mêmes les sujets et ils nous les accompagnons dans le processus de tournage », a-t-il expliqué.
Plus de 100 films d'Amérique Latine, d´Europe et d´Asie sont en concours dans le festival qui, cette année, sort de Gibara, se multipliant dans tout le pays. Vingt-cinq salles sont habilitée pour le bénéfice de l´échantillon/concours dans toute l´île, une initiative du réseau des éducateurs populaires du Centre Mémorial Martin Luther King Jr.
Des expositions, des concerts, des présentations de livres et plusieurs rencontres théoriques animent le rendez-vous.
PL


L´Institut Supérieur d´Art dans la 11e Biennale de La Havane
Une des pièces réalisée par des étudiants de l´Institut Supérieur d´Art, intitulée « Articulando fachadas », sera présentée dans la prochaine Biennale de La Havane, les auteurs de ce projet, Aylén Russinyol et Lizandra Rodriguez, sont les continuateurs de notre meilleure tradition plastique en rapport avec le thème architectural.
Lors de la 11e Biennale, sous la prémisse des pratiques artistiques et des imaginaires sociaux, seront proposés plusieurs travaux des élèves et des professeurs de la Faculté des Arts Plastiques de l´ISA (Institut Supérieur d´Art), choisi cette année comme un des autres sièges de l´événement.
La relation de l´œuvre « Articulando fachadas » avec l´architecture cubaine est toujours en rapport avec le Portocarrero des cathédrales ou les vitraux d´Amelia, Toutefois, elle s´éloigne du bariolage propre de nos constructions, de notre exubérance chromatique. Les auteurs ont voulu que leur travail flirte plus avec l'esthétique du minimalisme des formes, il faut penser aux plus modernes écrans élaborés en verre, mais nuancés avec la chaleur de l´utilisation du bois. Le verre et le bois se joignant pour rechercher le contrepoint entre le passé et le présent, entre la réalité et l'imagination.
Il n'y a aucun doute que la constante n´a pas un autre nom que la fascination pour la lumière, cette lumière blanche de notre Île selon Federico García Lorca. Cette lumière qui inonde tous les espaces en créant des centaine de formes et, ainsi, des espaces nouveaux.
« Articulando fachadas », avec des dimensions allant jusqu´à un mètre et demi – pour la plus grande des 6 pièces qui conformeront l´oeuvre finale –, aux dires de ses auteurs, seront des écrans qui, pour leur transparence presque absolue, ne dissimuleront rien derrière ; étudiant une relation plus immédiate avec le décoratif et le fonctionnel des maquettes, l'appartenance aux propriétés du dessin, pour faire plaisir au plus habitué des voyeurs qui se trouvera de passage à La Havane à partir du 11 mai.

Cubanow


Le Festival de Danse en Paysages Urbains de La Havane
La Havane (PL) – Une rétrospective des pièces les plus significatives de la chorégraphe chilienne Isabel Bustos a inauguré le Festival International de Danse en Paysages Urbains, que anime tous les ans le centre historique havanais.
Le spectacle, dédié au 25e anniversaire de la création de la compagnie Danza Teatro Retazos, dirigée par Isabel Bustos, incorpore des fragments de Mis ojos sin tus ojos, Peces en las manos, Quimeras, Destinos et Solamente una vez.
« L'œuvre, intitulée Retazos en el tiempo, reflète la philosophie et la ligne chorégraphique du groupe, c'est un témoignage de son histoire, un cadeau pour le public afin de célébrer le quart de siècle de la compagnie », a souligné la professeur et danseuse lors d'une récente déclaration à la presse.
Des groupes provenant d'Argentine, du Brésil, du Chili, du Mexique, d´Uruguay, du Venezuela et d´Équateur sont arrivés d´Amérique Latine. L'Europe est présente avec des compagnies d'Autriche, d´Espagne, de France, d´Irlande et de Suisse. Le Festival accueille aussi des danseurs d´Angola et du Canada et une vaste présence de groupes de l´île, dont Danse Contemporaine de Cuba, Flamenca Ecos ou Gigantería.
La Vieille Havane : Ville en Mouvement offre un ample programme parallèle avec l´ouverture d´expositions, d´ateliers pour les enfants et les jeunes, ainsi que d´autres dédiés à l´enseignement des danses traditionnelles européennes.
Chaque année le public espère la festivité de la danse urbaine qui comble les places et les parcs du centre historique havanais.
Cette 17e édition du Festival célèbre avec la danseur et chorégraphe Isabel Bustos, lauréate du Prix National de Danse 2012, qu´accorde le Conseil National des Arts Scéniques pour l´œuvre de toute une vie.
Galerie de Photos

PL


L'Hôtel Riviera distingué comme Monument Nationale
La Havane (PL) – L'hôtel havanais Riviera, un des bijoux architectoniques de la seconde moitié du XXe siècle, a mérité la distinction de Monument Nationale qu´accorde le Conseil du Patrimoine Culturel.
« C'est une emblématique construction havanaise », a commenté l´Historien de la Ville, Eusebio Leal, après avoir dévoilé la plaque à l´entrée de l´installation touristique.
« La distinction n´est pas un titre de noblesse, mais un engagement avec la culture, la ville, avec nous-mêmes et avec l´environnement. (…) En préservant une œuvre nous conservons la mémoire historique. Nous devons sauvegarder ce qui est nôtre, montrer ce qui est cubain, c'est ce que nous voulons », a souligné Eusebio Leal.
La livraison de la distinction à cette installation hôtelière a eu lieu lors des festivités cubaines pour la Journée Internationale des Monuments et des Sites.
Durant la cérémonie on a aussi remis le Prix National de Restauration 2012 au Musée Napoléonien de La Havane, un des cinq plus importants de son type dans le monde. Les propriétaires de la maison de la famille Rogés, dans la province de Pinar del Rio, ont reçu le prix dans la catégorie de conservation.

PL


Prix National de Danse décerné à une artiste équatorienne
Quito, (PL).- La Chancellerie d'Équateur a signalé dans un communiqué la remise à Cuba du Prix National de Danse 2012 à la chorégraphe et artiste équatorienne Isabel Bustos, directrice du groupe de danse Retazos.
Bustos a été reconnue avec le prix le plus haut qui accorde le Ministère de la Culture de Cuba aux expressions d'art et culture, par son travail remarquable pendant 25 ans en tant que chorégraphe, pédagogue et directrice artistique.
D'ailleurs, on a aussi tenu en compte son apport précieux à la manifestation artistique de la danse, à la culture cubaine et à la formation de danseurs et chorégraphes.
Bustos a fait ses études de ballet dans l'École Nationale d'Art de Cubanacán, et plus tard a fait partie des troupes dans des compagnies importantes.
Elle a aussi travaillé en tant que professeur et chorégraphe dans l'Ecole Nationale de Danse Moderne et dans la Faculté d'Arts Scéniques de l'Institut Supérieur d'Art de Cuba.
En 1987, l'artiste équatorienne a fondé la Compagnie de Danse Teatro Retazos, avec laquelle elle a promu des spectacles et d'œuvres qui ont été bien accueillis par la critique spécialisée et le public.
Ses œuvres ont été présentées avec succès à Cuba, Équateur, Mexique, Colombie, Espagne, Italie, Paraguay, France, Nicaragua et États-Unis, parmi d'autres.
Elle a de même monté des chorégraphies pour diverses compagnies, dont «Union Dance» (Angleterre) et «Repertory Dance Theater» (États-Unis).
Traduction: Kenny Fernández Pérez
PL


Le Musée Napoléonien cubain Prix National de Restauration 2012
La Havane (PL) – Les œuvres de sauvetage du Musée Napoléonien de La Havane ont mérité le Prix National de Restauration, un laurier remis lors des festivités pour la Journée Internationale des Monuments et des Sites.
Durant une cérémonie dans l´hôtel havanais Riviera, le président du jury, l´architecte cubain Miguel Coyula, a expliqué que le travail de restauration réalisé dans le Musée a été intégral et il a inclus la préservation des meubles, de grandes valeurs historiques et artistiques.
Dans la catégorie « Restauration », le jury a remis une mention spéciale à la rue Maceo, de la ville de Camagüey, l'ancienne rue de los Mercaderes, pour le travail interdisciplinaire réalisé et l´ampleur des interventions à caractère urbain.
L´Église Sagrado Corazón de Jesús, de la province de Pinar del Rio, et de l´hôtel Velazco, de Matanzas, ont aussi obtenu des mentions.
Dans la catégorie « Conservation » le jury a récompensé les propriétaires de la maison de la famille Rogés pour la préservation d´un exposant de la typologie domestique de haute qualité dans l´architecture du mouvement moderne de la seconde moitié du XXe siècle.
Sept constructions en conservation et 10 en restauration ont été nominées en 2012, parrainées par le Conseil National du Patrimoine Culturel.

PL


José Manuel Carreño débute comme danseur de flamenco
Après 25 ans de carrière, dont 16 avec l´American Ballet Theatre, le danseur cubain José Manuel Carreño débute comme danseur de flamenco, accomplissant ainsi un vieux rêve.
Lors d'une rencontre avec la presse, il a qualifié que c'est grand défi de pouvoir changer les chaussons classiques par une paire de bottes. « Je me sens heureux et soucieux, c'est  difficile de dominer la technique du flamenco », a-t-il souligné.
Invité pour célébrer le 25e anniversaire du Ballet Espagnol de Cuba, José Manuel Carreño interprète Don José de la pièce Carmen, cette fois dans une version différente à l'habituelle.
« Trois jours de répétition ont suffi pour me changer la vie. J´ai des ampoules, je saigne, mais j´apprends beaucoup de nouvelles choses. C'est comme si j'avais dansé un guaguancó », a précisé José Manuel Carreño.
L´artiste, qui fêtera ses 44 ans au mois de mai, a souligné « la danse classique est très différente à l´espagnole. Les façons de se déplacer sont différentes ».
C'est sa première représentation dans l´île après son passage à La Havane comme membre de l´American Ballet Theatre en 2010. Depuis qu´il a quitté la compagnie étasunienne il n´a pas arrêté de travailler. « Il y a trois semaines je me trouvais en Géorgie, dans un hommage pour le 30e anniversaire du début de Nina Ananiashvili et j´ai ensuite dansé en Russie, dans le théâtre Kirov, la version de Carmen du cubain Alberto Alonso. La semaine dernière j´étais à Los Angeles pour danser un tango dans le programme télévisuel Dancing with the Stars et, maintenant, je suis ici pour danser le flamenco ».
José Manuel Carreño, ouvert à toute invitation qu´on lui propose, continuera ses représentations en 2012. En mai et en novembre il a annoncé qu´il se présentera dans le New York City Center et il prépare un cours d'été à Sarasota, Floride, qui aura comme invités ses compatriotes Loipa Araújo (un des Quatre Joyaux du Ballet National de Cuba), et Eduardo Veitía, directeur du Ballet Espagnol de Cuba.
« Mon objectif est de continuer à danser encore deux ou trois ans, fonder ma propre compagnie et réaliser un autre de mes grands rêves : faire une comédie musicale à Broadway, j´espère le concrétiser très bientôt », a-t-il souligné.
Pour fermer l´année il reviendra à Cuba, à l'occasion du Festival de Ballet de La Havane, « son festival », il a affirmé. « Je ne sais pas encore ce que je danserai, mais je serai de retour ici », a-t-il conclu.


