lundi 4 juin 2012

FRANCE: RENE BALME CONTRE ORNELLA GUYET c-

Que faut-il attendre de la presse vendue au capitalisme ???
La haine et des manoeuvres injurieuses pour les militants de gauche ..., alors que les médias aux ordres fabriquent et encensent Marine Le Pen depuis des semaines ...
RoRo
RENE BALME CONTRE ORNELLA GUYET
J'ai milité à la CGT, au PCF puis au Parti de gauche, dans des associations de défense des locataires, fidèle à mes engagements de toujours, depuis quarante quatre ans. J'honore des mandats électifs locaux, fidèle à mes orientations politiques, depuis vingt neuf ans. Le site www.oulala.net  existe, dans la même ligne éditoriale, depuis onze ans. Je suis co-fondateur du Réseau national des élus et collectivités hors AGCS depuis huit ans, co-fondateur du Réseau national de la Démocratie participative depuis 2011. J'ai toujours affirmé mon combat pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et mon combat contre la désinformation. Pourquoi www.rue89.com me découvre aujourd'hui, à dix jours du premier tour des législatives ? Pourquoi www.rue89.com prend le risque d'aussi peu de professionnalisme, de piétiner la liberté d'expression si chère à la presse, de venir sur le terrain de la diffamation, de l'injure et du mensonge ?
Plutôt que de me juger sur des actes, sur ma gestion municipale et politique, sur les valeurs qui fondent mon action politique vous avez choisi un terrain mouvant, subjectif et particulièrement nauséabond.
Vous utilisez une quinzaine d'articles sortis de leur contexte et sans préciser l'année de leur publication pour en conclure que le site www.oulala.net serait antisioniste, homophobe, ferait l'éloge des dictatures, ferait l'ode à l'Iran et aurai publié un entretien avec Thierry Meyssan.
Qu'il me soit permis de préciser que l'antisionisme n'est pas un délit mais une opinion fort répandue et défendue, y compris par la communauté juive de France.
L'article de Camille Loty Malebranche, intellectuel résidant aux Caraïbes, à qui vous attribuez une connotation homophobe est loin de refléter cette opinion et je vous invite à le relire avec attention.
Pour ce qui est de l'éloge des dictatures, permettez-moi de préciser qu'informer à travers la publication d'écrits qui ne reflètent pas la pensée dominante sur tel pays ou tel dirigeant constitue un moyen critique d'informer le lecteur et pas un éloge ou sens où vous l'entendez. Pour ce qui est de l'article concernant le film de Dieudonné que nous désapprouvons, vous avez pu remarquer qu'il avait été retiré par le comité de lecture, qui est intervenu à postériori comme c'est souvent le cas (nous ne sommes que des bénévoles). Il est bien évident que l'on peut retrouver en mémoire sur un moteur de recherche les articles qui ont été publiés ne serait-ce que quelques heures.
La publication de la traduction, en 2006, d'un discours de Nasrallah a été décidé collectivement, à cette époque, dans le seul but d'informer le lecteur et ne se veut pas être un éloge, ni une adhésion aux thèses développées par le Hezbollah.
Pour ce qui est des textes de Chems Eddine Chitour, il n'y a pas, non plus, dans leur contenu quelque éloge que ce soit mais des données informatives permettant de mieux comprendre les enjeux du moyen Orient et ils sont complexes.
Vous me refusez le droit de publier un entretien avec Thierry Meyssan, qui a l'époque vivait en France et avait des responsabilités politiques, alors que vous recevez en grande pompe Marine Le Pen le 23 janvier 2012 pour échanger avec vos lecteurs. Vous remarquerez que nous n'avons jamais donné la parole au Front National sur note site. Et nous ne le ferons jamais, soyez rassurés.
J'oubliais une précision, et de taille : le site www.oulala.net créé en 2001 a conservé tous les articles publiés depuis, de telle sorte que certains font effectivement référence à des personnages qui étaient respectables à l'époque, mais qui, depuis ont emprunté une voie plus que condamnable et desquels www.oulala.net  s'est détaché depuis longtemps.
