vendredi 5 juillet 2013

Croatie, Obama, Marx, Europe, Syrie, Roumanie, Ptb, Turquie, Hollande, Espionnage, Armée Us, Poubelles à puce à Courcelles, les SAC, Hongrie, 14

BELGIQUE: Quelles sanctions, si pas les SAC ?

Insultes, tapage nocturne, tags… peuvent constituer de véritables nuisances pour les habitants d'un quartier. S'opposer au système SAC et plaider pour un retrait de la loi ne revient pas à nier ces problèmes. Mais les SAC n'y répondent pas, car la répression pure ne résout rien.    Comac et le PTB plaident depuis longtemps pour des sanctions réparatrices et éducatives, qui impliquent les auteurs d'infractions et la population concernée. Ces sanctions doivent être décidées par un juge de paix. Certains promeuvent les SAC en vertu de l'impunité dont font l'objet certaines infractions en raison d'une justice surchargée qui ne suit pas. Effectivement elle ne suit pas, notamment par manque de moyens. Plutôt que d'investir dans les SAC, et de retirer à la justice ses compétences, on ferait mieux d'investir dans la justice de paix. En effet, celle-ci existe justement pour traiter les petits conflits. Renforcer la justice de paix et impliquer davantage la population dans le travail lié aux incivilités permettrait de mieux résoudre les problèmes de manière démocratique.    Il convient également de comprendre d'où viennent ces comportements jugés inciviques. Dans beaucoup de cas, les causes sont sociales, et seule une réponse collective peut contribuer à les résoudre. Les jeunes en décrochage scolaire qui traînent en rue ne vont pas retourner à l'école parce qu'ils ont reçu une amende, mais bien s'il existe des services publics et sociaux adaptés...


Même chez les oiseaux: ta gueule !  Les SAC: il faut s' opposer partout à ces sanctions de type fasciste, visant en
particulier nos libertés individuelles et la jeunesse dès 14 ans ...
    Amendes SAC contre la solidarité
Stany Nimmegeers, président du PTB Limbourg, et quelques-uns de ses compagnons ont reçu une amende SAC dans leur boîte aux lettres : 15 euros. Mais ils ne vont pas payer. Ils ont écopé de cette amende parce qu'ils avaient distribué au stade du KRC Genk des tracts appelant à une manifestation de solidarité suite à l'annonce de la fermeture de Ford Genk. Infliger une amende pour une distribution de tracts, ce n'est pas légal. Stany Nimmegeers a reçu l'amende au lendemain d'un conseil communal où le maïeur Dries avait demandé à tous les conseillers de le faire le plus court possible : il entendait assister au match du KRC Genk contre le Standard de Liège…
En fait, ces fameuses sanctions, ces amendes administratives, c' est le dernier moyen qu' ils ont trouvé pour tenter d' étrangler leur pseudo "démocratie" au niveau même des communes. Ils en usent et en abusent sur le plan politique et du droit constitutionnel à la libre expression... (RoRo)





Anvers également: Des amendes SAC pour 80 manifestants pacifiques


Samedi 25 mai et dans le monde entier, 397 manifestations ont eu lieu contre l'entreprise Monsanto et la diffusion de ses organismes génétiquement modifiés (OGM). Monsanto règne sur le développement des OGM grâce à un lobbying intensif. À Anvers aussi, quelque 200 citoyens ont participé à cette marche contre Monsanto. Parmi eux, des enfants et des patients en chaise roulante. Ils avaient l'autorisation d'exprimer leurs protestations sur la Groenplaats. Au début, ils s'en sont tenus à une action silencieuse. Sous une nombreuse présence policière, ils se sont toutefois mis en mouvement. Après qu'une partie des manifestants a quitté les lieux pour se rendre à une manif plus tardive à Bruxelles, la police a rassemblé les manifestants restants comme du bétail. Les 80 personnes – dont deux passants et trois chiens – ont été embarquées au commissariat. Toutes ont dû vider leurs poches. Ensuite, on les a gardées pendant deux heures et demie dans l'espace de détention.
Par les médias, on a appris que toutes avaient reçu une amende SAC de 250 euros par personne. Anvers (SAC-Ville ?), récupère ainsi 20 000 euros dans ses caisses.
Le mayeur d' Anvers est le fameux Bert De Wever. Il est au pouvoir parce que les libéraux et les catholiques flamands se sont accoquinés avec son parti raciste et flamingant pour former la majorité communale au lendemain des élections du 10 octobre 2012. Avec ces gaillards le pays se transforme, comme dans les autres pays intégrés dans l' Euro-dictature capitaliste, en un État de plus en plus surveillé et policier ...

http://www.ptb.be/nieuws/artikel/des-milliers-de-porte-paroles-de-la-societe-civile-a-bruxelles-contre-les-amendes-sac.html
Des milliers de porte-paroles de la société civile à Bruxelles contre
les amendes SAC


Des milliers de représentants de la société civile sont aujourd'hui
rassemblés dans les rues de Bruxelles pour marquer leur opposition à la
nouvelle loi sur les sanctions administratives communales (SAC), votée
le 30 mai dernier. Cette manifestation lancée spontanément le jour-même
du vote est soutenue par 75 associations, parmi lesquelles on retrouve
les scouts et les Chiro's, les deux Conseils de la Jeunesse, les deux
Ligues des Droits l'Homme, la FEF et son équivalente néerlandophone VVS,
les jeunesses syndicales, le PTB et Comac, les deux partis verts, Animo,
ainsi qu'une quantité d'associations travaillent pour et avec les jeunes
des quartiers populaires.

Ces milliers de porte-parole de la jeunesse et des progressistes
montrent ainsi que le vote de la loi n'a pas mis un terme au
mécontentement qui agite la société civile depuis plusieurs mois. Au
contraire, le vote de la loi SAC par une écrasante majorité du Parlement
a transformé les réactions critiques en un sentiment d'indignation, qui
ne manquera pas de s'accroître à mesure que les exemples d'arbitraire et
de stigmatisation des jeunes se multiplieront.
Fait encourageant : une première commune, Schaerbeek, a déjà voté son
refus d'appliquer les SAC aux mineurs de moins de 16 ans, suite à
l'interpellation de l'élu local du PTB, Axel Bernard.
Un geste fort qui
pourrait faire tâche d'huile : c'est du moins en ce sens que le PTB
continuera à faire pression ces prochains mois.

Le PTB et Comac ne se cantonnent toutefois pas à amoindrir l'impact des
SAC commune par commune. Certains bourgmestres se veulent rassurants : «
Faites-nous confiance, on utilisera les SAC avec précaution. »
Le bon
sens de l'élite dirigeante comme seule garantie contre l'arbitraire, en
voilà une belle conception de la démocratie.
Le vote ce jeudi soir à
Denderleeuw d'un nouveau 'Manifeste flamand' ultranationaliste
montre
que le système SAC ouvre la voie à tous les dérapages:
reconnaissant
qu'il ne pouvait obliger la population à suivre les principes de ce
manifeste, le bourgmestre De Dier (N-VA) a déjà annoncé le recours
possible aux SAC pour arriver à ses fins.
Ceci est un nouvel exemple
inquiétant de ce que les élus locaux se donnent désormais le droit
d'imposer, s'éloignant toujours un peu plus de tous les principes
démocratiques.

La loi SAC
érige l'arbitraire en règle. Le PTB est actuellement le seul
parti à réclamer que cette loi soit donc être retirée.
Dans
l'intervalle, la désobéissance civile est de mise. Il s'agit pour le PTB
et Comac d'un devoir moral que de désobéir et de ne pas payer les
amendes. Une ligne d'aide a donc été lancée pour rassembler les plaintes
et fournir une aide juridique à tous ceux qui veulent résister (0488 95
11 76 ou
mailto:aidecontresac%40gmail.com).
Une nouvelle manifestation nationale de la société civile contre la loi
SAC est déjà annoncée pour le samedi 26 octobre. Avec un enjeu clair :
faire du retrait de la loi SAC un enjeu de la campagne électorale à
venir.


Contact presse:
Aurélie Decoene (présidente de Comac)
0473 53 97 24
mailto:aureliedecoene%40gmail.com
Nouvel Ansschluss de l' Euro-dictature capitaliste: c' est maintenant le tour de la Croatie ...
Personnellement et jusqu'ici, je n' ai encore rien entendu ni lu de ces résultats de la part de nos médias "libres", "neutres", "non-censurés" et "indépendants", ni de nos télés publiques, privées et/ou gouvernementales...
Quoi qu'il en soit, le 1er juillet 2013, la CROATIE, comme les autre peuples des États "membres" sera intégrée dans l' Euro-dictature capitaliste et otanienne, perdra sa souveraineté et son indépendance nationales dans un ensemble de plus de 500 millions d' âmes perdues, en voie d' évaporation culturelle et identitaire ...
C' est cela la nouvelle Liberté et la Démocratie ricano-otano-occidentales !
A vomir !
RoRo
Sent: Thursday, April 18, 2013 5:41 PM

Objet :  Abstention de 79% aux premières élections européennes en Croatie. Pour François Asselineau, Président de l'UPR, c'est un nouveau signe de nécrose de la Tour de Babel bruxelloise.

Les dirigeants euro-atlantistes, qui ont mené la Croatie à marche forcée vers l'intégration européenne – là comme ailleurs à grand renfort de fausses promesses et de verrouillage médiatique -, viennent de subir un nouveau et spectaculaire camouflet de la part du peuple croate.
Le référendum d'adhésion de la Croatie à l'Union européenne, qui s'était tenu le 22 janvier 2012, n'avait déjà mobilisé que 44% des inscrits et le « oui » n'avait représenté que 29% des inscrits. Le dimanche 14 avril 2013, c'est un taux d'abstention record, supérieur à 79 %, qui vient de ridiculiser le sens même des premières élections des députés européens en Croatie.
  • L'Union Populaire Républicaine relève avec intérêt que c'est donc avec la défiance de 4 électeurs sur 5 que la Croatie va devenir officiellement , le 1er juillet 2013, le 28ème État membre de l'Union européenne.
  • L'UPR souligne aussi l'insulte au bon sens que représente ce nouvel élargissement. Alors que même les plus fanatiquement pro-européens de nos dirigeants s'accordent à reconnaître en privé qu'une Union européenne à 27 États est ingouvernable, et qu'il n'aurait jamais fallu procéder aussi vite à l'élargissement aux pays de l' Est en 2005 et 2007, leur acquiescement à l'arrivée d'un 28ème État membre prouve qu'ils ne sont même plus en mesure de tirer les conséquences logiques de leur propre diagnostic.
Face au désastre économique, social et moral tous azimuts qu'elle a provoqué et qui ne cesse de s'aggraver, la prétendue "construction européenne" ne trouve donc comme seule réponse que d'accélérer encore sa fuite en avant, au mépris de la volonté profonde des peuples d'Europe.
Pour François Asselineau, Président de l'UPR, l'abstention record en Croatie est un nouveau signe de l'irrésistible processus de nécrose qui mine la Tour de Babel bruxelloise.
Bien que l'espace public en Croatie ait été envahi, de façon quasiment totalitaire, par les emblèmes du dogme européiste, 4 électeurs croates sur 5 ont administré un camouflet cinglant à leurs dirigeants en refusant d'aller voter aux premières élections au parlement européen organisées dans leur pays.
OBAMA aurait un héros, un modèle. Ce serait Nelson Mandela ...
Le président ricain voulait, paraît-il, lui rendre un hommage et remonter aux sources de l' esclavage des noirs, importés, avec leurs chaînes, aux Usa à une certaine époque.
Obama a trop tardé et arrive trop tard ...
Il pourrait se consoler en s'intéressant à un autre noir. Ricain celui-là et qui passe de goulag en goulag aux Usa, réclamant vainement la révision de son procès depuis près de 32 ans en se déclarant innocent: Abu-Jamal, un prisonnier oublié par les officiels et médias du capitalisme.
Mumia Abu-Jamal, né Wesley Cook le 24 avril 1954 à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis d'Amérique), est journaliste, écrivain et militant afro-américain. Il a été condamné en 1982 à la peine de mort pour le meurtre de Daniel Faulkner, un policier de Philadelphie. Une mobilisation internationale a eu lieu en faveur de sa libération et/ou pour l'organisation d'un nouveau procès. Il est devenu un symbole pour beaucoup d'opposants à la peine de mort.
En décembre 2001, sa condamnation à la peine capitale est, sur la base d'irrégularités, annulée par un tribunal fédéral mais le tribunal refuse de reconsidérer le fond de l'affaire ou d'autoriser un appel. Le procureur et les avocats d'Abu-Jamal font chacun appel de la décision.
Le 27 mars 2008, une cour d'appel fédérale annule sa condamnation à mort pour un vice de procédure mais confirme sa culpabilité dans le meurtre du policier, écartant tout nouveau procès de culpabilité. Sauf si l'accusation se risque à requérir la peine de mort devant un nouveau jury, sa condamnation devrait être automatiquement commuée en peine d'emprisonnement à perpétuité.
Le 20 octobre 2008, le parquet de Pennsylvanie fait appel auprès de la Cour suprême des États-Unis contre la décision d'annulation de sa condamnation à mort. La Cour suprême a renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel, qui décide en 2011 d'ordonner de nouvelles audiences afin de déterminer si Abu-Jamal doit être condamné à la peine de mort ou à la réclusion criminelle à perpétuité, tout en déclarant que Mumia Abu-Jamal reste officiellement coupable1.
Le 12 octobre 2011, la cour Suprême des États-Unis refuse de donner suite au recours du procureur de Philadelphie lui demandant de revenir sur sa décision de suspendre la condamnation à mort de Mumia Abu-Jamal. Sa condamnation à la peine de mort commue en peine de prison à vie sans possibilité de remise de peine.
Mercredi 7 décembre 2011, le procureur Seth Williams déclare « Abu-Jamal ne sera plus condamné à mort, mais il restera derrière les barreaux pour le restant de ses jours, et c'est là qu'il doit être »2.
"Je veillerai à ce que ce nègre soit bel et bien grillé, a déclaré le président du tribunal qui a envoyé Mumia dans le couloir de la mort. Voilà pour l' ambiance, au pays de la "Liberté", de la "Démocratie" et des "Droits de l' homme", si chers à Obama, le Président qui a déçu des centaines de millions de sympathisants dans le monde, parce qu'il poursuit tout simplement la politique de ses prédécesseurs au pouvoir.