PL


La conférence internationale sur la culture africaine à Cuba
Santiago de Cuba (PL) – La XIIe Conférence Internationale de Culture Africaine et Afro-américaine a terminé après quatre jours de dissertations académiques et de présentations artistiques en rapport avec l'empreinte du continent dans la région.
La docteur Marta Cordiés, directrice du Centre Culturel Africain « Fernando Ortiz », qui parraine l´événement, a lancé l´invitation pour la prochaine édition, en 2014, et que l'on travaille déjà sur cet éternel rapprochement d'un legs indispensable quant à l´identité de ces peuples.
L´ambassadeur du Mozambique à Cuba, M. Pascal Onguembi, fidèle présent de ces rencontres, a offert ses remerciements et il a souligné la présence de jeunes spécialistes qui renouvellent le regard théorique sur un univers géographique et culturel dont il reste encore de nombreuses choses à étudier et à découvrir.
Il a considéré que le rendez-vous renforce l´idée que l´Afrique continue à réclamer la justice et l´équité, sans céder devant le recul que signifient les coups d´État, comme les récents au Mali et en Guinée Bissau.
La Conférence a inclus un symposium sur la culture sanitaire, avec la participation de travailleurs cubains de la santé qui ont offert leur aide à d´autres nations ; des ateliers sur la danse, la musique, le théâtre et les arts plastiques, et des espaces théoriques sur la religion, l´ethnologie, l´histoire, la littérature et la linguistique.
La chaire UNESCO de l´Université espagnole d´Alcala, avec d´autres institutions cubaines, a coparrainé l´événement dans lequel ont pris part des représentants du Brésil, d´Argentine, du Chili, du Mexique, du Pérou, des Etats-Unis et de Suède.

PL


Le théâtre cubain gagne un nouvel espace à La Havane
La Havane, (PL).- Un nouvel espace des arts scéniques à Cuba ouvre ses portes aujourd'hui dans le quartier du centre-ville de Vedado, avec l'inauguration du Centre Culturel Raquel Revuelta (1925-2004).
La nouvelle institution, qui honore la mémoire d'une des grandes actrices cubaines de tous les temps, a été restaurée dans l'ancien cinéma Olimpic, et rendra service avant son ouverture officielle, avec la XIème Semaine de Lectures Dramatisées de Théâtre Allemand Contemporain.
Cette rencontre, comprend des pièces comme «Hartos», de Marianna Salzmann; «Peggy Pickit en el rostro de dios», de Roland Schimmelpfennig; «Sigue latiendo, corazón mío», de Juliane Kann, et «Animal», de l'Autrichien  Ewald Palmetschofer.
L'événement, parrainé par le Conseil National des Arts Scéniques et l'Institut Goethe de Culture Allemande, permettra d'apprécier la qualité des propositions d'auteurs qui aujourd'hui occupent une place importante sur la scène allemande, et qui peuvent enrichir le répertoire des compagnies et les référents esthétiques du public cubain.
Sous la direction de l'acteur et directeur Julio Ramírez, le Centre Culturel Raquel Revuelta rappellera aussi l'œuvre impérissable d'autre figure indispensable des planches cubaines, Héctor Quintero, qui pendant de longues années a lutté pour l'existence de cette institution.
Dans son emplacement, vous ne trouverez pas seulement toutes les manifestations théâtrales et de la danse, mais aussi le siège de la Maison d'Édition Tablas Alarcos, responsable de la publication de livres et de la revue consacrée aux arts scéniques, en plus de la promotion des activités et rencontres de réflexion.
Avec son frère, le dramaturge récemment décédé Vicente Revuelta, Raquel a fondé en 1958 Teatro Estudio, l'une des compagnies les plus importantes de la scène cubaine, où elle s'est maintenue jusqu'à la fin de ses jours à travailler méritoirement en tant qu'actrice et directrice générale pendant plus de 38 ans.
Durant sa longue et fructueuse carrière, Raquel a interprété des pièces des plus célèbres auteurs nationaux et étrangers, tant au théatre qu'au cinéma et la télévision. Elle a aussi présidé le Centre Latino-Américain de Création et Recherche Théâtrale de Cuba, une institution culturelle de promotion et recherche artistique qui regroupe plusieurs artistes du théâtre d'Ibéroamérique. 
Traduction: Kenny Fernández Pérez
PL


Un concours de photographie dans le Centre Historique de La Havane
Comme une partie de la Semaine Britannique qui aura lieu à La Havane du 4 au 10 juin, le Bureau de l´Historien de la Ville (OHCH) et l´Ambassade Britannique à Cuba convoquent les personnes intéressées à un concours de photographie, qui aura comme thème « la présence britannique à Cuba sous sa perspective historique et contemporaine ».
Tous les professionnels ou amateurs de cet art, résidents à Cuba, pourront prendre part au concours. Un jury, intégré par des spécialistes de l´OHCH, le siège diplomatique anglais et de reconnus professionnels de l'objectif, accordera trois prix qui feront partie d´une exposition à l'occasion du 250e anniversaire du siège, de la défense et de la prise de La Havane par les Anglais.
Les auteurs pourront proposer un maximum de deux œuvres inédites. Les diptyques, les triptyques ou polyptyques seront considérés comme un travail unique. Les photographies doivent être imprimées, avec des dimensions entre 20 x 30 cm jusqu´à 100 x 80 cm (les cas des mesures spéciales seront examinés par la commission de sélection).
Les œuvres porteront un titre et un pseudonyme choisi par l´auteur. Celui-ci apparaîtra, en outre, sur une enveloppe annexe contenant un bref curriculum imprimé, une fiche technique sur laquelle est indiqué le nom du participant, le titre, les mesures de la photographie (imprimée) et l'année de réalisation, ainsi qu'un texte explicatif de la pièce et les données particulières du créateur.
Les travaux peuvent être remis jusqu´au 18 mai dans le Centre d´Information Culturelle, située au nº 8 de la rue Oficios, entre les rues Obispo et Obrapía, dans le Centre Historique de La Vieille Havane.

CUBARTE


Le père Las Casas : une personne utile pour le présent
Le livre El Padre Las Casas y los cubanos, une sélection de textes de la docteur Ana Cairo et d´Amauri Gutiérrez, a été présenté  sous les arcades du Musée de la Ville.
Le Prix National des Sciences Sociales et d´Histoire, le docteur Pedro Pablo Rodriguez, - à qui sera dédiée la Foire du Livre 2013, ainsi qu'à l'écrivain Daniel Chavarría – a assumé la présentation du volume et son intervention, comme d´habitude, intelligente et aiguë, par moments nuancée d'un fin humour, convertissant l´événement en un agréable dialogue avec le nombreux public présent.
Pedro Pablo Rodriguez a expliqué que ce livre, publié par la maison d'édition Ciencias Sociales, réunit de nombreux regards d'écrivains cubains regroupés par siècles : neuf des XVIIIe et XIXe siècles, dix-sept du XXe dont beaucoup sont aussi repris dans les onze du XXIe.
« On n´avait jamais publié une compilation d'une telle dimension à Cuba, à partir de la quantité de pages et de la variété des auteurs inclus. Ici nous avons des travaux abordant l´essai, l´étude fondamentale, l´article rapide et intelligent, la réflexion à partir de certains faits, les poèmes, les œuvres de théâtre » et, ensuite, il a affirmé « Je crois que la première valeur de ce livre est là, offrir un regard sur qui était, ce qu'a représenté père Las Casas dans la vie cubaine, ce qu´a représenté père Las Casas pour les Cubains, comment il a été assumé et intégré à la culture cubaine ».
Plus tard il a commenté « Le fait intéressant est que père Las Casas résulte un rebelle, un dissident, il s'est attiré de nombreux ennemis, jouant constamment sa vie, aussi bien dans les Amériques qu'en Espagne (…), c´est un homme qui est attrapé, d´une certaine manière, dans les circonstances historiques et qui réagit chaque fois plus et avec une plus grande force contre les courants dominants dans la pensée et dans l´activité de l´époque ».  
Pedro Pablo Rodriguez a souligné les caractéristiques fondamentales de la personnalité du père Las Casas : « Il était un grand et absolu polémiste, il est démesuré car il est profondément passionné, (…) il était un lutteur, avec la parole et les actes, le convertissant  aussi en notre contemporain ».
Il a ajouté que pour de nombreux auteurs repris dans le livre, Bartolomé de Las Casas est un prétexte pour analyser le présent, expliquant qu'au-delà du sens académique, ils voient le prêtre comme une personne utile pour le présent dont ils parlent et que dans le volume s´étend du XVIIIe siècle jusqu´à l'actualité.
Pedro Pablo Rodriguez a terminé son intervention en attirant l´attention sur l´ensemble de l´œuvre que la docteur Ana Cairo a écrite et publiée « des œuvres d'une consultation obligée pour tout rapprochement ; mais il y a une chose importante, avec cet ensemble qui nous enrichit nous nous rendons compte qu'il y a un grand objectif (…), cette diversité, cette pluralité, cette richesse et cette capacité créatrice de l´histoire et de la culture cubaine qui non seulement a produit des personnalités d´une très grande importance, mais en plus l´emploi, le maniement, la présence de ces personnalités au long de l´histoire et de notre culture ont aussi contribué à lui donner son caractère, sa propre personnalité, et il ne me reste seulement à demander Ana qu'elle continue ce genre de travail ».
L'auteur a commenté des détails du surgissement de cette recherche et elle a souligné l´importance d´inclure une investigation sur la façon dont les arts visuels avaient assumé Las Casas, « les images disent des choses, les images sont une ligne du travail historiographique à laquelle ne peut pas renoncer » a signalé la docteur Ana Cairo.
Ensuite elle s´est référée à la grande quantité des personnes qui ont collaboré sur ce projet et elle a remercié spécialement Fray Manuel Uña et Emilio Cueto, les personnes qui travaillent dans la Bibliothèque Nationale, celle du couvent de San Juan de Letrán, de l´Institut de Littérature et de Linguistique, les photographes de l´ICL et du Bureau de l´Historien et elle a souligné « ce livre est le fils de nombreux efforts, de beaucoup de générosités spirituelles et matérielles ».
En mentionnant les écrits des personnalités religieuses dans le livre, la professeur a fait valoir : « Les regards des chrétiens sur Las Casas sont aussi un bon exemple de la façon dont va avoir lieu un débat qui est aussi très important pour la société cubaine, comprendre la complexité des identités religieuses, leur poids et leur place dans les conceptions de la société cubaine, par conséquent le livre a une sortie sur les problématiques religieuse, éthique et historiographique ».
La docteur Ana Cairo a terminé sa présentation en annonçant son prochain projet relatif à Antonio Maceo, et elle a demandé une collaboration pour la difficulté d'une telle persistance « nous devons voir son importante contribution à la culture cubaine sous ses multiples formes, à l´intérieur et hors de Cuba, (…) Antonio Maceo est une autre grande force spirituelle de la société cubaine ».