La syndication de sites est un exercice difficile car il est fastidieux de contrôler tout ce qui est publié et relayé, et, certains articles peuvent échapper à notre vigilance. Ils sont retirés dès que le lecteur nous interpelle à ce propos.
Vous le constatez, les accusations à charge contre www.oulala.net et l'un des animateurs que je suis sont particulièrement infondées et la minceur des arguments que vous développez n'aurait pas du suffire à afficher un titre particulièrement insultant : « législatives, une tâche rouge-brune dans la campagne du Front de gauche », pour lequel j'envisage de saisir la justice.
Enfin et pour finir avec l'origine de cet article, notons que la journaliste qui l'a rédigée est connue pour ses méthodes. Elle emploie un pseudonyme pour faire amie-ami et contribuer sur des sites internet indépendants ; elle emploie son nom réel pour les détracter. Ainsi, ces derniers mois, plusieurs personnalités et médias -sa cible se limitant aux plus fervents critiques de la politique impérialiste des puissances alliées à l'OTAN ou de l'Etat israélien- ont reçu « ce baiser de Judas », avant de s'apercevoir que l'une et l'autre ne faisait qu'une. Une infiltrée, dont on peut se demander valablement pour le compte de qui elle œuvre.
Ceci étant dit, oui, je suis antisioniste : je combats celles et ceux qui militent et œuvrent pour l'occupation de la Palestine et l'asservissement des Palestiniens. Je combats celles et ceux des israéliens qui s'y prêtent, comme je désapprouve fermement la communauté internationale qui a œuvré pour cela, entre autres le gouvernement britannique, la Société des nations puis l'ONU.
Non, je ne suis pas homophobe : avant-même les attaques de www.rue89.com, je me suis déclaré à Lyon-Capitale, favorable au mariage des homosexuels et à leur accès à l'adoption. Je considère, en effet, que les préférences sexuelles relèvent des libertés individuelles. Et n'allez pas faire encore des amalgames malheureux avec les dérives sexuelles.
Non, je ne fais pas l'éloge des dictatures : j'alerte l'opinion sur les grands démocrates et les grandes démocraties de ce monde qui fabriquent et alimentent des dictatures et des pseudo-démocraties. Les plus grandes dictatures, à mon sens, aujourd'hui sont les États-Unis, via le Bureau du représentant au commerce des États-Unis (USTR), lequel supplante même aujourd'hui une autre grande dictature, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ; le Fonds monétaire internationale (FMI), l'Union européenne, via son Conseil et sa Commission. A son niveau, le gouvernement français s'est aussi comporté pendant toute les années où la droite était au pouvoir de manière particulièrement antidémocratique, puisque composé de ministres et autres secrétaire d'État dont l'autorité et le champ d'intervention dépassent largement celle des parlementaires, députés et sénateurs.
L'expérience de démocratie participative que j'ai initiée à Grigny, ville que j'ai l'honneur de diriger depuis vingt ans prouve si besoin était que ma personnalité et ma façon d'appréhender la démocratie se situe à des lieues de l'image que vous vous efforcez de donner de moi.
Les messages de sympathie, tant sur votre site, que par mail ou téléphoniques reçus depuis ce matin démontrent que personne n'est dupe sur l'enjeu électoral dans lequel s'inscrit la publication de cet article particulièrement malhonnête.
L'objectif est bien évidemment de me nuire au moment ou il n'est pas impossible que je sois au deuxième tour sur la onzième circonscription du Rhône. Mais au delà, c'est le Parti de Gauche, le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon qui porte le fer contre Marine Le Pen qui est également visé par l'analyse partisane que vous faites de mes activités et les conclusions hâtives et pour le moins diffamatoire à mon égard que vous en tirez.
Le journalisme n'en sort pas grandi car la méthode s'apparente fort à une sorte d'assassinat politique qui ne veut pas dire son nom.
Ce comportement donne raison à la presse alternative qui ne se laisse pas et ne se laissera pas intimider par les purificateurs de la toile.  Nous sommes dans une République où le mot liberté, surtout quand il est suivi de celui d'expression reste encore a défendre au risque de se mettre a dos, tout ce que la presse bien pensante compte de journalistes ou de supposés tels.
A Grigny, le Jeudi 31 Mai 2012
René Balme