BELGIQUE: chez les "socialistes" flamands ... : La déclaration de principe du SP.a en 2013

La Charte de Quaregnon (du POB, Parti ouvrier belge, NdlR) de 1894 était mâtinée de beaucoup de rouge. Ils chantaient à l'époque l'Internationale, luttaient pour la paix, c'était le temps du fusil brisé. Le capital devait disparaître pour de bon, bref, à l'époque, les socialistes promettaient le socialisme.
La déclaration de principe de Bruno Tobback, du SP.a, en 2013, est très bleue et est au service des puissances de l'argent : épargner avec moins de salaire, travailler plus longtemps alors qu'on approche du million de chômeurs. On jette de la poudre aux yeux des gens, on tourne autour du pot, on reste sur sa réserve, on souffle en même temps le chaud et le froid et on recourt à deux poids et deux mesures. Le parti de Bruno Tobback a deux visages mais pas de message. Il tombe toujours des nues, n'est ni chair ni poisson et il a pris le parti de l'argent. Il profite de la pauvreté mentale et, sur le plan des idées, est venu à l'Europe bleue. Il a l'approbation de notre royaume militaire chrétien, de l'Europe, de l'Otan et du grand État milliard, l'Amérique, le gendarme du monde, armé de bombes atomiques contre le véritable socialisme. Bruno Tobback, mais comment tu oses ?
P. C...Hoboken

Marx et le Che, patrimoines de l'humanité

L'Unesco a officiellement inscrit des œuvres de Karl Marx et de Che Guevara sur la liste du patrimoine de l'humanité. Il s'agit plus précisément du Manifeste du Parti communiste ainsi que le premier livre du Capital, de Karl Marx, et d'un total de 1007 documents concernant Ernesto Guevara, dont 431 manuscrits. 
    Voilà une belle et légitime consécration pour deux acteurs majeurs de l'histoire du communisme. D'une part, l'auteur qui a le mieux su analyser le capitalisme et tracer la voie pour en finir avec ce système est ainsi reconnu à sa juste valeur, en tant que personnage dont l'œuvre permet aux peuples de s'émanciper. D'autre part,
on reconnaît l'importance d'un homme qui a mis en application la pensée du premier et a dédié sa vie à la révolution.     Cette nouvelle ne doit cependant pas réjouir les grands de ce monde, pour qui Marx et le Che sont les incarnations du plus grand des dangers : celui de voir les peuples se soulever et se libérer des chaînes du capital. Puisse ce patrimoine continuer à inspirer les travailleurs du monde. Notons que des ouvrages de Marx sont disponibles en ligne gratuitement sur www.marx.be .
COURCELLES: la poubelle à puce arbitrairement imposée à la population, dès le 30 septembre 2013.
La décision est prise, des réunions d' information de la population sont convoquées après coup par la nouvelle majorité Mr-Cdh-Ecolo. C'est cela le "changement" promis pendant les élections, mais cependant pas un changement démocratique. Au Conseil communal de Courcelles, seul le Front des Gauches se serait opposé à ce coup fourré pour la population. Je partage absolument son point de vue.
L'idée était en l' air depuis déjà un an ou deux, juste le temps de la mettre en application par les services de l' Icdi en accord avec les communes-test (Les Bons Villers,...). L' Icdi, ce gouffre financier, compte ainsi régler SES PROBLEMES, les difficultés d' application seront reportées sur les gestionnaires locaux. Les dépôts clandestins vont certainement se multiplier, malgré la traque policière qui va s' accentuer car les plaintes vont proliférer... Même si l' Icdi nous annonce "un gros bénéfice environnemental" !  La mise en application de ce système pose d' ailleurs des problèmes différents entre les communes rurales et les communes urbaines. Ca va donner quoi pour les immeubles à appartements multiples ????
Que Caroline Taquin ne vienne pas dire que "ce sont les socialistes qui ont décidé". Sans les défendre, c'est un mensonge sélectif, à la carte: le Mr était en effet au pouvoir, avec les socialistes, depuis les élections de 2006. Ce parti a certainement pris part aux tractations Courcelles-Icdi bien avant les communales d'octobre 2012. Car dans une commune, les décisions du Collège ne sont pas prises par un seul parti au pouvoir en cas de majorité plurielle, sinon la majorité est en l' air.
Sur le fond du problème, il y a lieu de croire dès maintenant que les problèmes seront multiples. Avant tout aucune précision sur le montant de la taxe communale déchets. Sinon qu'on sait déjà que ce montant (qui est déjà très élevé et différent de commune à commune) va grimper d' année en année. Elle sera d' ailleurs progressivement portée à 110 % du "coup-vérité". Pourquoi 10% de bénéfice sur le dos de la population? L' Icdi va-t-elle se mettre à distribuer aussi des bonus à ses hauts gestionnaires ? Quel gestionnaire et/ou élu communal courcellois aura le moyen technique et/ou administratif de participer au calcul du "coup-vérité" ? Les élus communaux ne seront plus que des machines à voter la facture annuelle qui leur est présentée et imposée par les services financiers de cette intercommunale. La gestion des containers communaux est déjà du seul domaine de l' Icdi et relève de l' encasernement...
Les gens sont  inquiets et l'idée passe très mal. La preuve, une réunion qui s' est tenue récemment comptait quelque 3-400 participants... Les gens (les éternels cochons de payants)  savent que les vrais pollueurs ne sont pas les payeurs. Le volume des immondices ne cesse de grimper à cause de ceux qui produisent et mettent en vente les produits polluants (les emballages perdus, volumineux, coûteux et de luxe). La population –que l' on ne cesse de culpabiliser- n'a pas d' autre choix que d'acheter ce qui est mis en vente dans les grandes surfaces. Vous pensiez être né belge, wallon, hennuyer, carolo, courcellois ou autre (???). NON: à 73 ans, j' apprends par l' Icdi, que je suis né "pollueur" puisque l'on va nous faire payer suivant le principe "pollueur-payeur"... Bravo, pour le respect dû aux citoyens courcellois ou autre...   Encore, faudrait-il que l'on m' explique en quoi je suis plus pollueur en 2013, qu' en 2003, 1993, 1983, 1973, et ...
Quoi qu'il en soit: COURCELLES a fixé à 100 kgs par habitant et par an le poids des déchets  (résiduels ET organiques) inclus dans le service minimum (le montant de la taxe communale déchets), soit 200 kgs par an pour un couple de 2 "pollueurs" habitant la commune, soit à peine quelque 600 grammes par jour. C'est vraiment pas  le moment pour de tels couples de fabriquer des gosses et utiliser trop de langes recyclables ou non... Les kgs et les enlèvements supplémentaires, va falloir les payer en plus...
Pour info: en 2012, la moyenne des immondices enlevés par habitant dans les 14 communes affiliées à l' Icdi (dont 4, Les bons Villers, Gerpinnes, Aiseau-Presles, Montigny le Tilleul sont au système à puce) était de 483 kgs (NG du 19 juin 2013). Autre chose encore: il paraît que nous pouvons obtenir une clé pour fermer notre poubelle (?). Le coût d' achat serait de 75 euros ... Nous ne savons pas encore si c' est par poubelle ou pour les 2 poubelles (?). Quoi qu'il en soit: 75 euros = une bagatelle financière supplémentaire qui pour nos chers élus "démocrates" au pouvoir doit pousser tout seul sur le dos des chômeurs, des minimexés, des petits pensionnés ... Notons aussi que sur le montant de la taxe communale "déchets", la commune nous redistribuait gratos 1 rouleau de sacs-poubelle et 1 rouleau de sacs pmc. Il faudra évidemment passer le montant de ses sacs à "pertes (pour qui ?) et profits". On sait aussi qu' en 2013, la taxe  annuelle "déchets" sera une fois de plus augmentée de 8 euros ...(Elle était de 156,80 euros pour un ménage en 2012).

SYRIE: le carnage criminel des amis du "socialiste" François Hollande et que les ricano-occidentaux soutiennent et arment contre Assad. Des assassins à l'œuvre depuis 2 ans déjà ...

Des criminels de guerre ...

Il y a 2 ans à peine, ces gens vivaient encore en paix et en communauté ...

L'autre visage des rebelles (video choc) (cliquez donc ... !)

RoRo

From: Xarlo@...
Sent: Wednesday, June 26, 2013 6:43 PM

Attention! cette video est d'une violence extrême. Insoutenable pour la grande majorité... Attention!!!
Ceux, là, non seulement ne sont pas déclarés terroristes mais , en plus, ils sont amés par les pays occidentaux plus démocratiques les uns que les autres et les gouvernements moyen-orientaux les plus réactionnaires!
Et, selon ce mollusque rampant de Hollande, ils sont les représentants du peuple syrien et le futur gouvernement...

Un texte d'il y a 3 ans, mais toujours bien réel:

L'Europe expliquée à ma grand-mère


Tu es toujours à critiquer l'Europe, mais reconnais quand même que l'Europe a su maintenir la paix !
Je le reconnais. Mais pas dans le monde, hein, juste en Europe ! Mais tu sais pourquoi ? La première guerre mondiale s'est conclue par la création de l'URSS, la seconde a donné naissance au bloc de l'Est et à la révolution chinoise. Et même la précédente, celle de 1870, où la France a bêtement déclaré la guerre à la Prusse, a vu la première révolution prolétarienne qu'a été la Commune de Paris. Et puis la guerre, c'est très aléatoire, ce n'est pas toujours celui qui doit gagner qui l'emporte : les généraux de l'armée française étaient bien d'accord pour la perdre, cette guerre de 39-40, et ils l'ont fait ! Mais le peuple en armes a fait irruption dans le conflit et a changé la donne ! Et l'URSS qui devait s'effondrer en six semaines après son invasion par l'Allemagne, lui a finalement cassé les reins ! Alors en 45, le capital fait le bilan de tout ça et conclut que se faire la guerre, ce n'est pas une bonne idée, ça interpelle trop le peuple. Alors autant régler les problèmes de répartition des marchés à l'amiable. Très peu touchés par la guerre, les USA seront les leaders. C'est leur monnaie qui sera la monnaie internationale. Sur place, en Europe, la Grande Bretagne sera son agent vigilant. L'industrie européenne sera allemande, en accord avec l'industrie française (conformément aux accords passés entre eux dès avant-guerre : voir le livre d'Annie Lacroix-Ris, Le choix de la défaite). Progressivement, mais rapidement quand même, les autres pays capitalistes d'Europe vont se rallier à cette stratégie : c'est ça la construction européenne !
L'Europe, c'est d'abord une entente du capital contre les peuples.
Mais cette entente, tu la dates de l'immédiat après-guerre. On aurait pu la prévoir, non ?
Oui, certainement, on aurait pu la prévoir, mais personne ne l'a prévue ! Après la défaite de l'Allemagne, la France est gouvernée par une alliance entre les gaullistes, cette partie de la bourgeoisie qui est restée fidèle au pays, et les communistes.
La bourgeoisie qui a massivement collaboré a beaucoup perdu de son influence. Le programme du CNR est, pour l'essentiel, mis en place. Tu connais la création de la sécurité sociale et des régimes de retraites, largement remis en cause ces jours-ci, mais il y a aussi les lois de nationalisations. Les houillères, très importantes à l'époque parce que le charbon est l'essentiel de l'énergie, sont nationalisées ; les usines Renault, qui deviennent une Régie d'Etat (cette nationalisation est une punition pour faits de collaboration), la Banque de France, et les principales banques privées, le gaz et l'électricité qui deviendront EDF-GDF, les principales compagnies d'assurances, sont nationalisés. Ajoutons la création de l'AFP et la confiscation des journaux collaborationnistes (ce qui permet la presse que nous connaissons maintenant, y compris l'Humanité). Les usines d'armements et la SNCF, étaient déjà nationalisées depuis 1937. Si bien que, sous les yeux outrés de la bourgeoisie, se construit un Etat puissant, bien que tout à fait dans notre tradition jacobine, ayant entre ses mains l'essentiel des outils du développement économique et industriel du pays. Ce sera les trente glorieuses ! Mais seulement trente !
Car la contre-offensive de la bourgeoisie commence dès 44/45, et aboutira à sa victoire trente ans plus tard, dans les années 70/80. C'est Friedrich Hayek qui tire le premier. Il édite en 44 son livre « Les chemins de la servitude ». La servitude dont il parle vient de « l'interventionnisme étatique ». Il fonde la Société du Mont-Pèlerin, qui rassemble quelques dizaines d'intellectuels du capital (huit d'entre eux recevront le Prix Nobel, c'est dire s'ils sont appréciés du capital et que le Prix Nobel est un prix réactionnaire !), et qui existe toujours aujourd'hui. Contre l'Etat, il prône le « nouveau libéralisme » avec un mot d'ordre clé : moins d'Etat !
Oui, mais moins d'Etat, ça ne veut rien dire. L'Etat est tout à fait indestructible !
Oh si ! Ça veut dire quelque chose, c'est même très concret. C'est ce que l'on vit depuis trente ans. C'est la dissolution de l'Etat national, d'une part, et la « construction européenne », d'autre part. Pour tuer son chien, on l'accuse de la rage. De quelle rage serait atteint l'Etat ? Cela a un nom, c'est « Etat Providence ». Les symptômes sont identifiés par la bourgeoisie : la protection que l'Etat, créé à la Libération, a mis en place, est décrite par la bourgeoisie comme une providence (action bienveillante d'une puissance divine) pour le peuple, alors que  son destin (avenir auquel on ne peut échapper) serait d'être livré sans défense à leur rapacité ! Pour cette raison, l'Etat doit être détruit ! Pour cette raison, l'Union Européenne doit être construite, et le destin s'accomplira. Il faut donc voir l'Europe comme un club où le capital résout les contradictions qui peuvent apparaître entre capitalistes (essentiellement des partages de marché) sans avoir à se préoccuper des intérêts populaires. Tu vois là à quel point ceux qui prétendent construire une « Europe Sociale » sont du côté du capital et contre le peuple. Peu importe qu'ils en aient conscience ou non !
Mais l'Etat, ce n'est pas que le gouvernement, c'est toi, c'est moi, c'est tout le monde. On ne peut pas dissoudre la population !
Tu mets le doigt dessous : la question de l'Etat est essentielle. L'Etat apparaît comme étant une sorte d'arbitre des contradictions qui peuvent diviser un pays : il y a un problème à régler, et le gouvernement, élu par tout le monde, le règle, c'est tout simple. En fait, ce n'est pas comme ça que ça se passe. Marx nous a expliqué, il y a déjà 150 ans dans « Le Manifeste du Parti Communiste », que « l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes ». Il faudra que tu relises ce texte !
Ça, ce n'est pas évident. C'est peut-être un peu compliqué pour moi !
Ne t'inquiète pas, je t'aiderai. L'essentiel est que l'Etat n'est pas du tout un arbitre de la lutte de classes, mais, bien au contraire, l'outil de domination du capital sur le peuple. Cependant, cette domination tient compte du rapport de force dans la lutte de classe. L'Etat organise la classe capitaliste, mène son combat, et cherche à maintenir et développer sa domination. Mais y a-t-il une limite ? Oui, il y en a une : c'est l'irruption du peuple, en particulier de la classe ouvrière, dans les affaires pour défendre ses intérêts de classe. La classe bourgeoise n'a donc qu'une seule angoisse, c'est l'émeute ! Par exemple, une grève générale, mal maîtrisée par les « partenaires sociaux » comme ils disent, peut être un élément déclencheur. D'où le souci du rapport de force : aller aussi loin que possible dans la satisfaction du capital, mais sans pousser le bouchon trop loin pour éviter une révolte. L'Etat, qui se recompose au sortir de la guerre, est marqué par un rapport de force pas trop défavorable au peuple, on l'a vu tout à l'heure. Si bien que des décisions prises à un moment donné sont difficiles à remettre en cause. C'est ce qu'on dit en défendant le programme du CNR : il marque encore maintenant très fortement le fonctionnement actuel de l'Etat ; il a pris une forme structurelle, par la mise en place d'institutions qui gèrent, par exemple, les retraites, la Sécurité Sociale, etc. C'est de ça que le capital ne veut plus. Engels disait que l'Etat, c'était le Conseil d'Administration du capital. Et dans ce Conseil d'Administration-là, il y a des observateurs, certes sans trop de pouvoir, mais qui voient bien ce qui s'y fait, qui entendent ce qui s'y dit.
Pour le capital, c'est insupportable, parce que ça pourrait devenir dangereux. Il faut dissoudre ce Conseil d'Administration- là et en construire un autre beaucoup plus éloigné des yeux et des oreilles du peuple : ce sera la dissolution des Etats nationaux au profit de la construction de l'Europe.
Tu sais, toute proportion gardée, c'est la même chose avec les communes : le capital déteste les communes et préfère les Communautés Urbaines. Parce que le maire agit sous les yeux de ses concitoyens, alors que les Communautés Urbaines en sont loin. C'est pourquoi depuis trente ans, les compétences des villes sont progressivement transférées à ces vastes regroupements de communes. Tu connais le maire de ta ville, et même certains adjoints, tu peux aller assister au conseil municipal, et râler quand tu n'es pas d'accord. Mais tu es déjà allé à la Communauté Urbaine ? C'est loin, et tu n'y connais personne ! C'est pareil pour l'Etat par rapport à l'Europe.
Mais malgré tout, cet Etat est en cours de liquidation, peut-être. Il se remue quand même sacrément : tu vois bien ce qui se passe avec les retraites en ce moment !
Bien sûr, il agit, et comment ! Mais le sens de son action reste la liquidation : l'Etat a été profondément marqué par le programme du CNR, pourtant en cours de démantèlement. Le programme du CNR est un document très intéressant, et je vais bientôt t'en faire un commentaire. En mai 43, quand le CNR définit son programme, c'est un regroupement d'organisations de résistance dont le gros des forces est communiste, avec le Front National, et les groupes FTP. Mais on trouve aussi des socialistes, des démocrates-chrétiens, et même un courant d'extrême-droite (c'est ce qu'on appellerait aujourd'hui la droite « souverainiste » !) Le programme prévoit des actions à mener pour la Libération, mais aussi, prévoit ce qu'il faudra faire après le Libération. Là, il y a deux volets : l'un est « économique », l'autre est « social ». Au plan économique, la première chose prévue est « l'instauration d'une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie », mais aussi « le retour à la Nation des grands moyens de production monopolisés, fruits du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques »
Ah là, je suis d'accord avec toi : ça, c'est effectivement fait, mais ça a été effectivement défait !
Oui, c'était pour le capital le plus facile ! En 44/45, il prend un sérieux coup dans les dents, et il a du mal à organiser sa défense, puisqu'il a commis la faute majeure a l'époque : c'est la collaboration. Il met trente ans à remonter la pente avec son mot d'ordre « moins d'Etat ». Mais il y a un volet social. Et là, c'est plus dur sur certains points. Il est prévu par exemple « un rajustement important des salaires et la garantie d'un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d'une vie pleinement humaine ». Sur le coup, les salaires ont bien augmenté d'environ 25 %, mais depuis, c'est la débandade : tu sais que ces vingt dernières années, c'est 10 % du PIB qui a « glissé » du travail vers le capital.
Ça représente une baisse réelle des salaires de 30 à 40 % ! Mais il est prévu aussi « un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l'État » et « une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ». C'est là où ça coince pour le capital.
C'est sur ces points qu'il attaque en ce moment, le gouvernement de Nicolas Sarkozy étant chargé de cette dernière liquidation.
Mais la démocratie dans tout ça ?
Ah, la démocratie ! C'est le mode de domination du capital. Il y a des dirigeants réels, invisibles, qui forment la classe des capitalistes. Ils sont très peu nombreux, environ 0,1 % de la population (en 2006, 0,1 % de la population active avait un revenu mensuel de plus de 90 000 €, en augmentation de 70 % sur cinq ans, selon l'INSEE).
Ce sont environ 2 000 personnes (sur 60 millions d'habitants !), mais qui ont la réalité du pouvoir de décision. Et puis, il y a les dirigeants visibles, ceux qui te transmettent leurs décisions, et que tu changes de temps en temps. Mais la ligne générale est immuable ! On t'explique d'ailleurs qu'il n'y a pas d'autre voie. Et depuis plus de trente ans, tous les gouvernements, qu'ils soient de « droite » ou de « gauche », ont suivi exactement la même stratégie de liquidation de l'Etat par les privatisations et la « construction de l'Europe ».
Bon, je vois ce que tu veux dire : ils ont tous fait « moins d'Etat » !
C'est ça. Moins d'Etat, c'est moins d'impôts, d'abord pour les plus riches, et c'est une clé de son étouffement : supprimer les ressources de l'Etat. Alors les dépenses ne pourront plus être assurées. C'est donc moins de fonctionnaires, moins de profs, moins d'infirmières, moins de chercheurs, mais aussi moins de flics, moins de juges, et même moins d'armée. Ils ne détruisent pas seulement « l'Etat social » qui inclut l'enseignement et la santé, mais aussi l'Etat régalien ! C'est-à-dire les quatre pouvoirs qui définissent l'Etat lui-même : d'abord la sécurité extérieure, à peu près totalement liquidée par la suspension de la conscription (qui fonde une armée de défense s'appuyant sur la population) et par l'intégration dans l'Otan, qui liquide l'autonomie de cette armée professionnelle, petite mais agressive, placée dans les mains de l'empire étasunien. Ensuite la sécurité intérieure est démantelée par la montée des inégalités. La justice est dans un état lamentable, et le quatrième pouvoir régalien de l'Etat, la monnaie, a été abandonné depuis 2002 par la liquidation de notre monnaie au profit d'une monnaie européenne, comme tu le sais ! Et tu as sans doute remarqué que le capital prépare l'opinion à une mise sous tutelle européenne des budgets nationaux, première étape vers des budgets nationaux octroyés ! La création d'un impôt européen va dans le même sens, une liquidation définitive de la souveraineté nationale. Pour le coup, il y aurait « moins d'Etat » !
Au vu de cette pagaille orchestrée, on nous dit, c'est la crise ! Mais, ce qu'on appelle la « crise » c'est d'abord la contradiction entre moins d'impôts, c'est-à-dire moins de recettes pour l'Etat, et sa difficulté, vu la résistance populaire, à liquider les dépenses, en particulier la liquidation de la fonction publique. Les enseignants, assez bien syndiqués, protestent en permanence. Mais le corps médical, l'appareil judiciaire, et même la police, protestent ! Abandonner, volontairement, des recettes, par la baisse des impôts du capital (qui est passé de 80 % à 50 % par la grâce du « bouclier fiscal »), et ne pas pouvoir faire disparaître les dépenses, du fait de la résistance potentiel du peuple, cela crée un déficit. Ce déficit est comblé par l'emprunt. Et qui prête ? Justement ceux qui ont économisé 30 % d'impôt, ce qui correspond au déficit puisque c'est sa source, et qui en retirent des intérêts !
Mais l'emprunt ne suffit pas. Alors des technocrates du capital sont chargés de grappiller des sous par ci par là : les amendes routières, par exemple, ou de nouveaux déremboursement, le « rabotage » de soi-disant « niches fiscales », etc.
La stratégie est donc d'une part de supprimer les moyens de l'Etat, et aussi de lui retirer ses outils. C'est le but des privatisations : retirer à l'Etat sa capacité à agir. Vendre la SNCF et Air France, c'est le priver de compétences en matière de transport, et en même temps, donner ces compétences au capital, à ceux qui ont acheté.
Même chose pour l'énergie, en vendant EDF-GDF, et pour les télécommunications en vendant les PTT. Et les compagnies d'assurances, banques ont été vendues ; même la Banque de France a été donnée : l'Etat perd alors sa compétence sur la monnaie, les finances, et peu à peu sur tous les secteurs stratégiques ! Même les arsenaux ont été abandonnés. Et sans parler de la monnaie, l'euro, qui est devenu hors compétence de l'Etat ! Tu vois par où passe la dissolution de l'Etat ?
Mais le capital qui s'empare de tous ces outils au fur et à mesure que l'Etat les perd, doit quand même se concerter, prendre des mesures pour régler des différends qui pourraient opposer des capitalistes entre eux, fixer les règles. C'est la Commission Européenne qui s'en occupe. Et les règles que la Commission Européenne définit, les Etats se font l'obligation, tant qu'ils existent, de les transcrire dans leurs propres législations, sans pouvoir en débattre : c'est l'essentiel, à 80 %, du travail des députés.
Ce que tu dis là ne donne pas très envie d'aller voter !
Sans doute ! D'ailleurs je crois bien que tu ne votes pas trop ces derniers temps ! C'est ce qu'a bien compris la majorité de la population en ne se déplaçant pas pour des votes qui ne servent à rien, à quelques exceptions près, et qui sont des erreurs tactiques du capital, comme le référendum sur la constitution européenne. Mais tu as remarqué que le capital sait ne pas tenir compte des votes qui lui sont défavorables ! Parce que, stratégiquement, le pouvoir des urnes, c'est le pouvoir du capital, pas celui du peuple. Le pouvoir du peuple, il se construira dans sa compréhension de la situation, il sera dans sa détermination a changé le monde. Il paraît que Marx disait : « Une idée devient une force lorsqu'elle s'empare des masses ».
tiré de El diablo 