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Paulo FG fêtera son 25e anniversaire de vie artistique en Angola
La Havane (PL) – Le compositeur et directeur cubain Pablo Alfonso Fernández Gallo, Paulo FG, fêtera les deux décennies de travail de son groupe avec une tournée en Angola, « une nation ouverte à la musique cubaine », a-t-il souligné.
Lors d'une récente rencontre avec la presse, des amis et des représentants de maisons discographiques à l´occasion des célébrations, l´auteur de Te deseo suerte a affirmé qu'il a trouvé un panorama différent au reste des marchés internationaux dans ce pays africain : « En Angola, j'ai apporté un spectacle avec des rythmes traditionnels cubains comme le cha cha cha, le mambo et conga, en plus de mes thèmes contemporains. Là, je me suis rendu compte de la grande influence de la musique africaine dans la notre. Les scènes européennes déclinent suite à la crise économique mondiale et, en Afrique, on nous ouvre les portes. Un grand nombre de professionnels ayant étudié à Cuba aiment notre musique et proposent des échanges culturels ».
Un nouveau projet est né de cette collaboration, vers le milieu de l´année sera organisé le premier Festival International Afro-caribéen en Angola.
Bien qu´il ait préféré ne pas avancer de noms, il a avancé la présence de musiciens cubains, de Guadeloupe, de Martinique et de République Dominicaine, parmi d´autres pays de la région.
Pablo Fernández Gallo a enregistré 11 productions discographiques, dont Tu no me calculas (1993) et El bueno soy yo (1996), actuellement il travaille sur un CD remémoratif dans lequel il est accompagné par d´anciens membres de son groupe. Le disque sera intitulé La nueva élite timbera, en allusion à ce genre de mode éphémère dans la musique populaire cubaine des années 90, a-t-il précisé.
Les festivités pour le 20e anniversaire de Paulito FG incluent aussi des tournées en Colombie et au Pérou, des concerts dans l´île et le tournage d´un documentaire avec des moments significatifs de leur travail artistique.
Né en 1962, Paulito, comme il est connu par le public cubain, a étudié dans le conservatoire de musique Ignacio Cervantes. Il a été membre de groupes tels que celui d´Adalberto Alvárez et du Dan Den. En 1992 il a créé son propre groupe Paulito FG y su élite. Depuis lors il a apporté sa musique sur de nombreuses scènes internationales, spécialement en Europe, aux Etats-Unis et à Porto Rico.

PL


Cuba attire de plus en plus de Français
Le nombre de touristes Français à Cuba est en forte augmentation puisque la plus grande île des Antilles a enregistré une hausse de 17,4% de visiteurs venant de ce pays en 2011.
Selon Gilberto López, Directeur de l'Office de Tourisme de Cuba présent lors de la 37ème édition du Salon Mondial du Tourisme au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le tourisme français à Cuba est en plein essor actuellement.
Cuba dispose lors de ce Salon Mondial du Tourisme à Paris d'un stand de 45 m² où sont représentés des entreprises comme Havanatours, Cubana de Aviacion, Cubabacan, Sol Melia, Iberostar Cuba et l'Office du Tourisme de Cuba en France.
Lors de ce salon ces entreprises ont mis en avant les attractions touristiques de l'île, la diversité culturelle et historique du pays, ainsi que la richesse du patrimoine de Cuba.
Les images que l'on a pu voir sur le stand sont celles rappelant la campagne publicitaire "Auténtica Cuba" (Cuba Authentique) lancée en 2010 afin de montrer tout ce qui fait de la plus grande île des Antilles un endroit unique.
En plus des paysages magnifiques et des superbes plages bordées par la Mer de Caraïbes, Cuba possède une population très accueillante qui met tout de suite à l'aise le visiteur.
L'île possède aussi la deuxième barrière de corail la plus grande au monde, longue de 400 kilomètres et protégeant les plages magnifiques.
En voyageant à Cuba le visiteur découvrira quatre villes classées au Patrimoine Mondial de l'Humanité par L'UNESCO, et six réserves naturelles.
Sur le Web : http://www.americas-fr.com/tourisme
Cuba Coopération-France


Rencontre avec Aleida Guevara March à Paris
L'Ambassade de Cuba en France et Cuba Si France vous invitent à une rencontre exceptionnelle avec Aleida Guevara March, la fille du Che, qui sera en France en occasion de la Première Mondiale de la Symphonie « Le Che », de Julio César Pardo.
Le RDV aura lieu à la salle « Alejo Carpentier » de l'Ambassade de Cuba en France.
Mercredi, le 18 avril 2012 à 19h00.
16, rue de Presles, 75015 Paris

Cuba Coopération-France


Échantillon photographique de l'ALBA à Berlin
Berlin, (PL).- «De Fiestas, cinco países, cinco miradas», c'est le titre d'un échantillon collectif de photographie inauguré par le groupe de théâtre culturel des pays intégrant l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA).
L'exposition se réalise dans la salle 15 de Septiembre, qui appartient à toutes les ambassades d'Amérique Centrale situées dans un des bâtiments de la capitale allemande.
Dans l'inauguration, Raúl Becerra, ambassadeur de Cuba en Allemagne, a remercié au nom des représentants des pays de l'ALBA à tous les assistants de leur présence et intérêt pour la culture latino-américaine.
Il a souligné l'importance de ces photographies, qui reflètent la culture, les traditions et la diversité ethnique des peuples latino-américains.
Il a de même signalé le travail des attachés culturels de chaque ambassade représentée (Bolivie, Cuba, Équateur, Nicaragua et Venezuela) et a reconnu le commissaire Sol Mateo, par son effort constant et dévouement à ce projet, qui deviendra un échantillon itinérant dans d'autres régions allemandes.
Pour sa part, le photographe Sol Mateo a fait ressortir l'appui donné et la qualité des œuvres envoyées pour cette exposition, ce qui a permis de conjuguer avec harmonie l'exhibition et de montrer la joie et les traditions qui représentent les latino-américains.
Les pièces choisies pour représenter chaque pays dessinent les Fêtes Patronales et le travail politique des photographes Mateo (Bolivie), Héctor Laza (Cuba), Jorge Vinueza (Équateur) et Jesús Ochoa (Venezuela).
Les photos offertes par l'Institut de Tourisme de Nicaragua sont exhibées aussi, elles recueillent à travers des instantanés des événements marquants des peuples de l'ALBA.  
Avec un peu plus d'une centaine d'assistants, se trouvaient les ambassadeurs et chefs de mission des pays de l'ALBA, des représentants d'autres pays latino-américains et des membres du corps diplomatique accrédité à Berlin.
Des artistes allemands et cubains y ont aussi participé, ainsi que des représentants de partis politiques, des groupes de solidarité, des journalistes de plusieurs organes, des institutions culturelles et sociales établies dans cette capitale, de jeunes étudiants latino-américains et allemands et le public en général. 
Le grand accueil qui a eu l'échantillon a mis en évidence une fois encore l'intérêt qui éveille la culture latino-américaine et particulièrement le projet d'intégration ALBA à Berlin.
Traduction: Kenny Fernández Pérez
PL


Une soirée musicale avec Ivette Cepeda en France
Paris (PL) – Les Français et les Cubains ont profité d´une soirée artistique offerte par la chanteuse Ivette Cepeda dans la salle Alejo Carpentier de l'ambassade de Cuba en France.
Ivette Cepeda, accompagnée au piano par Pity Cabrera, a interprété Para vivir, Yolanda, Perdóname conciencia, et d'autres pièces reconnues internationalement.
La chanteuse est en France pour la première du documentaire Una cubana en París (Une Cubaine à Paris), abordant le concert qu'elle a offert au mois de novembre dernier dans le Centre des Arts d´Enghien-les-Bains, au nord de cette capitale.
« J´ai parié sur la chanson cubaine, qui est le genre que le public m'a le plus demandé ces dernières années et c'est aussi celui qui m´a apporté le plus de notoriété », a commenté la chanteuse à l'agence Prensa Latina.
Elle a informé qu´elle se prépare actuellement pour un concert à La Havane, le 28 avril, et pour une tournée en Colombie, à Panama et aux Etats-Unis.
Ivette a offert ses remerciements à l´entreprise Musicalia, au Centre des Arts et à l´Ambassade cubaine en France pour cette seconde visite.
En donnant la bienvenue à la chanteuse, l´ambassadeur Orlando Requeijo a considéré un honneur de compter la présence d´une artiste ayant un grand prestige et une reconnaissance dans cette rencontre si spéciale.
La soirée a aussi compté la présence de l´ambassadrice de Cuba devant l´UNESCO, María de los Angeles Flórez ; de membres du corps diplomatique ; des représentants des organisations de solidarité et des amis de la Révolution cubaine.

