dimanche 27 juin 2004

BELGIQUE : Vers la dissolution du Front National ?

BELGIQUE : Vers la dissolution du Front National ?






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Sent: Thursday, June 24, 2004 2:46 AM
Subject: [resistances-info-net] n° 119 - Vers la dissolution du Front National ? - Manif à Liège - Le parti des casseurs et autres gangsters frappe encore, encore - La chasse aux profs antifascistes est ouverte - Brèves




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Edition n° 119 - Jeudi 24 2004
www.resistances.be


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Dissolution du Front National ?

Manifestation à Liège ce lundi 28 juin

Le parti des casseurs et autres gangsters frappe, encore et encore…

La chasse aux profs antifascistes est ouverte

Les brèves





www.extremedroite.be

Une campagne menée par les Territoires de la Mémoire et le Centre d'Action Laïque







RIN 118 (24 juin 2004)
L'extrême droite: Stop ou encore? — Le « vote protestataire » d’extrême gauche également en hausse — Manifestation, lundi 28/06 à la place Saint-Lambert à Liège
RIN 117 (05 juin 2004)
Le 13 juin: Des élections décisives — Un néonazi du FN désigné député ? — Nouvelle campagne contre l’extrême droite — Ce Mardi 8 juin: appel à la vigilance face à l'extrême droite dans le métro bruxellois — En bref...
RIN 116 (23 mai 2004)
La Communauté flamande subsidie une formation dispensée par une société satellite de la secte de scientologie: U-Man – Un conseiller communal Vlaams Blok abat une personne et en blesse trois – Le Cardinal G. JOOS n'a finalement pas participé à la conférence dans les milieux d'extrême droite – Les brèves
RIN 115 (12 mai 2004)
Sur les traces Abou Jahjah, le Vlaams Blok appelle à la délation
RIN 114 (9 mai 2004)
Un Cardinal chez les fachos
RIN 113 (6 mai 2004)
Jeune alliance nationale au service du FNB – Grande soirée-débat de résistanceS
RIN 112 (19 avril 2004)
Rdv1: "Pour la démocratie - Non au racisme - Non au fascisme - Non à l'antisémitisme - Non au racisme anti-arabes" – Rdv2: Exposition sur la Résistance le 7 et le 8 mai – Rdv3: Les médias font-ils le nid de l'extrême droite ?
RIN 111 (4 avril 2004)
Rwanda 1994 - 2004: Le dernier génocide du XXème siècle – Bruxelles : le double discours du Vlaams Blok – Le «mouvement» Nation: au bord de l’implosion – Nouvelle offensive d’une secte contre la Belgique – Brèves...
RIN 110 (22 déc 2003)
Le Front National divulgue son propre carnet d'adresses
RIN 109 (17 nov 2003)
L oups gris - Du rififi au Vlaams Blok - Hommage à Léon Schwartzenberg
RIN 108 (24 sept 2003)
La scientologie recrute à la sortie des écoles
RIN 107 (7 sept 2003)
Dossier "Chili 1973-2003"
RIN 106 (28 août 2003)
RésistanceS contre la scientologie
RIN 105 (15 août 2003)
La scientologie au pied du QG européen
RIN 104 (3 août 2003)
Nation: Un groupement ridicule
RIN 103 (30 juillet 2003)
Congés annuels
RIN 102 (26 juillet 2003)
Un écho à l’enquête sur les tueries du Brabant Wallon
RIN 101 (7 juillet 2003)
L’ex-bras droite de Degrelle est mort
RIN 100 (24 juin 2003)
Nouveautés sur le site
RIN 099 (19 mai 2003)
Bilan des résultats de l'extrême droite francophone
RIN 098 (14 mai 2003)
Extrême droite : un bilan législatif totalement négatif
Voir les archives antérieures



Réquisitoire du Ministère public : dissolution du Front National, deux ans fermes pour son président, Daniel Féret, et un an avec sursis ou des travaux d’intérêt général pour Georges-Pierre Tonnelier

L’asbl Front National, son président Daniel Féret, et l’ancien collaborateur parlementaire de ce dernier, Georges-Pierre Tonnelier, sont poursuivis en justice pour incitation à la haine raciale. Ceci fait suite à de nombreuses plaintes portant sur des tracts, des dessins et le programme du parti. Toute une série de documents, relus aujourd’hui par le Ministère public, et qui tendent à assimiler les immigrés à des voleurs, à des délinquants, à des criminels, ou encore à des terroristes.