Traité budgétaire européen :: Les Sénateurs belges votent pour l'austérité

Les partis gouvernementaux, avec la N-VA, ont voté pour le traité budgétaire européen ce jeudi 23 mai. Ce traité, qui grave l'austérité dans le marbre, enlève des pouvoirs aux parlements et donne la mainmise à la Commission européenne sur nos droits sociaux a été accepté par les Sénateurs. Le PTB a réagit : « Nous ne l'avalons pas »…

Jonathan Lefèvre

Le Sénat a voté le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), le traité budgétaire européen. Sans surprise, les partis gouvernementaux (MR, cdH, CD&V, Open Vld, sp.a et PS) se sont prononcés pour.
Le MR, par la voix de Richard Miller, a justifié son vote par : « Le budget de chaque commune, de chaque province, de chaque entité fédérée et du gouvernement fédéral doit être rigoureux en raison non pas des obligations créées par le traité mais tout simplement compte tenu – expression très parlante dans ce cas – de l'état de nos finances publiques. » Un vote somme toute logique vu que la droite défend l'austérité.
Du côté des socialistes, l'« excuse » était tout autre : « Si la Belgique ne ratifiait pas le traité, elle risquerait fort de voir remonter ses taux d'intérêt et ne pourrait, le cas échéant, avoir accès aux mécanismes de solidarité mis en place au niveau de l'Union européenne. J'attire donc l'attention de mes collègues sur cette conséquence automatique qu'aurait la non-ratification du traité », a déclaré Philippe Mahoux à la tribune. Depuis la constitution du gouvernement fédéral, on entend « sans nous ce serait pire » de la bouche du PS. Même logique ici : « Sans ce traité, ce serait pire. » La politique du « moins pire » recyclée à l'envi. Pas sûr que cela fera plaisir aux syndicats, qui avaient appelé, via un courrier de Thierry Bodson (FGTB) et Marc Becker (CSC) adressé aux élus, à voter contre : « Nous rappelons que ce texte entérine une forme de hold-up démocratique, orchestre un véritable désastre social et ne permet en aucun cas de relancer l'économie des États membres. »

Ecolo : Non ! (Mais oui...)

La palme de l'incohérence revient à Ecolo, qui a voté contre le Traité au Sénat… alors qu'il votera pour aux Régions wallonne et bruxelloise. Quand ils sont dans l'opposition, ils votent contre. Quand ils sont dans la majorité, ils votent pour. Comprenne qui pourra.
Par la voix de son porte-parole, le PTB a directement dénoncé ce vote : « Ce Traité ne peut être amendé, il est à rejeter. Et au Parlement fédéral, et aux parlements régionaux. Rien ne sert d'y ajouter un préambule qui justifie pour Ecolo de voter contre au fédéral et voter pour aux Régions. »
Le porte-parole poursuit : « C'est un acte grave que viennent de poser ces sénateurs. Sans aucune consultation de la population. Sans tenir compte de l'opposition exprimée par les syndicats. Car le Parlement est dépouillé d'une partie de ses pouvoirs, en matière budgétaire et sociale. »
Avant de s'en prendre à la gauche gouvernementale : « Que les libéraux, démocrates-chrétiens et N-VA votent ce traité étonnera peu. En revanche, le vote des partis socialistes, qui critiquent la Commission européenne à longueur de discours, montre où mène la politique de cette gauche de renoncement. »

« C'est le moteur qu'il faut changer »

A noter qu'une centaine de militants syndicaux ont été retenus dans une salle alors qu'ils voulaient assister aux débats. Ils ont dû patienter un long moment avant d'être autorisés à entrer dans la salle où les sénateurs votaient. Ce qui a fait dire à un militant CNE, Nabil Sheikh Hassan, sur Twitter : « On va permettre au final aux citoyens d'assister à la plénière. En silence. Surtout ne pas faire de vague dans la démocratie aujourd'hui. » Qui conclut, après le vote : « Le Sénat a voté le TSCG. Merci à cette assemblée de "sages" pour l'austérité programmée pour les prochaines années. »
La lutte contre ce traité ne s'arrête pas là. Le 29 mai, la FGTB wallonne se mobilise pour un rassemblement devant le parlement wallon. « Les parlementaires wallons doivent prochainement se prononcer sur un Traité budgétaire européen qui va nous plonger dans une austérité sans fin. Et tout ceci se passe comme si de rien n'était, dans la plus grande discrétion ! » Le syndicat donne rendez-vous devant le parlement à Namur à partir de 13h30.
Le PTB ne renonce pas non plus. Raoul Hedebouw : « C'est le moteur de l'Union européenne qu'il faut changer, un moteur basé sur l'inégalité et la concurrence. Il s'agit de construire une Europe de coopération et de solidarité. Et si l'Europe d'en haut ne le veut pas, c'est l'Europe d'en bas qui la construira. »

Retrouvez le dossier complet sur le TSCG ici
Ont voté pour le Traité 
PS :
 Paul Magnette, Marie Arena, Hassan Bousetta, Willy Demeyer, Caroline Désir, Dalila Douifi, Jean-François Istasse, Ahmed Laaouej, Philippe Mahoux, Fatiha Saïdi, Louis Siquet, Fabienne Winckel, Olga Zrihen 

cdH
: Vanessa Matz, André du Bus de Warnaffe 
MR :
 François Bellot, Jacques Brotchi, Armand De Decker, Christine Defraigne, Gérard Deprez, Richard Miller, Dominique Tilmans. 
sp.a
: Bert Anciaux, Leona Detiège, Ludo Sannen, Guy Swennen, Fauzaya Talhaoui 
CD&V
: Wouter Beke, Dirk Claes, Sabine de Bethune, Cindy Franssen, Etienne Schouppe, Els Van Hoof, Johan Verstreken 
Open Vld
: Rik Daems, Jean-Jacques De Gucht, Guido De Padt, Nele Lijnen, Yoeri Vastersavendts, Martine Taelman 
N-VA
: Frank Boogaerts, Patrick De Groote, Bart De Nijn, Louis Ide, Lies Jans, Lieve Maes, Elke Sleurs, Karl Vanlouwe, Sabine Vermeulen

L'anti-communisme en échec en Moldavie : la faucille et le marteau ainsi que le nom « communiste » ne sont plus interdits

pc moldave affiches 

Si l'offensive anti-communiste s'intensifie dans toute l'Europe, elle prend des formes plus brutales en Europe de l'est : en Moldavie comme en Hongrie, l'interdiction même des symboles, du nom et de l'idéologie communistes est désormais mise sur la table.

La Moldavie, au-delà de la taille relativement modeste de ce pays, est un territoire stratégique entre Russie et Union européenne, un territoire où existe un Parti communiste de masse qui n'a pas renié le nom ou les symboles communistes après 1991.

Loin d'avoir chuté, le Parti communiste de la République de Moldavie (PCRM) a connu depuis une irrésistible ascension, après que les dernières illusions sur la restauration du capitalisme sont tombés.

Entre 2001 et 2009, sous la présidence de Vladimir Voronin, ce sont les communistes qui ont gouverné cette République de 4 millions d'habitants.

Les dernières élections de 2009 ont fait du PCRM, plus que jamais, le premier parti du pays avec 44,76% des voix, soit 30 points devant le Parti libéral-démocrate, deuxième formation du pays !

Toutefois, en vertu des mécanismes de constitution d'une majorité parlementaire, avec ses 48 sièges, les communistes ont du laisser le pouvoir à la dite « Alliance pour l'intégration européenne » composée des quatre autres partis de droite libéraux, nationalistes pro-roumains et européistes.

Devant la popularité croissante du Parti communiste depuis 2009, la classe dirigeante moldave a paniqué. Le 1 er octobre 2012, elle a fait passer une motion au Parlement interdisant

« sur tout le territoire, avec des objectifs politiques de propagande, les symboles communistes (comme la faucille et le marteau) ».

Depuis octobre, le Parti communiste mobilise ses forces, emmène dans les rues des dizaines de milliers de personnes, ce fut le cas dernièrement pour les manifestations pour la Victoire sur le fascisme, le 9 mai dernier.

Sous un rapport de forces de plus en plus défavorable à la coalition gouvernementale – le Parti communiste est donné grand gagnant des prochaines élections législatives de 2014 – le gouvernement a été contraint au recul

Ce 4 juin, c'est la Cour constitutionnelle de Moldavie qui a déclaré anti-constitutionnel le projet de loi proposé par le gouvernement visant à interdire les symboles communistes, faucille et marteau.

Le PCRM pourra donc continuer de porter le nom de « communiste » et maintiendra la faucille et le marteau comme symboles du parti, sur ses affiches, tracts ou bulletins de vote.

Le président du PCRM, Vladimir Voronin, a salué cette décision de la Cour Constitutionnelle. Il a renversé l'accusation, proposant plutôt de juger ceux qui ont contribué à la ruine du peuple moldave, tout en désignant comme ennemi la seule force qui puisse le défendre : le Parti communiste.


En Moldavie, comme ailleurs en Europe, l'offensive anti-communiste qui prend de multiples formes vise à effacer, faire disparaître, transformer les symboles et le nom des partis communistes. La résistance est la première des nécessités. En Moldavie, elle a payé !

Dans Le Soir: 45 millions d'Européens en manque d'emploiarticle bloqué

Dominique Berns
Mis en ligne 

    Le chômage bat des records en Espagne et en France. Il frappe officiellement 26,3 millions d'Européens. Mais des données récemment publiées par Eurostat montrent que ce chiffre sous-estime largement l'ampleur du sous-emploi.

    Le PTB en marche vers les parlements // article dans le soir ...
    Le PTB
    en marche vers les parlements

    Pascal Lorent
    Lundi 17 juin 2013

    Crédité de 4,5% dans notre dernier sondage, le PTB pourrait envoyer des parlementaires à la Chambre et au parlement wallon dans un an. L'austérité fait gonfler son électorat potentiel et lui offre un terrain pour se faire (mieux) connaître. En interne, le parti se prépare à cette hypothèse.
    Ce n'est plus un pic, que dis-je, un soubresaut. C'est une tendance ! A peine nanti de 1,9 % aux élections fédérales de juin 2010, le PTB est désormais crédité, à l'occasion du dernier sondage RTL-TVI-Ipsos-Le Soir, de 4,5 %. A l'automne et au printemps derniers, le parti « de la gauche de la gauche » (comme le définit son porte-parole, Raoul Hedebouw) avait franchi la barre des 3 %. Désormais, il dépasse le palier des 4 %.
    Le capital sympathie du Parti des Travailleurs de Belgique fructifie-t-il en raison de la crise économique et des politiques d'austérité ou s'agit-il d'un soutien progressif aux propositions pétébistes ? « C'est la conjonction des deux éléments, analyse Raoul Hedebouw. L'existence du PTB et de ses propositions sont désormais plus évidentes pour la population. Et une partie du monde de gauche, de syndicalistes, d'acteurs sociaux ne se retrouvent plus désormais dans les propositions du PS, dans son austérité assumée, et veulent une alternative ». Un point de vue que Pascal Delwit nuance. « Il y a d'une part la période qui est compliquée à l'échelle de l'Europe. Et le PS essaie de préserver l'essentiel tout en devant composer avec ses partenaires gouvernementaux, constate le politologue de l'ULB. Et de l'autre, une adhésion partielle au PTB, à ses postures plutôt qu'à ses propositions, dans certains milieux ouvriers et au départ des maisons médicales où, via la patientelle, le parti s'est fidélisé un électorat qui vote pour lui indépendamment des autres offres électorales ». Mais l'analyste insiste : le PTB qui grimpe de 2,5 % environ et développe des liens avec certains cadres de la FGTB, n'est pas l'unique souci d'un PS en chute de 9 %.
    « Le PTB a réussi une percée et l'a consolidée mais il faut être prudent avec ces sondages réalisés loin de toute échéance électorale, surtout quand ils concernent des petites formations car quelques réponses qui changent, peuvent modifier sensiblement un résultat », poursuit Pascal Delwit. Néanmoins, l'hypothèse de l'entrée d'un élu PTB à la Chambre ou au parlement wallon, n'est plus irréaliste. En effet, les formations qui envoient des députés au fédéral doivent franchir le seuil électoral de 5 % des suffrages. Or le PTB n'en est plus très éloigné. Pour le niveau régional, c'est plus compliqué puisque l'obtention d'un élu direct au sein d'une circonscription nécessite de décrocher entre 15 et 20 % des voix, les autres sièges étant attribués sur base de l'apparentement (un pot commun par parti) provincial.