PL


Un écrivain cubain lauréat du Prix International Quintavenida Tricolor
La Havane (PL) – L'écrivain cubain Humberto Rodriguez Manso a reçu le IIe Prix International Quintavenina Tricolor, accordé par le portail italien www.quintavenida.it pour le travail de promotion de la culture cubaine dans ce site Web durant l'année 2011.
Cette reconnaissance est très importante pour nous car, en plus de récompenser ceux qui se soulignent le plus, elle contribue au développement de notre page, a affirmé son responsable de la culture, l'Italien David Pellegrini, lors de la remise du laurier.
Dans ses paroles de remerciement, Humberto Rodriguez Manso a souligné le niveau de satisfaction de l´exécutif de l´Union des Écrivains et des Artistes de Cuba (UNEAC) avec cette expérience.
« Il est bon de souligner que les Italiens qui intègrent le groupe de ce portail soutiennent la Révolution Cubaine et luttent contre le blocus imposé par le gouvernement des Etats-Unis ». Il a aussi précisé la solidarité inconditionnelle de www.quintavenida.it  quant à la cause des cinq antiterroristes cubains prisonniers aux Etats-Unis.
À ce propos il a fait l´éloge de l´initiative de convoquer à un concours de poésie pour Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Fernando González et Antonio Guerrero, qui sont injustement emprisonnés pour leurs activités antiterroristes ; et pour René González en « liberté surveillée » à Miami après avoir accompli sa peine.
Le concours a reçu 220 poésies, en provenance de Cuba, du Brésil et d´Italie, dont 25 ont été récompensées et 12 d´auteurs cubains qui ont aussi été distingués lors de la cérémonie.
Le Ier Prix International Quintavenida Tricolor a été accordé à Melaneo Maden, président de l´UNEAC de la commune de Moa, province d'Holguín, pour sa persistance de maintenir la collaboration avec ce portail en 2010.

PL


Le succès de l'orchestre Anacaonas à Pyong Yang
Le groupe féminin Anacaona prend part avec un plein succès au festival international de Printemps de Pyong Yang, en République Démocratique Populaire de la Corée.
Notre délégation a été invitée au gala inaugural du Festival pour le plus grand plaisir des présents, qui ont pu apprécier le talent des Cubaines chantant en coréen.
La vice-ministre de la Culture, Vivian Velunza, qui préside la délégation, a offert ses remerciements pour l'invitation au Festival et elle a désiré un grand succès pour les célébrations en hommage au centenaire de la naissance du grand leader Kim Il Sung.
Dans le festival, comptant une ample participation de délégations artistiques de nombreux pays, les Cubaines ont pris part à différentes représentations avec une grande acceptation du public. La délégation officielle de Cuba a été interviewée par plusieurs journaux et par la télévision nord-coréenne.

CUBARTE

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n° 528 - Les Dossiers d'Irak - 22/04 - a1- Sale temps pour les Américains à Bagdad.

From: Lemaire Marc
Sent: Monday, April 23, 2012 10:28 AM
Subject: n° 528 - Les Dossiers d'Irak - 22/04 - a1- Sale temps pour les Américains à Bagdad.

Aujourd'hui, face aux ambitions hégémoniques de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix
Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre




Les Dossiers d'Irak
n° 528                                                      22/04/2012
C.De Broeder & M.Lemaire




Le " Dossier d'Irak  " est visible  sur ...
a) sur mes blog :


d) Sur le site de Eva Resis  : no-war.over-blog.com
e) Et sur le site de Robert Bibeau : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html

Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail, une seule adresse : fa032881@skynet.be




Sommaire :

Tiré à part :
Gilles Munier : Sale temps pour les Américains à Bagdad.
Point de vue
1-1 Hassan Hamade Annan : Génocide en Iraq et Paix en Syrie ?
2 Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion
2-2 Julie Lévesque : L'armée des États-Unis entre dans la clandestinité.
3 Les Brèves
3-1  Belga : Bagdad accuse des pays arabes de faciliter le terrorisme en Irak.
4-1 Gilles Munier : Tarek Aziz et la mort lente des prisonniers politiques irakiens.
5 Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion
6 Annexe
6-1 L'ex geôlière bourreau d'Abou Ghraïb ne regrette pas ses actes
6-2 Glen FORD : Guerres impérialistes: le pays du goulag levant (USA) et la France arrogants dans la défaite.
  






















Tiré à part
:
Gilles Munier : Sale temps pour les Américains à Bagdad.La « guerre annoncée » contre l'Iran et « l'axe chiite » oblige Nouri al-Maliki à se débarrasser du maximum de « contractors », ces mercenaires occidentaux qui pullulent en Irak, et de surveiller les déplacements des agents de sécurité de l'ambassade US.
Plusieurs dizaines de milliers de « contractors » – mercenaires – américains ou étrangers, employés par des sociétés militaires privées (SMP), détestés par la population, sont toujours en Irak. Fin 2011, avant le départ du gros des troupes d'occupation étasuniennes, leur nombre était supérieur à celui des GI's.
Nouri Al-Maliki qui peut difficilement se passer d'eux en matière de sécurité et de défense, craint à juste titre qu'ils participent à la déstabilisation de son régime en cas de bombardements de centres nucléaires iraniens par Israël, d'intervention étrangère armée en Syrie, ou d'attaque généralisée de « l'axe chiite » par l'Otan. Le temps où les « contractors » roulaient des mécaniques, au-dessus des lois, est donc révolu. Ils sont plus que jamais dans la ligne de mire des services secrets irakiens et iraniens qui guettent la moindre incartade de leur part pour les faire expulser, et qui n'hésiteront pas à les interner si l'Iran est attaqué.
Dès la semaine précédent le départ des GI's, Ahmad, le tout-puissant fils de Nouri al-Maliki, a expulsé de la Zone verte des sociétés étrangères et les mercenaires qui s'y trouvaient et en a profité pour placer des chars près du domicile des opposants sunnites proaméricains. Les responsables des check points ont l'ordre de vérifier scrupuleusement les identités, la validité des visas, les autorisations de déplacement et de port d'armes des étrangers.
Finis les passe-droits
Début décembre, une équipe de mercenaires de la SMP Triple Canopy, liée par contrat au Département d'Etat étasunien, a été arrêtée sur la route de Taji.
Ils ont été détenus 18 jours dans des conditions exécrables pour eux - nourriture servie sur le sol crasseux de leur cellule, riz plein d'insectes – … mais de loin préférables à celles réservées aux opposants irakiens. Mark Fisher, un ancien sergent fidjien, arrêté avec deux Américain et douze Irakiens, a accusé ses geôliers de « tortures mentales »… et leur a reproché d'avoir dû passer Noël en prison. Il a fallu l'intervention du congressiste républicain américain
Peter King pour les libérer.
Début janvier, une centaine de « contractors » a été retenue pendant quelques jours à l'aéroport de Bagdad dans des cellules de la police des frontières.
Certains faisaient partie de la sécurité de l'ambassade des Etats-Unis. Pour ne pas dramatiser la situation, James Jeffrey, l'ambassadeur, a parlé d'«
ennuis » à porter au compte du « manque d'expérience » des fonctionnaires irakiens, des « lenteurs bureaucratiques ». Pour Latif Rashid, conseiller du président de la République irakienne, les étrangers débarquant à Bagdad sont dans des conditions semblables à celles d'un Irakien se rendant aux Etats-
Unis dans le cadre de son travail. Finis les passe-droits !
Tuez-les, sans sommation
Le 16 janvier dernier, quatre officiers américains, dont deux femmes, travaillant à l'ambassade qui effectuaient, selon eux, une patrouille de routine dans une BMW bourrée d'armes, ont été arrêtés près du domicile de Saleh Abdul Razzak, gouverneur de Bagdad, membre important du parti Dawa. Celui-ci les accuse d'avoir cherché à l'assassiner. Il exige désormais que les agents de sécurité US soient accompagnés par des policiers irakiens dans leurs déplacements. Sinon, il autorise les forces de l'ordre à les tuer… sans sommation ! Moqtada al-Sadr lui a apporté son soutien et appelé ses partisans à surveiller les étrangers. Le leader chiite estime que de nombreux assassinats inexpliqués sont l'œuvre des services secrets américains. Les arrestations d' « agents américains » étant bien vues de l'opinion publique, le ministère de l'Intérieur – dont Maliki assure l'intérim depuis les dernières législatives –
accuse maintenant les sociétés de militaires privées étrangères de « porter atteinte à la sécurité de l'Etat », voire de servir de couverture au Mossad. C'est loin d'être une découverte ! Le 1er février, sur Al-Manar, la chaîne du Hezbollah libanais, plusieurs dirigeants chiites irakiens, ayant servi l'occupation sans broncher, abondent dans ce sens pour se refaire une virginité à bon compte (1).
(1) Reportage vidéo de Al-Manar « Irak: Le Mossad israélien dans les sociétés sécuritaires »