L’asbl Front National, son président Daniel Féret, et l’ancien collaborateur parlementaire de ce dernier, Georges-Pierre Tonnelier, sont poursuivis en justice pour incitation à la haine raciale. Ceci fait suite à de nombreuses plaintes portant sur des tracts, des dessins et le programme du parti. Toute une série de documents, relus aujourd’hui par le Ministère public, et qui tendent à assimiler les immigrés à des voleurs, à des délinquants, à des criminels, ou encore à des terroristes.

Rappelons que le fond de ce dossier judiciaire n’avait pas été évoqué au tribunal correctionnel (première instance). Ce degré avait été gaspillé du fait que les prévenus et le Ministère public avaient interjeté appel. Pour le Front National, il s’agissait d’un procès politique. Un appel « prématuré » dira l’arrêt. Et pour le parquet, dans le but de ne pas devoir rouvrir des débats annexes. Le Ministère public avait eu gain de cause en novembre 2003 et l’affaire fut fixée ultérieurement en vue de traiter la compétence et le fond. Cette décision fut confirmée par un arrêt de la cour de Cassation en mars 2004.

La Cour a été trompée par la défense. Les prévenus sont complices
Nous allions donc enfin avoir un débat contradictoire ce mercredi. Mais les prévenus du FN sont parvenus, une nouvelle fois, à user de subterfuges visant à éluder la question sur le fond et de manière à reporter les débats. D’abord, le président à vie du Front National n’était pas présent. Ensuite, son ancien assistant parlementaire aurait subitement perdu l’assistance de son avocat.

Le président, Daniel Féret, était représenté par ses avocats, maître Michel Delacroix, par ailleurs sénateur FN, et maître Landenne. Cette dernière était de plus coachée par maître Bart Siffers, qui participa naguère à la défense du Vlaams Blok.

Pour la défense de Féret, le député-président jouirait d’une nouvelle immunité parlementaire depuis sa récente élection, le 13 juin dernier, au Conseil de la Région de Bruxelles-Capitale (son immunité avait déjà été levée au Parlement fédéral). A relire les articles 58, 59 et 120 de la Constitution belge, on réalise que la défense a voulu duper la Cour. En effet, une immunité n’est pas accordée à la suite d’une élection, mais lorsque les députés sont en session parlementaire. Ce qui n’est pas le cas pour Daniel Féret à Bruxelles.

Mais qu’en sera-t-il en septembre, lorsque les débats se poursuivront ? Le parquet devra-t-il opérer une nouvelle levée d’immunité auprès du Parlement régional bruxellois, ou la levée d’immunité du Parlement fédéral suffit-elle, dès lors qu’elle s’applique à la même personne, et aux mêmes faits délictueux reprochés ? Nous penchons vers cette deuxième hypothèse.

Georges-Pierre Tonnelier est pour sa part venu dire à la Cour que les infractions spécifiques pour lesquelles il est poursuivi ne pouvaient pas faire l’objet de débats, aujourd’hui. En cause : il serait en brouille avec le FN et avec son président, Daniel Féret. Ainsi, il ressort de cette mise en scène que l’avocat commun à ces trois parties ne pourrait plus assurer la défense de Tonnelier. Celui-ci aurait entre-temps été consulter un nouvel avocat, mais qui aurait refusé de l’assister pour des raisons déontologiques.

Le hic dans cette mise en scène, c’est que l’avocat commun à Tonnelier, Féret et à l’asbl Front National, c’est Michel Delacroix, le sénateur FN. Or, Georges-Pierre Tonnelier signe ses courriers en précisant qu’il est collaborateur du groupe Front National au Sénat. Mieux, sur le site Internet personnel de l’avocat (géré par Tonnelier), nous retrouvons une photographie de Delacroix en compagnie de Tonnelier avec la légende suivante : « En campagne à Mons, se rendant à une réunion avec son collaborateur Georges-Pierre Tonnelier ».

Tonnelier serait donc l’assistant d’un avocat qui ne veut plus le défendre ? Il y a moins de deux semaines encore, Tonnelier envoyait un courrier électronique faisant la promotion de la candidature de son Sénateur-ex-avocat pour les élections du 13 juin.

Last but not least, concernant la défense FN, maître Landenne sortit un nouvel argument dilatoire obligeant les parties à débattre de cet unique point la semaine prochaine, mais dont l’arrêt ne sera rendu qu’au mois d’août. (L’argument tient le raisonnement selon lequel les parties civiles ne peuvent pas siéger en appel, le Ministère public ayant interjeté appel sans eux, l’année dernière.)