    Un député à Liège, voire à Anvers

    « S'ils obtiennent un siège, ce sera dans la circonscription liégeoise », prédit Pascal Delwit. « A Liège, on a senti que la lame de fond était plus importante », confirme Raoul Hedebouw. Et de fait, si on se base sur les résultats du scrutin provincial d'octobre 2012, le PTB pourrait atteindre le seuil électoral sur la circonscription fédérale liégeoise, en améliorant les 4,71 % obtenus à l'époque. Compte tenu de ses percées en périphérie liégeoise, à Seraing ou Herstal, il pourrait même compter un élu wallon. « Cela présente un double intérêt pour le parti, observe Pascal Delwit. D'abord, un parlementaire fédéral permettrait au PTB de bénéficier de financements publics. Ensuite, il est sûr qu'il utiliserait le parlement comme il le fait actuellement avec les conseils communaux : comme une caisse de résonance pour sa communication ».
    Qui pourrait dès lors incarner ce retour de la gauche radicale au sein de l'hémicycle, un quart de siècle après le départ des derniers députés communistes ? Sans surprise, le nom de Raoul Hedebouw, porte-parole (liégeois) du parti, sort du lot. Et ce dernier confirme : « Il a déjà été décidé que je tirerai la liste au fédéral sur Liège l'an prochain car je suis le porte-parole national du parti et bilingue. Je représente donc l'ensemble de notre courant en Belgique ». Un autre député fédéral pourrait venir de Flandre, du PVDA, bien implanté dans la région anversoise. Pascal Delwit se montre toutefois prudent : « Si l'écart entre la N-VA et les autres partis est très important, cela aura un effet cumulatif sur le nombre de députés qu'obtiendra la droite nationaliste, au détriment de formations qui franchissent de peu le seuil électoral de 5 % ».
    Autre effet potentiel : la perspective d'obtenir un siège fédéral pourrait transformer le PTB en locomotive de la gauche radicale, draînant dans son sillage d'autres formations qui lui apporteraient un soutien électoral. A demi-mot, Raoul Hedebouw avoue que des discussions existent depuis un certain temps. « Mais ce n'est pas simple, nuance encore Pascal Delwit. Car le PTB veut aller sous son sigle aux élections, ce qui rebute certains. Et l'agrégation idéologique n'est pas aisée à réaliser car les origines du PTB (NDLR : maoïste) et ses positions en faveur de la Chine apparaissent lors de ces négociations. Et puis, il ne s'agit pas d'un réservoir électoral important mais il peut avoir un impact sur la capacité du parti à franchir le seuil des 5 % ».
    Il n'y a plus de parlementaires communistes en Belgique depuis les élections législatives de 1985. Les perspectives sont donc très bonnes de voir leur retour au Parlement en 2014, grâce à l' excellent travail politique du PTB...


    D'élections en élections, de sondages en sondages, le Ptb continue donc à grimper ...
    Il n'y a plus de parlementaires communistes en Belgique depuis les élections les élections législatives de 1985. Les perspectives sont donc très bonnes de voir leur retour au Parlement en 2014, grâce à l' excellent travail politique du PTB...

    BELGIQUE:
    Jamais un gouvernement n'a économisé autant, et en si peu de temps

    Fin avril, le président du PS, Paul Magnette, prétendait au congrès de son parti : « Avec nos camarades du sp.a, le PS fait partie du gouvernement le plus social d'Europe. ». Mais la vérité a ses droits.

    Joris Van Gorp
    Quels sont les faits ? Ce gouvernement a déjà économisé 19 milliards. Soit entre 7 et 8 fois plus que les mesures du Plan global avec lequel Dehaene voulait préparer notre pays à l'euro. Le récapitulatif est impressionnant. Le gouvernement Di Rupo  (Ps): 
    • fait travailler tout le monde deux ans de plus
    • réduit les pensions de 20 %
    • réduit les indemnités de chômage de 40 %
    • supprime les allocations d'attente aux jeunes qui ont fini leurs études
    • fait baisser les salaires de 0,4 %
    • vous fait rater une augmentation salariale de 3,4 %
    • diminue votre préavis en cas de licenciement
    • fait des économies sur les soins de santé
    • liquide 5 000 emplois dans les services publics
    • détricote les services de la SNCB et de bpost
    • augmente les accises sur l'alcool et le tabac
    • fait payer plus d'impôts à une grande partie des familles
    • réduit les moyens financiers des communes
    Au cours des mois à venir, ce gouvernement va encore économiser 4,5 milliards d'euros. Comment se fait-il que ce gouvernement parvienne à faire croire aux gens que « ce n'est pas encore si grave que ça » ? Il recourt pour ce faire à diverses techniques bien mises au point.

    La politique du salami

    La tactique gouvernementale la plus utilisée est la politique du salami. Ce gouvernement a étalé sa série de mesures sur 18 mois et 6 conclaves budgétaires. Les mesures sont assénées une par une, morceau par morceau. Chaque bout pris à part n'a pas l'air énorme. Mais, quand on regarde tout ça d'une certaine distance, on se rend compte que ce gouvernement pousse loin, très loin même, le démantèlement social.

    Bombes à retardement et opérations de déplacement

    Ensuite, le gouvernement recourt encore à deux techniques particulières, pour emballer tout cela : la technique de la bombe à retardement. Certaines mesures ne seront ressenties par les gens qu'au bout de deux, trois ou même plusieurs années. Comme les mesures concernant le calcul de la pension. Ceux qui ont 20 ans aujourd'hui n'en subiront les conséquences que dans bien des années. Pour ces jeunes, ces mesures sont de vraies bombes à retardement qui ne leur péteront au nez que d'ici trente-cinq ou quarante ans.     Seconde particularité, la politique du « déplacement ». Ce gouvernement fait endosser à d'autres institutions et niveaux d'administration les retombées de ses mesures. Telle la diminution des moyens financiers de bpost. De ce fait, bpost va devoir revoir ses tarifs à la hausse. Le gouvernement espère ainsi que votre colère s'exprimera contre bpost et que vous oublierez ainsi que la hausse des tarifs est en fait une conséquence d'une décision gouvernementale.

    La politique gouvernementale en 13 tranches de salami

    1. Travailler deux années de plus. Tous les systèmes de pension anticipée ne sont possibles que deux ans plus tard. Interruptions de carrière et crédit d'heures sont limités et détricotés progressivement (décembre 2011).
    2. Jusqu'à 20 % de pension en moins, à l'avenir. Certaines périodes assimilées (prépension, crédit d'heures et chômage de longue durée) sont de moins en moins prises en compte pour le calcul de votre pension dans le privé. Pour les fonctionnaires, les pensions ne sont plus payées sur base des cinq dernières années, mais des dix dernières années. À l'avenir, les travailleurs du privé percevront chaque mois 10 à 15 % de pension en moins. Pour les fonctionnaires, cela se traduira par une perte de 10 à 20 % (décembre 2011).
    3. Jusqu'à 40 % d'allocations de chômage en moins. Ces allocations de chômage diminuent en trois étapes jusqu'à un montant forfaitaire de 494 euros pour un cohabitant (baisse de 40 %), de 934 euros pour un isolé (- 17,5 %) et 1 113 euros pour un chef de famille avec charge de famille (-12 %1).
    4. Suppression des allocations d'attente des jeunes qui quittent l'école. Ce n'est qu'après 12 mois (auparavant, 9 mois) qu'ils reçoivent une indemnité d'attente. Après 3 ans, celle-ci est supprimée et ils sont renvoyés au CPAS (décembre 2011).
    5. Une baisse effective de salaire de 0,4 % en raison des tripotages de l'index. En intégrant les prix soldés des marchandises et le prix moyen du carburant à la corbeille de l'index, un salarié perd en moyenne 0,29 % de son pouvoir d'achat. Juste avant les vacances, le gouvernement veut encore intégrer les produits blancs à l'index, ce qui fait que votre perte de pouvoir d'achat équivaudra à 0,4 % de votre salaire (janvier 2013).
    6. Perte d'une augmentation salariale de minimum 0,9 % jusqu'à 3,4 % de votre salaire. Avec le blocage salarial pour 2013-2014, vous serez privé dans les deux ans à venir d'une augmentation salariale d'au moins 0,9 % 2. Ensuite, le gouvernement planche sur un projet de loi visant à étendre ce blocage des salaires à au moins 6 ans. La loi entend bloquer toute augmentation salariale en Belgique, jusqu'à ce que les salaires dans les pays voisins aient augmenté d'au moins 3,4 %. En d'autres termes, au cours des 6 années à venir, vous allez perdre au moins 3,4 % d'augmentation salariale 3 (avril et juillet 2013).
    7. Réduction du préavis en cas de licenciement pour une moitié des contrats de travail. Une partie importante des employés bénéficie aujourd'hui d'un délai de préavis d'un mois par année prestée. Une bonne partie des ouvriers a également, via les conventions  collectives de travail (CCT) obtenu des délais de préavis plus longs. Plus de 60 % des travailleurs ont un délai de préavis d'au moins 3 semaines par tranche entamée de 5 années prestées. Les employeurs veulent harmoniser le préavis jusqu'à maximum 4 mois pour ceux qui ont moins de 14 ans de service et maximum 8 mois à partir de 20 années d'ancienneté  4 et 5 (juillet 2013).
    8. Economies sur les soins de santé. Au cours des 18 mois écoulés, le gouvernement a retenu plus de 1,4 milliard d'euros sur les soins de santé. Il s'agit, dans ces retenues, des moyens financiers servant à constituer les réserves afin de pouvoir faire face au vieillissement croissant. En rognant aujourd'hui sur ces réserves, le gouvernement fait peser une hypothèque très lourde sur l'avenir. Un avenir constitué de tickets modérateurs très élevés et de services de moins en moins performants (décembre 2011, mars 2012, novembre 2012 et mars 2013).
    9. 5 000 emplois à la trappe dans les services publics. Le gouvernement pratique des coupes sombres dans les moyens financiers des fonctionnaires. Le secrétaire d'État Hendrik Bogaert (CD&V) parle à terme d'une réduction de 5 000 fonctionnaires fédéraux (décembre 2011 et mars 2013).
    10. Démantèlement des moyens accordés à la SNCB et à bpost. Lors des précédentes fournées d'économies, le gouvernement a retiré 334 millions des réserves de la SNCB et a grevé les moyens de fonctionnement de cette même SNCB de 110 millions. Idem pour bpost : 136 millions d'euros en moins pour les frais de fonctionnaires, et hold-up de 290 millions dans ses réserves. Cela aura des retombées sur les investissements futurs et aboutira à des hausses de tarifs (décembre 2011, mars 2012, novembre 2012 et mars 2013).
    11. Augmentation des accises sur l'alcool et le tabac. Les accises sur l'alcool et le tabac ont été augmentées en plusieurs étapes. En moyenne, cela coûtera 74 euros par an et par famille, en fonction de la consommation, évidemment (décembre 2011 et mars 2013).
    12. Plus d'impôts encore pour une grande partie des familles. Le gouvernement Di Rupo a réduit, voire supprimé, toutes sortes d'avantages fiscaux pour une flopée de familles à deux salaires. Ces familles paieront donc plus d'impôts. Quelques exemples :• Crèches enfantines. La déduction fiscale a baissé de 5,60 euros par jour à 5,04 euros, soit une perte de 0,56 euro par jour. Si vous recourez aux services d'une crèche 150 jours par an, vous perdez 84 euros par an.• L'épargne pension. La déduction fiscale a baissé, passant de 352 euros à 282 euros par personne. Soit une perte annuelle de 70 euros par personne. Et, pour un couple, 140 euros par an.
    • Isolation de la toiture. La déduction a diminué, passant de maximum 1.204 euros à 903 euros. Soit une différence de 301 euros par an.
    • Suppression des réductions fiscales pour les dépenses en économie d'énergie. Elle s'élevait jusqu'à présent à maximum 1.132 euros par an (décembre 2011).
    13. Diminution des dotations au CPAS. A un moment où, vu la crise, de plus en plus de gens doivent faire appel au CPAS, le gouvernement réduit les dotations de ce dernier de 37,4 millions. Le gouvernement répercute tout simplement ses déficits sur les communes. Ces dépenses communales en hausse ne peuvent être palliées qu'en augmentant les taxes communales ou en rognant sur le personnel communal même (mars 2013).

    Social-démocratie :

    Exclusif :: Allons-nous vers un blocage des salaires pendant au moins 6 ans?

    Elio Di Rupo l' avait annoncé en novembre 2012: le gouvernement veut modifier la loi de fixation des salaires (loi de 1996). Avec comme objectif déclaré de rattraper le "handicap" (???) salarial que la Belgique AURAIT avec ses voisins. Ce qui pourrait mener à un blocage salarial pendant 6 ans. "Solidaire", l'hebdo du PTB a mis la main sur l' avant-projet de loi daté du 22 mars 2013. 

    On ne sait pas les suites que le Conseil des ministres lui a données. Mais l'attaque sur les salaires serait grave. Le gouvernement organiserait la modération salariale permanente, donnerait des cadeaux fiscaux aux patrons et mettrait les syndicats hors jeu. Rien que ça.