Point de vue
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
1-1 Hassan Hamade Annan : Génocide en Iraq et Paix en Syrie ?
L'ancien secrétaire général des Nations-Unies (1997-2006) et Prix Nobel de la Paix (2001), Kofi Annan, a été chargé par son successeur Ban Ki-Moon et par son homologue de la Ligue arabe, Nabil el-Arabi, de négocier une solution pacifique à la crise syrienne. Mais, Monsieur Annan est-il la personne la mieux placée pour cela ? Considérant sa responsabilité éminente dans le génocide de plus d'un demi-million d'enfants irakiens, Hassan Hamade en doute.
Réseau Voltaire | Beyrouth (Liban) | 22 mars 2012 
Monsieur Annan,
« L'Homme blanc a élevé à des hauteurs jamais atteintes la Civilisation du mensonge. »
Je suppose que vous connaissez cette citation d'un grand intellectuel et historien réunionnais, Jean-Charles Angrand. Elle figure dans une lettre adressée par ce dernier il y a de cela un an et demi au professeur Jean Ziegler, alors coordinateur de la Commission des Nations unies chargée de la lutte contre la faim et pour le droit à l'alimentation.
Vous n'êtes pas sans savoir que les États-Unis opposent un refus catégorique à l'idée de faire figurer le droit à l'alimentation dans le cadre global des droits de l'Homme malgré le fait que ceux-ci ne sont jamais respectés dans le monde surtout par la puissance qui ne cesse d'en brandir l'étendard [1]
C'est sur ce point que Jean-Charles Angrand a voulu insister pour clarifier le débat sur les problèmes politiques comme sur les problèmes économiques et sociaux, surtout que l'une des armes de destruction massive les plus utilisées est l'arme de la faim et de la malnutrition [2]. Quant aux slogans sans cesse répétés en la matière, ils ne servent que pour la propagande. N'est-ce pas Winston Churchill qui a dit : « Pour être protégés, les grands projets ont besoin de sentinelles en mensonges » ?...
Je pense, Monsieur, que cette citation vous rappelle quelque chose, même beaucoup de choses…. à commencer par la tragédie irakienne favorisée par un flux continu de mensonges pour justifier la guerre et entretenir le blocus contre ce berceau de la Civilisation humaine. Le Comité des sanctions chargé d'appliquer le Programme « pétrole contre nourriture » – titre, en soit, sommet de cynisme et de sadisme humain – qui agissait sous votre autorité, a mis en marche un génocide, dans le vrai sens du mot, selon la qualification donnée à cette action par Marc Bossuyt, alors président de la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies [3] et grand professeur en Droit international. En effet, pendant votre premier mandat comme secrétaire général des Nations unies (1er janvier 1997-31 décembre 2000) le nombre des bébés irakiens tués par les sanctions, parce que privés de nourriture, de médicaments et de traitements médicaux adaptés, s'est élevé à plus de 550 000 enfants en bas âge. Il va sans dire que le « compteur » macabre s'était arrêté en l'an 2000, mais les tueries continuaient à travers le « Programme » qui s'est effondré au mois de mars 2003 avec l'invasion terrestre de l'Irak par la coalition anglo-saxonne et ses alliés.
Nous évoquons seulement le carnage des enfants et des bébés en laissant de côté les autres catégories de la population qui ont subi pratiquement le même sort. Mais l'histoire de votre Comité de sanctions et sa responsabilité dans ce génocide mérite bien d'être mise un peu en relief d'autant plus qu'on vous charge dès à présent de régler d'autres dossiers, non moins épineux, qui pourraient concerner directement la stratégie sanguinaire de l'Empire. Franchement, Monsieur Annan, votre nom à lui seul est devenu indissociable de cette tragédie qui n'a pas encore été prise en charge par la Justice internationale adaptée.
En évoquant ces meurtres en masse, Jean Ziegler ainsi que Hans-Christophe von Sponeck (ce dernier a dirigé à partir de Bagdad le Programme « pétrole contre nourriture ») s'accordent à considérer que .. « graduellement, à partir de 1996, le programme pétrole contre nourriture fut détourné de sa mission et servit d'arme de punition collective de la population fondée sur la privation de nourriture et de médicaments »….. et ce en contradiction flagrante avec la structure même du Programme telle que définie par le Conseil de sécurité, bien que la structure en elle-même est une aberration humaine, voire même une honte.
Des escrocs à la tête du « Programme »
Monsieur Annan, vous étiez au courant de toutes les pratiques et les malversations qui se déroulaient dans les différentes instances du « Programme » à commencer par le Bureau de ce « Programme » chargé d'examiner les demandes présentées par les entreprises qui aspiraient à décrocher des contrats. Le directeur de ce bureau vous l'avez-vous-même nommé à son poste, à la demande des États-uniens, malgré les suspicions qui l'entouraient. D'ailleurs il a fini par être inculpé par le District Court de New-York avant de se retirer à Chypre « où il coule des jours heureux » selon l'expression de Jean Ziegler. Il était votre protégé, Monsieur Annan. Vous lui avez assuré la couverture nécessaire pour le déploiement de ses minables talents. En même temps, vous vous absteniez à protéger le « Programme », ce qui aggravait les exactions de sorte que dans le monde entier on comparait cette machine infernale aux administrations les plus corrompues de la planète. Tout ça sur le dos du pauvre peuple irakien à qui on administrait des protocoles de destruction systématique. Il suffit de donner deux ou trois exemples des crimes perpétrés par cette administration à la tête de laquelle vous déployiez vos dons de faux sage africain.
Votre Comité de sanctions, animé par un code de conduite visant à rendre aux irakiens la vie infernale, se surpassait dans l'invention de méthodes, plus cruelles les unes que les autres, afin de remplir sa tâche diabolique. Par exemple le Comité refusait catégoriquement de permettre aux hôpitaux irakiens d'acquérir les machines de dialyse indispensables pour des milliers de patients. Un jour le représentant de l'OMS à Bagdad, Dr Ghoulam Rabbani Papal, passe une commande urgente à la représentation du « Programme » à Bagdad pour l'acquisition de 31 machines de dialyse. Cette demande fut immédiatement transmise à New-York au Comité des sanctions où, comme dans les films d'horreur, ont disparues les traces de cette commande. Il a fallu réitérer la même demande, avec un temps d'attente de plusieurs mois avant de recevoir une réponse. Ce n'est qu'après maintes interventions que le Comité a fini par donner son accord mais pour 11 machines seulement !!!... et l'histoire ne s'arrête pas là car ces 11 machines une fois livrées se sont trouvées bloquées au poste frontière jordano-irakien, par une décision anonyme. Il a fallu deux années de démarches acharnées pour pouvoir les libérer. Il va sans dire qu'entre-temps le nombre des patients irakiens qui périrent, femmes, enfants, vieillards etc…., dépassait tous les décomptes imaginables. C'était en l'an 2000.
Monsieur Annan, comment avez-vous accepté qu'une cruauté pareille soit commise sous votre autorité ?... mutisme total de votre part. Avez-vous entendu parler d'un crime qui s'appelle non-assistance à personne en danger, vous qui êtes supposé ne pas ignorer la loi… ?
Silence, on torture !
En 1999, alors que le corps médical irakien parvenait à faire des miracles compte-tenu de l'extrême privation qui le frappait, la directrice de l'UNICEF, Carol Bellamy formulait une demande expresse pour l'importation d'ampoules nécessaires à l'alimentation intra veineuse des nourrissons et des enfants en bas-âge gravement sous-alimentés. Après une longue période d'attente, le verdict du Comité des sanctions tombe et c'est le refus catégorique. Elle s'est même adressée personnellement au Conseil de sécurité mais en vain !... Ainsi votre machine infernale, monsieur Annan, a réussi une formidable performance en matière de respect de l'être humain. Est-ce que vous réalisez bien que vous vous êtes abstenu d'apporter une assistance à bébés en danger… ? Pourtant Monsieur Annan, vous ne cessez de cultiver votre image de marque, d'homme intègre, de sage africain, soucieux des droits de l'homme et de la paix dans le monde.
Depuis cette demande de l'UNICEF, le décompte macabre des enfants martyrs s'est arrêté, mais la tuerie continuait son avancée. Et en même temps vous vous êtes accroché à votre poste avec une allure de respectabilité et de calme.
Les pratiques de votre Comité de sanctions à l'égard de l'ensemble de la population irakienne ressemblent davantage à d'interminables séances de tortures. Vous en étiez témoin, Monsieur Annan, et le monde n'a eu aucun écho d'une quelconque manifestation de votre conscience d'homme de paix et de droit.
Je ne veux pas m'attarder, ni à raconter comment votre Comité de sanctions a empêché la fourniture de machines adaptées nécessaires à la remise en marche des stations d'épuration de l'eau potable du Tigre, de l'Euphrate et de Shatt-al-Arab, ni à expliquer comment l'Irak à cause de cela est passé parmi les premiers pays au monde dont la population souffre de maladies chroniques dues à la pollution de l'eau, ni comment votre Commission refusait toutes les demandes et suppliques des hôpitaux irakiens pour l'obtention des climatiseurs nécessaires pour conserver au frais les médicaments dans un pays où la température peut dépasser les 45° durant plusieurs mois.
Ce sont juste quelques petits exemples d'une panoplie d'actions concertées visant à ramener à l'âge de pierre un pays comme l'Irak et Dieu sait ce qu'est l'Irak.
« Ce qui se passe en Irak est bel et bien un génocide » s'est exprimé à haute voix Marc Bossuyt sans que ce cri alarmant et culpabilisant n'atteigne vos oreilles, Monsieur Annan. Tout comme les multiples protestations de cet homme honnête qu'est Denis Hallyday, le coordinateur du « Programme » à Bagdad, qui s'est trouvé contraint de vous jeter en pleine figure sa démission et a quitté les Nations Unies…. Tout comme les protestations de son successeur au même poste, le très honorable Hans Christophe von Sponeck, éponyme de l'honnêteté et du dévouement qui a été empêché d'expliquer de vive voix devant le Conseil de sécurité, les réalités de la situation et du génocide qui se déroulait. Au lieu d'avoir le minimum d'honnêteté et de fidélité à la charge qui vous incombait et qui exigeait de vous une solidarité avec cette étoffe d'hommes de courage, de compétence et d'honneur, vous avez choisi le silence perfide et de vous ranger du côté des deux délégations anglo-saxonnes qui ont décidé d'interdire à von Sponcek de s'exprimer devant le Conseil de sécurité car il a bravé les interdits en choisissant de respecter scrupuleusement la Charte des Nations unies. Oui Monsieur Annan, sous votre autorité le respect de la Charte des Nations unies est devenu une infraction qui mérite un châtiment.
Complexé de la famille Wallenberg
Les atlantistes ont empêché von Sponeck d'étaler la vérité au grand jour devant le Conseil de sécurité tout comme ils ont empêché dernièrement le général soudanais al-Daby (chef de la délégation des observateurs arabes en Syrie) de s'exprimer devant la Ligue arabe et de faire saisir son rapport par le Conseil de sécurité car il mettait en cause le rôle destructeur et criminel que les organisations terroristes jouaient en Syrie. D'ailleurs il existe plusieurs points communs entre les deux cas.
Monsieur Annan,
Vous êtes sans doute impressionné par la trajectoire de vos beaux-parents suédois. Je veux parler de la famille Wallenberg, très puissante dans le domaine de l'industrie, des finances et des banques et qui a donné à la Suède plusieurs personnalités éminentes dont certaines ont eu un rayonnement pan-européen tel l'oncle maternel de madame votre épouse, Raoul Wallenberg et son oncle Jacob. Très probablement c'est la personnalité de Raoul qui vous a le plus intéressé car il était sûrement un homme assez particulier qui a fait preuve d'un courage indéniable durant les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale lorsqu'il a exposé sa vie aux grands dangers pour sauver des centaines de juifs en Hongrie et ce avant qu'il ne soit arrêté par les troupes soviétiques le lendemain même de leur entrée en libérateur dans Budapest. D'ailleurs les traces du brave Raoul se sont rangées dans les dossiers des énigmes de la guerre et de l'après-guerre. Tout ce qui a filtré de sa disparition c'est que les soviétiques le considéraient comme un espion états-unien.
C'est tout à fait normal Monsieur Annan que vous sentiez une certaine fierté lorsque vous visitez certaines capitales européennes et que vous vous rendiez à des sites érigés par les communauté juives à la mémoire de Raoul, tout comme à Washington qui lui a délivré le statut de citoyen d'honneur des États-unis, après Winston Churchill. Quant à l'État d'Israël, ou il est aussi citoyen d'honneur, la plaque commémorative en son nom a été placée au cœur même du Mausolée de « Yad Vashem » à la mémoire des victimes de l'holocauste nazi.
Monsieur Annan,
C'est bien dans la nature des choses que ce lien matrimonial qui vous lie à la famille Wallenberg soit à l'origine de votre ascension professionnelle mais est-ce que vous n'auriez pas dû suivre l'exemple de l'oncle de votre épouse en matière de dévouement à son peuple juif et que vous prôniez une attitude ferme contre toutes sortes d'holocauste plutôt que d'y participer, comme vous l'avez fait lors du génocide du peuple irakien.
Oui Monsieur Annan, il s'agit bien d'un holocauste en Irak et d'un génocide, dans le sens juridique du terme tel que qualifié par Marc Bossuyt. Vous êtes partenaire dans la gestion de cet holocauste en Irak.
Vous êtes partenaire principal dans cette non-assistance à 550 000 enfants en bas âge en danger de mort.
Soyez sûr Monsieur Annan que nous ne sommes pas une copie conforme de nos gouvernements sionistes arabes. Si vous avez le plein droit d'être fasciné par vos beaux-parents sionistes, alors vous pourriez être sûr que cela ne sera jamais notre cas vis-à-vis des sionistes arabes. Ils ne nous fascinent guère, au contraire ils nous dégoûtent.
Il est inutile Monsieur Annan, que vous pensiez, ne serait-ce qu'un laps de secondes, que l'holocauste de la Mésopotamie pourrait échapper indéfiniment à la justice. Cette affaire vous concerne directement du fait de votre position dirigeante à la tête de l'exécutif onusien durant la période du génocide qui avait pour titre « pétrole contre nourriture ». Avec un parcours pareil, on peut se demander si vraiment vous êtes habilité pour apporter une solution pacifique à la crise syrienne actuelle que l' « on » vous a chargé de résoudre.
Pouvez-vous faire à la Syrie une prescription extra-génocidaire qui l'épargnerait de subir le même sort que l'Irak ? …Très probablement on ne vous a pas choisi pour cela.
Monsieur Annan, vous êtes chez nous aujourd'hui pour servir les projets de ceux-là mêmes qui vous avaient envoyé chez nous hier, du temps de l'holocauste en Irak.
Monsieur Annan, vous êtes aujourd'hui en Afrique pour faire la propagande des Rockfeller. N'est-ce pas le groupe Rockfeller qui finance le projet AGRA de « l'Alliance pour une révolution verte en Afrique » que vous présidez vous-même ?
Quand même Monsieur Annan, un peu de décence vous ferait du bien…. Nous n'avons pas perdu notre mémoire et nous nous souvenons bien de vous. Souvenez-vous Monsieur Annan, de la fameuse sagesse d'Albert Camus :
« Toutes les contraintes du monde ne feront pas qu'un esprit un peu propre accepte d'être malhonnête. »
[1] Depuis le rapport NSSM 200, rédigé pour le Conseil national de sécurité des États-Unis par Henry Kissinger en 1974, Washington a théorisé l'usage de l'arme alimentaire. Ainsi, les États-Unis ont organisé des famines en Corée du Nord, États avec lequel ils sont toujours en guerre. Plus récemment, en 2007-2008, Washington a utilisé l'arme alimentaire contre la Tunisie et l'Égypte, provoquant ainsi des émeutes de la faim. À moyen terme, celles-ci se sont transformées en soulèvements populaires qui ont été présentés comme des révolutions libérales sous le vocable « printemps arabe ».
[2] Destruction massive, Géopolitique de la faim, par Jean Ziegler, Éd.Seuil, 2001.
[3] Aujourd'hui Conseil des Nations unies pour les Droits de l'Homme