Un réquisitoire éclairant
Heureusement, le Ministère public a pu requérir. Non sans mal. Car, outre la mise en scène et l’argument dilatoire soulevés ci-dessus, la défense a porté plainte, sur le champ, car selon elle, l’avocat général ne peut requérir contre Féret, sous peine d'une condamnation pénale, étant donné qu’il a une nouvelle immunité parlementaire, disent-ils.

Courageux devant cette menace brandie, l’avocat général a requis:
Deux ans de prison ferme pour Féret, qui est un récidiviste. Il a en effet déjà été condamné en 1986 pour faux et usage de faux, lequel a servi d’alibi pour un soi-disant malade poursuivi pour vol à main armée. En outre, il reconnaît la paternité des tracts haineux.

Un an avec sursis, éventuellement conditionné de travaux d’intérêt général, pour Georges-Pierre Tonnelier. Lui aussi reconnaît les tracts pour lesquels il est mis en cause. Il avait pour sa part déjà bénéficié d’une suspension de prononcé à la suite de menaces écrites qui commençaient par « sale bougnoule », et qui étaient signées par « Tonton Adolf, Jean-Marie et Benito ».

La palme du réquisitoire vise sans conteste la structure même de l’asbl Front National. L’avocat général dit en substance : « L’asbl FN est un instrument criminogène qui use et abuse de la liberté d’expression pour inciter à la haine et à l’exclusion de l’autre ». Il poursuit en nous éclairant : « On ne peut accepter les insultes, des coups de plume et des coups de langue, qui sont parfois plus tranchants que des coups de couteau ». L’avocat général requiert la dissolution de l’asbl Front National.

Les débats sur l’immunité de Daniel Féret et sur les questions de fond reprendront en septembre.

David LEFÉBURE





Manifestation à Liège ce lundi 28 juin






A l'initiative d'étudiants en sciences politiques de l'Ulg, rapidement suivis par le Front Antifasciste (FAF Liège), les Téritoires de la Mémoires et bien d'autres associations, une manifestation se déroulera ce lundi 28 juin 2004 à 14h, à la Place Saint Lambert de Liège.

Le collectif étudiant, fort motivé, démarre un véritable chantier au départ de cette manifestation. Il entend constituer des groupes qui traiteront, dès octobre, de la démocratie avec des élèves du secondaires.

Plus d'infos: contacter RésistanceS, nous relayerons.






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Le parti des casseurs et autres gangsters frappe, encore et encore…



Au Vlaams Blok, il n’y a pas que la démocratie que l’on s’emploie à casser. Dans les rangs du parti d’extrême droite flamand, on est coutumier des actes de violence et autres délits. Un comble pour le parti qui a fait de la sécurité son cheval de bataille… Illustration par quelques récents faits d’armes blokkers.

On se souvient peut-être qu’il y a quelques semaines, Wim Felix, conseiller communal Vlaams Blok tuait une personne et en blessait trois dans une bagarre de bistrot (voir notre article Un conseiller communal Vlaams Blok abat une personne et en blesse trois ! ). Il ne s’agit pas là d’un cas isolé..

Il y a quelques semaines également, mais à Anvers cette fois, Rob Verreycken, conseiller communal (et élu député régional, le 13 juin dernier), se querelle en rue avec sa femme, en présence de leurs trois enfants. Bilan : un nez cassé, des écorchures et deux yeux au beurre noir pour l’épouse, qui a déposé plainte à la police. Verreycken, sixième sur la liste anversoise du Blok, dirige le service juridique du parti. Coup de sang ? Peut-être… Mais en fait de coups, Verreycken, n’en est pas à son premier : en 1997 déjà, il agressait un photographe, lequel devait être transporté aux urgences. Et en 1999, pour une question de loyer impayé, il tabassait l’une de ses locataires, après avoir pénétré dans son appartement par escalade. Verreycken s’est également rendu coupable, dans sa jeunesse, de tentative de fraude au CPAS d’Anvers.

Toujours à la même période, Marc Nullen, conseiller communal dans le Limbourg, est arrêté pour trafic de drogues dures. Ce patron de café était à la tête d’un trafic d’ecstasy. Outre l’ecstasy, du speed, de la cocaïne, de l’héroïne, du cannabis et des armes à feu, ainsi qu’une importante somme d’argent, ont été saisis, mentionnait la presse dans les jours suivants.

Du côté des « simples » militants, même zèle : fin mai, un colleur d’affiches blokker est identifié par un militant Ecolo comme étant l’auteur de tags sur des affiches des Verts. Sans doute furieux d’être démasqué, le militant blokker se venge sur la voiture du militant Ecolo en dégonflant ses pneus et en la recouvrant de peinture blanche.