    Réaction ( s ) :
    Bonjour cher camarade et merci pour ces informations que je lis toujours avec grand intérêt.
    Je me permets à mon tour de te signaler la sortie d'un ouvrage qui pourrait certainement intéresser beaucoup de Belges: le livre de Bruno Odent, publié au Temps des Cerises: "Modèle allemand, une imposture". C'est extrêmement bien documenté et la démonstration est implacable.
    Bruno Odent est le chef du Service Monde à l'Humanité, il a une longue expérience journalistique et il est un excellent germaniste. je pense que dans la situation actuelle de l'Europe, son livre est un outil indispensable pour les communistes, les progressistes et tous ceux qui récusent l'Europe actuelle. Qunad aux éditions "'Le Temps des Cerises", il est inutile je pense de te les présenter.
    En espérant que ce livre attirera ton attention et celle des camarades belges, je te salue très fraternellement
    Françoise Germain-Robin

    Oui, la pseudo "démocratie" capitaliste et ses partis intégrés virent au fascisme :

    La honte à Bordeaux, une étudiante reçoit une amende de 60 euros pour avoir parlé à des SDF

    honte
    C'est à Bordeaux que ça se passe, la ville d'Alain Juppé. Une étudiante en sociologie de l'université de Bordeaux a reçu une amende de 60 euros, simplement parce qu'elle a passé quelques minutes à parler à des SDF dans la rue. Pourquoi ? A cause d'un arrêté anti-bivouac assez scandaleux pris par la municipalité de Bordeaux. Elle raconte ce qui s'est passé :
    "Je venais de me réinscrire à la faculté, le 10 septembre dernier", raconte l'intéressée, "et je marchais le long du cours Victor Hugo (l'une des principales artères du centre de Bordeaux, ndrl). J'ai vu une de mes amies, qui devait elle-même s'inscrire, discuter avec un groupe de SDF. Je suis allée m'  asseoir pour parler avec eux. Nous sommes restés comme ça tout au plus deux minutes, et il n'y avait pas la moindre trace d'agressivité, ni de part, ni d'autre. Des policiers à vélo sont alors arrivés, nous ont demandé nos papiers, et ont contrôlé nos identités avant de repartir. A aucun moment, ils ne nous ont indiqué que nous étions en infraction." Quelques semaines plus tard, surprise dans la boîte aux lettres : une amende de 60 euros..."
    Ce texte, voté en janvier 2002 par le conseil municipal de Bordeaux, vise les regroupements de SDF : il interdit du 1er décembre au 1er mars et du 15 mai au 30 septembre "toutes occupations abusives et prolongées des rues et autres dépendances domaniales (...) lorsqu'elles sont de nature à entraver la libre circulation des personnes ou bien (à) porter atteinte à la tranquillité et au bon ordre public".
    Un arrêté anti-pauvre par excellence, pour ne pas perturber la bourgeoisie bordelaise et lui mettre sous les yeux, une pauvreté qu'elle ne sait pas tolérer peut-être ? Un comportement honteux dans un pays qui a pour devise "Liberté, égalité et fraternité", ceux qui ont promulgué cet arrêté n'ont pas l'esprit français, celui des lumières et des droits de l'homme. Ils sont la honte du pays, bien plus que ces SDF qu'ils essaient de chasser de leurs vues. Il émane de ce texte un manque de coeur, un manque d'humanité, une indécense et un égoïsme scandaleux, indigne de notre civilisation, de nos valeurs et de notre république.

    Paul Magnette, bourgmestre (Ps), et son échevin Véronique Salvi (Psc-Cdh),  font la chasse aux mendiants
    La Ville de Charleroi vient d'adopter un nouveau règlement : dès le 15 septembre 2013, les mendiants devront se répartir dans les différentes communes de l'agglomération, avec des horaires limités. Ceux-ci sont surtout présents dans le centre, et ce spectacle (juste le spectacle) de cette pauvreté déplaît à la majorité socialiste présidée par le bourgmestre Paul Magnette. Loin de s'attaquer aux causes de la misère, elle a décidé de la répartir géographiquement : à Charleroi, la mendicité sera autorisée de 8 à 18 heures le lundi, le mardi à Gilly et Marcinelle, le mercredi encore ailleurs, etc. Le dimanche, c'est carrément interdit. En cas d'infraction, la « recette » du « mancheur » sera saisie et, s'il récidive, il fera l'objet d'une arrestation administrative. La FGTB Charleroi Sud Hainaut s'est déclarée outrée de cette mesure, « à l'aube de la mise en application des mesures d'austérité portées au gouvernement fédéral par les mêmes partis, ce qui aura, entre autres pour résultat, de réduire des milliers de chômeurs à la rue ». Ce dimanche 1er juin, elle a participé, tout comme le PTB carolo, à une action
    organisée devant l'hôtel de ville par l'association Occupy Charleroi.
    Pour rappel Véronique Salvi (3e échevin- Centre "Démocrate" Humaniste") a dans ses attributions notamment: la petite enfance, la personne handicapée, la santé, l' intégration et l' égalité des chances (mai oui !)

    CHARLEROI: la gloire pour Magnette: à la tête de sa majorité Ps-Cdh-Mr, il organise désormais la chasse aux mendiants et aux sdf, de plus en plus nombreux.
    Liège l' inspire: nos grandes villes doivent devenir de plus en plus propres... Incapables d' éliminer la misère qui grandit, les partis du pouvoir s' attaquent à ceux de plus en plus nombreux qui en souffrent. Les restos du coeur regorgent en hiver, à Charleroi, 25-30% des travailleurs actifs sont au chômage. Qu'à cela ne tienne: les mendiants, les sdf, vont devoir tourner de commune en commune, à jours fixes. Histoire en fait de les dégouter et de les voir partir ailleurs. S'ils ne plient pas, Magnette, mayeur et président du Ps, va utiliser ses flics à la matraque, pour qui il recrute avec ses alliés des deux partis de droite: les libéraux et les "démocrates" "humanistes"... J' ai connu l' époque, où en dessous du nom des rues, une plaque était ajoutée: "La mendicité est interdite à COURCELLES". C' était "l'oeuvre" des majorités de droite, conservatrices et réactionnaires (libérales et catholiques) du 19e siècle. On n' a donc pas avancé d'un pas. On recule, même si la misère, cela devrait se soigner, dans un pays qui se dit démocratique, civilisé et qui a des "valeurs"... Combien coûte l'intervention et l'occupation militaires belges en AFGHANISTAN aux côtés des Ricains et des autres pays otaniens ??? A quand un plan Marshall wallon contre la pauvreté ???

    BELGIQUE: Pour le gouvernement, chaque citoyen doit être surveillé

    Si cela ne tient qu'au gouvernement, on ne pourra bientôt plus téléphoner, envoyer un e-mail ou surfer sur le net sans qu'une trace de ces activités soit conservée.

    Deux ministres ont d'ailleurs été chargés d'élaborer une loi.

    Raf Jespers

    Une nouvelle loi est en préparation. Si elle est appliquée, toutes les données relatives au trafic téléphonique etInternet seront enregistrées par diférents services de l'État... (Photo Irita Kirsbluma/Flickr)
    En mars dernier, les ministres de l'Économie, Johan Vande Lanotte (sp.a), et de la Justice, AnnemieTurtelboom (Open Vld), ont présenté un projet de loi obligeant les sociétés de télécommunication et les fournisseurs d'accès à Internet à conserver durant douze mois toutes les communications passant par eux. Il ne s'agit pas de conserver le contenu lui-même, mais le destinataire, la durée de la communication, l'adresse IP utilisée, le nom de la personne qui a payé la communication, le volume des données envoyées et téléchargées, les services sur lesquels l'abonné est enregistré… Autrement dit, toutes les données relatives au trafic téléphonique et Internet sont enregistrées. 
        Selon les ministres, cette mesure est indispensable pour lutter contre la grande criminalité. Cette loi fait donc de chaque citoyen un criminel potentiel à surveiller. Et, à l'avenir, toutes les données se rapportant au trafic téléphonique et internet seront conservées. 
        Ce n'est pas tout. La Sûreté de l'État et les services de sécurité de l'armée auront accès à ces données. Lorsqu'on sait que le domaine d'activité de ces services est très vaste, on peut craindre que, si cette nouvelle loi est votée, toute opposition sociale à la politique de l'Union européenne et du gouvernement sera passée au peigne fin.

    Illégale dans quatre États

    Selon les ministres Vande Lanotte et Turtelboom, ils sont obligés de rédiger cette loi, car s'ils ne le font pas, l'Union européenne risque de condamner la Belgique à des sanctions. Autrement dit, ils doivent transposer dans la législation belge la directive européenne de 2006 sur la rétention des données. Le projet de loi a été soumis au Conseil d'État pour avis. Les ministres espèrent ainsi que la loi pourra être votée au Parlement avant les vacances d'été.     En Allemagne, en Roumanie, à Chypre et en Tchéquie, les Cours constitutionnelles de ces quatre pays respectifs ont déclaré que cette loi était inconstitutionnelle. En Allemagne, près de 35 000 personnes avaient introduit une requête en annulation auprès de la Cour et, le 2 mars 2010, elle leur a donné gain de cause déclarant qu'il s'agissait d'une loi « particulièrement lourde de conséquences pour les droits des citoyens et d'une portée sans précédent ». La Cour a critiqué la rétention de données en ce sens qu'elle permet « une intrusion abusive dans la vie sociale et les activités privées des citoyens » et qu'elle peut déboucher sur « l'élaboration de profils de personnalité et de déplacement détaillés de pratiquement tous les citoyens ».1

    L'atteinte la plus grave jamais portée à la vie privée

    Ce projet de loi est sans conteste l'atteinte la plus grave jamais portée à la vie privée, un des droits protégés par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Et la présomption d'innocence, principe de base de l'État de droit démocratique, est également menacée. De même, les libertés fondamentales comme la liberté d'expression, la liberté de la presse, ou le droit de s'organiser librement sont aussi attaquées. Qui pourra encore recourir aux moyens de communication modernes par excellence que sont le téléphone (mobile) et l'internet pour communiquer librement et sans contrainte sachant que toutes les données de communication peuvent à tout moment être consultées par la police, le parquet, le juge d'instruction ou la sûreté de l'État ?     La justice dispose pourtant déjà de tous les moyens nécessaires pour requérir dans un dossier déterminé les données relatives au trafic téléphonique et internet. Quant à la sûreté de l'État, elle peut dans certains cas recourir à toutes sortes de méthodes secrètes. Cette nouvelle loi permettra donc de contrôler tous les citoyens, même innocents. Plus que jamais, il importe d'organiser une protestation de masse, comme cela s'est fait en Allemagne.

    1. Raf Jespers, Souriez, vous êtes fichés, Couleur Livres, 2013
    Si ça se passait à Cuba.
    Je ne puis m'empêcher de me poser cette question.
    Les injustices ici et dans le monde.

    Turquie: la police aux ordres d'un système, a violemment réprimé une grande manifestation populaire: grenades lacrymogènes, canons à eau.
    Femmes, enfants vieillards ont ainsi été malmenés -le mot est faible-.
    Certes, la presse française relate ces évènements. Mais, sans plus, et certains médias, par le jeu de l'écriture, minimisent en fait ces répressions.

    Ainsi, les Échos titrent: "Erdogan fait évacuer manu militari, les derniers manifestants"

    Puis: "La police turque a évacué samedi par la force le dernier carré des manifestants qui occupaient le parc Gezi d'Istanbul"

             " les forces de l'ordre sont intervenues avec des canons à eau pour disperser des centaines de personnes qui s'étaient réunies sur la place Taksim, puis sont entrées dans le parc, qu'elles ont vidé de tous ses milliers d'occupants par des jets de grenades lacrymogènes"
             ".. malgré les gestes de conciliation du pouvoir"
    Les chiffres changent, mais n'est-ce pas le titre qui importe: "Dernier carré - des centaines - des milliers"

    In fine: "Nombreuses critiques des États-Unis et de l'union européenne"... C'est la moindre des choses, on ne dénonce pas, on se contente de critiquer...
    La Turquie est membre de l'Otan, c'est un pays ami. Point.

    Si cette répression s'était passée à Cuba, quel serait le comportement des médias ?