2 AnalyseGéopolitique et stratégie Réflexion
PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Les armées s'inquiètent de pratiques dopantes non seulement de la part des soldats eux-mêmes, mais aussi du commandement.
Les militaires seraient-ils plus dopés que les vainqueurs du Tour de France ? Se bourreraient-ils les narines avec ardeur, protégés par une forme de non-dit ? C'est que... Avec mille précautions de langage et en maniant avec insistance le sous-entendu, la revue de recherche de l'armée de terre Inflexions aborde ce sujet tabou dans sa dernière livraison (*), sous le titre "Dopage et conduites dopantes". Les auteurs expliquent curieusement que ce n'est pas vraiment l'institution qui se pose des questions, mais que "beaucoup d'observateurs extérieurs à la défense considèrent comme fréquente l'utilisation de substances dopantes au sein des armées".
Sauf que si les militaires se dopaient, assure l'article, ce ne serait pas pour améliorer des performances sportives, mais pour une meilleure cause : "Les objectifs seraient similaires [à ceux des sportifs] - être plus performant que l'adversaire -, mais à atteindre dans un contexte bien différent, celui de la guerre et du combat." Et de développer cette idée d'une forme de dopage sans doute pas nécessaire, mais pas vraiment inutile non plus : "En temps de conflit, ou dans le contexte de déploiement sur des théâtres d'opérations de haute dangerosité, les questions posées sont plus complexes. L'automédication et l'utilisation de substances dopantes ayant pour but d'améliorer les performances physiques, en particulier musculaires, mentales, ou de maintenir l'éveil et un état de parfaite vigilance, permettent, si le dopage est adapté, de rendre le militaire plus efficace à son poste de combat."
Drogués pour la bonne cause ?
De fait, les militaires peuvent se doper illégalement en se procurant eux-mêmes de l'herbe qui fait rire ou des substances qui font rêver. Pour ne citer que l'exemple du Liban, on sait que l'herbe y est fameuse. Et en Afghanistan, premier producteur d'opium au monde, le commerce n'est pas impossible avec les plus de 100 000 militaires étrangers... Mais les armées elles-mêmes administrent aux combattants diverses médications susceptibles de mieux voir la nuit, de leur faire perdre le besoin de sommeil, ou au contraire de les endormir sur commande, aux heures choisies. Cette réalité est d'ailleurs reconnue, à tel point qu'un texte officiel, l'instruction N° 744/DEF/DCSSA/AST/TEC relative à l'utilisation de substances modifiant la vigilance en opérations, en définit le cadre !
Justifier la prise de substances dopantes
Les militaires édictent dans ce texte leurs ascensions des Alpes et on voit ici que cette définition est très large. "Les types d'opérations militaires pouvant justifier la prise éventuelle de substances qui agissent sur le niveau de vigilance des combattants sont les opérations dites soutenues et les opérations dites continues. Les premières se traduisent par une activité militaire quasi ininterrompue ne permettant aucun sommeil réparateur ; les secondes concernent une activité militaire de plus longue durée n'autorisant qu'une récupération partielle (par exemple : un sommeil diurne, de courte durée et fractionné). À titre d'exemples, on peut citer le fonctionnement 24 heures sur 24 des centres opérationnels pour l'armée de terre, la continuité entre le poste de veille et le poste de combat pour la marine, la mission nucléaire ou le travail au sol en ambiance nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC) avec des tenues de protection pour l'armée de l'air". Mais attention, ce n'est pas du dopage. C'est de l'"aide de type pharmaceutique modifiant la vigilance". Nuance...
Gavés de protéines hormonées
Les trois auteurs de l'article - les médecins militaires André-Xavier Bigard et Alexandra Malgoyre et le capitaine Hervé Sanchez - lancent par ailleurs un véritable cri d'alarme sur l'automédication de certains militaires qui se gaveraient de compléments alimentaires (protéines hormonées) utilisés par les culturistes. Ils soulignent par ailleurs l'intérêt de la démarche lancée par les armées pour rationaliser les programmes de préparation physique au combat afin de "rendre inutile la consommation de produits et de substances supposés dopants". Voilà une bonne idée. Car par les temps qui courent, que diront les armées si un militaire dopé sur ordre et dont la santé se serait dégradée les poursuivait devant la justice ?
(*) "Le sport et la guerre", Inflexions n° 19, La documentation française, 12,00 €, ISSN : 1772-3760

2-2 Julie Lévesque : L'armée des États-Unis entre dans la clandestinité.
Des troupes spéciales déployées partout sur la planète Selon le Stars and Stripes, un média du département de la Défense des États-Unis, le Pentagone se prépare à déployer des troupes d'opérations spéciales dans le monde entier au moment où l'on diminue le nombre d'opérations militaires traditionnelles.
L'initiative est présentée comme un moyen de réduire les frais.
Grâce à cette nouvelle stratégie, les États-Unis remplacent les opérations de théâtre à grande échelle par des opérations militaires clandestines, rentables et de moindre envergure. Cela aboutit inévitablement à la violation de la souveraineté nationale du pays ciblé.
Le chef étasunien du commandement des opérations spéciales, l'amiral Bill McRaven, qui a mené le raid contre ben Laden au Pakistan, a proposé que les troupes quittant les zones de guerre en Irak et en Afghanistan soient redéployées dans des zones « quelque peu négligées durant la décennie centrée sur Al-Qaïda ».
Cela se ferait dans le but de faciliter le lancement de raids par les Forces Spéciales, comme celui qui aurait tué ben Laden, une opération clandestine ayant violé la souveraineté pakistanaise.
Selon AP, le déploiement de commandos « plus près de nouvelles zones de crise remplacera les invasions terrestres comme celles de l'Irak et de l'Afghanistan […] par des raids d'opérations spéciales laissant peu de traces, ou mieux encore, des raids effectués par des forces locales amies entraînées par les États-Unis, les aidant à combattre, côte à côte, des ennemis mutuels ».
Ces troupes pourraient effectuer des raids, ou seraient probablement davantage appelées à travailler avec des alliés locaux pour leur apprendre à cibler des ennemis régionaux ainsi qu'à promouvoir des relations à long terme, entre soldats, pouvant aider à désamorcer une crise ou un coup éventuels. (Kimberly Dozier, Special operations expanding as wars recede, Associated Press, 27 janvier 2012)
Cela aidera « à désamorcer une crise ou un coup éventuels » ou à les fomenter?
Le but, selon un représentant de la Défense, est d'« augmenter la coopération avec les armées étrangères, de travailler avec elles pour vaincre les menaces locales au lieu de faire porter le poids de ces combats aux États-Unis ».
AP rapporte par ailleurs que « le financement pour les opérations spéciales et la recherche de renseignements augmenteront, puisqu'ils sont tous deux des moyens privilégiés par l'administration Obama pour confronter de nombreuses menaces mondiales après une décennie d'invasions terrestres coûteuses en Irak et en Afghanistan.
Cela signifie essentiellement que l'armée des États-Unis entre dans la clandestinité. Au niveau planétaire.
AP mentionne également que « les commandements des opérations spéciales à l'étranger pourraient aussi servir de cadre pour une coopération accrue entre les agences étasuniennes, fusionnant non seulement les alliés régionaux mais également des agences comme la CIA, le FBI et la Drug Enforcement Administration »
Mondialisation.ca et Julie Lévesque
Jule Lévesque a collaboré à ce reportage



