lundi 4 juin 2012

BELGIQUE: [lesgensdabord] Com presse Gouvernement Di Rupo : un gros bâton sans carotte pour les chômeurs c-

Quand un premier ministre "socialiste" préside un gouvernement de droite ...
Les ministres socialistes (Ps et/ou Sp.a) ne sont plus que des gérants du capitalisme. Ce fait était déjà dénoncé par Jean Jaurès, il va y avoir déjà un siècle ...
Les libéraux(du Nord et du Sud du pays ont perdu les élections du 10 juin 2010), mais ce sont eux qui tirent principalement les ficelles de Di Rupo...
RoRo
Sent: Tuesday, May 29, 2012 7:43 PM
Subject: Fw: [lesgensdabord] Com presse Gouvernement Di Rupo : un gros bâton sans carotte pour les chômeurs
 




Logo PTB
Communiqué de presse
29 Mai 2012

Gouvernement Di Rupo : Un gros bâton sans carotte pour les chômeurs
« Pour Monica De Coninck, ministre de l'Emploi, les chômeurs semblent être des animaux qu'il faudrait dresser. Après avoir affirmé qu'il fallait les prendre "par le collier", elle veut maintenant les activer avec "le bâton et la carotte", dénonce Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB. Monica De Coninck aime opposer les chômeurs – qu'elle a déjà qualifié d'"inadaptés sociaux"- à ceux "qui se lèvent tôt" nous offrant ainsi un discours digne de Sarkozy.  Qu'y a-t-il encore de socialiste dans cette politique ? »
La ministre De Coninck veut utiliser le bâton « pour créer un incitant à trouver du travail » : une baisse de 110 euros par mois pour un chef de ménage,  une baisse de 40 % pour un cohabitant pour arriver à 484 euros par mois.
N'a-t-elle pas lu le rapport du Bureau du plan 2012 qui affirme que « le nombre de chômeurs augmenterait fortement sur la période 2012-2014 (+ 64 000 personnes), étant donné la faible croissance économique les deux premières années et l'effet des réformes, essentiellement le relèvement de l'âge d'accès à la retraite anticipée » ? Ce sera donc un bâton qui frappera dur, jettera des dizaines de milliers de gens dans la pauvreté alors que les offres d'emploi diminueront. « La ministre osera-t-elle venir à Charleroi pour expliquer qu'on peut trouver du boulot quand il y a une offre d'emploi pour 51 sans-emplois? » s'interroge le porte-parole du PTB.
« Cependant, si en matière de dressage, la ministre est très portée sur le bâton, la carotte ne sera pas au rendez-vous, ajoute Raoul Hedebouw. Alors que nous traversons une crise profonde de l'Europe, le gouvernement Di Rupo, par la voix de sa ministre, nous parle de "stages pour les jeunes". Ce qui n'est pas la création d'emplois. »
Raoul Hedebouw poursuit : « Le gouvernement Di Rupo nous parle de « réductions de cotisations sociales » pour les bas et moyens salaires. Mais c'est la poursuite de la politique menée depuis deux décennies ! 10,4 milliards d'euros de baisses sont accordés chaque année. Mais avec quelle efficacité pour l'emploi,  si ce n'est de mettre en péril le financement de la Sécurité sociale ? »
En réalité le seul travail que les chômeurs pourront accepter c'est du travail précaire avec des salaires à la baisse. Les conséquences néfastes en Allemagne, nous pouvons les voir aujourd'hui avec 1,4 million de travailleurs pauvres- en grande majorité femmes-, souvent à temps partiels. Aujourd'hui, en Belgique, un emploi sur 4 est déjà à temps partiel. Le dernier annuaire fédéral sur la pauvreté en Belgique constatait déjà qu'« une personne sur cinq, vivant sous le seuil de pauvreté, travaille (à temps partiel ou à temps plein). Un des principaux facteurs responsables de cette situation est l'augmentation des emplois précaires. »
« Or, malgré cette situation déjà préoccupante, le gouvernement veut nous faire passer la vitesse supérieure en matière de précarisation comme le veut Monica De Coninck avec son objectif de "transposer la Directive européenne relative au travail intérimaire." qui impose aux États membres de limiter au maximum "les restrictions existantes, ou les interdictions de recours au travail intérimaire." La volonté est donc de généraliser à l'ensemble du monde du travail le travail intérimaire et d'en faire "l'horizon normal" du travail salarié en Belgique », dénonce encore Raoul Hedebouw.
« Le gouvernement doit retirer cette réforme anti-sociale. Et, pour s'attaquer au chômage, créer massivement de l'emploi public pour construire des logements sociaux, exécuter un plan général d'isolation des maisons, engager enseignants et infirmières pour répondre aux besoins d'éducation et de santé,... De l'emploi financé par une taxe des millionnaires qui toucherait seulement les 2 % les plus riches », conclut Raoul Hedebouw.
Service de presse
www.ptb.be

Contact :
Raoul Hedebouw
0477/986510





__._,_.___
.

__,_._,___