     

    Mélenchon: "Le premier pourvoyeur de voix de l'extrême droite est à l'Elysée"

    Entretien: Dorian de Meeûs
    Mis en ligne le 15/06/2013
    "On voit bien le calcul : les socialistes veulent que Marine Le Pen passe devant la droite traditionnelle afin de l'avoir en face d'eux au 2ème tour en 2017."
    Le candidat du Front de gauche à la présidentielle évoque pour nous la politique de François Hollande face à la crise, la mort du jeune activiste Clément, les municipales à venir, le marché transatlantique, la présidentielle 2012 et les attaques dont lui et le Front de gauche font l'objet. Jean-Luc Mélenchon est l'Invité du samedi de LaLibre.be.
    On ne voit toujours pas le bout du tunnel de l'actuelle crise économique. Pourquoi dites-vous que le président Hollande joue un rôle dans cet enlisement ?
    Cette crise va s'aggraver à cause des politiques de contraction de la dépense publique et des salaires. En bref, on produit n'importe quoi, n'importe comment et au plus bas coût possible et cela fait que les moteurs de la consommation populaire s'éteignent. L'Allemagne impose cette politique à tous les autres pays européens, car son gouvernement dépend entièrement des rentiers allemands. 15% de cette population dépend de retraites par capitalisation, il lui faut un euro fort et des dividendes élevés. L'Allemagne joue donc un rôle particulièrement néfaste en Europe… Mais la France, qui est 2ème économie, propose aussi cette politique d'austérité qui mène à davantage de désastres économiques, toujours plus de pauvreté, ainsi qu'une montée de la droite extrémiste. François Hollande a une responsabilité aggravée, car il a été élu – avec 4 millions de voix provenant du Front de gauche - pour une politique annoncée comme exactement inverse à celle qu'il pratique. Après la stupeur et la sidération, les classes populaires sont entrées dans une phase de résignation... ce qui aggrave la situation.
    Vous êtes souvent taxé - comme cette semaine - d'ainsi faire de l'anti-germanisme.
    Le fait de dénoncer la politique du gouvernement de droite de Merkel et son impact sur les individus et la paupérisation de la population allemande n'a rien à voir avec de l'anti-germanisme. Pourquoi m'insulter ainsi ? Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) a appelé à avoir une 'confrontation' tout court avec l'Allemagne… L'accuse-t-on de vouloir faire la guerre ?
    Si vous étiez à la manœuvre, quelles seraient vos mesures prioritaires ?
    La première décision à prendre, c'est de cesser d'être la remorque du gouvernement allemand. Il faut ensuite relancer l'économie en stimulant la demande : augmenter les salaires et rassurer la population en régularisant la masse des travailleurs et fonctionnaires précaires. Du fait de leur précarité, ils s'interdisent de consommer. Enfin, il faut donner un nouveau souffle à notre économie, qui doit passer par une extension de notre économie maritime. Savez-vous que la France a le 2ème domaine maritime au monde ? Nous avons là un potentiel pour entrer dans l'économie de la mer. Cette planification écologique serait plus efficace que d'attendre bêtement que surgisse spontanément je ne sais quel miracle de la loi du marché.
    La Commission européenne table - entre autres - sur le marché transatlantique entre les États-Unis et l'Europe pour relancer l'économie. Vous n'y voyez vraiment aucun potentiel ?
    La Commission européenne a tous les cynismes! Orwell a bien décrit cette tendance qu'ont les organisations à caractère autoritaire à habiller de mots doux des objets blessants. La Commission ne recule devant RIEN ! Il s'agit de créer un marché USA-UE avec des normes sociales, écologiques et économiques communes. C'est clair que dans tous les cas et à chaque instant, c'est la norme la moins contraignante qui sera considérée comme étant la meilleure. J'ignore comment la Commission espère qu'une déréglementation transatlantique donnera des meilleurs résultats que ce qu'on a subi avec la déréglementation au sein de l'Union. On aura un dumping social et fiscal avec une amplification de la pauvreté. La Commission reconnaît elle-même qu'il y aura des pertes massives d'emplois dans toute une série de secteurs, à commencer par la métallurgie.
    Revenons en France. Quels éléments vous permettent d'affirmer que la droite française s'extrême-droitise ?
    Traditionnellement en France, nous avons toujours eu 2 camps, l'un qui privilégie l'égalité dans tous les domaines et l'autre qui ne croit qu'à l'inverse, l'inégalité. Malgré la défaite électorale de la droite française, elle est parvenue à se reconstruire contre l'égalité devant le mariage dans une confrontation frontale. Sous nos yeux, on a vu la droite idéologique se reconstruire autour de l'Eglise.
    Mais cette idéologie n'est pas pour autant 'd'extrême droite'.
    Vous parlez comme vous voulez, mais permettez-moi de parler comme je veux. Jusqu'à présent, jamais la droite républicaine ne basait son raisonnement sur une inégalité qui serait de l'ordre de la nature. Un évêque français a même souligné que le fait de fausser un ordre supérieur engendre une violence légitime. Ce sont des idées d'extrême droite! Une bonne partie de vos confrères en France ont passé la semaine à nous expliquer qu'il n'y avait pas de liens entre le groupuscule qui a tué le jeune Clément et le Front National. Il faut faire très attention, les idées de droite en Europe sont de plus en plus extrémistes. Ce n'est pas une affabulation de ma part, c'est un raisonnement. Je ne pense pas les insulter en le disant…
    Vous dites être devenu une 'cible'. La cible de qui et pourquoi ?
    On constate de manière très étrange, une dé-diabolisation de Marine Le Pen, avec une droite qui adopte ses idées, et dans le même temps une diabolisation du Front de gauche et de ma personne. On nous accuse d'être d'extrême gauche, ce qu'on n'a jamais été. Celle-ci est représentée en France par Lutte ouvrière ou le NPA. A tous propos, je suis présenté dans des conditions effroyables et les plus caricaturales. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'empêche la comédie qui se joue de se mettre en place. Les socialistes ont laissé monter la violence d'extrême droite et n'ont jamais rien mis en place pour confronter Marine Le Pen. On voit bien le calcul : les socialistes veulent que Marine Le Pen passe devant la droite traditionnelle afin de l'avoir en face d'eux au 2ème tour en 2017.
    Ce serait une stratégie pour gagner en 2017 ? C'est grave comme accusation.
    La vérité, c'est que le premier pourvoyeur de voix de l'extrême droite est à l'Élysée. Sa politique sème de la désespérance sociale. Les socialistes ont ouvert un boulevard à Marine Le Pen et ils laissent l'extrême droite étendre son audience. J'en veux pour preuve que malgré tous les signalements de violences (avec couteaux et bombes à acide) faites par des groupuscule d'extrême droite, le ministre de l'Intérieur n'a pas bougé ou juste alors indiqué en octobre dernier qu'il allait 'étudier' la possibilité de les dissoudre. Huit mois après, il n'y a toujours rien de fait ! Ces groupes se sentent complètement impunis, car ils ont recommencé des attaques le lendemain. Le ministre Valls n'a rien fait ! Sur le plan idéologique aussi, les socialistes ne mènent aucun combat contre l'extrême droite. La seule chose qu'ils font, c'est s'en prendre à moi et au Front de gauche !
    Vous attaquez Manuel Valls et les socialistes, mais si vous voulez décrocher des postes aux Municipales de 2014, vous allez devoir faire des accords avec eux, non ?
    Nous ne souhaitons pas décrocher des postes, mais changer la politique de ce pays, c'est ce qui fait notre originalité. Nous abordons cela à travers le respect des principes, sinon nous serions actuellement au gouvernement après avoir – comme les Verts – signé n'importe quoi sur un coin de table pour décrocher des députés. Personnellement, je veux des listes autonomes partout où c'est possible au premier tour, mais d'autres estiment qu'il y a danger dans certains endroits… Il y a donc un débat interne à trancher au niveau local.
    Être qualifié de 'populiste', c'est un compliment ou une insulte pour vous ?
    Il est évident que ceux qui l'utilisent ont l'intention de m'insulter. Pourtant le mot ne veut rien dire… Dès qu'il y a le mot 'peuple', les belles personnes font les écœurées. Puis, il n'y a pas de rapport entre tous ceux qui sont appelés 'populistes' à travers le monde. Dites-moi à quoi sert un mot qui confond dans le même sac Madame Le Pen et moi ?
    Après avoir fait une campagne remarquée lors de la présidentielle, n'avez-vous pas été déçu par le résultat (11.1%)?
    Je ne cache pas ma déception, j'aurais préféré être élu au premier tour. L'Histoire est lente et cruelle. Il faut beaucoup trop de temps pour que les gens comprennent qu'ils n'y a rien à attendre des socialistes. Mais j'ai pris la mesure historique du moment. Mon résultat a permis de faire sortir des catacombes un courant qui a failli disparaître du paysage politique français. Notre capacité de mobilisation démontre que ce n'était pas un champignon électoral.
    L'ancien journaliste politique Albert du Roy indiquait récemment à LaLibre.be que 'votre avenir était derrière vous'. Sincèrement, vous ne le pensez pas aussi ?
    Et le sien ? C'est toujours la même histoire, les sondages et les journalistes annoncent des choses qui ne se produisent pas... et ce sont les mêmes qui après réécrivent les évènements. Tout cela ne me concerne pas, j'ai pour moi l'infinie patience du peuple.
    Mais votre avenir, vous le voyez comment ?
    Il est clair que je n'ai pas 20 ans, mais mes idées - elles – ont de l'avenir. A la fin, vous aurez le choix entre les propositions du Front de gauche ou celles de l'extrême droite! Tout le reste est inconsistant ou aura fait faillite. Je vous souhaite à tous que mes idées soient devant et pas derrière... Sinon, cela voudrait dire que les bruns l'ont emporté.

    Entretien : Dorian de Meeûs
    Le monde entier sous surveillance, sous écoute, de l' Amérique. Obama, aussi bien que les Bush ... 

    Il faut sauver l'agent Snowden

    David Pestieau

    Après George W. Bush, Barack Obama nous promettait de tourner la page de cette Amérique guerrière et antidémocratique. Mais ces derniers jours, le plus grand scandale jamais découvert d'espionnage de la vie privée a éclaté… (Photo adbusters.org)
    Les tortures à Abu Ghraïb. La prison de Guantanamo. Les vols secrets de la CIA. Les lois liberticides du Patriot Act. Les guerres d'Irak et d'Afghanistan. Nous avions cru avoir tout vu avec George W. Bush. Barack Obama nous promettait de tourner la page de cette Amérique guerrière et antidémocratique.
       Cinq ans après, Guantanamo est toujours ouvert, les drones sans pilote tuent, dans le monde entier, des citoyens sans procès dont la liste est approuvée chaque mardi (« le kill-day ») à la Maison blanche, les guerres ouvertes (Afghanistan, Libye) et souterraines continuent… Et le courageux soldat Bradley Manning qui a révélé les images de crimes contre l'humanité en Irak et les câbles diplomatiques révélés par WikiLeaks est aujourd'hui traîné devant un tribunal d'exception au siège de la NSA (les services de renseignements militaires), jugé par un seul colonel. 
        Aujourd'hui, le plus grand scandale jamais découvert d'espionnage de la vie privée a éclaté : depuis des années, les services de renseignements US surveillent les e-mails, les conversations virtuelles, les recherches Internet de centaines de millions de gens au niveau mondial dans une opération nommée PRISM. 1,7 milliard d'e-mails, téléphones et autres communications sont ainsi surveillés chaque jour par la NSA ! « La NSA veut pouvoir être au courant de toutes les conversations et de tous les agissements de n'importe quel individu, partout dans le monde », affirme Edward Snowden, l'ex-agent de la CIA qui a révélé l'affaire.
    Tout citoyen devient ainsi un terroriste en puissance, justifiant toutes les surveillances

    La vie privée est ainsi littéralement enterrée. L'impérialisme US est sans limites : il déclenche des guerres, il occupe des pays, il envahit désormais le dernier recoin de votre téléphone mobile et de votre ordinateur. Plus le monde capitaliste s'enfonce dans la crise, plus il s'accompagne d'une répression et d'une volonté de contrôler toute tentative potentielle de contestation. Tout citoyen devient ainsi un terroriste en puissance, justifiant toutes les surveillances. Les déclarations outrées de dirigeants européens sont hypocrites : l'Union européenne n'est pas immunisée contre de telles dérives. Dès 2006, une directive européenne sur la rétention des données a été promulguée. Sa transposition dans le droit belge pourrait être prochainement votée par le Parlement sur base d'un avant-projet de loi de Turtelboom (libérale flamande) et Vande Lanotte (socialiste flamand)(voir ici). Cette loi obligerait les sociétés de télécommunication et les fournisseurs d'accès à Internet à conserver durant douze mois toutes les communications passant par eux. La Sûreté de l'État et les renseignements militaires auront accès à ces données. Or, leur champ d'activité est tellement largement défini que la nouvelle loi permettrait de « screener » toute opposition à la politique de l'Union européenne et du gouvernement. Des situations à l'américaine ne sont plus très loin. Pour protéger notre vie privée, notre liberté d'expression et d'organisation, ce projet de loi Turtelboom-Vande Lanotte doit être arrêté. Car après les révélations de Snowden, nos députés ne pourront plus dire : « Nous ne savions pas. »
    BELGIQUE: Le socialo-libéral européiste Di Rupo et sa bande sont de nouveau à la recherche de milliards pour 2013-2014. ...
    Onkelincx (Ps, vice-première ministre indéboulonnable), toujours enthousiaste: "On y arrivera"!. Devinez où et chez qui. ...  Selon Rtl-Tvi, le travailleur belge est un des plus taxé en Europe. Ce qui ne signifie donc pas que le Belge gagne plus que les autres et que le coût de la vie est plus bas qu' ailleurs... Que du contraire ! Par contre les milliardaires étrangers et les multinationales se sentent très bien chez nous ...