3 Les Brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Marc
3-1  Belga : Bagdad accuse des pays arabes de faciliter le terrorisme en Irak.
Un haut responsable irakien a accusé des pays arabes, sans les nommer, de faciliter le financement de "groupes terroristes", alors que Bagdad doit accueillir fin mars le prochain sommet arabe.
"Des commerçants de certains pays de la région, avec l'aide de leurs Etats, financent de manière importante des groupes terroristes en Irak. 
Les dirigeants de ces pays affirment ne rien savoir sur cette question mais les faits prouvent le contraire", a affirmé le vice-ministre de l'Intérieur Adnane al-Assadi sur la chaîne Iraqiya. 
Selon M. Assadi, qui a la haute main sur le ministère de l'Intérieur en l'absence d'un ministre désigné, "des institutions sécuritaires de certains pays de la région sont au courant de ces mouvements financiers et de l'envoi de terroristes mais elles ferment les yeux". Il y a près de trois cents prisonniers arabes, en majorité des Saoudiens, en Irak, selon le ministère de la justice. "Nous avons aussi trouvé que des groupes recevaient de l'argent par le biais de certaines ambassades arabes. Ils reçoivent des bons qu'ils doivent aller encaisser. Cet argent vient de commerçants de ces pays".
Le sommet arabe prévu le 29 mars doit marquer le retour de l'Irak sur la scène arabe. Ce pays n'a plus été l'hôte d'un sommet régulier depuis novembre 1978 et le dernier sommet extraordinaire à Bagdad remonte à mai 1990, quelques mois avant l'invasion du Koweït par Saddam Hussein.
Le sommet annuel de la Ligue arabe a été repoussé à deux reprises en raison des mouvements de contestation.
Belga, vendredi 17 février 2012




4 Déclaration, courrier des lecteurs & témoignage 
4-1 Gilles Munier : Tarek Aziz et la mort lente des prisonniers politiques irakiens.Tarek Aziz, 76 ans, est emprisonné depuis neuf ans. D'abord incarcéré par les Américains au Camp Cropper, il a été livré, en juin 2010, à ses ennemis. Il est depuis dans une cellule de la prison d'Al-Kadimiya, à Bagdad, et condamné à mort. Gravement malade, épuisé par le système carcéral et une grève de la faim, il se meurt lentement faute de médicaments et de soins réguliers. Maître Badie Aref, son avocat irakien, a demandé à plusieurs reprises son hospitalisation à Bagdad ou à l'étranger, sans résultat. En août 2011, il a remis à Nouri al-Maliki un message où Tarek Aziz demandait que son exécution ait lieu « dès que possible ».
Tarek Aziz, « Le chrétien »
Tarek Aziz va bientôt mourir. En prison, il est aidé par des co-détenus pour se mouvoir et s'alimenter. Aux dernières nouvelles, il aurait des difficultés pour reconnaître sa femme et sa fille qui vivent à Amman, seules autorisées à le rencontrer une fois par mois. A chaque voyage, elles lui remettent la douzaine de médicaments qui lui manquent, mais ne peuvent que constater la dégradation de son état de santé.
Nouri al-Maliki et le parti al-Dawa qui ont tenté de l'assassiner, en avril 1980, cherchent leur revanche parce qu'il est pour eux, « Le chrétien », celui qui avait convaincu les Occidentaux de la dangerosité du régime de l'ayatollah Khomeiny. Ils ne lâcheront pas leur proie. Depuis 2003, des tueurs pro-iraniens ont éliminé la plupart des pilotes de chasse qui ont bombardé l'Iran ainsi que les ingénieurs chargés des tirs de missiles.
En France, parmi ceux qui ont connu Tarek Aziz, très peu sont intervenus en sa faveur. Espérons que le documentaire du Père Jean-Marie Benjamin (lire ci-dessous*) qui lui est consacré, primé… aux Etats-Unis (!), réveillera les consciences endormies des hommes politique qui se pressaient pour le rencontrer à Bagdad, ou lors de ses passages à Paris.
Leur vie est un enfer
Les autres prisonniers politiques incarcérés à Al-Kadimiya ne sont pas mieux lotis, d'autant qu'ils sont peu ou pas connus à l'étranger. Citons en trois, sur la liste des 55 dignitaires irakiens les plus recherchés par le Pentagone en 2003 :
Saadoun Shaker, ministre de l'Intérieur (1979-1987), a eu plusieurs crises cardiaques. Il s'était retiré depuis longtemps de la vie politique. Il a quand même été condamné à mort « pour avoir réprimé des partis religieux », alors que cette responsabilité n'était pas de son ressort mais de la compétence de services dépendant du président Saddam Hussein.
Mohamed Mehdi Saleh, ancien ministre du Commerce, arrêté par la CIA en avril 2003, a pratiquement perdu la vue, faute aussi de soins. Son dossier est vide, mais il était en poste quand des commerçants chiites se livrant au marché noir pendant l'embargo, ont été pendus. Il n'a rien à voir avec leur arrestation et encore moins avec leur exécution. La Cour de cassation a ordonné, il a 8 mois, sa libération : il ne l'est toujours pas été.
En avril 2003, les Marines avaient présenté comme une victoire l'arrestation de Hikmat al-Azzaoui, ancien ministre des Finances, 8 de carreau du jeu de cartes de Donald Rumsfeld. Il est mort à 79 ans à l'hôpital de la prison d'Al-Kadimiya, le 27 janvier dernier, faute de soins dans l'indifférence générale.
En octobre 2011, Nouri al-Maliki s'en est pris aux cadres intermédiaires du parti Baas, après que le CNT libyen lui a remis une liste de « comploteurs » trouvée au siège des services secrets du colonel Kadhafi. Plus de 600 Irakiens ont été aussitôt arrêtées dans tout le pays, ainsi que 140 professeurs de l'université de Tikrit. D'autres arrestations ont suivies. Les « comploteurs » ont été emprisonnés, pour la plupart, dans des camps ou des prisons secrètes. Leur vie est un enfer.
Invitation : « Tareq Aziz : L'autre vérité » (63'), réalisé par le Père Jean-Marie Benjamin, a obtenu le prix 2011 du meilleur documentaire au Festival du film de Silent River (Irvine, Californie). Il sera projeté en exclusivité à Paris, le jeudi 15 Mars, à 18 heures, au Studio des Ursulines (10, rue des Ursulines - RER Luxembourg) en présence du réalisateur. Entrée libre.
Présentation du documentaire :
Sur le même sujet, lire aussi :
Appel lancé en mars 2005, pour demander la libération de Tarek Aziz (liste des signataires)http://www.france-irak-actualite.com/article-liberez-tarek-aziz-et-ses-compagnons-59876428.html
Bulletin de santé de Tarek Aziz (clinique du Camp Cropper – 26/1/10) http://www.france-irak-actualite.com/article-tarek-aziz-etat-de-sante-45332733.html
Tarek Aziz, l'homme qui en sait trop




5 Analyse - 
Géopolitique et stratégie – Réflexion
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
Dans le théâtre kabuki de la politique parlementaire britannique, les grands crimes ne sont pas commis et les criminels courent en liberté. Il s'agit bien de théâtre après tout ; ce sont les pirouettes qui comptent, et non pas des actions décidées en déconnexion, à la fois géographique et culturelle, avec leurs conséquences. C'est un dispositif sécurisé, protégé aussi bien par les acteurs que par la critique. Le discours d'adieu de l'un des plus malins de ces gens, Tony Blair, « était profondément imprégné d'un sens de conviction morale », s'épanchait alors le présentateur de télévision Jon Snow, comme si le charme que Blair exerçait aux adeptes du kabuki était mystique. Le fait qu'il était un criminel de guerre n'était en rien pertinent.
La manière dont on a étouffé les crimes de Blair et de ses administrations est décrite dans un livre de Gareth Peirce intitulé Dispatches from the Dark Side : on torture and the death of justice, publié en version de poche ce mois-ci par les éditions Verso. Peirce est l'avocate des droits de l'Homme la plus distinguée de Grande-Bretagne ; sa poursuite de dénis de justice infâmes et sa recherche de justice pour les victimes de crimes gouvernementaux, tels que la torture et l'extradition, restent inégalées. Son compte-rendu de ce qu'elle appelle le « pandémonium moral et légal » au lendemain du 11 septembre, est exceptionnel dans le sens où, en s'appuyant sur les mémoires de Blair et Alistair Campbell, des procès-verbaux du Cabinet et des dossiers du MI6, elle leur applique la règle de droit.
Des avocats de la trempe de Peirce, Phil Shiner et Clive Stafford-Smith ont permis que la mise en accusation de puissances dominantes ne soit plus un tabou. Ainsi Israël, l'homme de main des États-Unis, est maintenant largement reconnu comme l'État le moins respectueux du droit au monde. Des personnes comme Donald Rumsfeld, à l'instar de George W. Bush et Blair, évitent dorénavant les pays, au-delà des frontières, où la loi règne.
Étalant ses sinécures de « pacification » et de « développement » qui lui permettent d'ajouter à la fortune accumulée depuis son départ de Downing Street, Blair voyage en avion ici et là, tel une pie, avec pour destinations habituelles les cheikhats du Golfe, les Etats-Unis, Israël et des havres de sécurité comme la petite nation africaine du Rwanda. Depuis 2007, Blair a rendu sept visites dans ce pays, où il a accès à un jet privé fourni par le président Paul Kagame. Le régime de Kagame, dont les opposants ont été réduits au silence brutalement au moyen de fausses accusations, est « innovant » et un « leader » en Afrique, selon Blair.
Le livre de Peirce accomplit l'impossible avec Blair : il arrive à choquer. Quand elle remonte aux sources « des thèses injustifiables, de la belligérance débridée, de la falsification et d'un irrespect délibéré des lois » qui ont mené aux invasions de l'Afghanistan et de l'Irak, elle identifie l'offensive de Blair sur les musulmans comme étant à la fois criminelle et raciste. « Il fallait neutraliser par tous les moyens possibles, et de manière définitive, toute personne suspectée de tenir des opinions [islamistes]... dans le langage de Blair, un « virus » devant être « éliminé » et nous poussant à « une myriade d'interventions vigoureuses dans les affaires d'autres nations [sic] ». » Des communautés entières ont été réduites à des « taches de couleur » constellant un tableau sur lequel le Napoléon du parti travailliste s'attèlerait à « la réorganisation du monde ».
Le concept même de guerre a été détourné de son sens véritable pour devenir la logique de « nos valeurs contre les leurs ». Les réels coupables des attaques du 11 septembre, pour la plupart des Saoudiens entraînés à piloter en Amérique, ont été oubliés en cours de route. Tant s'en faut, les « taches de couleur » se sont révélées provenir du sang d'innocents – d'abord en Afghanistan, pays des pauvres entre les pauvres. Il n'y avait pas d'Afghans parmi les membres d'Al-Qaïda ; au contraire, on pouvait noter un ressentiment mutuel entre les uns et les autres. Mais cela n'importait pas. Une fois les bombardements commencés le 7 octobre 2001, des dizaines de milliers d'Afghans ont été châtiés par la famine au moment où le Programme alimentaire mondial retirait son aide à l'aube de l'hiver. Dans un village dévasté, Bibi Mahru, j'ai été témoin des conséquences d'une bombe de « précision » Mk82 : l'oblitération de deux familles, dont huit enfants. « Tony Blair, » a écrit Alistair Campbell, « a dit qu'ils devaient être conscients que nous les ferions souffrir s'ils ne nous présentaient pas Oussama Ben Laden. »
Le personnage grotesque d'Alastair Campbell était déjà à l'œuvre en train de concocter une autre menace en Irak. La guerre qui a suivi « a donné jusqu'à » entre 800 000 et 1.3 millions de morts, d'après le Centre d'Etudes Internationales du MIT[i] : des chiffres qui dépassent les estimations de l'Université de Fordham pour le nombre de victimes du génocide au Rwanda.
Et pourtant, écrit Peirce, « les fils de courriers électroniques, de communiqués internes du gouvernement ne révèlent aucune dissension ». Des séances d'interrogations qui comportaient de la torture venaient d'« instructions expresses... de ministres du gouvernement ». Le 10 janvier 2002, le ministre des affaires étrangères Jack Straw a contacté par courrier électronique ses collègues leur informant que l'envoi de citoyens britanniques au camp de Guantanamo représentait « le meilleur moyen d'atteindre nos objectifs de contre-terrorisme ». Il a rejeté « l'unique alternative du rapatriement au Royaume-Uni ». (Plus tard nommé « Secrétaire d'État à la Justice », Straw s'est débarrassé de procès-verbaux incriminants du Cabinet au mépris de l'avis du commissaire à l'information[ii]). Le 6 février 2002, le ministre de l'Intérieur David Blunkett a fait remarquer qu'il ne montrait « aucun empressement à voir qui que ce soit retourner [de Guantanamo] au Royaume-Uni ». Trois jours plus tard, le Secrétaire d'État aux Affaires étrangères Ben Bradshaw a écrit : « Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour éviter que les détenus soient rapatriés au Royaume-Uni. » Or pas une seule des personnes en question dans leurs propos n'avait été accusée ; la plupart avaient été vendues en tant que primes aux Américains par des chefs de guerre afghans. Peirce décrit encore comment des officiels du ministère des Affaires étrangères, antérieurement à une inspection du camp de Guantanamo, ont « vérifié » que les prisonniers britanniques étaient "traités humainement" alors que c'était tout le contraire.
Noyé dans ses mésaventures et ses mensonges, à l'écoute uniquement des berceuses de son dirigeant sur sa "sincérité", le gouvernement travailliste n'a consulté personne qui dise la vérité. Peirce cite l'une des sources les plus sûres, le Conflicts Forum, un site tenu par l'ex-officier des services de renseignement britanniques Alastair Crooke, qui considère qu'« isoler et diaboliser des groupes [islamiques] qui jouissent de soutien sur le terrain y a pour effet de renforcer le point de vue selon lequel l'Occident comprend seulement le langage de la puissance militaire ». En niant délibérément cette vérité, Blair, Campbell et leurs perroquets ont semé les graines des attaques du 7 juillet à Londres.
Aujourd'hui, un autre Afghanistan et un autre Irak s'annoncent en Syrie et en Iran, peut-être même une guerre mondiale. Une fois encore, il se trouve des voix, comme celle d'Alastair Crooke, pour tenter d'expliquer à des médias assoiffés d' « intervention » en Syrie que la situation de guerre civile dans ce pays requière des négociations intelligentes et patientes, et non les provocations du SAS britannique et des habituels exilés soudoyés qui montent dans le cheval de Troie anglo-américain.
Source originale : John Pilger
Traduit de l'anglais par T.K. pour Investig'Action