La campagne électorale semblant décidément stimuler le dynamisme politique des militants, le 13 juin dernier, c’étaient trois militants du Vlaams Blok qui, à l’issue de la fête de leur parti à Anvers, étaient interpellés : deux d’entre eux pour coups et blessures, le troisième pour provocation. Leurs victimes : une femme et un enfant. Les trois individus étaient sous l’influence de la boisson.

Des militants qui se veulent visiblement les dignes successeurs des fondateurs du Blok, issus du VMO ou du Voorpost, groupes paramilitaires nostalgiques de la dictature nazie qui affectionnaient déjà ce genre de méthodes musclées.



Nadia GEERTS



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La chasse aux profs antifascistes est ouverte



On se souvient qu’en mai dernier, le Vlaams Blok s’illustrait une nouvelle fois par ce qui ressemblait fort à un coup de pub pré-électoral, en annonçant la création d’une ligne téléphonique de dénonciation des étrangers en situation illégale. La ligne téléphonique avait d’ailleurs été fermée quelques jours plus tard. La section des jeunes du parti d’extrême droite flamand, le Vlaams Blok Jongeren (VBJ), récidive aujourd’hui avec l’ouverture d’une nouvelle ligne téléphonique, destinée cette fois à la dénonciation des… enseignants !
À l’heure où l’on parle de plus en plus, et à juste titre, de la nécessité d’instaurer dans les écoles des cours d’éducation civique, le Vlaams Blok prenant au bond une balle qui ne lui était vraiment pas destinée, appelle quant à lui à la dénonciation des enseignants qui auraient l’outrecuidance de le présenter à leurs élèves « sous un jour négatif ».

Et voilà ainsi la notion de neutralité de l’enseignement exploitée jusqu’à son aporie par un parti qui a bien compris que c’était dès l’école qu’il fallait enseigner aux jeunes à décortiquer le discours extrémiste. Et qui est bien déterminé à se faire passer comme un parti « comme les autres ». Car nul ne contestera sans doute qu’il serait inadmissible qu’un enseignant, quel qu’il soit, s’affiche ouvertement dans ses classes comme partisan de tel ou tel parti, comme détracteur de telle ou telle tendance politique démocratique. Mais faut-il prendre ce devoir de réserve comme une interdiction faite aux enseignants de tenir le moindre discours politique ? De mettre en garde leurs élèves contre les dangers du fascisme ? De les sensibiliser à la complexité de la pensée politique ? De tenter de leur transmettre le goût de la démocratie et le rejet du populisme ou du totalitarisme ?

But véritable du Blok : nier ses racines néonazies
On voit bien qu’alors, ce qui me semble être la principale raison d’être de l’enseignement, à savoir la formation de citoyens responsables, s’évanouirait, pour laisser place à ces écoles vides de sens où l’on se bornerait à la transmission froide de savoirs dénués de sens, et d’où, sans doute, tout discours historique ou éthique serait banni ou expurgé au nom de la sacro-sainte neutralité. Que serait une école sans valeurs ? Et que seraient ces valeurs si elles devaient un jour interdire aux enseignants d’attirer l’attention de leurs élèves sur les origines historiques jamais démenties ni jamais désavouées du principal parti d’extrême droite de notre pays ? Origines historiques dont, on le sait, il reste aujourd’hui de nombreuses traces. Les Philip Dewinter, Gerolf Annemans, Roeland Raes, Wim Verreycken, Karen Dillen ou Johan Demol sont aujourd’hui des cadres haut placés du parti, et leurs accointances avec des des groupes paramilitaires néonazis et/ou négationnistes sont avérées. Faut-il taire cela au nom de la neutralité de l’enseignement ?

Nadia GEERTS


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En bref... (DL)

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Le FN ne s’occupe pas des problèmes des gens
Il y a peu, le Ministre fédéral des transports, Bert ANCIAUX (SPIRIT) avait concocté une loi sur les amendes (les fameuses « super amendes routières ». Outre une pétition ayant recueilli plus de 43.000 signatures, l'association d'automobilistes « Touring » a demandé à tous les partis politiques de rédiger un avis.

Si on peut regretter que ce lobbying soit indifféremment dirigé vers des partis tant démocrates que liberticides, il est intéressant de dégager que le Front National ne s'occupe pas des problèmes des gens.

Le FN est en effet le seul parti francophone à ne pas avoir répondu à la demande de Touring.