     

    Chez les colo-colos flamands : Groen propose un nouveau statut des travailleurs, favorable aux… patrons

    Le parti Groen a sorti une proposition pour un tout nouveau statut des travailleurs. Point le plus important : le régime de licenciement. Groen supprime purement les indemnités de licenciement et les remplace par une « indemnité limitée ». Après son licenciement, le travailleur suit « une période payée de remise à l'emploi de maximum 12 mois », mais celle-ci s'arrête dès qu'il retrouve un emploi. Ce système doit stimuler l'employeur à aider le travailleur licencié dans sa recherche. Si le travailleur refuse l'emploi, l'indemnité payée par l'employeur baisse…
    Pour Groen, les employeurs auraient ainsi un système « plus flexible et plus simple, et les périodes de préavis exagérément longues (sic) seraient supprimées. Cela permettra de réduire leurs coûts. » Pour le Setca, Groen ressort « les éternels mantras des usual suspects parmi les spécialistes du marché de l'emploi et par les représentants des employeurs ». La LBC-NVK (équivalent flamand de la CNE) déclare qu' « une politique d'activation dans laquelle l'employeur qui licencie est partie prenante de la décision si un nouvel emploi convient ou pas au travailleur, c'est du jamais vu ».
    Armée US: révélations 
    La grande muette - L'armée US, celle qui intervient et apporte  "la paix",
    "Les chefs de tous les grands corps de l'armée américaine et le chef d'état-major interarmées, le général Martin Dempsey, devraient subir pendant plusieurs heures un interrogatoire musclé de la part des sénateurs, consternés par les statistiques des viols, agressions et harcèlements sexuels dans l'armée. Plusieurs affaires récentes ont porté le problème à la Une de l'actualité aux Etats-Unis"

    "Toute l'armée est minée par une accumulation d'affaires, un rapport du Pentagone montrant une augmentation de 6% en un an, leur nombre s'élevant à 3 374 cas en 2012. Un général de l'armée de l'air a annulé au début de l'année un jugement contre un officier qui avait été condamné par la justice militaire d'agression sexuelle. Le mois dernier, un officier de l'armée de l'air chargé de la prévention contre les violences sexuelles avait été interpellé en état d'ébriété après avoir agressé sexuellement une femme près du Pentagone. Parmi les autres affaires ayant scandalisé récemment le pays figurent les accusations de viol contre trois joueurs de football américain de l'académie navale d'Annapolis. Une enquête a été ouverte."

    "En 2012, 26 000 militaires - hommes et femmes - ont déclaré avoir subi un "contact sexuel non sollicité", allant de l'attouchement au viol. Soit 70 agressions par jour ; un tiers de plus qu'en 2010. Mais tous les abus ne sont pas rapportés, souligne le Pentagone. Selon ses estimations, jusqu'à 30 % des quelque 204 700 femmes que compte l'armée américaine (14,5 % des effectifs) seraient victimes d'agressions sexuelles"


    "Violée en Irak à l'âge de 18 ans, à quelques mètres de la couchette de son sergent qui ne pipe mot, elle vit aujourd'hui dans un refuge pour vétérans sans-abri du Queens, à New York."
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/05/31/us-army-l-epidemie-silencieuse_3420904_3222.html
    BELGIQUE: la bureaucratie ... "stalinienne" (sic).
    En Belgique, nous avons une "chance" de pendu: la bureaucratie règne encore partout. Ainsi, ce mardi 04 juin 2013, je reçois une lettre, détaillée et datée du 15 mai 2013, de l' Office national des Pensions qui m' annonce fièrement ce qui suit: "Les bénéficiaires d' une pension de retraite ou de survie salarié, reçoivent, une fois par an, un pécule de vacances. Ce montant vous est payé par l' Office national des Pension avec votre mensualité de mai 2013". Comme nous sommes probablement des centaines de milliers de retraités dans le même cas chaque année, je rappelle à l' Administrateur général adjoint, Monsieur Marc De Block, que ma pension, y compris le pécule de vacances en question, m' a effectivement été payée dès le ... 14 mai 2013. Sa lettre n' a donc que 3 semaines de retard depuis le paiement... Et chaque année, c' est la même chose... En ces temps d' austérité, parions que le sieur Elio Di Rupo n' est pas encore au courant de ce nonosse à ronger ...
    LE RESPECT DE LA VIE PRIVEE FOUT L'CAMP:
    La carte Sis va bientôt passer sur la carte d' identité. Donc, il ne faut plus vous étonner: certains pharmaciens vont en plus vous demander la carte d' identité si vous avez besoin de médicaments. Robotisation, fichage, censure, écoutes, surveillance par caméras, sac, tout cela devient de plus en plus légal et habituel... Au nom de la "démocratie" et du "progrès", nos gouvernants instaurent le fascisme, un État policier. Même nos poubelles à puces et nos immondices vont être surveillées, pesées, contrôlées, mesurées, triées ...
    Un petit exemple humoristique de ce qui nous attend:
    Commander une Pizza en 2015...
    Standardiste : "Pizza Hut, bonjour."
    Client : "Bonjour, je souhaite passer une commande."
    Standardiste : "Puis-je avoir votre NIDN, monsieur ?"
    Client : "Mon numéro d'identification nationale (National ID Number), oui, un instant, voila, c'est le 6102049998-45-54610."
    Standardiste : "Merci Mr. Sheehan. Donc, votre adresse est bien le 1742 Meadowland Drive, et votre numéro de téléphone le 494-2366. Votre numéro de téléphone professionnel chez Lincoln Insurance est le 745-2302 et votre numéro de téléphone mobile le 266-2566. De quel numéro appelez-vous ?"
    Client : "Euh ? Je suis à la maison. D'où sortez-vous toutes ces informations ?"
    Standardiste : "Nous sommes branchés sur le système monsieur."
    Client : (Soupire) "Ah bon ! Je voudrais deux de vos pizzas spéciales à la viande..."
    Standardiste : "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée monsieur."
    Client : "Comment ça ?"
    Standardiste : "Selon votre dossier médical, vous souffrez d'hypertension et d'un niveau de cholestérol très élevé. Votre assurance maladie vous interdit un choix aussi dangereux pour votre santé."
    Client : "Aïe ! Qu'est-ce que vous me proposez alors ?"
    Standardiste : "Vous pouvez essayer notre Pizza allégée au yaourt de soja. Je suis sûre que vous l'adorerez."
    Client : "Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza ?"
    Standardiste : "Vous avez consulté les 'Recettes gourmandes au soja' à votre bibliothèque locale la semaine dernière monsieur. D'où ma suggestion."
    Client : "Bon d'accord. Donnez m'en deux, format familial. Je vous dois ?"
    Standardiste : "Ca devrait faire l'affaire pour vous, votre épouse et vos quatre enfants monsieur. Vous nous devez 49,99 $."
    Client : "Je vous donne mon numéro de carte de crédit."
    Standardiste : "Je suis désolée monsieur, mais je crains que vous ne soyez obligé de payer en liquide. Votre solde de carte de crédit dépasse la limite".
    Client : "J'irai chercher du liquide au distributeur avant que le Livreur n'arrive."
    Standardiste : "Ca ne marchera pas non plus monsieur. Votre compte en banque est à découvert."
    Client : "Ce n'est pas vos oignons. Contentez-vous de m'envoyer les pizzas. J'aurai le liquide. Combien de temps ça va prendre ?"
    Standardiste : "Nous avons un peu de retard monsieur. Elles seront chez vous dans environ 45 minutes. Si vous êtes pressé, vous pouvez venir les chercher après être avoir retiré du liquide, mais transporter des pizzas en moto est pour le moins acrobatique."
    Client : "Comment diable pouvez-vous savoir que j'ai une moto ?"
    Standardiste : "Je vois ici que vous n'avez pas honoré les échéances de votre voiture et qu'elle a été saisie. Mais votre Harley est payée, donc j'ai simplement présumé que vous l'utiliseriez."
    Client : "@#%/$@&?#!"
    Standardiste : "Je vous conseille de rester poli monsieur. Vous avez déjà été condamné en juillet 2006 pour outrage à agent."
    Client : (Sans voix)
    Standardiste : "Autre chose monsieur ?"
    Client : "Non, rien. Ah si, n'oubliez pas les deux litres de Coca gratuit avec les pizzas, conformément à votre pub."
    Standardiste : "Je suis désolée monsieur, mais une clause d'exclusion de notre publicité nous interdit de proposer des sodas gratuits à des diabétiques."
    Les puces électroniques inquiètent les psys
    mercredi 25 juillet 2007, 11:22
    Les puces se multiplient. Elles pourraient se glisser sous notre peau. Des pros de la santé mentales'inquiètent parce que si la technologie RFID se répand, le débat se fait attendre.
    Repères 
    La RFID (radio frequency identification device) est une technique d'identification à distance. Elle permet la communication, sans contact, des données d'une puce avec un lecteur. Déjà ancienne, cette technologie connaît actuellement un boom sans précédent via des puces ou des « étiquettes intelligentes » quasi invisibles ou carrément invisibles. Technique. La capacité de la puce (de la taille d'un grain de riz, voire plus fine encore) peut s'élever à 512 bits de mémoire, soit 64 fois les infos contenues dans un code-barres. Elle fonctionne sans pile et ne nécessite pas de lecteur optique. La liaison atteint une distance de 10 mètres. La puce peut être intégrée dans un emballage, sur un conteneur, dans un vêtement, voire contenue dans un objet (le verre d'une bouteille de parfum). Elle peut aussi être placée sous la peau.Applications. La plupart des applications des puces RFID se situent dans le commerce ou la surveillance des animaux. Gestion des stocks, suivi des conteneurs, cartes de transport, étiquetage de produits pour en suivre la péremption, la température, etc. Mais des applications humaines apparaissent. Un dancing en Espagne « puce » ses bons clients afin de débiter leur compte à chaque consommation. Traçage des patients à problème aux Etats-Unis, surveillance des enfants de riches au Mexique… la liste s'allonge sans cesse. M.d.M.
    Les technologies RFID deviennent incontournables et le seront de plus en plus dans les années à venir ». En 2004, Joël De Rosnay, prédisait une explosion dans l'utilisation des puces intelligentes (voir ci-dessous). Dans le même temps, le président de la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris évoquait toutefois les « problèmes de traçabilité des gens et de protection de la vie privée ». Depuis, le boom technologique a eu lieu. Les problèmes éthiques n'ont pas été résolus… Alors qu'ils émeuvent des chercheurs, des juristes, des associations de protection des consommateurs, le débat n'a pas décollé en Belgique, contrairement à d'autres pays comme la France. Ni le gouvernement, ni le parlement, ni la commission de la protection de la vie privée ne s'en soucient. L'alarme – et non des moindres – est cependant sonnée par le conseil d'éthique de l'association des services de psychiatrie et de santé mentale de l'UCL (Apsy). Celui-ci vient d'adopter un rapport très tranché sur la question. Le texte évoque les « graves dangers » que les technologies RFID« pourraient représenter pour les libertés individuelles, la démocratie et la santé mentale ». Il dénonce « la relative opacité avec laquelle [ces techniques] 
    sont développés et expérimentées ». En Belgique, les puces intelligentes ne sont utilisées qu'à titre expérimental dans la grande distribution. Carrefour, Delhaize et Colruyt y recourent pour la gestion de certains stocks. Mais la RFID est surtout présente dans le nouveau passeport qui mélange radio-identification et biométrie. Certains en dénoncent le manque de sécurité et d'autres le manque de contrôle, par le détenteur, des données qui y sont inscrites. 
    Les RFID vont-elles faire leur trou chez nous ? Le terrain politique et social est favorable, estime Francis Martens, président du conseil d'éthique. A la fin 2006, le sénateur MR Jacques Brotchi (reconduit) proposait ainsi d'implanter une puce chez les délinquants sexuels afin de les localiser immédiatement en cas d'enlèvement de femme ou d'enfant. L'idée ferait donc son chemin. Ailleurs, il est vrai, les applications et les projets vont bien plus loin. Aux Etats-Unis, on peut porter son dossier médical sous la peau. Au Mexique, les enfants des bourgeois riches ne jurent que par le système Verychip qui permet de tracer le parcours des enfants menacés d'enlèvement. En Espagne, depuis quelques années, un dancing propose une puce « cardless » qui remplace le portefeuille. En Indonésie, des parlementaires proposent de « pucer » les porteurs du virus du sida pour contrôler leur activité sexuelle. Certaines entreprises américaines détectent déjà les « trajets anormaux » de leurs employés grâce à une puce implantée dans leur vêtement… 
    « Les choses se mettent en place sans aucune sensibilisation de l'opinion, dit Martens. Caméras ou puces, les nouvelles technologies deviennent extrêmement efficaces, discrètes et bon marché. Le lobby des fabricants est intense. Enfin, il y a un vide politique. Sous la pression de la paranoïa à l'égard des délinquants sexuels ou de la peur des terroristes, n'importe quel texte pourrait passer dans l'urgence. » 
    Les puces RFID se banalisent pour d'apparentes bonnes raisons, médicales, sécuritaires, ou ludique. Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions, juge le psy. 
    Plaidant pour un « débat sociétaire », Yves Poullet, directeur du Centre de recherche informatique et droit (Namur), évoque la nécessité d'une régulation de « cette technologie qui autorise le contrôle et la surveillance de chacun ». 
    La loi belge sur la protection de la vie privée, rappelle-t-il, interdit la collecte déloyale de données. Celui qui récolte les infos doit en informer ses « cibles ». « Mais les garde-fous de cette loi sont insuffisants », estime Poullet. Dans son avis, l'Apsy réclame du monde médical et des autorités politiques « des balises claires et fermes à l'usage » des RFID.
    TRAZEGNIES: 1.500 signatures sur la pétition contre l' extension d'installations de SOPURA:
     
    toutes les explications à l' adresse suivante:

    RoRo
    a/conseiller communal