6 Annexe
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
6-1 L'ex geôlière bourreau d'Abou Ghraïb ne regrette pas ses actes

L'ex-militaire Lynndie England, symbole du scandale de la prison irakienne d'Abou Ghraïb en 2004 qui avait gravement terni l'image des Etats-Unis, a dit n'éprouver aucune compassion pour ses victimes. 
Dans un entretien à The Daily, elle a été interrogée quelques jours après la tuerie de  16 civils afghans dont est accusée un sergent américain et qui constitue selon le magasine, un événement susceptible de marquer une rupture en Afghanistan, comme Abou Ghraïb l'avait été pour la guerre en Irak.
Dans cet entretien, Lynndie England, mère célibataire, sans emploi, aujourd'hui âgée de 29 ans, a été radiée de l'armée après une condamnation à trois ans de prison pour les sévices pratiqués sur des prisonniers irakiens est revenue vivre chez ses parents en Virgnie-Occidentale.
Elle apparaît comme aigrie et sans remords vis-à-vis des prisonniers irakiens qu'elle a maltraités."
Ils n'étaient pas innocents. Ils essaient de nous tuer et on voudrait que je leur présente des excuses? C'est comme si l'on demandait pardon à l'ennemi", assure-t-elle.
En 2004, la photo de la jeune femme de 22 ans, souriant devant un prisonnier irakien nu et tenu en laisse, avait fait le tour du monde. On la voyait sur d'autres clichés, l'air inexpressif sous ses cheveux noirs coupés au carré, poser devant des détenus entravés, menacés par des chien  ou empilés comme des objets.
Le président George W. Bush a reconnu que le scandale a "couvert de honte" les Etats-Unis et constitué la "plus grosse erreur" des Américains en Irak, que les forces américaines ont quitté fin 2011.
Lynndie England, à qui l'armée manque, raconte "envoyer des lettres de candidatures partout" mais ne peut même pas trouver d'emploi "chez McDonald's ou Burger King" en raison de son casier judiciaire.
Son seul regret exprimé est que les photos d'Abou Ghraïb aient entraîné la mort d'Américains dans des représailles. Mais ce n'est pas tant ses actes que la publicité faite à ces images qu'elle déplore: "J'y pense tout le temps, à ces morts que j'ai indirectement causées. Perdre des gens de notre côté parce que j'apparais sur une photo".


6-2 Glen FORD : Guerres impérialistes: le pays du goulag levant (USA) et la France arrogants dans la défaite.
Obama et Sarkozy : l'attitude des impérialistes face à leurs défaites (Black Agenda Report) 
A leur manière dépravée et inimitable, les gouvernements français et américains ont insulté deux millions de morts algériens et irakiens, sans un mot pour les victimes. La France est restée très silencieuse sur sa défaite en Algérie, il y a 50 ans, tandis que le président américain débitait des mensonges éhontés sur la guerre en Irak en omettant de reconnaître la défaite des Etats-Unis ou les morts irakiens.
Il y a 50 ans, les Français ont reconnu leur défaite dans leur guerre contre l'indépendance de l'Algérie, par la signature d'un cessez-le-feu officiel. Le gouvernement de Nicolas Sarkozy a dit qu'il n'organisait pas de cérémonies officielles parce que la commémoration rouvrirait « des blessures profondes d'une page douloureuse de l'histoire récente de la France. » Car il ne s'agit que des Français, voyez-vous – de « leur » douleur d'avoir été battus par le peuple qu'ils avaient soumis et traité comme une forme de vie inférieure depuis 132 ans ; « leur » douleur face à leur défaite en tant que puissance impériale, pas celle des Algériens qui ont perdu un million d'hommes, de femmes et d'enfants dans leur lutte pour l'indépendance.
Cette semaine marque aussi le 9ème anniversaire de l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis. Les Américains n'ont, bien entendu, jamais admis leur défaite – bien que la défaite soit la seule raison du retrait des troupes du pays. Le Président Barack Obama a respecté, avec beaucoup de réticences, l'accord sur le retrait des troupes que les Irakiens ont imposé au Président George Bush en novembre 2008, lorsqu'il devint évident que la guerre d'agression des Etats-Unis avait échoué.
Obama fut encore moins élégant dans la défaite que le président français Sarkozy, qui a eu au moins la décence de se taire. En proclamant le 19 mars « journée nationale de l'Honneur », Obama a salué « le courage inébranlable et l'engagement sans faille » des troupes US qui ont combattu « pied à pied pour aider le peuple irakien a saisir une chance pour un avenir meilleur. » D'autres obscénités et mensonges éhontés sont sortis de la bouche d'Obama, tandis que le Président reprenait à son compte les grands crimes de George Bush contre la paix mondiale et son holocauste contre le peuple irakien. « La guerre a laissé des blessures parfois invisibles, mais qui ne guériront jamais, » a dit Obama – parlant, bien sûr, uniquement des blessures subies par les Américains, tout comme Sarkozy a parlé uniquement de la douleur des Français. Voyez-vous, l'anniversaire de l'invasion d'un pays par les Etats-Unis ne concerne que les Américains, les 4500 Américains morts, à qui Obama a dit « nous avons une dette envers vous que nous ne pourrons jamais effacer. » Aucune mention de la dette de sang envers plus d'un million de morts Irakiens, hommes, femmes et enfants, dont le pays, jadis un des plus avancés du monde arabe, fut littéralement détruit par les Etats-Unis, et qui espèrent ne plus jamais revoir un uniforme américain.
Que valent un million de morts algériens aux yeux des Français ? La même chose qu'un million de morts irakiens morts aux yeux des Etats-Unis : ils ne valent même pas la peine d'être mentionnés.
Il n'y a pas de mot pour décrire la turpitude morale absolue des impérialistes, la banalité de leurs génocides, leur narcissisme sans bornes et leurs gémissements d'auto-apitoiement pour les quelques rares victimes dans leurs propres rangs au cours de leur course à la destruction globale.
Les Américains et les Européens occidentaux ne regrettent rien sinon leurs propres défaites dans la guerre de 500 ans qu'ils mènent contre les peuples basanés de la terre. Ils ont annihilé et réduit à l'esclavage des continents entiers, et osent appeler ça la civilisation. Leur seul regret ne concerne que la perte récente de leur domination absolue sur l'espèce humaine dont ils sont encore convaincus de faire partie de la couche supérieure. C'est dans des moments comme celui-ci, lorsque les gouvernements français et américain révèlent les signes de leur dégénérescence, que se confirme la corrélation étroite qui existe entre racisme et impérialisme, et la nécessité de les éliminer une bonne fois pour toutes.
Glen Ford
Le 26 Mars 2012
Traduction "allo, maman bobo, mon B52 a une fuite d'huile" par VD pour le Grand Soir avec probablement les fautes et coquilles habituelles.