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Un spam néonazi dans votre boîte mail ?
Vous avez récemment reçu un mail ayant pour objet « Fwd: Bankrott des Gesundheitswesens durch Auslaender! » ou « Fwd: Auslaendergewalt: Herr Rau, wo waren Sie » ? Vous avez alors été victime d’un spam (courrier électronique indésirable).

Les spams en question proviennent d’Allemagne et ont pour particularité de regorger de contenu haineux et antisémites, renvoyant vers des sites Internet néonazis. Une enquête a été ouverte à leur sujet, nous a-t-on assuré.




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Johan Demol une nouvelle fois condamné
L’ancien Commissaire, député régional et éditeur responsable de la revue du Vlaams Blok Feiten-Réalité, a été condamné une seconde fois par les tribunaux. Le feuillet litigieux illustrait un de ses articles anti-islam avec une photo des Cliniques Universitaires Saint-Luc à Woluwe-Saint-Lambert. En mars dernier, déjà, Johan Demol était sommé de cesser toute diffusion du tract incriminé. Interdiction qu’il a ignorée. C’est donc en référé que la Cour d’Appel a statué : 1000 Euros d’astreinte par revue distribuée.



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Les pompiers n’ont rien à voir avec la liste « FIRE »
Sous le titre « Fire, un sous-marin du Blok », notre dernière RésistanceS-Info-Net annonçait la publication d’un article dénonçant l’usurpation d’un sigle des pompiers au profit du Vlaams Blok. (voir notre article)

Le porte-parole des hommes du feu, qui regrette cette initiative électoraliste, a levé toute ambiguïté la dernière semaine de la campagne en rappelant que FIRE n’était en rien soutenue par le corps de pompiers. Rappelons que les représentants de FIRE avaient été jusqu’à louer un camion de pompiers dans un garage et à porter un insigne comparable à celui des pompiers.


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Un bourgmestre flamand sur cinq prêt à rompre le cordon sanitaire
On aura sans doute encore l’occasion de revenir sur les intentions des édiles communaux, mais on ne peut ignorer ce qui se dit au lendemain des élections. Les bureaux de vote n’étaient pas fermés depuis vingt-quatre heures qu’un premier élu communal (de Tamise) fit une première déclaration fracassante, annonçant l’intention de sa section (CD&V) de rompre le cordon sanitaire. Il ne tarda par à être rappelé à l’ordre par Yves Leterme, qui a déjà fort à faire pour former un gouvernement en Flandre.

Depuis lors, une enquête menée par le quotidien Het Laatste Nieuws auprès de 243 des 308 bourgmestres flamands indique que quarante-six maïeurs estiment que la rupture du cordon doit être possible, alors qu'une vingtaine d'autres ne la jugent possible que moyennant la suppression ou l'adoucissement, par le Vlaams Blok, de ses positions les plus anti-démocratiques.



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Verhofstadt veut des mesures pour lutter contre l’extrême droite
Après avoir produit un slogan aux effets dévastateurs sur la confiance du citoyen envers le politique (200.000 emplois), le Premier ministre, qui voulait naguère qu’on juge son action politique selon le score du Vlaams Blok, entend maintenant affronter l’extrême droite. Objectif : démontrer que les réponses de l’extrême droite sont simplistes. Bien, mais ne peut-on pas changer le casting ? Car outre les bévues relatées ci-dessus, le Premier a encore un répertoire bien fourni. Il veut notamment supprimer l’obligation du vote, professionnaliser l’assessorat en rémunérant des jobistes étudiants ainsi que des personnes retraitées. Mieux, il a essayé de faire avaler le vote par sms lors des négociations gouvernementales de mai 2003. La démocratie va vraiment très mal.



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Charles Petitjean débouté de sa plainte
Le nouvel élu FN du Parlement wallon, (voir notre article "qui sera présent le 13 juin"), a été débouté dans sa demande de diffusion d’un droit de réponse auprès de l’antenne locale Télé-Sambre. La télévision avait relayé sa conférence de presse en qualifiant le discours de « raciste ». Télé-Sambre a rejeté le droit de réponse et le tribunal, siégeant en référé, lui a donné raison. Motif : « on ne peut priver un journaliste du droit de se livrer à la critique, laquelle procède de la liberté de pensée et d'expression consacrée par la Constitution, pour autant toutefois que cette critique n'excède pas les limites admissibles". (…). "Plus qu'un autre, un homme politique doit pouvoir accepter d'être exposé à cette critique" (…) "C'est au Front national - lequel n'a pas sollicité de droit de réponse - qu'est attribué par le journaliste un discours raciste et non au demandeur".



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